Différences entre les versions de « Nicolás Gómez Dávila »

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== Citationes ==
 
== Citationes ==
  
« L’acte libre est insurrection ou obéissance. L’homme fonde là-dessus son orgueil déiforme, ou son humilité de créature. »
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« Le “rationalisme” n’est pas l’exercice de la raison mais le produit de certains postulats particuliers qui ont prétendu être assimilés à la raison elle-même. »
 
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« À partir du moment où plus rien ne mérite le respect dans notre société, nous devons nous forger dans la solitude de nouvelles loyautés silencieuses. »
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« Aujourd’hui, l’individualisme est la seule défense qu’il nous reste contre le collectivisme engendré par l’individualisme d’hier. »
 
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« '''Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église.''' »
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« Être de gauche c’est croire que les présages de catastrophe sont augures de prospérité. »
 
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« '''Le monde moderne ne censure plus que celui qui se révolte contre l’avilissement.''' »
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« Excepté dans les premiers temps d’enthousiasme révolutionnaire, la majorité de la population, dans tout pays et à toute époque, appartient à un centre-droit. »
 
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« La démocratie est “élitiste”. Elle prétend toujours choisir, bien qu’elle choisisse toujours mal.
  
« '''Les hommes d’affaire écrivent aujourd’hui la musique de leur publicité sur des thèmes de gauche.''' »
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Monarchie et aristocratie acceptent simplement le hasard génétique. »
 
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« '''Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois.''' »
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« Là où le christianisme disparaît, cupidité, jalousie et luxure inventent mille idéologies pour se justifier. »
 
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« Il faut écrire à la fois comme si personne ne devait nous lire et comme si tout le monde devait nous lire. »
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« Il n’existe plus désormais au sein de l’État moderne que deux partis : citoyens et bureaucratie. »
 
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« '''N’espérons aucun salut économique tant que les critères des décisions économiques seront économiques.''' »
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« Le peuple qui devient irréligieux acquiert immédiatement tous les défauts bourgeois. »
 
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« '''Les révolutions se font pour changer la propriété des biens et le nom des rues.'''
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“The progressive Christian’s error lies in believing that Christianity’s perennial polemic against the rich is an implicit defense of socialist programs.
  
'''Le révolutionnaire qui ambitionne de changer la “condition de l’homme” finit fusillé comme contre-révolutionnaire.''' »
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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:« L’erreur du chrétien progressiste consiste à croire que la polémique pérenne du christianisme contre les riches est une défense implicite des programmes socialistes. »
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« La solitude qui nous glace, ce n’est pas quand nos voisins nous abandonnent, c’est quand Dieu nous déserte. »
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« La réaction n’est rien de plus que la traduction en langage réaliste des principes d’un Constant, d’un Humboldt, d’un Mill et d’un Tocqueville. »
 
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« '''Là où le terrorisme prospère et là où prospère la pornographie, le libéral leur rend hommage au nom de la liberté de conscience.''' »
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« '''C’est de la vérité d’une idée dont nous devons nous réjouir, non de son triomphe.'''
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« '''La difficulté croissante de recruter des prêtres doit faire honte à l’humanité, et non pas inquiéter l’Église.''' »
+
'''Car aucun triomphe ne dure.''' »
 
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« Dans le monde moderne, ce ne sont pas des idées antagoniques qui s’affrontent, mais simplement des candidats à la possession des mêmes biens. »
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« Dans l’Antiquité, n’existait pas ce que nous appelons aujourd’hui philosophie ; et ce qui autrefois s’appelait philosophie n’existe plus aujourd’hui. »
 
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« '''On ne prend bien le pouls d’une civilisation que dans son architecture.''' »
+
« Être réactionnaire c’est avoir compris que nous ne devons pas renoncer à une vérité simplement parce qu’elle n’a aucune chance de triompher. »
 
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« L’homme d’aujourd’hui est libre comme le voyageur perdu dans le désert. »
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« L’État paternaliste est abominable ; la société paternaliste est admirable. »
 
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« Le barbare se contente de détruire ; le touriste profane. »
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« Une bureaucratie finit toujours par être plus coûteuse pour le peuple qu’une classe élevée. »
 
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« Entre la forêt vierge et l’agriculture industrielle il y a un moment historique de paysage cultivé. »
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« Le plus important en philosophie, c’est la ligne qui délimite le territoire d’un mystère. »
 
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« Seul un talent littéraire médiocre est rentable à court terme. »
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« '''Il est difficile d’imaginer que le monde moderne puisse un jour avoir le charme de tout monde passé.''' »
 
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« La gauche ne condamne pas la violence tant qu’elle ne l’entend pas frapper à sa porte. »
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« Tout charlatanisme débute par l’abus innocent d’une métaphore. »
 
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« Le marxisme est la théologie puritaine de la religion bourgeoise. »
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« Le réactionnaire n’est pas conseiller du possible mais confesseur du nécessaire. »
 
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« Ou bien l’homme a des droits, ou bien le peuple est souverain.
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« Le parfait conformiste à notre époque est l’idéologue de gauche. »
 
 
L’affirmation simultanée de ces deux thèses qui s’excluent réciproquement, c’est ce qu’on a baptisé libéralisme. »
 
 
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« Les communications plus faciles ne vivifient pas les régions écartées, elles leur sucent la moelle. »
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« L’État impose l’instruction obligatoire et gratuite, ''ut hominem stupidum magis etiam infatuet mercede publica.'' [« ...afin de pouvoir utiliser le denier public pour rendre l’homme encore plus bête qu’il ne l’est. » Source : Cicéron, ''Philippiques'' III, 9] »
 
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« '''Gens de gauche et gens de droite ne font que se disputer la possession de la société industrielle.'''
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« L’abondance d’artistes à notre époque a ruiné le prestige de l’art. »
 
 
'''Le réactionnaire souhaite sa disparition.''' »
 
 
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« Les despotismes, finalement, ne rencontrent de résistance invincible, comme l’a bien vu Montesquieu, que dans la conscience religieuse.
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« '''Il suffit de nier la divinité du Christ pour placer le christianisme à la source de toutes les erreurs modernes.''' »
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Propager l’athéisme est l'''arcanum imperii'' de la tyrannie. »
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« Intérioriser n’est pas passer de la transcendance à l’immanence mais de l’extériorité à la transcendance. »
 
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« '''L’ultime dégradation d’un édifice, c’est sa conservation pour les touristes.''' »
+
« '''“L’Église primitive” a toujours été l’excuse favorite de l’hérétique.''' »
 
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« ''Wir wollen hier auf Erden schon das Himmelreich errichten.'' »
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« La seule chose qui garantisse un bon gouvernement c’est une structure politique et sociale qui ne permette de gouverner que peu. »
« Nous voulons dès aujourd’hui fonder sur la terre le royaume céleste. »
 
 
 
« Mais lequel, Heine ?
 
 
 
Le paradis socialiste dont on rêve dans la société de consommation, ou la société de consommation dont on rêve dans le paradis socialiste ? »
 
 
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« Les imbéciles ne renoncent jamais à une erreur tant qu’elle ne passe pas de mode. »
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« Aujourd’hui, le peuple ne se sent libre que lorsqu’il se sent autorisé à ne rien respecter. »
 
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|page=97}}
 
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« La modernité a conquis pour l’homme le droit de vomir en public. »
+
« Le moderne a perdu son âme et n’est plus désormais que la somme de ses comportements. »
 
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« '''Au fond il n’y a que deux religions : celle de Dieu et celle de l’Homme, et une infinité de théologies.''' »
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« La démocratie ignore la différence entre vérités et erreurs ; elle ne distingue qu’opinions populaires et opinions impopulaires. »
 
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« Les vérités meurent et ressuscitent. Les erreurs ne meurent jamais. »
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« Tandis que les contemporains ne lisent avec enthousiasme que l’optimiste, la postérité relit avec admiration le pessimiste. »
 
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« '''La vérité n’a pas besoin de l’adhésion de l’homme pour être assurée.''' »
+
« '''Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions.''' »
 
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« Libérer l’homme, c’est l’assujettir à la convoitise et au sexe. »
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« '''Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même.''' »
 
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« Quand elle se met à croire en une vérité, la multitude cesse d’être multitude. »
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« Pour le progressiste moderne, la nostalgie constitue l’hérésie suprême. »
 
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« Le nazisme n’a pas été coupable seulement des atrocités qu’il a commises.
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« La discussion entre le réactionnaire et le démocrate s’avère stérile car ils n’ont rien de commun ; par contre, la discussion avec le libéral peut se révéler féconde car ils partagent divers postulats. »
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En se prétendant proche de certains nobles thèmes de la méditation germanique, il a en même temps assassiné l’espérance d’une nouvelle floraison de l’Occident. »
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« Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche. »
 
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« '''Le diable parraine l’art abstrait, parce que représenter, c’est se soumettre.''' »
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« '''Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche.''' »  
 
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« La vulgarité de la nouvelle bourgeoisie prospère fait regretter la vulgarité de l’ancienne bourgeoisie fortunée. »
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« Le moderne croit vivre dans un pluralisme d’opinions tandis qu’il ne règne guère aujourd’hui qu’une unanimité asphyxiante. »
 
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« '''Pauvreté des âmes qui ne se sentent pas avant tout héritières du passé.''' »
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« La médiocrité d’un livre requiert parfois des années avant de devenir manifeste. »
 
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« Aujourd’hui on écrit de préférence en espéranto dans quelque langue que ce soit. »
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« La quantité à elle seule suffit pour éveiller l’admiration du moderne. »
 
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« Les philosophes actuels sont cernés par plus de tabous que le sorcier primitif. »
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« La dignité de l’homme ne se situe pas dans sa liberté, elle se situe dans le genre de restrictions à sa volonté qu’il accepte librement. »
 
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« Tradition, propagande, hasard ou conseil choisissent nos lectures.
  
