Différences entre les versions de « Alexandre Douguine »

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Version du 22 août 2022 à 16:24

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Citations

« Ce n’est pas une guerre contre l’Ukraine, c’est une guerre contre le globalisme, contre Bernard-Henri Lévy, contre George Soros, contre Joe Biden, contre l’atlantisme. Finalement, c’est Francis Fukuyama qui a vu juste, quand il a appelé son dernier article “la guerre de Poutine contre l’ordre libéral” [« Putin’s war on the liberal order », Financial Times, 4 mars 2022]. C’est tout à fait juste ; c’est la guerre de Poutine et de la Russie contre l’ordre libéral mondial, contre la fin de l’histoire et contre l’Empire américain. »

— Alexandre Douguine, Causeur, 29 mars 2022


« Ce n’est pas une guerre contre l’Ukraine. C’est une confrontation contre le globalisme en tant que phénomène planétaire intégral.

C’est une confrontation à tous les niveaux – géopolitique et idéologique.

La Russie rejette tout dans le mondialisme : l’uni-polarisme, l’atlantisme, d’une part, et le libéralisme, l’anti-tradition, la technocratie, en un mot, le Great Reset, d’autre part.

Il est clair que tous les dirigeants européens font partie de l’élite libérale atlantiste.

La Russie est désormais exclue des réseaux mondialistes. Elle n’a plus le choix : soit construire son monde, soit disparaître.

La Russie a tracé une voie pour construire son monde, sa civilisation. Et nous sommes en guerre contre cela. D’où leur réaction légitime.

Et maintenant, la première étape a été franchie. Mais le souverain face au mondialisme ne peut être qu’un grand espace, un État-continent, un État-civilisation. Aucun pays ne peut résister longtemps à une déconnexion complète.

La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial.

Sa victoire serait une victoire pour toutes les forces alternatives, de droite comme de gauche, et pour tous les peuples. Nous entamons, comme toujours, les processus les plus difficiles et les plus dangereux.

Mais quand on gagne, tout le monde en profite. Ça devrait être comme cela. Nous créons les conditions d’une véritable multipolarité. Et ceux qui sont prêts à nous tuer maintenant seront les premiers à profiter de notre entreprise demain.

Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie de rompre avec l’Occident ? C’est le salut.

L’Occident moderne, où triomphent les Rothschild, Soros, Schwab, Bill Gates et Zuckerberg, est la chose la plus dégoûtante de l’histoire du monde.

Ce n’est plus l’Occident de la culture méditerranéenne gréco-romaine, ni le Moyen Âge chrétien, ni le XXe siècle violent et contradictoire.

C’est un cimetière des déchets toxiques de la civilisation, c’est l’anti-civilisation.

Et plus tôt et plus complètement la Russie s’en détache, plus tôt elle revient à ses racines. A quoi ? Aux racines chrétiennes, gréco-romaines, méditerranéennes, européennes… C’est-à-dire aux racines communes au véritable Occident.

Ces racines – les leurs ! – l’Occident moderne les a supprimés. Et elles sont restés en Russie.

La Russie n’est pas l’Europe occidentale. La Russie a suivi les Grecs, Byzance et le christianisme oriental. Et elle suit toujours cette voie. Oui, avec des zigzags et des détours. Parfois dans des impasses. Mais ça bouge.

La Russie est née pour défendre les valeurs de la Tradition contre le monde moderne. C’est précisément cette « révolte contre le monde moderne ». Vous comprenez ?

L’Europe doit rompre avec l’Occident, et les États-Unis doivent aussi suivre ceux qui rejettent le mondialisme. Et alors tout le monde comprendra la signification de la guerre moderne en Ukraine.

Beaucoup de gens en Ukraine l’ont compris. Mais la terrible propagande colérique libérale-nazie n’a rien laissé de côté dans l’esprit des Ukrainiens.

Ils reviendront à la raison et se battront avec nous pour le royaume de la lumière, pour la tradition et une véritable identité chrétienne européenne. Les Ukrainiens sont nos frères. Ils l’étaient, ils le sont et ils le seront.

