Richard Coudenhove-Kalergi.jpg

Citations

« Les émissaires principaux de la noblesse cérébrale : du capitalisme, du journalisme, de la littérature, qu’elle soit corrompue ou intègre, sont des Juifs. La supériorité de leur esprit les prédestine à devenir l’un des éléments les plus importants de la noblesse du futur. [...]

Au lieu d’anéantir le judaïsme, l’Europe, contre sa volonté, l’a ennobli à travers ce processus de sélection artificielle, et l’a élevé au rang de futur leader de la nation. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 42


« De l’européenne humanité de quantité, qui ne croit qu’au chiffre, qu’à la masse, se distinguent deux races de qualité : la noblesse de sang et le judaïsme. Séparées l’une de l’autre, chacune demeure fixement rivée à sa croyance en sa plus haute mission, en son meilleur sang, en une différence de rang humaine. Dans ces deux races avantagées hétérogènes réside le noyau de la noblesse européenne du futur : dans la noblesse de sang féodale, si tant est qu’elle ne se laisse pas corrompre par la cour, dans la noblesse cérébrale juive, si tant est qu’elle ne se laisse par corrompre par le capital. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 37-38


« Dans les démocraties républicaines comme monarchiques, les hommes d’État sont des marionnettes, les capitalistes des tireurs de ficelles : ils dictent [diktieren] les lignes directrices de la politique, ils dominent les électeurs par le biais de l’achat de l’opinion publique, les ministres par le biais des relations commerciales et sociétales [gesellschaftliche].

À la structure sociétale féodale s’est substituée la structure sociétale ploutocrate : ce n’est plus la naissance qui détermine la position sociale [soziale], mais le revenu. La ploutocratie d’aujourd’hui est plus puissante que l’aristocratie d’hier : car rien ne se situe au-dessus d’elle sinon l’État qui est son outil et son complice. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 32


« L’humain du lointain futur sera un métis. Les races et les castes d’aujourd’hui seront victimes du dépassement toujours plus grand de l’espace, du temps et des préjugés. La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités. En effet d’après les lois de l’héritage, avec la diversité des ancêtres grandit la diversité des descendants, et avec l’uniformité des ancêtres grandit leur uniformité. Dans les familles consanguines, un enfant ressemble à l’autre : car tous représentent le seul type familial commun. Dans les familles métissées, les enfants se différencient davantage les uns des autres : chacun forme une nouvelle variation des éléments divergents des parents et des grands-parents. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 18
Robert Schuman et Richard Coudenhove-Kalergi