« Personne désormais n’ignore que “transformer le monde” signifie bureaucratiser l’homme. »
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Nous ne choisissons que ce que nous relisons. »
 
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« Le clergé régulier est composé d’une aristocratie et d’un peuple : famille bénédictine, ordres mendiants.
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« Sans lecteur intelligent pas de texte subtil. »
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'''Les Jésuites sont la bourgeoisie de l’Église.''' »
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« En découvrant la source d’une œuvre, le critique littéraire croit découvrir son explication alors qu’il ne fait que se heurter contre son prétexte. »
 
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« '''Le panthéisme moderne a été l’idéologie de la révolution industrielle.''' »
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« La société moderne ne surpasse guère les sociétés passées que pour deux choses : la vulgarité et la technique. »
 
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« '''L’humanité est le seul dieu totalement faux.''' »
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« Marxisme et psychanalyse ont été les deux ceps de l’intelligence moderne. »
 
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« '''Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique.''' »
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« La sécularisation d’une société consiste en la perte du sens de la dépendance. »
 
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« La technique n’est pas une activité neutre.
+
« Changer de gouvernement démocratique pour un autre gouvernement démocratique revient à changer les bénéficiaires du pillage. »
 
 
L’homme oublie de surveiller sa propension naturelle au mal. »
 
 
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+
 
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« Pas plus la déclaration des droits de l’homme que la proclamation des constitutions ou encore l’invocation d’un droit naturel ne protègent contre l’arbitraire de l’État.
  
« '''Démocratie libérale : c’est le régime où la démocratie avilit la liberté avant de l’étrangler.''' »
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'''Seul le droit coutumier constitue une barrière contre le despotisme.''' »
 
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« Les imbéciles appellent “préjugés” les conclusions qu’ils ne comprennent pas. »
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« Le véhément désir moderne d’originalité fait croire à l’artiste médiocre que dans le simple fait de différer réside le secret de l’originalité. »
 
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« Socialisme : c’est l’appellation commerciale du capitalisme d’État sur le marché électoral. »
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« Ceux qui défendent les révolutions citent des discours ; ceux qui les dénoncent citent des faits. »
 
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« Dans les sciences humaines on prend la dernière mode pour l’état ultime de la science. »
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« La falsification du passé est la façon par laquelle la gauche a prétendu élaborer le futur. »
 
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« '''La liberté à laquelle aspire l’homme moderne n’est pas celle de l’homme libre, mais celle de l’esclave un jour de fête.''' »
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« '''L’homme moderne ne défend énergiquement que son droit à la débauche.''' »
 
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« Survivre se réduit à être dépoussiéré de temps en temps. »
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« La société industrielle met la vulgarité à la portée de tous. »
 
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« '''La plus grave accusation contre le monde moderne, c’est son architecture.''' »
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« La perte de transparence est le premier symptôme de décadence d’une langue. »
 
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« '''La misère spirituelle est le prix de la prospérité industrielle.''' »
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« L’homme n’a pas la même densité à toutes les époques. »
 
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« '''Les eaux de l’Occident sont corrompues, mais leur source est restée pure.''' »
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« Lorsqu’il est insuffisamment familier des lettres grecques et latines, le critique assigne des rangs avec la bienveillance de l’ignorance. »
 
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« La loi est la méthode la plus aisée d’exercer la tyrannie. »
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« Dans les utopies d’une époque naissent les tueries de la suivante. »
 
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« La cité disparaît, tandis que le monde entier s’urbanise.
+
« La société a gagné en vulgarité ce qu’elle a perdu en pittoresque. »
 
 
La cité occidentale était une personne.
 
 
 
Aujourd’hui, l’hypertrophie urbaine et le centralisme étatique la désintègrent en un simple entassement de gîtes sans âme. »
 
 
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|page=240}}
 
  
« '''Il ne faut pas désespérer de l’athée, aussi longtemps qu’il n’adore pas l’homme.''' »
+
« Demander à l’État ce que seule la société doit faire constitue l’erreur de la gauche. »
 
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« “Dieu est mort”, s’est exclamé ce Vendredi saint que fut le XIXème siècle.
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« Le moderne connaît chaque jour davantage le monde et moins l’homme. »
 
 
Aujourd’hui nous vivons dans le silence atroce du samedi. Dans le silence de la tombe habitée.
 
 
 
En quel siècle se lèvera, sur la tombe désertée, l’aurore du Dimanche pascal ? »
 
 
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« La sécularisation d’une société consiste en la perte du sens de la dépendance. »
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« Ce qui distingue l’homme cultivé de l’inculte c’est sa façon d’ignorer. »
 
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« Le chrétien moderne ne demande pas Dieu de lui pardonner, mais d’admettre que le péché n’existe pas. »
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« '''Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que soit pénalisé celui qui est bien doté.''' »
 
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« Beaucoup n’aiment l’homme que pour oublier Dieu la conscience tranquille. »
+
« Prolétaire conscient signifie, dans le vocabulaire marxiste, peuple converti aux idéaux bourgeois. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Carnets d’un vaincu
|traducteur=Michel Bibard
+
|traducteur=Alexandra Templier
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|éditeur=L’Arche
|collection=Anatolia
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|année=2009
|année=2003
+
|ISBN=9782851816979
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|page=38}}
|page=178}}
 
  
« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentir du christianisme. »
+
« '''La civilisation est un épisode qui naît avec la révolution néolithique et meurt avec la révolution industrielle.''' »
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|page=180}}
 
 
 
« '''Le chrétien moderne se sent professionnellement obligé à se montrer jovial et blagueur''', à sourir complaisamment en exhibant sa denture, '''à affecter une cordialité niaise''', pour prouver à l’incrédule que le christiannisme n’est pas une religion “sombre”, une doctrine “pessimiste”, une morale “ascétique”.
 
 
 
'''Le chrétien progressiste nous empoigne la main en arborant un large sourire électoral.''' »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|page=180-181}}
 
 
 
« '''“L’Église primitive” a toujours été l’excuse favorite de l’hérétique.''' »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 728 : Ligne 649 :
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
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|éditeur=L’Arche
 
|éditeur=L’Arche
|année=2008
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|ISBN=9782851816979
 
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+
|page=37}}
  
« '''Il suffit de nier la divinité du Christ pour placer le christianisme à la source de toutes les erreurs modernes.''' »
+
« '''Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Alexandra Templier
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
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|ISBN=9782851816979
 
|ISBN=9782851816979
|page=109}}
+
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« Le peuple qui devient irréligieux acquiert immédiatement tous les défauts bourgeois. »
+
« Nous avons commencé par appeler démocratiques les institutions libérales et nous avons fini par appeler libérales les servitudes démocratiques. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Alexandra Templier
 
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|éditeur=L’Arche
 
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|ISBN=9782851816979
 
|ISBN=9782851816979
|page=128}}
+
|page=35}}
  
« Là où le christianisme disparaît, cupidité, jalousie et luxure inventent mille idéologies pour se justifier. »
+
« La machine moderne est chaque jour plus complexe et l’homme moderne chaque jour plus élémentaire. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Alexandra Templier
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|éditeur=L’Arche
|année=2008
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|année=2009
 
|ISBN=9782851816979
 
|ISBN=9782851816979
|page=130}}
+
|page=35}}
  
“'''Modern man does not love, but seeks refuge in love; does not hope, but seeks refuge in hope; does not believe but seeks refuge in dogma.'''”
+
« L’histoire exhibe trop de cadavres inutiles pour qu’une quelconque finalité puisse lui être attribuée. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« L’homme moderne n’aime pas, il se réfugie dans l’amour ; il n’espère pas, il se réfugie dans l’espérance ; il ne croit pas, il se réfugie dans un dogme. »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|titre=Carnets d’un vaincu
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|page=114}}
 
  
« '''Le Progrès se réduit finalement à voler à l’homme ce qui l’ennoblit, pour lui vendre au rabais ce qui l’avilit.''' »
+
« Heine a trahi le secret de la démocratie : ''wir kämpfen nicht für die Menschenrechte des Volkes, sondern für die Gottesrechte des Menschen''. [Nous ne nous battons par pour que le peuple accède aux droits de l’homme, mais pour que l’homme accède aux droits divins.] »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|page=214}}
 
  
“'''The modern world will not be punished. It is the punishment.'''”
+
« La chrétienté dérive vers un christianisme bourgeois lorsque s’affaiblit le monarchisme qui ancre le christianisme dans son essence.
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
Avec l’incendie des monastères s’inaugure le christianisme dénoncé par Kierkegaard.
:« '''Le monde moderne ne sera pas châtié.'''
 
  
:'''Il est le châtiment.''' »
+
Au sein de l’État moderne, les classes d’intérêts opposés ne sont pas tant la bourgeoisie et le prolétariat que la classe qui paye des impôts et celle qui en vit. »
:{{Réf Livre
+
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|page=296}}
+
 
 +
« '''Jusqu’à la fin du dix-huitième, ce que l’homme ajoutait à la nature en faisait croître la beauté.'''
  
« L’État moderne réalisera son essence lorsque la police, comme Dieu, sera témoin de tous les actes des hommes. »
+
'''Ce qu’il ajoute depuis lors la détruit.''' »
 
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« '''Celui qui se respecte ne peut vivre aujourd’hui que dans les interstices de la société.''' »
+
« La notoriété d’un artiste au sein de ses contemporains dépend davantage de la doctrine esthétique qu’il exemplifie que de la valeur de son œuvre. »
 
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« '''Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination.''' »
+
« Le critique ne réussit que lorsqu’il invente un adjectif heureux. »
 
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|page=344}}
 
  
'''« La plus grande faute du monde moderne n’est pas d’avoir incendié les ''châteaux'', mais d’avoir rasé les ''chaumières''.'''
+
« Certaines proses ne semblent pas être les étapes de l’histoire d’une langue mais les cristallisations d’une langue hors du temps. »
 
 
'''Ce qu’on voit s’effacer, au fil du XIXe siècle, c’est la dignité des humbles. »'''
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|page=206}}
 
  
« '''Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique.''' »
+
« Lorsque le tyran n’est autre que la loi anonyme, le moderne se croit libre. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Réactionnaire authentique
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|page=133}}
 
  
« '''Se rebeller contre l’inévitable et se résigner à l’évidence : c’est ce qui caractérise l’homme moderne.''' »
+
« Si la conjoncture ne l’y contrait pas, aucun juif n’est radicalement de gauche.
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
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|page=85}}
 
  
« Le monde moderne est arrivé à institutionnaliser avec une telle astuce le “changement”, la “révolution”, l’“anticonformisme”, que toute entreprise de libération est une routine inscrite dans le règlement de la prison. »
+
Le peuple qui a découvert l’absolutisme divin ne saurait pactiser avec l’absolutisme de l’homme. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|page=341-342}}
 
  
« Le capitalisme est la face vulgaire de l’âme moderne, le socialisme sa face assommante. »
+
« Là où disparaissent jusqu’aux vestiges de liens féodaux, la croissante solitude sociale de l’individu et sa croissante détresse ont tôt fait de le fondre en masse totalitaire. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« Le moderne a substitué à l’Imitation du Christ la parodie de Dieu. »
+
« Si la transcendance n’existait pas, l’industrialisation de la terre constituerait l’apogée risible de l’histoire. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 899 : Ligne 797 :
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|éditeur=L’Arche
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|ISBN=9782851816979
 
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+
|page=26}}
  
“'''The most notorious thing about every modern undertaking is the discrepancy between the immensity and complexity of the technical apparatus and the insignificance of the final product.'''”
+
« Lorsqu’il s’avère nécessaire de limiter la liberté pour sauver d’autres valeurs, il ne faut pas agir avec hypocrisie au nom d’une “liberté véritable”.
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
Il est possible de prendre des mesures antilibérales avec la conscience tranquille, car la liberté n’est pas la valeur suprême. »
:« '''Ce qui est notoire dans toute entreprise moderne c’est le décalage entre l’immensité, la complexité de l’appareil technique et l’insignifiance du produit final.''' »
+
{{Réf Livre
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
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« Malgré sa rhétorique rebelle, l’artiste contemporain s’est réconcilié avec son siècle.
  
