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Citations

« J’étais contraint de faire feu de tout bois, pris en étau entre le grand rabbin qui déniait ma judéité et les antisémites, amis d’Alain Soral et de Marine Le Pen, qui contestaient mon patriotisme et mon enracinement national ; je perdais sur les deux tableaux. Je n’en revenais pas de tant d’ingratitude. Depuis des années, je rétorquais inlassablement à tous les juifs obsédés par leur crainte du RN et leurs souvenirs du passé que ce parti n’avait plus rien d’antisémite ; j’en ai été remercié comme il se doit. Je ne compte plus le nombre de propos rapportés par des anciens du RN m’ayant rejoint, ou par d’autres qui y sont toujours, qui entendaient Marine Le Pen ou ses conseillers gloser sur “les Rothschild qui finançaient ma campagne”, parce qu’ils ne comprenaient pas que tant de Français soient si généreux pour soutenir le combat que je menais.

L’un d’entre eux m’avait d’ailleurs dit, début février : “L’ambiance au siège du RN n’a jamais été aussi antisémite que depuis le début de ta campagne.” Je repense au tweet abject d’un certain Gilles Pennelle, alors conseiller de Marine Le Pen et désormais directeur général du Rassemblement national, relayant une attaque contre Sarah qui n’appartiendrait pas “au biotope d’un paysan du Cantal ou du marin-pêcheur de Boulogne”.

Marine Le Pen n’a même pas daigné le rappeler à l’ordre pour cette sortie (qui a même valu une promotion à son auteur). Je me retrouvais ainsi dans la situation inconfortable qu’avait connue l’écrivain André Suarès dans les années 1930, pris entre Charles Maurras qui lui reprochait d’être juif et la gauche qui lui reprochait d’être patriote. »

— Éric Zemmour, Je n’ai pas dit mon dernier mot (2023)


« J’ai été vacciné [...] et j’ai mon pass sanitaire et ça ne me dérange pas plus que cela. »

— Éric Zemmour, Sud Radio, 11 octobre 2021


« On peut favoriser la vaccination. On peut, par exemple, rendre le pass obligatoire dans différents endroits. [...] On a le droit, quand on est au gouvernement, de choisir ce qu’on veut favoriser. On pourrait supprimer la gratuité pour les tests PCR »

— Éric Zemmour, CNews, 6 juillet 2021


« DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c’est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française. C’est une castration de tous les hommes français. »

— Éric Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot (2021), éd. Rubempre, 2021 (ISBN 9782957930500), p. 


« Je suis un juif d’Algérie grandi en banlieue parisienne que l’héritage familial et les lectures ont transformé en Français de la terre et des morts. »

— Éric Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot (2021), éd. Rubempre, 2021 (ISBN 9782957930500), p. 


« Je suis favorable à l’alliance avec l’Arabie Saoudite [...], nous sommes ensemble en Libye. »

— Éric Zemmour, « Face à l’info », CNews, 21 octobre 2020

« Je ne dis pas que la question de l’identité est la seule qui nous soit posée, que l’économie n’existe pas, que la désindustrialisation n’existe pas, que les fins de mois difficiles n’existent pas, que les petites retraites n’existent pas, que le Code du travail n’existe pas, que les délocalisations n’existent pas, que les contraintes et défauts n’existent pas, je prétends seulement que la question identitaire du peuple français les précède toutes, qu’elle préexiste à toutes, même celle de la souveraineté. C’est une question de vie ou de mort. Une République islamique pourrait être souveraine, en quoi serait-elle française? Cette question de l’identité est la plus rassembleuse, car elle réunit les classes populaires et les classes moyennes, et même une partie de la bourgeoisie qui est restée attachée à son pays, oui elle réunit toutes les droites jusqu’à une gauche restée près du peuple français. Sauf la gauche internationaliste et la droite mondialiste. »

— Éric Zemmour, Convention de la Droite, 28 septembre 2019


« — Vous dites clairement, je suis pour l’Église et contre le Christ

« — Oui, je le dis clairement. »

— Eric Zemmour, « Le Grand Face-à-face », France Inter, 15 septembre 2018


« Le sionisme est un des derniers mouvement de nationalités du XIXe siècle inspiré par la “grande nation”.

Israël a été pendant des siècles le modèle de la France. La France devient à son tour le modèle d’Israël. Mais leurs temporalités se désaccordent. Israël est aujourd’hui la nation que la France s’interdit d’être. La nation farouche, sûre d’elle même et dominatrice, pour qui la guerre est la continuation de la politique, pour qui la gloire des armes est une forme suprême d’art. Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II et l’audace de ses jeunes officiers rappelle celles des généraux des armées du Rhin ou d’Italie. [...]

Sans le nationalisme juif, la France s’abîme dans la sortie de l’Histoire d’une nation millénaire dépossédée de son État, de son passé, de ses racines, de son territoire même, au nom de la religion abstraite et aveugle des droits de l’homme.