La rupture avec l’Occident n’est pas une rupture avec l’Europe. C’est une rupture avec la mort, la dégénérescence et le suicide. »

— Alexandre Douguine, Facebook, 27 février 2022


« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »

— « Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique) », Alexandre Douguine, The Fourth Political Theory, 18 janvier 2021 (lire en ligne)
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« [...] la Russie est la première puissance idéologique post-libérale combattant contre le libéralisme nihiliste pour le salut d’un futur ouvert, multipolaire et réellement libre. »

— Alexandre Douguine, « La guerre contre la Russie dans sa dimension idéologique » (17 mars 2014), dans Vladimir Poutine, le pour et le contre, trad. Ars magna, éd. Ars magna, 2017, The Fourth Political Theory, p. 258


« À l’ouest, il y a deux types de nationalistes. En premier, les anti-libéraux, continentaux, anti-américains et traditionalistes, et en second, les pro-libéraux, anticommunistes, atlantistes, pro-américains et xénophobes. Les eurasistes sont prêts à travailler de concert avec les premiers, mais n’ont rien à voir avec les seconds. C’est la même chose en Russie, il y a des patriotes traditionalistes, impériaux et eurasiens qui [soutiennent] Poutine et sont [loyaux] à l’État, et il y a les extrémistes néonazis, [ethnicistes] et libéraux qui sont manipulés par les États-Unis (comme Secteur Droit en Ukraine). Si les seconds se font réprimer, nous en sommes heureux tout comme quand la répression touche les libéraux pro-américains. Ils sont une cinquième colonne. »

— Alexandre Douguine, « Nous refusons la nation en tant que concept bourgeois » (juin 2015), dans Vladimir Poutine, le pour et le contre, éd. Ars magna, 2017, Entretien accordé au bimensuel Le Harfang, vol. 3, n° 5, juin/juillet 2015, p. 377-378


« L’homme du Nord n’est pas simplement blanc, aryen ou indo-européen par son sang, sa langue et sa culture. L’homme du Nord est un être particulier possédant une intuition directe du sacré. Pour lui le cosmos est une texture de symboles, chacun d’entre eux étant tiré hors du secret par l’œil du principe primordial spirituel. L’homme du Nord est “l’homme solaire”, Sonnenmensch, il n’absorbe pas l’énergie, comme le font les trous noirs, mais il l’engendre et diffuse la lumière, la force et la sagesse depuis son flux de sa création spirituelle.

La pure civilisation nordique a disparu avec les anciens Hyperboréens, mais ses messagers ont posé les bases de toutes les traditions actuelles. Cette race nordique des maîtres est à l’origine de la religion et de la culture des peuples de tous les continents et de toutes les couleurs de peau. »

— Alexandre Douguine, « De la géographie sacrée à la géopolitique » (1997), dans Pour le Front de la Tradition, éd. Ars magna, 2017, p. 399


« On a déclaré que les valeurs universelles constituent les intérêts américains. Je souhaitais rappeler où se trouvent les origines d’une telle prétention. Elle se trouve dans la doctrine de Woodrow Wilson, président des États-Unis qui, au début du XXème siècle et lors de la période de la première guerre mondiale, a proclamé la diffusion de la démocratie dans le monde entier comme tâche principale des États-Unis. On a affirmé que l’État américain constituait le modèle optimal de développement de l’humanité et voilà pourquoi les États-Unis, non seulement pouvaient, mais devaient, prendre part à la politique mondiale et y affirmer leurs propres intérêts. Ainsi, dès les années 1920, pour réaliser cette idée, on a crée le Conseil des relation internationales (Council on Foreign Relations, CFR), et, en l’espèce a alors vu le jour l’idée de la création d’un gouvernement mondial selon laquelle il était indispensable de promouvoir le modèle américain en qualité de modèle unique pour tous, et par la même, de soumettre à la construction idéologique américaine les autres pays et les autres peuples. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 324


« La modernisation morale conduit à l’abandon des relations traditionnelles entre les individus. Chaque individu ne compte que pour lui-même et ne reconnaît aucune norme sociétale ou sociale. Ainsi, la modernisation dans ces sphères signifie le refus des règles conservatrices, des formes traditionnelles des mœurs, de la vision du monde traditionnelle, des normes religieuses, des valeurs de la famille, des valeurs du groupe, de celles du peuple, de l’ethnos, de la communauté, c’est-à-dire de toute ce qui constitue l’identité collective des individus. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 310


« L’atlantisme nie formellement la valeur du peuple qu’il remplace soit par la masse, soit par l’individu. Il nie la terre vivante et l’enracinement des hommes dans cette terre en proclamant ce que l’on pourrait nommer un “nomadisme de l’asphalte”.