« La machine moderne est chaque jour plus complexe et l’homme moderne chaque jour plus élémentaire. »
+
L’art moderne se vend parce que l’artiste s’est vendu. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 922 : Ligne 821 :
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
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|éditeur=L’Arche
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« La modernité tente d’élaborer avec la luxure, la violence et l’infamie l’innocence d’un paradis infernal. »
+
« Les deux pôles sont l’individu et Dieu : les deux antagonistes Dieu et l’Homme. »
 
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|page=}}
 
  
« '''Les individus, dans la société moderne, sont chaque jour plus semblables les uns aux autres et chaque jour plus étrangers les uns aux autres.'''
+
« Deux critiques littéraires disant la même chose : l’un peut nous paraître illisible et stupide, l’autre agréable et subtil.
  
'''Des monades identiques qui s’affrontent dans un individualisme féroce.''' »
+
L’art de la critique est indissociable de la personnalité du critique. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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“'''The most notorious thing about every modern undertaking is the discrepancy between the immensity and complexity of the technical apparatus and the insignificance of the final product.'''”
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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:« '''Ce qui est notoire dans toute entreprise moderne c’est le décalage entre l’immensité, la complexité de l’appareil technique et l’insignifiance du produit final.''' »
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« '''La plus grande erreur moderne, ce n’est pas d’annoncer que Dieu est mort, mais de croire que le diable est mort.''' »
+
« De celui dont nous disons qu’il est un “homme de son temps”, nous ne faisons que remarquer qu’il coïncide avec la majorité des imbéciles du moment. »
 
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|page=72}}
 
  
« Les sociétés agonisantes luttent contre l’histoire en émettant des lois, comme les naufragés contre les eaux en poussant des cris. Brefs remous. »
+
« La presse de gauche fabrique pour la gauche les grands hommes que ni la nature ni l’histoire ne lui fabriquent. »
 
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« La sagesse, en ce siècle, consiste avant tout à savoir supporter la vulgarité sans se mettre en rage. »
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« Le moderne a substitué à l’Imitation du Christ la parodie de Dieu. »
 
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+
 
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« '''Seul l’homme intelligent et le sot savent être sédentaires.'''
  
« L’individualisme moderne se réduit à faire passer pour personnelles et originales les opinions partagées par tout le monde. »
+
'''La médiocrité est inquiète et voyage.''' »
 
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« La charité de l’homme moderne ne consiste pas à aimer son prochain comme soi-même, mais à s’aimer soi-même en son prochain. »
+
« '''Les textes réactionnaires paraissent obsolètes aux contemporains et d’une surprenante actualité à la postérité.''' »
 
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|page=117-118}}
 
  
« Il n’y a pas d’absurdité en laquelle l’homme moderne ne soit capable de croire, pourvu qu’il évite ainsi de croire en Jésus-Christ. »
+
« La loi est la méthode la plus aisée d’exercer la tyrannie. »
 
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« La vulgarité typique de ce siècle, c’est la prétention d’être différents de nos congénères, alors que nous sommes identiques. »
+
« '''Nous autres réactionnaires octroyons aux imbéciles le plaisir de se croire de hardis penseurs d’avant-garde.''' »
 
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« Les revendications libertaires du citoyen moderne se limitent à réclamer le droit de copuler sans entraves dans le cachot où on l’a enfermé. »
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« L’ennemi d’une civilisation n’est pas tant son adversaire externe que son étiolement interne. »
 
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« On aimerait que ressuscitent les “philosophes” du XVIIIe siècle, avec leur génie, leur ironie, leur audace, pour qu’ils sapent, démolissent, détruisent, les “préjugés” de ce siècle.
+
« C’est dans la réitération des lieux communs anciens que réside la tâche proprement civilisatrice. »
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Ces préjugés qu’ils nous ont légués. »
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« Lorsque la possibilité même d’une transcendance s’avère impensable, la pensée reste utile, mais perd tout intérêt. »
 
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« La pensée du marxiste se fossilise avec le temps ; celle de l’homme de gauche devient spongieuse et flasque. »
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« La perception de la réalité, aujourd’hui, meurt écrasée entre le travail moderne et les diversions modernes. »
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« Il faut écrire à la fois comme si personne ne devait nous lire et comme si tout le monde devait nous lire. »
 
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« '''Au lieu d’humaniser la technique, l’homme moderne préfère techniciser l’homme.''' »
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« '''N’espérons aucun salut économique tant que les critères des décisions économiques seront économiques.''' »
 
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« '''L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe.''' »
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« '''Les eaux de l’Occident sont corrompues, mais leur source est restée pure.''' »
 
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« '''Les révolutions se font pour changer la propriété des biens et le nom des rues.'''
  
« De celui dont nous disons qu’il est un “homme de son temps”, nous ne faisons que remarquer qu’il coïncide avec la majorité des imbéciles du moment. »
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'''Le révolutionnaire qui ambitionne de changer la “condition de l’homme” finit fusillé comme contre-révolutionnaire.''' »
 
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« Si la transcendance n’existait pas, l’industrialisation de la terre constituerait l’apogée risible de l’histoire. »
+
« '''La liberté est un rêve d’esclaves.'''
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« Là où disparaissent jusqu’aux vestiges de liens féodaux, la croissante solitude sociale de l’individu et sa croissante détresse ont tôt fait de le fondre en masse totalitaire. »
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L’homme libre sait qu’il a besoin de soutien, d’aide, de protection. »
 
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« Lorsque le tyran n’est autre que la loi anonyme, le moderne se croit libre. »
+
« '''La prolifération des parasites est appelée croissance du secteur tertiaire de l’économie.''' »
 
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« '''Jusqu’à la fin du dix-huitième, ce que l’homme ajoutait à la nature en faisait croître la beauté.'''
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« La solitude qui nous glace, ce n’est pas quand nos voisins nous abandonnent, c’est quand Dieu nous déserte. »
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'''Ce qu’il ajoute depuis lors la détruit.''' »
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« '''Les hommes d’affaire écrivent aujourd’hui la musique de leur publicité sur des thèmes de gauche.''' »
 
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« La chrétienté dérive vers un christianisme bourgeois lorsque s’affaiblit le monarchisme qui ancre le christianisme dans son essence.
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« '''Là où le terrorisme prospère et là où prospère la pornographie, le libéral leur rend hommage au nom de la liberté de conscience.''' »
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Avec l’incendie des monastères s’inaugure le christianisme dénoncé par Kierkegaard.
+
« '''Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.'''
  
Au sein de l’État moderne, les classes d’intérêts opposés ne sont pas tant la bourgeoisie et le prolétariat que la classe qui paye des impôts et celle qui en vit. »
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'''Ensuite, la cigüe.''' »
 
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« '''Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible.''' »
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« '''La difficulté croissante de recruter des prêtres doit faire honte à l’humanité, et non pas inquiéter l’Église.''' »
 
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« Le moderne connaît chaque jour davantage le monde et moins l’homme. »
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« Dans le monde moderne, ce ne sont pas des idées antagoniques qui s’affrontent, mais simplement des candidats à la possession des mêmes biens. »
 
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« La société a gagné en vulgarité ce qu’elle a perdu en pittoresque. »
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« L’asphalte des villes ne produit que des démocrates, des bureaucrates et des putains. »
 
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« '''L’homme moderne ne défend énergiquement que son droit à la débauche.''' »
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« '''On ne prend bien le pouls d’une civilisation que dans son architecture.''' »
 
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 +
“'''Museums are the tourist’s punishment.'''”
  
« Marxisme et psychanalyse ont été les deux ceps de l’intelligence moderne. »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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:« '''Les musées sont la punition des touristes.''' »
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« La société moderne ne surpasse guère les sociétés passées que pour deux choses : la vulgarité et la technique. »
+
« '''Jamais l’humanité ne s’est plus laidement habillée qu’en ces temps de liberté vestimentaire.'''
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« La quantité à elle seule suffit pour éveiller l’admiration du moderne. »
+
Les seuls vêtements décents pour l’homme sont les costumes traditionnels ou les uniformes. »
 
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« Le moderne croit vivre dans un pluralisme d’opinions tandis qu’il ne règne guère aujourd’hui qu’une unanimité asphyxiante. »
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« L’homme d’aujourd’hui est libre comme le voyageur perdu dans le désert. »
 
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« '''Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche.''' »  
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« '''Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique.''' »
 
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« Le moderne a perdu son âme et n’est plus désormais que la somme de ses comportements. »
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« Le barbare se contente de détruire ; le touriste profane. »
 
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« '''Il est difficile d’imaginer que le monde moderne puisse un jour avoir le charme de tout monde passé.''' »
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« Entre la forêt vierge et l’agriculture industrielle il y a un moment historique de paysage cultivé. »
 
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« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentitr du christianisme. »
 
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+
|page=127}}
  
« La crucifixion, selon le christianisme d’aujourd’hui, ne fut qu’une lamentable erreur judiciaire. »
+
« Seul un talent littéraire médiocre est rentable à court terme. »
 
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+
|page=127}}
  
« Le christianisme n’a pas inventé la notion de péché, mais celle de pardon. »
+
« La gauche ne condamne pas la violence tant qu’elle ne l’entend pas frapper à sa porte. »
 
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« Aujourd’hui Jésus-Christ n’arriverait pas à se faire écouter comme fils de Dieu, mais comme fils de charpentier. »
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« Le marxisme est la théologie puritaine de la religion bourgeoise. »
 
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+
|page=124}}
  
“The progressive Christian’s error lies in believing that Christianity’s perennial polemic against the rich is an implicit defense of socialist programs.”
+
« '''La liberté à laquelle aspire l’homme moderne n’est pas celle de l’homme libre, mais celle de l’esclave un jour de fête.''' »
 
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« L’erreur du chrétien progressiste consiste à croire que la polémique pérenne du christianisme contre les riches est une défense implicite des programmes socialistes. »
 
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Alexandra Templier
 
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« Le catholique progressiste va ramasser sa théologie dans la poubelle de la théologie protestante. »
 
 
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+
|page=119}}
 +
 
 +
« Ou bien l’homme a des droits, ou bien le peuple est souverain.
  
