Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Image|Charles Maurras|}}
 
{{Image|Charles Maurras|}}
{{Column|Philosophers}}
+
{{Column|Politicians}}
 
=== [[Culture]] ===
 
=== [[Culture]] ===
  
Ligne 135 : Ligne 135 :
 
[[Category:Nationalism]]
 
[[Category:Nationalism]]
 
[[Category:Government]]
 
[[Category:Government]]
[[Category:Philosophers]]
+
[[Category:Politicians]]
 
{{DEFAULTSORT:Maurras, Charles}}
 
{{DEFAULTSORT:Maurras, Charles}}
 
{{Facebook}}
 
{{Facebook}}

Version du 8 août 2013 à 12:12

Charles Maurras.jpg

Modèle:Column

Culture

« Nous devons être intellectuels et violents. »

Civilization

« Le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits. »

  • Charles Maurras, Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174

« Je suis Romain par tout le positif de mon être, par tout ce qui s’y joignent de plaisir, le travail, la pensée, la mémoire, la raison, la science, les arts, la politique et la poésie des hommes vivants et réunis avant moi. Par ce trésor dont elle a reçu d’Athènes et transmis le dépôt à notre Paris, Rome signifie sans conteste la civilisation et l’humanité. Je suis Romain, je suis humain : deux propositions identiques. »

Patriotism

« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »

« Comme dit Hérodote, ceux qui florissaient autrefois sont aujourd'hui réduits à rien, ceux qui se mettent à fleurir étaient autrefois peu de chose. S'il y a quelques exception, la règle demeure ; le carnage des uns fait la nourriture des autres dans ce mouvement d'anthropologie naturelle qui, de siècle en siècle, varie si peu ! »

France

« L’amour de tous les peuples, hormis du peuple français, est au fond de l’esprit des grands docteurs de la République française. »

« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »

  • Charles Maurras, préface de Quand les Français ne s’aimaient pas, Chroniques d’une renaissance (1895-1905)

« Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la cité jusqu’aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d’un grand peuple civilisé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n’existerons bientôt plus si nous continuons d’aller de ce train.

[...]

Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie. »

Liberty

« Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent. Elles ne viennent pas d'en-haut, mais d'en-bas. »

« De toutes les libertés humaines la plus précieuse est l'indépendance de la patrie. »

« La liberté est de droit sous la République, mais elle y est seulement de droit : sous la royauté nationale, les libertés seront des faits, certains, réels et tangibles. »

Politics

« Tout désespoir en politique est une sottise absolue. »

« Quand un régime tombe en pourriture, il devient pourisseur : sa décomposition perd tout ce qui l'approche. »

« La subordination n'est pas la servitude, pas plus que l'autorité n'est la tyrannie. »

Democracy

« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »

« La démocratie n’est pas un fait. La démocratie est une idée. Cette idée inspire des lois. Et ces lois et ces institutions se révèlent de jour en jour plus désastreuses, destructives et ruineuses, plus hostiles aux tendances naturelles des mœurs, au jeu spontané des intérêts et au développement du progrès. Pourquoi ? Parce que l’idée démocratique est fausse, en ce qu’elle est en désaccord avec la nature. Parce que l’idée démocratique est mauvaise en ce qu’elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l’inférieur : au nombre la qualité, c'est-à-dire la compétence et l’aptitude. »

« La démocratie ou régime de la compétition légale pour le pouvoir suprême, la démocratie ou régime de l’élection du chef (ou des chefs), est essentiellement fin du peuple et fin de civilisation.

Régime qui ne parvint point à défendre Athènes de la Macédoine.

Régime qui ne réussit point à sauver Rome des Barbares.

Régime qui effondra la Pologne entre Frédéric, Catherine et Marie-Thérèse, ses diviseurs. »

Monarchism

« La République a transformé les individus en objets en simples machines à voter interchangeables et dévêtus de toute personnalité. »

« Nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies – où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par delà tous les espaces la papauté.

Même si cet optimisme était en défaut, et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de la redouter, la démocratie étant devenue irrésistible, c'est le mal, c'est la mort qui devaient l'emporter, et qu'elle ait eu pour fonction historique de fermer l'histoire et de finir le monde, même en ce cas "apocalyptique", il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires.

Elle attestera, dans la corruption universelle, une primauté invincible de l'Ordre et du Bien. Ce qu'il y a de bon et de beau dans l'homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l'aura emporté, tout de même, à sa manière, et, périssant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l'autre. Je dis "peut-être", parce que je ne fais pas de métaphysique et m'arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans « foi » dans la vraie colombe, comme au vrai brin d'olivier, en avant de tous les déluges. »

  • Charles Maurras, lettre de sa prison de Clairvaux à Pierre Boutang, vers 1950

Nationalism

« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’État historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »

  • Charles Maurras, Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64

« Un socialisme débarrassé de ses oripeaux cosmopolites, et marxistes, irait au nationalisme comme un gant à une belle main. »

« Nous sommes nationalistes par conséquence nous avons l'esprit social. »

Government

« La neutralité est un mensonge. Il n'y a point d'État, sans doctrine d'État. »

Quotes about Charles Maurras

« Maurras avait tellement raison qu'il en est devenu fou. »

« Cette protestation, ce refus de mourir, nous la sentons passer à travers toute cette vie […] cette œuvre toute mobilisée contre les puissances de mort, qu’elles se nomment individualisme ou romantisme, démocratie ou révolution. Sous la sensualité même qui gonfle et dore ses plus riches cadences, au détour d’une phrase qu’anime le plus beau sang, on voit battre ce mortel frisson ; car nul ne sait si bien comment une réussite heureuse – qu’il s’agisse d’un poème ou d’une civilisation – est prompte à se défaire, pour peu qu’elle s’abandonne. Ne consentir aucun abandon, protéger, sauver, transmettre le capital humain, dompter les exigences de l’individu, tout reporter au bien général qui est le bien commun, tâche incessante où se dépense une ardeur surhumaine que seule la volonté anime… »

Texts

Works

Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon

Modèle:Facebook