Ezra Pound
Citations
“Another struggle has been the struggle to keep the value of a local and particular character, of a particular culture in this awful maelstrom, this awful avalanche toward uniformity. The whole fight is for the conservation of the individual soul.”
- « C’était encore un combat que de maintenir certaines valeurs locales et particulières, une culture à part dans ce terrible maelström, cette terrible avalanche vers l’uniformité. Le combat se ramène à la préservation de l’âme individuelle. »
- — « Ezra Pound, The Art of Poetry No. 5 », Donald Hall, The Paris Review, Été-Automne 1962 (lire en ligne)
“A slave is one who waits for someone else to free him.”
- « Un esclave est celui qui attend que quelqu’un vienne le libérer. »
- — (fr) Ezra Pound, Impact (1960), éd. Regnery, 1960, p. 209
“Well, if I ain’t worth more alive than dead, that’s that. If a man isn’t willing to take some risk for his opinions, either his opinions are no good or he’s no good.”
— As quoted after his arrest for treason by the U.S. Army in Genoa in May 1945
- « Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »
- — Cité après son arrestation pour trahison par l’armée américaine à Gênes en mai 1945
- — (fr)« The Cheerful Outlook », Ezra Pound cité par Henry Robinson Luce, Time, 11 juin 1945
« L’impréparation des étudiants, cette schizophrénie démo-libérale, vient de la négligence des études classiques ; de l’idée moderne que le grec est une langue morte d’aucune utilité pour la vie ordinaire. Ou bien l’étudiant commence par Adam Smith au lieu d’Aristote, ou bien son esprit est obscurci par l’esthétique que lui donnent la Poétique et la Métaphysique. »
« À la mort de Lincoln, la véritable puissance aux États-Unis passa des mains du gouvernement officiel dans celles des Rothschild et autres affidés de leur ténébreux consortium. Le système démocratique périt. Il est, depuis lors, dérisoire de parler des États-Unis comme d’une puissance autonome. Depuis quand n’est-il pas moins dérisoire de parler de l’Empire britannique comme d’un être autonome ?
On s’essouffle à parler de telle ou telle “nation” démocratique. Le véritable gouvernement s’est tenu et se tient encore dans les coulisses. La nature du régime démocratique est la suivante : deux ou plusieurs partis à la dévotion de l’usurocratie s’affichent aux yeux du public. Par souci pratique, et pour apaiser la conscience des niais, on laisse aux bonnes gens, à l’idéaliste solitaire, le soin de faire un peu de travail honnête, aussi longtemps qu’ils ne percent pas les machinations des divers rackets. Les plus épouvantables rackets sont ceux de la finance, du monopole et de la monopolisation de la monnaie même, à l’intérieur de la nation et de combinaison avec les différentes monnaies étrangères. »
« 1. Les guerres sont faites pour créer des dettes.
2. La guerre est le sabotage suprême, de tous le plus atroce.
3. Une nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. »
« La différence entre le bolchévisme et le libéralisme est superficielle, alors qu’une profonde perversion leur est commune à tous deux : tentacules d’un même monstre. »
« L’exercice usuraire fut tenté par Londres et Washington réunis dans leur hébraïsation du monde. En 1863, la maison-mère se trouvait à Londres et la filiale à New York. C’est aujourd’hui le contraire. La maison principale est outre-Atlantique et sa succursale à Londres. »
« Aristote eut raison de dire que les Grecs appelaient l’argent “numisma”, car il n’était pas produit par la nature, mais par l’homme. L’argent est d’abord un instrument de la volonté humaine. L’économie d’une société dépend de la volonté de ses dirigeants (entravée soit par l’ignorance, soit par des volontés contraires). Il est juste de dire que l’homme purement économique n’existe pas si l’on entend, par là, qu’on ne saurait résoudre le problème économique sans tenir compte de la volonté humaine comme l’une de ses composantes. »
« Saint Ambroise frappait juste. “Vous qui monopolisez les récoltes, soyez maudits, maudits entre les peuples !”