« Le christianisme ne nie pas la splendeur du monde, mais il invite à rechercher son origine, à s’élever jusqu’à ses neiges immaculées. »
+
L’affirmation simultanée de ces deux thèses qui s’excluent réciproquement, c’est ce qu’on a baptisé libéralisme. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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|éditeur=Éditions du Rocher
 
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“'''Concessions are the steps up the gallows.'''”
+
« Les communications plus faciles ne vivifient pas les régions écartées, elles leur sucent la moelle. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Les concessions sont les marches de l’échafaud.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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 +
« '''Gens de gauche et gens de droite ne font que se disputer la possession de la société industrielle.'''
  
« '''Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix.''' »
+
'''Le réactionnaire souhaite sa disparition.''' »
 
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“'''The pure reactionary is not a dreamer of abolished pasts, but a hunter of sacred shades on the eternal hills.'''”
+
« Les despotismes, finalement, ne rencontrent de résistance invincible, comme l’a bien vu Montesquieu, que dans la conscience religieuse.
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
Propager l’athéisme est l'''arcanum imperii'' de la tyrannie. »
'''Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles.''' »
+
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
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+
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« L’existence du réactionnaire authentique ne laisse pas de scandaliser le progressiste. Le seul fait qu’il existe lui procure un vague malaise. Devant l’attitude réactionnaire le progressiste ressent un léger mépris, accompagné de surprise et de désarroi.
+
« '''L’ultime dégradation d’un édifice, c’est sa conservation pour les touristes.''' »
 
 
Pour se rassurer, le progressiste choisi d’interpréter cette attitude intempestive et choquante comme l’hypocrisie d’un ambitieux ou un symptôme de stupidité ; mais seuls les journalistes, les politiciens et les imbéciles ne sont pas secrètement tourmentés par la ténacité avec laquelle les plus hautes intelligences de l’Occident, depuis cent cinquante ans, accumulent les objections contre le monde moderne. Un dédain complaisant ne semble pas, en effet, la réponse adéquate à une prise de position ou se retrouvent main dans la main un Goethe et un Dostoïevski.
 
 
 
[...]
 
 
 
Le réactionnaire ne s’abstient pas d’agir par crainte du risque, mais parce qu’il estime qu’actuellement les forces sociales se précipitent vers un but qu’il méprise. Dans l’actuel processus, les forces sociales ont creusé leur lit dans le roc, et rien ne détournera leur cours tant qu’elles ne déboucheront pas sur la rase étendue d’une plaine incertaine.
 
Mais si le réactionnaire n’a aucun pouvoir à notre époque, sa condition l’oblige à témoigner de son écœurement. »
 
 
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« '''Nous autres réactionnaires octroyons aux imbéciles le plaisir de se croire de hardis penseurs d’avant-garde.''' »
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« À partir du moment où plus rien ne mérite le respect dans notre société, nous devons nous forger dans la solitude de nouvelles loyautés silencieuses. »
 
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 +
« ''Wir wollen hier auf Erden schon das Himmelreich errichten.'' »
 +
« Nous voulons dès aujourd’hui fonder sur la terre le royaume céleste. »
  
« '''Les textes réactionnaires paraissent obsolètes aux contemporains et d’une surprenante actualité à la postérité.''' »
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« Mais lequel, Heine ?
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« Le réactionnaire n’est pas conseiller du possible mais confesseur du nécessaire. »
+
Le paradis socialiste dont on rêve dans la société de consommation, ou la société de consommation dont on rêve dans le paradis socialiste ? »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« '''Je suis l’asile de toutes les idées frappées d’ostracisme par l’ignominie moderne.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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« '''Le réactionnaire n’argumente pas contre le monde moderne dans l’espoir de le vaincre, mais pour que les droits de l’âme ne se prescrivent pas.''' »
+
« C’est la disparition du paysannat et des humanités classiques qui a rompu la continuité avec le passé. »
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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« En effet, même si elle n’est ni nécessité, ni caprice, l’histoire, pour le réactionnaire, n’est pourtant pas une dialectique de la volonté immanente, mais une aventure temporelle entre l’homme et ce qui le transcende. Ses œuvres sont des vestiges, sur le sable labouré par la lutte, du corps de l’homme et du corps de l’ange. '''L’histoire selon le réactionnaire est un haillon, déchiré par la liberté de l’homme, et qui flotte au vent du destin.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« L’angoisse devant le crépuscule de la civilisation est une affliction réactionnaire.
+
“'''lt seems the past has left no heirs.'''”
  
Le démocrate ne peut gémir sur la disparition de ce qu’il ignore. »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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:« '''Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers.''' »
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|traducteur=Michel Bibard
 
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+
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« La disparition des rangs fait obstacle à la communication entre les hommes.
+
« Les imbéciles ne renoncent jamais à une erreur tant qu’elle ne passe pas de mode. »
 
 
Marchant en troupeau, les individus ne se tiennent plus par la main, ils jouent des coudes pour avancer. »
 
 
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« La révolution est progressiste et vise le renforcement de l’État ; la rébellion est réactionnaire et vise son démantèlement.
+
« La modernité a conquis pour l’homme le droit de vomir en public. »
 
 
Le révolutionnaire est un fonctionnaire en puissance ; le rebelle est un réactionnaire en actes. »
 
 
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« '''Le réactionnaire est le gardien des héritages.'''
+
« '''Au fond il n’y a que deux religions : celle de Dieu et celle de l’Homme, et une infinité de théologies.''' »
 +
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'''Même de l’héritage du révolutionnaire.''' »
+
« Les vérités meurent et ressuscitent. Les erreurs ne meurent jamais. »
 
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« Être réactionnaire c’est avoir compris que nous ne devons pas renoncer à une vérité simplement parce qu’elle n’a aucune chance de triompher. »
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« '''La vérité n’a pas besoin de l’adhésion de l’homme pour être assurée.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« La réaction n’est rien de plus que la traduction en langage réaliste des principes d’un Constant, d’un Humboldt, d’un Mill et d’un Tocqueville. »
+
« Libérer l’homme, c’est l’assujettir à la convoitise et au sexe. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« Excepté dans les premiers temps d’enthousiasme révolutionnaire, la majorité de la population, dans tout pays et à toute époque, appartient à un centre-droit. »
+
« '''Se rebeller contre l’inévitable et se résigner à l’évidence : c’est ce qui caractérise l’homme moderne.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
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« Quand la patrie n’est pas le territoire des temples et des tombes, mais une simple somme d’intérêts, le patriotisme est déshonorant. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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« Ne médisons pas du nationalisme.
+
« Quand elle se met à croire en une vérité, la multitude cesse d’être multitude. »
 
 
Sans la virulence nationaliste il y a beau temps que l’Europe et le monde seraient soumis à un empire technique, rationnel, uniforme.
 
 
 
Faisons crédit au nationalisme d’au moins deux siècles de spontanéité spirituelle, de libre expression de l’âme nationale, de riche diversité historique.
 
 
 
Le nationalisme aura été le dernier spasme de l’individu avant la mort grisâtre qui l’attend. »
 
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Michel Bibard
 
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 +
« Le nazisme n’a pas été coupable seulement des atrocités qu’il a commises.
  
« '''La patrie, sans verbiage nationaliste, c’est simplement l’espace que contemple à la ronde un individu quand il gravit une colline.''' »
+
En se prétendant proche de certains nobles thèmes de la méditation germanique, il a en même temps assassiné l’espérance d’une nouvelle floraison de l’Occident. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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« '''Éduquer les jeunes gens ne consiste pas à les familiariser avec leur époque, mais à faire en sorte qu’ils l’ignorent le plus longtemps possible.''' »
+
« '''Le diable parraine l’art abstrait, parce que représenter, c’est se soumettre.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
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+
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“'''Museums are the invention of a mankind that has no place for works of art, either in its home, or in its life.'''”
+
« La vulgarité de la nouvelle bourgeoisie prospère fait regretter la vulgarité de l’ancienne bourgeoisie fortunée. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Les musées sont l’invention d’une humanité qui n’a pas de place pour les œuvres d’art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.''' »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2003
+
|année=2005
|ISBN=9782268044675
+
|ISBN=9782268053004
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+
|page=84}}
  
“'''Museums are the tourist’s punishment.'''”
+
« '''Pauvreté des âmes qui ne se sentent pas avant tout héritières du passé.''' »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Les musées sont la punition des touristes.''' »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
Ligne 1 616 : Ligne 1 492 :
 
|année=2005
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|ISBN=9782268053004
|page=136}}
+
|page=82}}
  
“'''A work of art, today, is anything that sells for a high price.'''”
+
« L’acte libre est insurrection ou obéissance. L’homme fonde là-dessus son orgueil déiforme, ou son humilité de créature. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Une œuvre d’art, aujourd’hui, c’est n’importe quel objet qui coûte cher.''' »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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|éditeur=Éditions du Rocher
 
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|collection=Anatolia
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+
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« '''La grande ambition de l’artiste actuel, c’est que la société le couvre d’opprobre et la presse d’éloges.''' »
+
« Rien de plus dangereux que de heurter les préjugés de qui affirme en avoir aucun. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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“'''Literature does not die because nobody writes, but when everybody writes.'''”
+
“'''The pure reactionary is not a dreamer of abolished pasts, but a hunter of sacred shades on the eternal hills.'''”
  
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
La littérature ne périt pas parce que personne n’écrit, mais quand tout le monde écrit. »
+
'''Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles.''' »
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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+
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« Lorsqu’il est insuffisamment familier des lettres grecques et latines, le critique assigne des rangs avec la bienveillance de l’ignorance. »
+
« '''Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|traducteur=Alexandra Templier
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
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|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
+
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|ISBN=9782851816979
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+
|ISBN=9782268053004
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« La perte de transparence est le premier symptôme de décadence d’une langue. »
+
« Aujourd’hui on écrit de préférence en espéranto dans quelque langue que ce soit. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
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|ISBN=9782851816979
 
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« '''Est cultivé l’homme qui ne fait pas de la culture une profession.''' »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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+
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« Les deux ailes de l’intelligence sont l’érudition et l’amour. »
+
« Les philosophes actuels sont cernés par plus de tabous que le sorcier primitif. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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+
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« L’intelligence est spontanément aristocratique, car c’est la faculté de distinguer les différences et de fixer les rangs. »
+
« Personne désormais n’ignore que “transformer le monde” signifie bureaucratiser l’homme. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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+
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 +
 
 +
« Le clergé régulier est composé d’une aristocratie et d’un peuple : famille bénédictine, ordres mendiants.
  
