Thomas Molnar

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Citationes

« L'inspiration collectiviste est inséparable de la discipline, et la discipline de la hiérarchie. Quiconque a essayé d'organiser les contre-révolutionnaires a dû constater que ces gens tendent à placer leurs intérêts personnels au-dessus de l'appartenance à une organisation. La plupart des association de contre-révolutionnaires font commencer leurs demandes de soutien par une excuse pour cette intrusion dans la vie privée du membre éventuel, et les terminent en l'assurant que ses services ne lui seront demandés qu'avec modération. Le son de trompette des activistes hégéliens n'est pas aussi vague. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 131-132


« Arrivé à ce point, l'État libéral-démocratique est en train d'adopter une nouvelle forme, que nombre de respectables observateurs politiques affirment n'être ni de “gauche” ni de “droite” : l'État du “management”, de la “production centralisée », la “société de consommation”, ou simplement l‘“État industriel” de toute manière, neutre sur le plan idéologique. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 226


« Après 1945 les contre-révolutionnaires se retrouvent sensiblement sensiblement dans la même position qu'auparavant. Tous les dangers qui menacent leurs idéaux — la nation, l'Occident, la religion, la culture — ont augmenté, ils ont en fait atteint un stade avancé et leur influence combinée est devenue capable de décomposer et de détruire ces idéaux. C'est aujourd'hui un lieu commun de la contre-révolution que le processus de décomposition a atteint le moment critique et qu'il s'accélère à mesure que s'approche la décadence finale. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 229


« Les premières générations de contre-révolutionnaires avaient placé leurs espoirs dans la restauration de la monarchie. Derrière cette aspiration il y avait plus que de la loyauté envers la personne du monarque et la dynastie ; il y avait, au premier chef, l'option philosophique pour une société d'ordre, d'ordre parce qu'en un point — en la personne du monarque — elle communiquait avec une sphère plus élevé que celle de la politique, avec un principe d'ordre, et finalement avec l'ordre transcendantal. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 230


Bibliographia

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