Dominique Venner

Révision datée du 22 mai 2025 à 11:54 par Europa7 (discussion | contributions) (→‎Citations)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Dominique Venner.jpg

Citations

« L’État a sa logique, qui n’est pas celle de la nation vivante. Celle-ci n’a rien a craindre des abandons de souveraineté, pour cette bonne raison que la souveraineté ne se confond pas avec l’identité. S’il en fallait encore une preuve, l’histoire du Québec nous l’apporterait éloquemment. Depuis le traité de Paris en 1763, les Français du Canada ont été totalement abandonnés par l’État royal. Isolés dans un univers hostile et sous une souveraineté étrangère, non seulement ils n’ont pas disparu, mais ils se sont multipliés, conservant leur langue ancestrale et leurs usages, luttant victorieusement contre l’hégémonie linguistique anglo-saxonne. Là est l’identité, dans la fidélité à soi-même et nulle part ailleurs. »

— « Souveraineté et identité », Dominique Venner, Le Figaro, 1er février 1999


« L’éthique de l’honneur s’oppose à la morale d’esclave du matérialisme libéral ou marxiste. Elle affirme que la vie est un combat. Elle exalte la valeur du sacrifice. Elle croit au pouvoir de la volonté sur les évènements. Elle fonde sur la loyauté et la solidarité les rapports des hommes d’une même communauté. Elle confère au travail une grandeur en soi indépendante du profit. Elle retrouve le sens de la véritable dignité de l’homme non pas octroyée mais conquise par l’effort permanent. Elle développe chez l’homme européen la conscience de ses responsabilités par rapport à l’humanité dont il est l’ordonnateur naturel. »

— Dominique Venner, Pour une critique positive (1962), éd. IDées, 2013 (ISBN 9791092148060), p. 40


« La démocratie est le nouvel opium des peuples. »

— Dominique Venner, Pour une critique positive (1962), éd. IDées, 2013 (ISBN 9791092148060), p. 38


« La révolution est moins la prise du pouvoir que son utilisation pour la construction de la nouvelle société. »

— Dominique Venner, Pour une critique positive (1962), éd. IDées, 2013 (ISBN 9791092148060), p. 25


« Les “nationaux” s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines. Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gouvernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels financiers et technocrates, comme de ses structures politiques et économiques. »

— Dominique Venner, Pour une critique positive (1962), éd. IDées, 2013 (ISBN 9791092148060), p. 18