[...] l’atlantisme constitue notre ennemi absolu. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 258-262


« Nous avons vocation à transférer l’Occident en Orient. C’est pourquoi nous sommes l’armée de l’Orient, l’armée de l’aube de la connaissance, qui mène un combat pour que l’Orient intègre complètement en lui l’Occident, pour qu’en l’espèce, il n’y ait plus d’Occident, mais un seul grand Orient, absolu. Et seule la Russie est capable de le faire, dans la mesure où la Russie participe à ces deux réalités. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 254


« Les pays ayant tenté de s’élever contre ce tableau unipolaire, l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan, ont ressenti dans leur chair ce qu’est le monde post-Yalta et quel est le prix de la souveraineté dans ce monde. Le fait est que dans les conditions du XXIème siècle, aucun État-nation n’apparaît capable d’affirmer sa souveraineté dans le cadre d’une confrontation frontale avec l’empire américain. [...]

Aucun État-nation dans le monde contemporain n’est réellement capable d’affirmer sa souveraineté face à l’empire global à moyen comme à court terme. Le maximum de ce qu’il est réaliste de faire se limite à gagner du temps. Mais le retard ne constitue pas une alternative. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 215-216


« Et ce n’est pas par hasard si les néoconservateurs américains sont issus, ô paradoxe, du trotskisme. De même que les trotskistes insistaient sur la révolution mondiale communiste et critiquaient impitoyablement le stalinisme et l’idée de la construction du socialisme dans un seul pays, les néoconservateurs modernes appellent à la révolution mondiale libérale, refusant catégoriquement les appels des “isolationnistes” à se limiter aux frontières des États-Unis et de leurs alliés historiques. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 48


« Les médias jouent un rôle très important dans la structure moderne des relations internationales. Ils créent un environnement informationnel planétaire unifié qui influence de plus en plus les processus internationaux. Les médias deviennent mondiaux, et au travers le discours médiatique, ils contribuent au processus de la mondialisation, dans l’intérêt de l’Occident. Les médias internationaux sont un outil important de l’Occident dans la formation de l’opinion publique mondiale et sont, en fait, un instrument de la gouvernance mondiale. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 192


« L’humanité est supposée se transformer en une société civile mondiale, la politique laisser la place à l’économie, la guerre être complètement remplacée par le commerce, l’idéologie libérale devenir la norme incontestée et universellement reconnue, et tous les peuples et les cultures se mélanger un melting-pot cosmopolite. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 99


« Aujourd’hui, l’Occident prétend à l’universalisme et au caractère absolu de son système de valeurs, se posant comme une entité globale. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 84


« L’expérience grandiose de l’URSS montre à quelle échelle peut prétendre l’initiative nationale-communiste après avoir constitué pendant presque un siècle un case-tête fondamental pour tout le capitalisme mondial. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 72


« [...] les altermondialistes modernes, étant ennemis de la bourgeoisie mondiale, sont partiellement en accord avec elle historiquement — face à ces forces “anti-mondialistes”, qui sont considérés par les néo-marxistes comme “réactionnaires”. Ils sont convaincus qu’une révolution prolétarienne est impossible, sans avoir préalablement une internationalisation globale et achevée de la classe mondiale planétaire, et l’établissement d’un gouvernement mondial. [...]

Tant que l’internationalisation complète de la classe bourgeoise à l’échelle mondiale n’aura pas eu lieu, le prolétariat mondial ne pourra pas, à son tour, devenir une puissance internationale globale, et ne sera pas en mesure de vraiment réaliser sa destinée historique universelle. Et ce programme ne sera pas possible sans des phénomènes migratoires intenses et le mélange racial et culturel des masses dépossédées à travers le monde — parallèlement avec une perte de l’identité ethnique, culturelle, religieuse et nationale de toute l’humanité. La bourgeoisie cosmopolite mondial doit faire face au prolétariat cosmopolite mondial — c’est, selon les néo-marxistes, le seul moyen possible pour déclencher une véritable révolution prolétarienne. [...]

Si les marxistes soutiennent les pays non occidentaux dans leur lutte anti-coloniale, c’est simplement dans le but que ces derniers passent le plus tôt possible au travers de toutes les étapes de l’évolution qui a été celle de l’Occident, et pour qu’ils construisent une société en substance identique à celle qui a déjà été construite en Occident. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 45-90


« Le capitalisme est originairement et essentiellement transnational. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 40


« L’économie remplacerait la politique et la libre concurrence sur le marché mondial balaierait toutes les barrières nationales. La sécurité ne sera plus la préoccupation de l’État mais serait laissée aux soins des citoyens. Ce serait l’ère de la démocratie mondiale. [...]

