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« Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique. »

« Il y a toutes sortes de corps d’inspection, dont je me demande bien ce qu’ils inspectent. Si on faisait le recencement de tous les fonctionnaires, service par service, je suis persuadé qu’on en trouverait beaucoup dont personne ne pourrait dire à quoi ils servent. Il y a dans la fonction publique trop d’avantages, trop d’honneurs, trop d’effectifs. »

  • Charles de Gaulle, cité par Alain Peyrefitte, in C’était De Gaulle, vol. 2, éd. Fallois/Fayard, 1994, pp. 218-219

« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en Avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! »

« La solidité de notre monnaie mesure dans le monde la réalité et l'efficacité de l'économie du pays dont dépendent celles de sa politique.

Elle est, à l'intérieur, la condition essentielle de l'honnêteté des rapports, de la modération des désirs, de la sérénité des destins, de l'ordre social et moral. Elle est, pour l'État qui marque les pièces à son effigie, le roi, l'empereur, la République, l'attestation de sa capacité, la justification de l'autorité qu'il exerce et de la confiance qu'il requiert. »

— Charles de Gaulle, Mémoires d'espoir'