connaissez-vous cette prédiction de Dostoïewsky (après la Commune de 71): "Lorsque toutes les richesses le l'Europe seront dissipées, il nous restera la Banque des Juifs!"

« Le cercle de l'avenir de la Russie s'élargit. Le principe est posé d'un monde entier nouveau auquel il est réservé de rénover le christianisme par l'idée orthodoxe panslave, et d'introduire dans l'humanité une nouvelle pensée. Cela se réalisera quand l'Occident sera pourri, et il sera pourri quand le pape, ayant déformé définitivement le Christ, par cela même aura suscité l'athéisme dans l'humanité occidentale corrompue. »

  • Fiodor Dostoïevski, Les inédits de F. Dostoïevski, traduits et annotés par J.-Wladimir Bienstock, éd. Stock, 1923, p. 68 — Dostoïevski, Correspondance, vol. 4, trad. Nina Gourfinkel, Lettre 328 à A. N. Maïkov, Florence 15 (27) mai 1869, p. 61

« Je déclare donc que l’amour de l’humanité est tout à fait impossible sans une croyance à l’immortalité de l’âme humaine. »

  • Fiodor Dostoïevski, Journal d’un écrivain, trad. J.-Wladimir Bienstock et John-Antoine Nau, éd. Eugène Fasquelle, 1904, p. 357

« L'Occident a perdu le Christ, et c'est pour cela que l'Occident se meurt, uniquement pour cela. »

« Compassion et humanité se transforment en cruauté et inhumanité lorsque l’homme est tenté par l’humano-divinité, par l’auto-déification. »

Les Démons

« Le temps s’éteindra dans l’esprit. »

Les Frères Karamazov

« Mes frères, ne craignez pas le péché des hommes, aimez l’homme dans son péché même… Aimez toute création de Dieu, aimez-la dans son entité, aimez chaque grain de sable, chaque feuille, chaque rayon de Dieu, aimez les animaux, aimez les plantes, aimez chaque chose. Aimons chaque chose et dans les choses nous connaîtrons le mystere de Dieux. »

  • Zossima

« Embrasse la terre et aime sans trêve et sans repos, aime tout le monde jusqu’à l’exaltation. »

« Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable. »

  • Fiodor Dostoïevski, Les Frères Karamazov (1880), trad. Ely Halpérine-Kaminsky et Charles Morice, éd. Plon, 1888, tome 2, p. 320