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Civilization

« Il y a, dans la vie de l’humanité, des périodes qui coïncident généralement avec le commencement du déclin des civilisations, où les masses perdent irrémédiablement la raison, et se mettent à détruire tout ce que des siècles et des millénaires de culture avaient créé. De telles périodes démentielles, concordant souvent avec des cataclysmes géologiques, des perturbations climatiques, et autres phénomènes de caractère planétaire, libèrent une très grande quantité de cette matière de la connaissance. Ce qui nécessite un travail de récupération, faute de quoi elle serait perdue. Ainsi, le travail de recueillir la matière éparse de la connaissance coïncide fréquemment avec le déclin et la ruine des civilisations. »

Culture

« Prends la compréhension de l'Orient et le savoir de l'Occident - et ensuite cherche. »

Human nature

« L’homme est une organisation complexe. Il est formé de quatre parties qui peuvent être reliées, non reliées ou mal reliées. La voiture est reliée au cheval par les brancards, le cheval au cocher par les rênes, et le cocher à son maître par la voix de son maître. Mais le cocher doit entendre et comprendre la voix du maître, il doit savoir comment on conduit ; et le cheval doit être dressé à obéir aux rênes. Quant à la relation du cheval avec la voiture, il doit être correctement attelé. Ainsi, entre les quatre parties de cette complexe organisation, existent trois relations, trois liaisons (voir fig. a page 142). Si une seule d’entre elles présente quelque défaut, l’ensemble ne peut pas se comporter comme un tout. Les liaisons ne sont donc pas moins importantes que les "corps". Travaillant sur lui-même, l’homme travaille simultanément sur les "corps" et sur les "liaisons". Mais il s’agit là de deux sortes de travail.

Le travail sur soi doit commencer par le cocher. Le cocher est l’intellect. Afin de pouvoir entendre la voix du maître, le cocher, avant tout, ne doit pas être endormi — il doit se réveiller. Ensuite, il peut arriver que le maître parle une langue que le cocher ne comprenne pas. Le cocher doit apprendre cette langue. Quand il la saura, il comprendra son maître. Mais cela ne suffit pas, il doit aussi apprendre à conduire le cheval, à l’atteler, à le nourrir, à le soigner, et à bien entretenir la voiture — parce qu’il ne servirait de rien qu’il comprenne son maître, s’il n’était pas en état de faire quoi que ce soit. Le maître donne l’ordre du départ. Mais le cocher est incapable de démarrer parce que le cheval n’a pas été nourri, il ne l’a pas attelé, et il ne sait pas où sont les rênes. Le cheval, ce sont les émotions. La voiture, c’est le corps. L’intellect doit apprendre à commander les émotions. Les émotions tirent toujours le corps après elles. C’est dans cet ordre que le travail sur soi doit être mené. Mais notez-le bien : le travail sur les “corps”, c’est-à-dire sur le cocher, le cheval et la voiture, est une chose. Et le travail sur les "liaisons", c’est-à-dire sur la "compréhension du cocher" qui l’unit à son maître, sur les "rênes" qui le relient au cheval, sur les "brancards" et les “harnais” qui rattachent la voiture au cheval — c’est une tout autre chose. »

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