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Citations

« Vous voyez, par le regard de l’esprit, le nom allemand s’élever, grâce à cette génération, au rang le plus illustre de tous les peuples, vous voyez cette nation devenir celle qui va régénérer et rénover le monde. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 359


« Tout Allemand qui croit encore être membre d’une nation dont il se fait une idée grande et noble, en laquelle il espère, pour laquelle il fait preuve d’audace, souffre et subit ce qu’il endure, doit être enfin arraché à l’incertitude qui caractérise sa foi. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 354


« Puissions-nous enfin apercevoir que tous ces dispositifs chimériques sur le commerce mondial et sur une fabrication destinée à la planète entière font, de fait, le jeu de l’étranger et appartiennent aux armes dont il dispose pour, depuis toujours, nous combattre, mais qu’ils ne sont nullement applicables aux Allemands, et qu’associée à l’unité qui doit s’établir entre eux, leur autonomie intérieure et leur indépendance commerciale constituent le deuxième moyen susceptible de garantir leur salut, ainsi qu’à travers eux, le salut de l’Europe. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 332-333


« Mais il y a encore un autre amour, celui qui relie l’homme à l’homme et réunit tous les individus en une communauté rationnelle partageant la même manière de penser. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 260


« [...] dès lors que l’Allemagne s’effondre, on voit aussi s’enfoncer tout autant le reste de l’Europe [...]. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 181


« C’est la vraie religion, sous la forme du christianisme, qui fut le germe du monde moderne, et la tâche d’ensemble de la modernité consista à faire pénétrer cette religion dans l culture antique déjà existante, et par là à spiritualiser, à sanctifier cette dernière. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 178


« [...] en vue de permettre la naissance d’un nouveau Moi et d’une nouvelle époque, un monde devrait s’offrir à une génération qui a perdu son ancien Moi [...]. »

— Johann Gottlieb Fichte, Discours à la nation allemande (13 décembre 1807), trad. Alain Renaut, éd. Imprimerie Nationale, coll. « La Salamandre », 1992 (ISBN 9782110811806), p. 53


Textes

Bibliographie

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