Différences entre les versions de « Friedrich Nietzsche »

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« Le parlementarisme, c'est à dire la permission publique de choisir entre cinq opinions politiques fondamentales flatte le grand nombre de ceux qui aimeraient paraître indépendants et individuels et combattre pour leurs opinions. Mais, à la fin, il est indifférent qu'une seule opinion soit imposée au troupeau ou que cinq opinions lui soient permises - quiconque s'écarte des cinq opinions fondamentales, aura toujours contre lui le troupeau tout entier. »
 
« Le parlementarisme, c'est à dire la permission publique de choisir entre cinq opinions politiques fondamentales flatte le grand nombre de ceux qui aimeraient paraître indépendants et individuels et combattre pour leurs opinions. Mais, à la fin, il est indifférent qu'une seule opinion soit imposée au troupeau ou que cinq opinions lui soient permises - quiconque s'écarte des cinq opinions fondamentales, aura toujours contre lui le troupeau tout entier. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], Le gai savoir
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], ''Le gai savoir''
  
 
=== [[:Category:Human nature|Human nature]] ===
 
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« L'Humanité ! Fut-il jamais entre toutes les vieilles, une vieille plus horrible (si ce n'est peut-être la "Vérité" ; un problème à l'usage des philosophes ?). Non, nous n'aimons pas l'Humanité. »
 
« L'Humanité ! Fut-il jamais entre toutes les vieilles, une vieille plus horrible (si ce n'est peut-être la "Vérité" ; un problème à l'usage des philosophes ?). Non, nous n'aimons pas l'Humanité. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], Le gai savoir
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], ''Le gai savoir''
  
 
=== [[:Category:Woman|Woman]] ===
 
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« Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l'État a été inventé pour ceux qui sont superflus. »
 
« Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l'État a été inventé pour ceux qui sont superflus. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], Ainsi parlait Zarathoustra
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], ''Ainsi parlait Zarathoustra''
  
 
« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : "Moi, l’État, je suis le Peuple." »
 
« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : "Moi, l’État, je suis le Peuple." »
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« Sans la musique, la vie serait une erreur. »
 
« Sans la musique, la vie serait une erreur. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], Le Crépuscule des idoles
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], ''Le Crépuscule des idoles''
  
 
=== [[:Category:Perversion|Perversion]] ===
 
=== [[:Category:Perversion|Perversion]] ===
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« Tu es du moins le dernier de mes amis à trouver le chemin de la sagesse. Enfin pour toi aussi je nourris maintenant les meilleures espérances ; bien des nuées se dissiperont devant tes yeux. Certes tu te sentiras alors plus isolé que jamais, comme c’est mon cas. En outre bien de brillantes situations et qui frappent les yeux ne nous seront plus accessibles, mais en revanche, elles ne mériteront même plus pour nous d’être convoitées. L’isolement spirituel et, à l’occasion, un entretien avec des êtres qui partagent nos sentiments, tel est notre lot ; plus que d’autres nous avons besoin des consolations de l’art. Nous ne voulons pas non plus convertir les gens, car le fossé qui nous sépare nous semble institué par la nature. La pitié nous devient un sentiment familier. Nous sommes de plus en plus silencieux – il y a des jours, et très nombreux, où je n’ouvre la bouche que pour les exigences de mon métier, sans plus. »
 
« Tu es du moins le dernier de mes amis à trouver le chemin de la sagesse. Enfin pour toi aussi je nourris maintenant les meilleures espérances ; bien des nuées se dissiperont devant tes yeux. Certes tu te sentiras alors plus isolé que jamais, comme c’est mon cas. En outre bien de brillantes situations et qui frappent les yeux ne nous seront plus accessibles, mais en revanche, elles ne mériteront même plus pour nous d’être convoitées. L’isolement spirituel et, à l’occasion, un entretien avec des êtres qui partagent nos sentiments, tel est notre lot ; plus que d’autres nous avons besoin des consolations de l’art. Nous ne voulons pas non plus convertir les gens, car le fossé qui nous sépare nous semble institué par la nature. La pitié nous devient un sentiment familier. Nous sommes de plus en plus silencieux – il y a des jours, et très nombreux, où je n’ouvre la bouche que pour les exigences de mon métier, sans plus. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], Lettre à Peul Deussen, février 1870
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche Friedrich Nietzsche], ''Lettre à Peul Deussen'', février 1870
  
 
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Version du 13 novembre 2011 à 00:58

Media

« Encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront. »

Democracy

« Le parlementarisme, c'est à dire la permission publique de choisir entre cinq opinions politiques fondamentales flatte le grand nombre de ceux qui aimeraient paraître indépendants et individuels et combattre pour leurs opinions. Mais, à la fin, il est indifférent qu'une seule opinion soit imposée au troupeau ou que cinq opinions lui soient permises - quiconque s'écarte des cinq opinions fondamentales, aura toujours contre lui le troupeau tout entier. »

Human nature

« L'Humanité ! Fut-il jamais entre toutes les vieilles, une vieille plus horrible (si ce n'est peut-être la "Vérité" ; un problème à l'usage des philosophes ?). Non, nous n'aimons pas l'Humanité. »

Woman

"Behind all their personal vanity, women themselves always have an impersonal contempt for woman."

Europe

« Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l'Européen d'aujourd'hui ! »

« L’Europe se fera au bord du tombeau. »

State

« Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l'État a été inventé pour ceux qui sont superflus. »

« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : "Moi, l’État, je suis le Peuple." »

Equality

« L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux. »

"The doctrine of equality! There exists no more poisonous poison: For it seems to be preached by justice itself, while it is the end of justice."

Anti-communism

« Le socialisme est le fantastique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l’héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l’État telle que le despotisme seul ne l’a jamais eue, il dépasse même tout ce que montre le passé, car il travaille à l’anéantissement formel de l’individu : c’est que celui-ci lui apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté. »

Art

« Sans la musique, la vie serait une erreur. »

Perversion

« [Si] la sensualité croit plus vite que l’amour, la racine en demeure alors faible et facile à arracher. »

« Le bas ventre est cause que l’homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu. »

Miscellaneous

"Evil men have no songs. How is it that the Russians have songs?"

"In heaven, all the interesting people are missing."

"Egoism is the very essence of a noble soul."

« Les grands méprisants sont aussi les grands vénérants. »

« Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. »

« Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides. »

« Tu es du moins le dernier de mes amis à trouver le chemin de la sagesse. Enfin pour toi aussi je nourris maintenant les meilleures espérances ; bien des nuées se dissiperont devant tes yeux. Certes tu te sentiras alors plus isolé que jamais, comme c’est mon cas. En outre bien de brillantes situations et qui frappent les yeux ne nous seront plus accessibles, mais en revanche, elles ne mériteront même plus pour nous d’être convoitées. L’isolement spirituel et, à l’occasion, un entretien avec des êtres qui partagent nos sentiments, tel est notre lot ; plus que d’autres nous avons besoin des consolations de l’art. Nous ne voulons pas non plus convertir les gens, car le fossé qui nous sépare nous semble institué par la nature. La pitié nous devient un sentiment familier. Nous sommes de plus en plus silencieux – il y a des jours, et très nombreux, où je n’ouvre la bouche que pour les exigences de mon métier, sans plus. »