Ce n’est pas un hasard si Israël est haï depuis des décennies par une gauche française postchrétienne et postnationale qui, après avoir vénéré l’Union soviétique de Staline et la Chine de Mao (certains de leurs aînés n’avaient pas hésité à collaborer avec l’Allemagne de Hitler), s’est soumise à l’Islam comme ultime bannière impériale pour abattre les nations. C’est la France qu’ils vomissent en Israël. La France d’antan, la France éternelle. La France, son État-nation, son histoire millénaire et sa terre sacrée. Israël est le miroir d’une France qu’ils haïssent tant qu’ils veulent en effacer jusqu’à son reflet.

Le miroir flatteur est devenu miroir brisé. »

— Éric Zemmour, Destin français (2018), éd. Albin Michel, 2018 (ISBN 9782226431868), p. 89


« Un économiste brillant, Jacques Sapir, homme de gauche et pourfendeur talentueux de l’euro, a convaincu ses nouveaux amis, Marine et Florian, que tout était possible. Que le rapprochement des deux rives, comme disait Chevènement, pourrait s’opérer autour d’un ennemi commun : l’euro. Mais cette alliance avait un prix : il fallait mettre un bémol sur l’immigration. Renoncer à juguler l’islam et sa prétention à régenter des parties de plus en plus importantes du territoire français. Ce que Sapir appelait « un discours républicain », alors que c’est en vérité l’exact opposé. Toute la campagne de Marine Le Pen est inscrite dans ce funeste compromis : Jacques Sapir gère le cerveau de Florian Philippot, qui gère le cerveau de Marine Le Pen. Trio infernal. Trio de l’échec. »

— Éric Zemmour, Le Figaro, 12 mai 2017


« Je pense qu’Israël a une pratique de la souveraineté qui est exactement celle qu’avait la France pendant des siècles, c’est ça qui m’intéresse, c’est-à-dire une défense farouche de sa souveraineté, comme la France jusqu’au général de Gaulle, et qu’ils n’hésitent pas à employer la guerre comme moyen de défendre une politique et une souveraineté, exactement comme l’a fait la France pendant mille ans, c’est ça qui m’intéresse. Et je pense que le rapport complexe des Français vis-à-vis d’Israël vient de là [...]. Moi je pense toujours que l’armée israélienne, c’est 1792, c’est le peuple en arme qui se bat avec les généraux de trente ans qui discutent et tutoient les soldats [...]. Je pense que l’armée des Français de 1792 à 1805, c’était ça, exactement la même chose [...].

[Les Israéliens] ont été installés sur une terre où il y avait déjà des gens, je dis des gens parce que je ne dis pas un peuple, vous savez bien un peuple il faut un sentiment d’appartenance [et un destin commun] qui n’existait pas chez les Palestiniens de 1948, puisqu’ils se sentaient je pense arabe et c’est tout, pas spécialement palestinien, le sentiment national est né en opposition à Israël dans un schéma assez classique qu’on a connu nous, les prussiens avec Napoléon avec la France... »

— Éric Zemmour, « Libre journal des Enjeux actuels, dirigé par Arnaud Guyot-Jeannin », Radio Courtoisie, 27 novembre 2011


« — Pourquoi ne pas vous convertir au catholicisme ou au christianisme en tout cas pour aller jusqu’au bout de votre assimilation ?

— Le christianisme, le catholicisme ne constitue plus justement le cœur de la nation française, c’est-à-dire c’est la nation française déchristianisée, c’est d’ailleurs un de ses problèmes mais du coup aujourd’hui c’est une religion minoritaire, donc se convertir au catholicisme quand il n’est plus qu’une religion minoritaire, religion minoritaire je connais ça depuis 2000 ans, ça va j’ai donné, j’ai pas envie de recommencer, si c’est pour changer de religion pour retrouver le statut de religion minoritaire alors vraiment ça m’intéresse pas. »

— Éric Zemmour, Agora de l’EDHEC de Lille, 27 avril 2010


« C’est comme moi, je m’appelle Éric, Justin, Léon. Mais, à la synagogue, je m’appelle Moïse. »

— « Qui est vraiment Eric Zemmour ? », Éric Zemmour, Le Point, 1er avril 2010 (lire en ligne)
François-Xavier Bellamy, Michel Houellebecq, Eugénie Bastié, Philippe de Villiers, Éric Zemmour, Sarah Knafo et François Samuelson

Citations sur Éric Zemmour

« Je lui donne des conseils d’ami. Je le soutiendrai quoiqu’il fasse. Même si j’ai soutenu Macron, et que je suis tiraillé entre Pécresse et Bertrand. Ça manque d’offre politique aujourd’hui, Zemmour peut faire un électrochoc et en plus torpiller Marine. »

— Frank Tapiro, Libération, 10 septembre 2021


« Il a deux vaisselles séparées, une pour la viande, l’autre pour le lait, car dans la Torah il est dit : “Tu ne mangeras pas l’agneau dans le lait de sa mère”. »

— « Zemmour : les Rolling Stones, Dieu et moi », Anna Cabana, Le Point, 2 octobre 2014 (lire en ligne)


Bibliographie

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