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Citations

« Ce que les néoconservateurs reprochent vraiment à leurs “alliés” du camp conservateur traditionnel, c’est tout simplement le fait qu’ils soient conservateurs — qu’ils soutiennent “cette idée d’une civilisation chrétienne”, comme l’a dit Midge Decter, qu’ils s’opposent à l’immigration de masse qu’ils critiquent Martin Luther King et refusent la dépossession raciale de la culture occidentale blanche, qu’ils soutiennent ou approuvent Joe McCarthy, qu’ils nourrissent des doutes sur la politique américaine au Moyen-Orient ou la désapprouvent fortement, qu’ils s’opposent aux interventions imprudentes dans les guerres et les imbroglios étrangers, et qu’ils rejettent, tout comme les Pères fondateurs des États-Unis, l’idée d’une démocratie pure ainsi que la conviction que les États-Unis doivent ou devraient évoluer vers celle-ci.

Les néoconservateurs ont en particulier soutenu farouchement ce qui fut sans doute la force la plus destructrice associée à la gauche au XXe siècle, à savoir l’immigration massive de non-Européens. Le soutien à l’immigration massive de non-Européens a concerné l’ensemble du spectre politique juif tout au long du XXe siècle et cela dure encore de nos jours. »

— Kevin MacDonald, Le Néoconservatisme : un mouvement juif (2004), trad. Michel Courtois, éd. Pierre Marteau, 2013, p. 70-71


« Les trotskystes ont pris au sérieux l’idée marxiste selon laquelle la révolution socialiste prolétarienne devait se produire d’abord dans les sociétés économiquement avancées de l’Occident plutôt que dans des pays arriérés comme la Russie et la Chine. Ils pensaient également qu’une révolution qui ne concernerait que la Russie serait vouée à l’échec, car le succès du socialisme en Russie dépendait inévitablement de l’économie mondiale. La conclusion de ce raisonnement était que les marxistes devaient prôner une révolution permanente qui balayerait complètement le capitalisme, plutôt que de se consacrer à l’édification du socialisme dans la seule Union soviétique. »

— Kevin MacDonald, Le Néoconservatisme : un mouvement juif (2004), trad. Michel Courtois, éd. Pierre Marteau, 2013, p. 48


« Tous les mouvements intellectuels et politiques juifs du XXe siècle résultent du profond engagement des Juifs à gauche. Cependant si l’on remonte jusqu’à la fin des années vingt, jusqu’au moment de la rupture des partisans de Léon Trotsky avec le courant majoritaire du communisme, on constate que la gauche juive n’était pas unie. »

— Kevin MacDonald, Le Néoconservatisme : un mouvement juif (2004), trad. Michel Courtois, éd. Pierre Marteau, 2013, p. 47


« [...] transformer les États-Unis en une société multiraciale a été un objectif principal des Juifs dès le XIXe siècle. »

— Kevin MacDonald, The Culture of Critique (1998), éd. Praeger, 1998, p. 259


« La judaïsation de l’Occident n’est nulle part ailleurs aussi évidente que dans la vénération de l’Holocauste comme étant l’icône centrale morale de toute la civilisation. »

— Kevin MacDonald, The Culture of Critique (1998), éd. Praeger, 1998, Préface, p. LXIX


Citations sur Kevin MacDonald

« Mouvance plutôt que mouvement véritablement structuré, le néoconservatisme — rassemblement de hauts responsables politiques, d’essayistes, de conférenciers, de journaux, revues et organisations — est pour Kevin MacDonald un cas d’école emblématique. Il présente en effet les quatre caractéristiques typiques, selon cet auteur, des phénomènes politico-culturels juifs au XXe siècle : l’ethnocentrisme, l’intelligence manœuvrière, l’hyperréactivité et l’agressivité. »

— Philippe Baillet, Quatrième de couverture à « Le Néoconservatisme : un mouvement juif » (2004) de Kevin MacDonald, trad. Michel Courtois, éd. Pierre Marteau, 2013, p. Quatrième de couverture


Bibliographie

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