« Les guerres intellectuelles ne sont pas gagnées par les armées régulières mais par des francs-tireurs. »
+
'''Les Jésuites sont la bourgeoisie de l’Église.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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+
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« Lorsque la possibilité même d’une transcendance s’avère impensable, la pensée reste utile, mais perd tout intérêt. »
+
« '''Le panthéisme moderne a été l’idéologie de la révolution industrielle.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« Deux critiques littéraires disant la même chose : l’un peut nous paraître illisible et stupide, l’autre agréable et subtil.
+
« Ce n’est pas livré au plein vent de l’univers que l’homme meurt de froid, c’est dans le palais de concepts que bâtit son intellect. »
 
 
L’art de la critique est indissociable de la personnalité du critique. »
 
 
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« Certaines proses ne semblent pas être les étapes de l’histoire d’une langue mais les cristallisations d’une langue hors du temps. »
+
« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »
 
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« En découvrant la source d’une œuvre, le critique littéraire croit découvrir son explication alors qu’il ne fait que se heurter contre son prétexte. »
+
« '''L’intégration croissante de l’humanité ne fait que lui faciliter le partage des mêmes vices.''' »
 
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« Sans lecteur intelligent pas de texte subtil. »
+
« Le capitalisme est la face vulgaire de l’âme moderne, le socialisme sa face assommante. »
 
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« Tradition, propagande, hasard ou conseil choisissent nos lectures.
+
« Tolérer ne doit pas consister à oublier que ce qu’on tolère ne mérite que de la tolérance. »
 +
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 +
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Nous ne choisissons que ce que nous relisons. »
+
« L’imbécile vibre d’enthousiasme quand la science dérobe quelques bribes insignifiantes à l’ombre impassible. »
 
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« La médiocrité d’un livre requiert parfois des années avant de devenir manifeste. »
+
« '''L’humanité est le seul dieu totalement faux.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|éditeur=L’Arche
 
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|page=79}}
 
 
 
« Tout ce qui peut interrompre une tradition oblige à repartir de l’origine.
 
 
 
Et toute origine est sanglante. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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+
|page=49}}
  
'''« Le triangle : bourg, château, monastère n’est pas une miniature médiévale.'''
+
« '''La plus grave accusation contre le monde moderne, c’est son architecture.''' »
 
 
'''Mais un paradigme éternel. »'''
 
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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|éditeur=Éditions du Rocher
 
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|collection=Anatolia
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+
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« C’est la disparition du paysannat et des humanités classiques qui a rompu la continuité avec le passé. »
+
« '''Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique.''' »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 1 830 : Ligne 1 695 :
 
|année=2005
 
|année=2005
 
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+
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 +
 
 +
« La technique n’est pas une activité neutre.
  
« '''Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions.''' »
+
L’homme oublie de surveiller sa propension naturelle au mal. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|ISBN=9782268053004
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“'''Journalists are the plebs’ courtiers.'''
+
« '''Démocratie libérale : c’est le régime où la démocratie avilit la liberté avant de l’étrangler.''' »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Les journalistes sont les courtisans de la plèbe.''' »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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|collection=Anatolia
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|page=338}}
+
|page=38}}
  
“In an age in which the media broadcast countless pieces of foolishness, the educated man is defined not by what he knows, but by what he doesn’t know.”
+
« Les nations actuelles ne sont pas des peuples, mais des sécessions victorieuses de la plèbe. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila
 
:« En un siècle où les médias publicitaires divulguent un nombre infini de sottises, l’homme cultivé ne se définit pas par ce qu’il sait mais par ce qu’il ignore. »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2003
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|ISBN=9782268053004
|page=144}}
+
|page=37}}
  
« La presse de gauche fabrique pour la gauche les grands hommes que ni la nature ni l’histoire ne lui fabriquent. »
+
« Le pornographe est le héraut de l’âme moderne. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Le Réactionnaire authentique
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=22}}
 
 
 
« Les grands écrivains, depuis le romantisme, sont des prisonniers qui secouent frénétiquement les barreaux de la geôle qu’est devenu le monde sans Dieu. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2003
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|ISBN=9782268044675
+
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+
|page=33}}
  
« '''L’artiste contemporain se rebelle contre la bourgeoisie pour lui vendre plus cher ses œuvres.''' »
+
« Les imbéciles appellent “préjugés” les conclusions qu’ils ne comprennent pas. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
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+
|page=30}}
  
« '''L’âme cultivée, c’est celle où le vacarme des vivants n’étouffe pas la musique des morts.''' »
+
« Socialisme : c’est l’appellation commerciale du capitalisme d’État sur le marché électoral. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
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+
|page=30}}
  
« On est venu à bout des analphabètes, pour multiplier les illettrés. »
+
« Dans les sciences humaines on prend la dernière mode pour l’état ultime de la science. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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« '''L’art fiduciaire est une invention de notre temps.'''
+
« Survivre se réduit à être dépoussiéré de temps en temps. »
 
 
'''C’est-à-dire : l’ensemble d’œuvres d’“art” sans valeur esthétique, mais cotées sur le marché boursier de l’art.''' »
 
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
|page=30}}
  
« '''Seuls conspirent efficacement contre le monde actuel ceux qui propagent en secret l’admiration de la beauté.''' »
+
« '''La misère spirituelle est le prix de la prospérité industrielle.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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+
|page=29}}
  
« La presse ne se propose pas d’informer le lecteur mais de le persuader qu’elle l’informe. »
+
« En effet, même si elle n’est ni nécessité, ni caprice, l’histoire, pour le réactionnaire, n’est pourtant pas une dialectique de la volonté immanente, mais une aventure temporelle entre l’homme et ce qui le transcende. Ses œuvres sont des vestiges, sur le sable labouré par la lutte, du corps de l’homme et du corps de l’ange. '''L’histoire selon le réactionnaire est un haillon, déchiré par la liberté de l’homme, et qui flotte au vent du destin.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
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|éditeur=Éditions du Rocher
 
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+
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|page=349}}
+
|page=21}}
 +
 
 +
« L’existence du réactionnaire authentique ne laisse pas de scandaliser le progressiste. Le seul fait qu’il existe lui procure un vague malaise. Devant l’attitude réactionnaire le progressiste ressent un léger mépris, accompagné de surprise et de désarroi.
  
« Malgré sa rhétorique rebelle, l’artiste contemporain s’est réconcilié avec son siècle.
+
Pour se rassurer, le progressiste choisi d’interpréter cette attitude intempestive et choquante comme l’hypocrisie d’un ambitieux ou un symptôme de stupidité ; mais seuls les journalistes, les politiciens et les imbéciles ne sont pas secrètement tourmentés par la ténacité avec laquelle les plus hautes intelligences de l’Occident, depuis cent cinquante ans, accumulent les objections contre le monde moderne. Un dédain complaisant ne semble pas, en effet, la réponse adéquate à une prise de position ou se retrouvent main dans la main un Goethe et un Dostoïevski.
  
L’art moderne se vend parce que l’artiste s’est vendu. »
+
[...]
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=25}}
 
  
« Le critique ne réussit que lorsqu’il invente un adjectif heureux. »
+
Le réactionnaire ne s’abstient pas d’agir par crainte du risque, mais parce qu’il estime qu’actuellement les forces sociales se précipitent vers un but qu’il méprise. Dans l’actuel processus, les forces sociales ont creusé leur lit dans le roc, et rien ne détournera leur cours tant qu’elles ne déboucheront pas sur la rase étendue d’une plaine incertaine. [...]
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=30}}
 
  
« La notoriété d’un artiste au sein de ses contemporains dépend davantage de la doctrine esthétique qu’il exemplifie que de la valeur de son œuvre. »
+
Mais si le réactionnaire n’a aucun pouvoir à notre époque, sa condition l’oblige à témoigner de son écœurement. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|traducteur=Alexandra Templier
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
+
|collection=Anatolia
|ISBN=9782851816979
+
|année=2005
|page=30}}
+
|ISBN=9782268053004
 +
|page=15-21}}
 +
 
 +
<poem>“'''I do not belong to a world that is passing away.
 +
I prolong and transmit a truth that does not die.'''”</poem>
  
« Ce qui distingue l’homme cultivé de l’inculte c’est sa façon d’ignorer. »
+
Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
{{Réf Livre
+
:« '''Je n’appartiens pas à un monde qui disparaît.'''
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=38}}
 
  
« Le véhément désir moderne d’originalité fait croire à l’artiste médiocre que dans le simple fait de différer réside le secret de l’originalité. »
+
:'''Je prolonge et je transmets une vérité qui ne meurt jamais.''' »
{{Réf Livre
+
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
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|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
+
|collection=Anatolia
|ISBN=9782851816979
+
|année=2003
|page=52}}
+
|ISBN=9782268044675
 +
|page=364}}
  
« L’État impose l’instruction obligatoire et gratuite, ''ut hominem stupidum magis etiam infatuet mercede publica.'' [« ...afin de pouvoir utiliser le denier public pour rendre l’homme encore plus bête qu’il ne l’est. » Source : Cicéron, ''Philippiques'' III, 9] »
+
« '''Celui qui se respecte ne peut vivre aujourd’hui que dans les interstices de la société.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
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|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
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|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
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|collection=Anatolia
|ISBN=9782851816979
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|année=2003
|page=109}}
+
|ISBN=9782268044675
 +
|page=352}}
  
« L’abondance d’artistes à notre époque a ruiné le prestige de l’art. »
+
« '''L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=109}}
 
 
“'''Demagogy is the term democrats use when democracy frightens them.'''”
 
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Démagogie est le mot qu’emploient les démocrates quand la démocratie leur fait peur.''' »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
Ligne 2 043 : Ligne 1 865 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=84}}
+
|page=352}}
  
« '''La société libre n’est pas celle qui a le droit d’élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner.''' »
+
« '''Le réactionnaire n’argumente pas contre le monde moderne dans l’espoir de le vaincre, mais pour que les droits de l’âme ne se prescrivent pas.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 054 : Ligne 1 876 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=184}}
+
|page=352}}
  
« L’individu obéissant à une vocation authentique est réactionnaire. Quelles que soient les opinions qu’il nourrit.
+
« '''Les individus, dans la société moderne, sont chaque jour plus semblables les uns aux autres et chaque jour plus étrangers les uns aux autres.'''
  