L’histoire de l’usure commence à Babylone avec les prêts des semences, au troisième millénaire avant Jésus-Christ. »
« [...] la publicité usurocratique, telle une marée fangeuse, submerge l’esprit public, et les mêmes iniquités, les mêmes monopoles, les mêmes rapaces réapparaissent enveloppant le monde sous leurs ailes immondes. »
« L’éthique naît avec l’agriculture. »
« Cette guerre ne fut pas l’effet d’un caprice de Mussolini ou de Hitler. Elle entre dans la guerre millénaire entre usuriers et paysans, entre l‘usurocratie et qui de ses bras, qui de son intellect, accomplit un travail honnête. »
« Il ne s’agit pas de faire de l’antisémitisme, mais de fouler aux pieds le système monétaire hébraïque au moyen duquel les Juifs exercent leur épouvantable usure. »
« Le billet mesure le prix, non la valeur ; les prix sont calculés en unités monétaires. Mais qui vous les fournit, ces billets ? Qui ordonne leur mise en circulation, à ces bouts de papier ? Avant cette guerre, qui contrôlait l’émission de la monnaie mondiale ? Vous plaît-il de connaître les causes de la présente guerre ? Tâchez de savoir par qui et comment fut contrôlée toute la monnaie du monde. »
« Cette guerre ne fut pas l’effet d’un caprice de Mussolini, non plus que de Hitler. C’est un chapitre d’une longue et sanglante tragédie qui commença avec la fondation de la Banque d’Angleterre dans la lointaine année 1694, avec l’intention déclarée dans le désormais célèbre prospectus de Paterson, où on lit : “La banque tire profit de l’intérêt sur toute la monnaie créée de rien.” »
« Le libéralisme et le bolchevisme se réunissent dans leur mépris fondamental de la personne humaine. Staline n’a-t-il pas fait commander quarante wagons de matière humaine pour mener à bien la construction d’un canal ? Et les libéraux, n’en viennent-ils point toujours à parler d’exportation de la main-d’œuvre ? »
« Aux libéraux (qui ne sont pas tous des usuriers) nous demandons : pourquoi les usuriers sont-ils tous libéraux ? »
“Democracy is now currently defined in Europe as a country governed by jews.”
- « Une démocratie est à présent définie en Europe comme étant un pays dirigé par les juifs. »
- — (fr)« Letter from Rapallo », Ezra Pound, The Japan Times, 12 août 1940 (lire en ligne)
“USURY is the cancer of the world, which only the surgeon's knife of Fascism can cut out of the life of nations.”
- « En vérité l’USURE est devenue la force principale du monde moderne. [...]
- L’Usure est le cancer du monde, seul le bistouri du Fascisme peut l’extirper de la vie des nations. »
- — Ezra Pound, « À quoi sert l’argent ? » (1939), dans Ezra Pound, trad. Pierre Alien, éd. Fayard, coll. « Les Cahiers de l’Herne », 1997, t. 2, p. 684-685
« Aujourd’hui l’Occident tout entier se baigne dans un égout mental, parce que le “journal du matin” tiré à dix millions d’exemplaires est chargé d’éveiller chaque jour le cerveau des occidentaux. »
Citations sur Ezra Pound
« L’usure, enfin, c’est la guerre de l’or — au sens de valeur qui fuit, de richesse fluide, contre ce qui reste sur sa terre. L’usure aussi est la guerre des banquiers qui n’ont pas d’attaches contre les sédentaires qui travaillent leur terre. Alors que la possession de ses murs, du foyer, est la base de toute société saine, le Canto XLV vu plus haut dit qu’avec l’usure, même les lignes de partage de la terre (“démarcation”, les lignes qui définissent la propriété ou les nations) disparaissent, si bien que “l’homme ne sait plus où établir son foyer”. »
Bibliographie