Citations

« Les humains sont désormais des animaux piratables. L’idée que les humains ont une âme ou un esprit et qu’ils ont un libre arbitre. Et personne ne sait ce qui se passe à l’intérieur de moi, donc, quel que soit mon choix, que ce soit aux élections ou au supermarché, c’est mon libre arbitre. C’est fini. »

— Yuval Noah Harari, « Hebrew University's Prof. Yuval Noah Harari on The Era of the Coronavirus: Living in a New Reality », Jérusalem, 29 octobre 2020


« Le Covid est essentiel car c’est ce qui convainc les gens d’accepter, de légitimer la surveillance biométrique totale. »

— Yuval Noah Harari, « Athens Democracy Forum », Athènes, 2 octobre, 2020


« [...] en Israël, nous avons ce grand laboratoire de surveillance appelé “les territoires occupés” où il y a 2,5 millions de cobayes qui montre comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. »

— Yuval Noah Harari, Davos, 21 janvier 2020


« Je veux dire, toute cette histoire de Jésus ressuscitant des morts et étant le fils de Dieu, c’est une fake news. »

— Yuval Noah Harari, Talks at Google, 11 octobre 2018


« Nous avons toujours ce mythe du libre arbitre selon lequel tout ce que nous choisissons est de notre propre arbitre et c’est un mythe qui nous a bien servi pendant quelques siècles, mais maintenant il devient dangereux [...]. »

— Yuval Noah Harari, Londres, 27 septembre 2018


« On voit la création d’une classe de personnes inutiles. Les ordinateurs deviennent de plus en plus performants dans de nombreux domaines. Il est donc possible, qu’un jour les ordinateurs nous dépassent dans la plupart des tâches rendant ainsi les humains inutiles. La grande question politique et économique du XXIe siècle sera alors la suivante : “Pourquoi a-t-on besoin des humains ?” ou du moins « Pourquoi a-t-on besoin de tant d’humains ? »

— Yuval Noah Harari, « Why do humans rule the world », TEDGlobal, Londres, 16 juin 2015


« [...] la plus grande question qui se posera dans les prochaines décennies sur le plan économique et politique sera de savoir quoi faire de toutes ces personnes inutiles, je pense que pas que nous ayons un modèle économique pour cela. [...] En revanche, il reste la problématique de l’ennui, que faire avec ces gens et comment ils vont trouver un sens à leurs vies alors qu’ils sont insignifiants et qu’ils ont aucune valeur. À ce stade, ma meilleure suggestion serait d’avoir recours aux drogues et aux jeux vidéos. »

— Yuval Noah Harari, « A Conversation: Yuval Noah Harari, Daniel Kahneman », Edge, 4 mars 2015