Est démocrate celui qui attend du monde la définition de ses objectifs. »
+
'''Des monades identiques qui s’affrontent dans un individualisme féroce.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 067 : Ligne 1 889 :
 
|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=233}}
+
|page=349}}
  
« Ayant promulgué le dogme de l’innocence originelle, la démocratie conclut que le coupable du crime n’est pas l’assassin qui convoite, mais la victime qui a excité sa convoitise. »
+
« Qu’on pût être de sa région sans être provincial fut un des miracles du Moyen Âge. »  
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=}}
+
|page=349}}
  
« '''La vie est une fabrique de hiérarchies.'''
+
« '''Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade.''' »
 
 
'''La mort seule est démocratique.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=196}}
+
|page=348}}
  
« Aux yeux d’un démocrate, qui ne s’avilit pas est suspect. »
+
« '''Au lieu d’humaniser la technique, l’homme moderne préfère techniciser l’homme.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=349}}
+
|page=346}}
  
« Les aristocraties sont les enfantements normaux de l’histoire, les démocraties en sont les avortements. »
+
« '''Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
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|page=}}
+
|page=344}}
  
« Nous avons commencé par appeler démocratiques les institutions libérales et nous avons fini par appeler libérales les servitudes démocratiques. »
+
« “Social” est l’adjectif qui sert de prétexte à toutes les escroqueries. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=35}}
 
 
 
« Le politique, dans une démocratie, devient le bouffon du peuple souverain. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2005
+
|année=2003
|ISBN=9782268053004}}
+
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|page=343}}
  
« Les parlements démocratiques ne sont pas des enceintes où l’on débat, mais où l’absolutisme populaire enregistre ses edits. »
+
« L’État moderne réalisera son essence lorsque la police, comme Dieu, sera témoin de tous les actes des hommes. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
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+
|page=342}}
  
« Dans les démocraties, on appelle classe dirigeante la classe que le vote populaire ne laisse rien diriger. »
+
« Le monde moderne est arrivé à institutionnaliser avec une telle astuce le “changement”, la “révolution”, l’“anticonformisme”, que toute entreprise de libération est une routine inscrite dans le règlement de la prison. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
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|page=122}}
+
|page=341-342}}
  
« La société démocratique se contente, dans le meilleur des cas, d’assurer la coexistence des gens.
+
« Les idéologies de gauche sont la stratégie par laquelle la petite bourgeoisie s’est emparée du monde. »
 
 
Les sociétés aristocratiques, en revanche, élèvent sur la glèbe humaine un palais de cérémonies et de rites pour éduquer les hommes. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 168 : Ligne 1 977 :
 
|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=163}}
+
|page=340}}
  
« Les fêtes démocratiques commémorent des mutineries victorieuses. L’aristocratie préférait les pompes liturgiques.
+
« '''Je suis l’asile de toutes les idées frappées d’ostracisme par l’ignominie moderne.''' »
 
 
La fête de la Fédération s’est terminée par des bals populaires. L’étiquette impériale s’est prolongée dans le rite galican d’une messe milanaise. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 181 : Ligne 1 988 :
 
|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
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+
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 +
 
 +
« Tout le réel serait rationnel, si l’homme n’était pas pécheur.
  
« La liberté, pour le démocrate, ne consiste pas à pouvoir dire tout ce qu’il pense, mais à n’avoir pas à penser tout ce qu’il dit. »
+
Tout le rationnel serait réel, si l’homme n’était pas créature. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
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+
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« Le réactionnaire a inventé le dialogue pour avoir observé la dissemblance entre les hommes et la variété de leurs objectifs.
+
« Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne en secret que les races sont égales ; l’anti-raciste aussi, parce qu’en secret il soupçonne qu’elles ne le sont pas. »
 
 
Le démocrate pratique le monologue, parce que c’est l’humanité qui s’exprime par sa bouche. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
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|page=181}}
+
|page=325}}
  
« '''Dans une démocratie, toute vérité a l’air d’un paradoxe.''' »
+
« '''Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix.''' »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 216 : Ligne 2 023 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
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|page=322}}
 +
 
 +
« '''La toute-puissance de l’argent a été le prix de l’égalité sociale.'''
  
« '''La moindre supériorité, en ces temps démocratiques, passe son temps à s’excuser.''' »
+
'''La toute-puissance de l’État sera le prix de l’égalité économique.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
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|page=239}}
+
|page=319}}
 +
 
 +
« L’égalitariste considère que la courtoisie est un aveu d’infériorité.
  
« Heine a trahi le secret de la démocratie : ''wir kämpfen nicht für die Menschenrechte des Volkes, sondern für die Gottesrechte des Menschen''. [Nous ne nous battons par pour que le peuple accède aux droits de l’homme, mais pour que l’homme accède aux droits divins.] »
+
Entre égalitaristes, c’est la grossièreté qui marque le rang. »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
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|éditeur=Éditions du Rocher
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|année=2003
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« Changer de gouvernement démocratique pour un autre gouvernement démocratique revient à changer les bénéficiaires du pillage. »
+
« '''Pour punir une idée, les dieux la condamnent à enthousiasmer les imbéciles.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
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|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
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|éditeur=Éditions du Rocher
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|page=58-59}}
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|page=302}}
  
« La démocratie ignore la différence entre vérités et erreurs ; elle ne distingue qu’opinions populaires et opinions impopulaires. »
+
“'''The modern world will not be punished. It is the punishment.'''”
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=96-97}}
 
  
« La démocratie est “élitiste”. Elle prétend toujours choisir, bien qu’elle choisisse toujours mal.
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 +
:« '''Le monde moderne ne sera pas châtié.'''
  
Monarchie et aristocratie acceptent simplement le hasard génétique. »
+
:'''Il est le châtiment.''' »
{{Réf Livre
+
:{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=132}}
 
 
 
« '''Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu’il fomente l’inégalité, mais pour favoriser l’ascension de types humains inférieurs.''' »
 
{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
Ligne 2 280 : Ligne 2 076 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=78}}
+
|page=296}}
  
'''« Aujourd’hui le riche vit sa richesse avec une avidité de pauvre enrichi et le pauvre sa pauvreté avec une rancœur de riche dépossédé.'''
+
« L’homme se croit perdu parmi les faits, alors qu’il n’est qu’empêtré dans ses propres définitions. »
 
 
'''La richesse a perdu ses vertus propres et la pauvreté les siennes. »'''
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 293 : Ligne 2 087 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=102}}
+
|page=289}}
  
« Les riches ne sont inoffensifs que là où ils sont exposés au dédain d’une aristocratie. »
+
« On appelle communiste celui qui lutte pour que l’État lui assure une existence bourgeoise. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 304 : Ligne 2 098 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
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+
|page=289}}
  
« '''La prolifération des parasites est appelée croissance du secteur tertiaire de l’économie.''' »
+
« Les historiens de l’avenir auront du mal à faire la différence entre les rêves et les cauchemars de ce siècle. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2005
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|ISBN=9782268053004
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+
|page=267}}
 +
 
 +
« Au lieu de la noblesse héréditaire, d’abord la ploutocratie bourgeoise, puis la police socialiste.
  
« '''Le capitalisme est abominable parce qu’il assure la répugnante prospérité promise en vain par le socialiste qui le hait.''' »
+
L’histoire nous sert des plats peu ragoûtants, quand nous commandons des réalités à la place des vieilles fictions. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 326 : Ligne 2 122 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=220}}
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« Le peuple tolère qu’on le vole pourvu qu’on le flagorne. »
+
« Les idéologies ont été inventées pour que celui qui ne pense pas puisse donner son opinion. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
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« '''Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que soit pénalisé celui qui est bien doté.''' »
+
« '''Les dieux sont des paysans qui n’accompagnent l’homme que jusqu’aux portes des grandes villes.''' »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
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|traducteur=Michel Bibard
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« '''La toute-puissance de l’argent a été le prix de l’égalité sociale.'''
+
« '''Le monde moderne ne censure plus que celui qui se révolte contre l’avilissement.''' »
 
 
'''La toute-puissance de l’État sera le prix de l’égalité économique.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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 +
 
 +
« La cité disparaît, tandis que le monde entier s’urbanise.
  
« L’égalitariste considère que la courtoisie est un aveu d’infériorité.
+
La cité occidentale était une personne.
  
Entre égalitaristes, c’est la grossièreté qui marque le rang. »
+
Aujourd’hui, l’hypertrophie urbaine et le centralisme étatique la désintègrent en un simple entassement de gîtes sans âme. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|page=240}}
  
« La charité, pour un égalitariste, est un vice féodal. »
+
« Être superficiel consiste fondamentalement à détester les contradictions de la vie. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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« Plus les hommes se sentent égaux, plus ils tolèrent facilement qu’on les traite comme des pièces interchangeables, remplaçables et superflues.
+
“'''Concessions are the steps up the gallows.'''”
  
L’égalité est la condition psychologique préalable aux massacres scientifiques et impassibles. »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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+
:« '''Les concessions sont les marches de l’échafaud.''' »
 +
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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+
|page=234}}
  
« Plaignons l’égalitariste.
+
« '''Les problèmes des pays “sous-développés” sont le prétexte favori, à gauche, pour se refuser à prendre ses responsabilités.'''
  
