Différences entre les versions de « Charles de Gaulle »

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*[[Lettre adressée par le Général de Gaulle à Pierre-Henri Teitgen — Charles de Gaulle]]
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*[[Lettre à Pierre-Henri Teitgen — Charles de Gaulle]]
  
 
== Bibliographia ==
 
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Version du 10 mars 2018 à 15:21

Citationes

« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. Mais aussi, un pareil système se trouverait, à coup sûr, impuissant à entraîner et à diriger les peuples et, pour commencer, le nôtre, dans des domaines où leur âme et leur chair sont en cause. Cette abdication des Etats européens, en particulier de la France, aboutirait inévitablement à une sujétion extérieure. C'est, d'ailleurs, pour éviter une telle inconsistance et, de ce fait, une telle dépendance, que nous tenons à voir l'union de l'Europe constituée par des nations qui puissent et veuillent réellement lui appartenir. »

— Charles de Gaulle, conférence de presse, 19 avril 1963

« Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper. Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance.

En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir.

Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.

Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ? Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou.

Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées.

Bien des Européens y sont favorables. De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme. Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »

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« Je ne crois pas que l'Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l'Allemagne avec ses Allemands, l'Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriand appartiennent à toute l'Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n'auraient pas beaucoup servi l'Europe s'ils avaient été des apatrides et qu'ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré… »

— Charles de Gaulle, conférence de presse, 15 mai 1962

« À quelle profondeur d'illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d'être elles-mêmes et n'en plus former qu'une seule ? »

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« Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la Préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs. »

  • Charles de Gaulle, cité par David Schœnbrun, in Les trois vies de Charles de Gaulle (1965), trad. Guy Le Clec'h, éd. Julliard
"For me, the history of France begins with Clovis, elected as king of France by the tribe of the Franks, who gave their name to France. Before Clovis, we have Gallo-Roman and Gaulish prehistory. The decisive element, for me, is that Clovis was the first king to have been baptized a Christian. My country is a Christian country and I reckon the history of France beginning with the accession of a Christian king who bore the name of the Franks."
  • Charles de Gaulle, quoted by David Schœnbrun, in The Three Lives of Charles de Gaulle (1965), Publisher Atheneum, 1965

« C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »

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« Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique. »

« Il y a toutes sortes de corps d’inspection, dont je me demande bien ce qu’ils inspectent. Si on faisait le recencement de tous les fonctionnaires, service par service, je suis persuadé qu’on en trouverait beaucoup dont personne ne pourrait dire à quoi ils servent. Il y a dans la fonction publique trop d’avantages, trop d’honneurs, trop d’effectifs. »

  • Charles de Gaulle, cité par Alain Peyrefitte, in C’était De Gaulle, vol. 2, éd. Fallois/Fayard, 1994, pp. 218-219

« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en Avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! »

« Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) »

  • Charles de Gaulle, le 12 Juin 1945, directive au Garde des Sceaux, cité par Plein Droit, n°29-30 Novembre 1995

« Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très intelligents. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? »

« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »

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« On peut intégrer des individus ; et encore, dans une certaine mesure seulement. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros. »

« L’intégration, c’est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. C’est un tour de passe-passe puéril ! On s’imagine qu’on pourra prendre les Algériens avec cet attrape-couillons ? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l’Elysée ? »

Textus

Bibliographia

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