Le monde non-polaire suggère que le modèle de melting-pot états-unien devrait être étendu à l’ensemble du monde. Cela aurait pour conséquence d’effacer toutes les différences entre les peuples et les cultures. L’humanité atomisée et individualisée serait transformée en une “société civile” cosmopolite et sans frontières. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012), trad. Éric Goasdoué, éd. Ars magna, 2013, p. 15-17


« Si nous libérons le socialisme de ses aspects matérialistes, athéistes et modernistes, et si nous rejetons les aspects racistes et étroitement nationalistes des doctrines de la Troisième voie, nous arrivons à un genre complètement neuf d’idéologie politique. Nous l’appelons Quatrième Théorie Politique (la première étant le libéralisme, que nous défions avant tout, la deuxième la forme classique du communisme, la troisième le national-socialisme et le fascisme). Son élaboration commence au point d’intersection entre différentes théories politiques du passé (le communisme et les théories de la Troisième voie). Et nous arrivons au national-bolchevisme qui représente le socialisme sans matérialisme, athéisme, progressisme et modernisme, et les théories de la Troisième voie sans racisme ni nationalisme. [...]

La seule chose sur laquelle nous insistons en créant une telle coopération est de laisser de côté les préjugés anticommunistes comme antifascistes. Ces préjugés sont les instruments dans les mains des libéraux et des globalistes au moyen desquels ils maintiennent leurs ennemis divisés. Nous devrions rejeter fermement l’anticommunisme autant que l’antifascisme. L’un comme l’autre sont des instruments contre-révolutionnaires dans les mains de l’élite libérale globalisée. En même temps, nous devons nous opposer fermement à toute confrontation entre les religions – Musulmans contre Chrétiens, Juifs contre Musulmans, Musulmans contre Hindous, etc. Les guerres interconfessionnelles et les haines travaillent pour le compte du royaume de l’Antéchrist qui essaie de diviser toutes les religions traditionnelles dans le but d’imposer sa propre pseudo-religion, la parodie eschatologique. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 204-205


« Le monde actuel est unipolaire avec l’Occident globalisé en son centre et les États-Unis en son cœur. [...]

L’Empire Américain devrait être détruit. Et sur un point, il le sera. [...]

Spirituellement, la mondialisation est la création de la Grande Parodie, le royaume de l’Antéchrist. Et les États-Unis sont au centre de son expansion. Les valeurs américaines prétendent à être les valeurs “universelles”. Il s’agit d’une nouvelle forme d’agression idéologique contre la multiplicité des cultures et des traditions qui existent encore dans les autres parties du monde. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 201-202


« [...] l’ukrainité en tant qu’identité peut-être préservée au sein de l’union eurasienne tandis que dans la société européenne libérale et individualiste, elle sera soumise à l’érosion avant d’être criminalisée. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 198


« Les sociétés bourgeoises acceptent très bien les inégalités matérielles, mais nient les autres formes d’inégalité. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 99


« [...] les États-Unis favorisent dans l’espace post-soviétique la création de nouveaux États ethniques, comme le Kosovo et le Monténégro, dont ils savent bien qu’ils ne pourront jamais jouir que d’une souveraineté minimale, plus minimale encore que celles des États-nations historiques.

[...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 88-93
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« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 41


« Je crois qu’il y a deux Europe. L’Europe continentale (Franco-Allemande) et l’Europe atlantiste (nouvelle Europe inclue). Ces deux Europe sont géopolitiquement opposées en tout. Cela explique le blocage. »

— « Alexandre Douguine par Alexandre Latsa », Alexandre Latsa, Dissonance, 29 mars 2009 (lire en ligne)


« Premièrement il faut se débarrasser des américains et de la dictature de la pensée unique, et seulement après s’occuper des chinois et des musulmans. Ils faut proposer aux musulmans le modèle de l’intégration dans la culture européenne mais pour cela il faut garder – parfois sauver – cette culture-là. Les chinois sont très sympathiques quand ils vivent en Chine.

Mais pour régler cette affaire de contrôle des vagues migratoires il est de nouveau – nécessaire de se débarrasser des mondialistes, libéraux et des atlantistes. Ce cercle vicieux ne peut être brisé qu’en commençant par la lutte antiaméricaine. Les musulmans et les chinois sont des défis secondaires. C’est pareil que cela soit pour l’Europe et pour la Russie. »

— « Alexandre Douguine par Alexandre Latsa », Alexandre Latsa, Dissonance, 29 mars 2009 (lire en ligne)


Alexandre Douguine, Christian Bouchet et Alain Soral

Textes

Bibliographie

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