Quelle tristesse d’ignorer qu’il y a des degrés et des degrés bien au-dessus de notre médiocrité. »
+
Faute de nouvelles denrées à offrir sur le marché européen, l’intellectuel de gauche fourgue dans le tiers-monde ses soldes défraîchis. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Dans des sociétés où tous se croient égaux, l’inévitable supériorité de quelques-uns fait que les autres se sentent des ratés. Inversement, dans des sociétés où l’inégalité est la norme, chacun s’installe dans sa différence, sans ressentir le besoin, ni concevoir la possibililté, de se comparer aux autres. Seule une structure hiérarchique a des égards envers les médiocres et les humbles. »
+
« Aujourd’hui Jésus-Christ n’arriverait pas à se faire écouter comme fils de Dieu, mais comme fils de charpentier. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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 +
 
 +
« Il y a deux sortes de niais :
  
“'''If men were born equal, they would invent inequality to kill boredom.'''”
+
:ceux qui “veulent être comme les autres”,
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
:ceux qui “ne veulent pas être comme les autres”. »
:« '''Si les hommes naissaient égaux, ils inventeraient l’inégalité pour tuer l’ennui.''' »
+
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:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
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+
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« '''La liberté est un rêve d’esclaves.'''
+
« La perception de la réalité, aujourd’hui, meurt écrasée entre le travail moderne et les diversions modernes. »
 
 
L’homme libre sait qu’il a besoin de soutien, d’aide, de protection. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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|collection=Anatolia
 
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|année=2005
+
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|ISBN=9782268053004
+
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+
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« '''Quand la liberté cesse d’être soumission aux plus hautes valeurs de l’époque pour se transformer en droit d’exprimer notre insignifiante individualité, mieux vaut encore la discipline de la caserne socialiste.''' »
+
« Le christianisme n’a pas inventé la notion de péché, mais celle de pardon. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« '''Cette libération de l’humanité qu’a tant chantée le XIXe siècle s’est finalement résumée au tourisme international.''' »
+
« '''Ce n’est pas un hasard si les bureaucraties succèdent aux révolutions.'''
 +
 
 +
'''Les révolutions sont les sanglants accouchements des bureaucraties.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« '''Une foule homogène ne réclame pas la liberté.'''
+
« Nous devons accueillir avec courtoisie dans nos âmes toute la beauté du monde.
  
'''La société hierarchisée n’est pas seulement la seule où l’homme peut être libre, mais aussi la seule où il lui est indispensable de l’être.''' »
+
Sans abandonner notre cœur éternel à cet hôte de passage. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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 +
 
 +
« Les idées idiotes sont immortelles.
  
« Pour que la liberté dure, elle doit être le but de l’organisation sociale et non son fondement. »
+
Chaque génération les réinvente. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Plus l’homme se croit libre, plus il est facile de l’endoctriner. »
+
« Les trois ennemis de l’homme sont : le démon, l’État et la technique. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Lorsqu’il s’avère nécessaire de limiter la liberté pour sauver d’autres valeurs, il ne faut pas agir avec hypocrisie au nom d’une “liberté véritable”.
+
« On aimerait que ressuscitent les “philosophes” du XVIIIe siècle, avec leur génie, leur ironie, leur audace, pour qu’ils sapent, démolissent, détruisent, les “préjugés” de ce siècle.
  
Il est possible de prendre des mesures antilibérales avec la conscience tranquille, car la liberté n’est pas la valeur suprême. »
+
Ces préjugés qu’ils nous ont légués. »
 
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« La dignité de l’homme ne se situe pas dans sa liberté, elle se situe dans le genre de restrictions à sa volonté qu’il accepte librement. »
+
« '''Le Progrès se réduit finalement à voler à l’homme ce qui l’ennoblit, pour lui vendre au rabais ce qui l’avilit.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|éditeur=L’Arche
 
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« Aujourd’hui, le peuple ne se sent libre que lorsqu’il se sent autorisé à ne rien respecter. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
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« Les opinions révolutionnaires ouvrent la seule carrière, dans la société actuelle, qui assure une position sociale respectable, lucrative, et paisible. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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+
|page=214}}
  
« L’authentique révolutionnaire se soulève pour abolir la société qu’il déteste, le révolutionnaire actuel se rebelle pour hériter d’une société qu’il envie. »
+
« Les revendications libertaires du citoyen moderne se limitent à réclamer le droit de copuler sans entraves dans le cachot où on l’a enfermé. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
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 +
 
 +
'''« La plus grande faute du monde moderne n’est pas d’avoir incendié les ''châteaux'', mais d’avoir rasé les ''chaumières''.'''
  
« '''Le peuple n’envahit que les palais déjà désertés.''' »
+
'''Ce qu’on voit s’effacer, au fil du XIXe siècle, c’est la dignité des humbles. »'''
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Les prises de position révolutionnaires de la jeunesse moderne sont des preuves irréfutables de ses aptitudes à la carrière administrative. Les révolutions sont de parfaites couveuses à démocrates. »
+
« La vulgarité typique de ce siècle, c’est la prétention d’être différents de nos congénères, alors que nous sommes identiques. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Rien ne donne plus d’aisance au révolutionnaire pour ordonner d’innombrables exécutions que de se savoir opposé à la peine de mort. »
+
« Les gens de gauche ne sont pas les représentants des pauvres, mais les délégués des idées pauvres. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
|page=190}}
  
« La Révolution française paraît admirable à celui qui la connaît mal, terrible à celui qui la connaît mieux, grotesque à celui qui la connaît bien. »
+
« “Dieu est mort”, s’est exclamé ce Vendredi saint que fut le XIXème siècle.
 +
 
 +
Aujourd’hui nous vivons dans le silence atroce du samedi. Dans le silence de la tombe habitée.
 +
 
 +
En quel siècle se lèvera, sur la tombe désertée, l’aurore du Dimanche pascal ? »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=189}}
  
« Toute révolution victorieuse échoue finalement, parce que les vertus du pauvre ne sont pas propres au pauvre, mais à la pauvreté. »
+
« '''De nos jours, les cohortes disciplinées des “rebelles” défilent au milieu des ovations frénétiques de la foule et sous la protection des autorités civiles et ecclésiastiques, tandis que les “conformistes”, persécutés, s’enfuient pour aller conspirer en des lieux solitaires.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
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 +
 
 +
« '''Le chrétien moderne se sent professionnellement obligé à se montrer jovial et blagueur''', à sourir complaisamment en exhibant sa denture, '''à affecter une cordialité niaise''', pour prouver à l’incrédule que le christiannisme n’est pas une religion “sombre”, une doctrine “pessimiste”, une morale “ascétique”.
  
« Les révolutions démocratiques donnent le coup d’envoi des exécutions en annonçant la proche abolition de la peine de mort. »
+
'''Le chrétien progressiste nous empoigne la main en arborant un large sourire électoral.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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+
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« '''Ce n’est pas un hasard si les bureaucraties succèdent aux révolutions.'''
+
« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentir du christianisme. »
 
 
'''Les révolutions sont les sanglants accouchements des bureaucraties.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=224}}
+
|page=180}}
  
« Ceux qui défendent les révolutions citent des discours ; ceux qui les dénoncent citent des faits. »
+
« Le chrétien moderne ne demande pas Dieu de lui pardonner, mais d’admettre que le péché n’existe pas. »
 
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{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=51}}
 
 
“'''An “ideal society” would be the graveyard of human greatness.'''”
 
 
— Nicolás Gómez Dávila
 
:« Une “société idéale” serait le cimetière de la grandeur humaine. »
 
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
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|page=26}}
+
|page=178}}
  
« Cela fait deux siècles que le peuple a sur le dos non seulement ceux qui l’exploitent, mais aussi ses libérateurs. »
+
« Beaucoup n’aiment l’homme que pour oublier Dieu la conscience tranquille. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=}}
+
|page=178}}
  
« '''Les anciens despotismes se contentaient de confiner l’homme dans sa vie privée, ceux à la mode du jour préfèrent qu’il n’ait qu’une vie publique.''' »
+
« Homme “sans préjugés” signifie en général homme sans spiritualité. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=216}}
+
|page=172}}
  
« Pour domestiquer l’homme, il suffit de politiser tous ses gestes. »
+
« '''L’âme bourgeoise se sent rachetée quand elle se proclame anticonformiste.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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+
|page=161}}
  
« Les partis libéraux ne comprennent jamais que le contraire du despotisme n’est pas la niaiserie, c’est l’autorité. »
+
« Il n’y a pas d’absurdité en laquelle l’homme moderne ne soit capable de croire, pourvu qu’il évite ainsi de croire en Jésus-Christ. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=160}}
  
« Prendre le pauvre sous son aile a toujours été, en politique, le moyen le plus sûr de s’enrichir. »
+
« La décadence d’une littérature commence quand ses lecteurs ne savent pas écrire. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=143}}
 +
 
 +
'''« Un seul être peut te suffire.'''
  
« Quand les convoitises individuelles se rassemblent, nous avons pris l’habitude de les appeler nobles aspirations populaires. »
+
'''Mais que jamais ne te suffise l’Homme. »'''
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=139}}
  
« Le progressiste gagne toujours et le réactionnaire a toujours raison.
+
« Les activités supérieures de l’esprit paraissent toujours parasitaires aux yeux du sot.
  
Avoir raison en politique ne consiste pas à occuper le devant de la scène, mais à annoncer dès le premier acte les cadavres du cinquième. »
+
Le degré de civilisation d’une société se mesure au nombre de parasites qu’elle tolère. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
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+
|page=137}}
  
« Les gens de gauche ne sont pas les représentants des pauvres, mais les délégués des idées pauvres. »
+
« La civilisation n’est pas suite interminable d’inventions, mais devoir d’assurer la pérennité de certaines choses. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
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« Les idéologies ont été inventées pour que celui qui ne pense pas puisse donner son opinion. »
+
« '''Il ne faut pas désespérer de l’athée, aussi longtemps qu’il n’adore pas l’homme.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
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« On appelle communiste celui qui lutte pour que l’État lui assure une existence bourgeoise. »
+
« Plus l’homme se croit libre, plus il est facile de l’endoctriner. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« L’homme de gauche se préoccupe autant des problèmes du XIXème siècle qu’il reste indifférent à ceux du XXème. »
+
« Pour que la liberté dure, elle doit être le but de l’organisation sociale et non son fondement. »
 
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+
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« La pensée du marxiste se fossilise avec le temps ; celle de l’homme de gauche devient spongieuse et flasque. »
+
« La charité de l’homme moderne ne consiste pas à aimer son prochain comme soi-même, mais à s’aimer soi-même en son prochain. »
 
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« Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche. »
+
“'''Modern man does not love, but seeks refuge in love; does not hope, but seeks refuge in hope; does not believe but seeks refuge in dogma.'''”
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=84}}
 
  
« Pour le progressiste moderne, la nostalgie constitue l’hérésie suprême. »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
{{Réf Livre
+
:« L’homme moderne n’aime pas, il se réfugie dans l’amour ; il n’espère pas, il se réfugie dans l’espérance ; il ne croit pas, il se réfugie dans un dogme. »
 +
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
+
|collection=Anatolia
|ISBN=9782851816979
+
|année=2003
|page=89}}
+
|ISBN=9782268044675
 +
|page=114}}
  
« Être de gauche c’est croire que les présages de catastrophe sont augures de prospérité. »
+
« '''Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église.''' »
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=133}}
 
 
 
« Les marxistes donnent une définition économique de la bourgeoisie pour occulter leur appartenance à celle-ci. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 836 : Ligne 2 598 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=27}}
+
|page=111}}
  
« '''Dans la société médiévale la société est l’État ; dans la société bourgeoise État et société s’affrontent ; dans la société communiste l’État est la société.''' »
+
« L’individualisme moderne se réduit à faire passer pour personnelles et originales les opinions partagées par tout le monde. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 847 : Ligne 2 609 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=36}}
+
|page=105}}
  
« L’adhésion au communisme est le rite qui permet à l’intellectuel bourgeois d’exorciser sa mauvaise conscience sans abjurer sa condition de bourgeois. »
+
« Le christianisme ne nie pas la splendeur du monde, mais il invite à rechercher son origine, à s’élever jusqu’à ses neiges immaculées. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 858 : Ligne 2 620 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=95}}
+
|page=102}}
  
« '''Dieu une fois mort, les pauvres titans en sont réduits à entreprendre l’urbanisation de la terre.''' »
+
« Les sociétés agonisantes luttent contre l’histoire en émettant des lois, comme les naufragés contre les eaux en poussant des cris. Brefs remous. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=97}}
+
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« '''L’âme bourgeoise se sent rachetée quand elle se proclame anticonformiste.''' »
+
« La sagesse, en ce siècle, consiste avant tout à savoir supporter la vulgarité sans se mettre en rage. »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 880 : Ligne 2 642 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=161}}
+
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« '''Les problèmes des pays “sous-développés” sont le prétexte favori, à gauche, pour se refuser à prendre ses responsabilités.'''
+
« '''Dieu une fois mort, les pauvres titans en sont réduits à entreprendre l’urbanisation de la terre.''' »
 
 
Faute de nouvelles denrées à offrir sur le marché européen, l’intellectuel de gauche fourgue dans le tiers-monde ses soldes défraîchis. »
 
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=231}}
+
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« Les idéologies de gauche sont la stratégie par laquelle la petite bourgeoisie s’est emparée du monde. »
+
« L’adhésion au communisme est le rite qui permet à l’intellectuel bourgeois d’exorciser sa mauvaise conscience sans abjurer sa condition de bourgeois. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 904 : Ligne 2 664 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=340}}
+
|page=95}}
  
« “Social” est l’adjectif qui sert de prétexte à toutes les escroqueries. »
+
« '''La plus grande erreur moderne, ce n’est pas d’annoncer que Dieu est mort, mais de croire que le diable est mort.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 2 915 : Ligne 2 675 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=343}}
+
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« Prolétaire conscient signifie, dans le vocabulaire marxiste, peuple converti aux idéaux bourgeois. »
+
« La violence ne suffit pas pour détruire une civilisation.
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=38}}
 
  
« Demander à l’État ce que seule la société doit faire constitue l’erreur de la gauche. »
+
'''Chaque civilisation meurt de notre indifférence devant les valeurs particulières sur lesquelles elle est fondée.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|éditeur=L’Arche
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+
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« Dans les utopies d’une époque naissent les tueries de la suivante. »
+
« '''Dans la société médiévale la société est l’État ; dans la société bourgeoise État et société s’affrontent ; dans la société communiste l’État est la société.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
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« La société industrielle met la vulgarité à la portée de tous. »
+
« '''La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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 +
 
 +
« Après avoir discrédité la vertu, ce siècle a réussi à discréditer les vices.
  
« La falsification du passé est la façon par laquelle la gauche a prétendu élaborer le futur. »
+
Les perversions sont devenues des parcs d’attractions que fréquentent en famille les foules du dimanche. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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« Le parfait conformiste à notre époque est l’idéologue de gauche. »
+
« Les marxistes donnent une définition économique de la bourgeoisie pour occulter leur appartenance à celle-ci. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|éditeur=L’Arche
 
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« L’ennemi d’une civilisation n’est pas tant son adversaire externe que son étiolement interne. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
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|page=11}}
 
 
 
« C’est dans la réitération des lieux communs anciens que réside la tâche proprement civilisatrice. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
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« La violence ne suffit pas pour détruire une civilisation.
 
 
 
'''Chaque civilisation meurt de notre indifférence devant les valeurs particulières sur lesquelles elle est fondée.''' »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
Ligne 3 008 : Ligne 2 734 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
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+
|page=27}}
  
« '''N’espérons pas que la civilisation renaisse tant que l’homme ne se sentira pas humilié de se consacrer corps et âme à des tâches économiques.''' »
+
« La modernité tente d’élaborer avec la luxure, la violence et l’infamie l’innocence d’un paradis infernal. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 021 : Ligne 2 747 :
 
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|page=}}
  
« Les civilisations sont l’écho de ces rares instants où l’homme n’assume que ce qu’il se sent prêt à assumer éternellement. »
+
« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentitr du christianisme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 032 : Ligne 2 758 :
 
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|page=}}
  
« Les activités supérieures de l’esprit paraissent toujours parasitaires aux yeux du sot.
+
« La crucifixion, selon le christianisme d’aujourd’hui, ne fut qu’une lamentable erreur judiciaire. »
 
 
Le degré de civilisation d’une société se mesure au nombre de parasites qu’elle tolère. »
 
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 043 : Ligne 2 767 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
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+
|page=}}
  
« La civilisation n’est pas suite interminable d’inventions, mais devoir d’assurer la pérennité de certaines choses. »
+
« Le catholique progressiste va ramasser sa théologie dans la poubelle de la théologie protestante. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 054 : Ligne 2 778 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
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+
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 +
 
 +
« L’angoisse devant le crépuscule de la civilisation est une affliction réactionnaire.
  
« '''La civilisation est un épisode qui naît avec la révolution néolithique et meurt avec la révolution industrielle.''' »
+
Le démocrate ne peut gémir sur la disparition de ce qu’il ignore. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=37}}
 
 
 
“'''lt seems the past has left no heirs.'''”
 
 
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
:« '''Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers.''' »
 
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2005
+
|année=2003
|ISBN=9782268053004
+
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|page=106}}
+
|page=92}}
 +
 
 +
« La disparition des rangs fait obstacle à la communication entre les hommes.
  
« Les nations actuelles ne sont pas des peuples, mais des sécessions victorieuses de la plèbe. »
+
Marchant en troupeau, les individus ne se tiennent plus par la main, ils jouent des coudes pour avancer. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2005
+
|année=2003
|ISBN=9782268053004
+
|ISBN=9782268044675
|page=37}}
+
|page=257}}
  
« Au lieu de la noblesse héréditaire, d’abord la ploutocratie bourgeoise, puis la police socialiste.
+
« La révolution est progressiste et vise le renforcement de l’État ; la rébellion est réactionnaire et vise son démantèlement.
  
L’histoire nous sert des plats peu ragoûtants, quand nous commandons des réalités à la place des vieilles fictions. »
+
Le révolutionnaire est un fonctionnaire en puissance ; le rebelle est un réactionnaire en actes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 102 : Ligne 2 817 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=260}}
+
|page=320}}
 +
 
 +
« '''Le réactionnaire est le gardien des héritages.'''
  
« Les projets de l’homme manquent d’intérêt. Seule l’histoire est intéressante. C’est-à-dire : ce que Dieu fait des projets des hommes. »
+
'''Même de l’héritage du révolutionnaire.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 113 : Ligne 2 830 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
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+
|page=362}}
  
« Les idées idiotes sont immortelles.
+
« Quand la patrie n’est pas le territoire des temples et des tombes, mais une simple somme d’intérêts, le patriotisme est déshonorant. »
 
 
Chaque génération les réinvente. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 126 : Ligne 2 841 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
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|page=218}}
+
|page=222}}
 +
 
 +
« Ne médisons pas du nationalisme.
 +
 
 +
Sans la virulence nationaliste il y a beau temps que l’Europe et le monde seraient soumis à un empire technique, rationnel, uniforme.
 +
 
 +
Faisons crédit au nationalisme d’au moins deux siècles de spontanéité spirituelle, de libre expression de l’âme nationale, de riche diversité historique.
  
« Les historiens de l’avenir auront du mal à faire la différence entre les rêves et les cauchemars de ce siècle. »
+
Le nationalisme aura été le dernier spasme de l’individu avant la mort grisâtre qui l’attend. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 137 : Ligne 2 858 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=267}}
+
|page=129}}
  
« '''Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade.''' »
+
« '''La patrie, sans verbiage nationaliste, c’est simplement l’espace que contemple à la ronde un individu quand il gravit une colline.''' »
 
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{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 148 : Ligne 2 869 :
 
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|page=348}}
+
|page=265}}
  
« Qu’on pût être de sa région sans être provincial fut un des miracles du Moyen Âge. »  
+
« '''Éduquer les jeunes gens ne consiste pas à les familiariser avec leur époque, mais à faire en sorte qu’ils l’ignorent le plus longtemps possible.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 159 : Ligne 2 880 :
 
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+
|page=288}}
  
« L’histoire exhibe trop de cadavres inutiles pour qu’une quelconque finalité puisse lui être attribuée. »
+
“'''Museums are the invention of a mankind that has no place for works of art, either in its home, or in its life.'''”
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=34}}
 
  
« '''Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.'''
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
+
'''Les musées sont l’invention d’une humanité qui n’a pas de place pour les œuvres d’art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.''' »
'''Ensuite, la cigüe.''' »
+
:{{Réf Livre
{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
|année=2005
+
|année=2003
|ISBN=9782268053004
+
|ISBN=9782268044675
|page=145}}
+
|page=272}}
  
<poem>“'''I do not belong to a world that is passing away.
+
“'''A work of art, today, is anything that sells for a high price.'''”
I prolong and transmit a truth that does not die.'''”</poem>
 
  
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
:« '''Je n’appartiens pas à un monde qui disparaît.'''
+
:« '''Une œuvre d’art, aujourd’hui, c’est n’importe quel objet qui coûte cher.''' »
 
 
:'''Je prolonge et je transmets une vérité qui ne meurt jamais.''' »
 
 
:{{Réf Livre
 
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
Ligne 3 199 : Ligne 2 908 :
 
|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=364}}
+
|page=293}}
  
« '''C’est de la vérité d’une idée dont nous devons nous réjouir, non de son triomphe.'''
+
« '''La grande ambition de l’artiste actuel, c’est que la société le couvre d’opprobre et la presse d’éloges.''' »
 
 
'''Car aucun triomphe ne dure.''' »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|traducteur=Alexandra Templier
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
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|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2008
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|ISBN=9782851816979
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+
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 +
 
 +
“'''Literature does not die because nobody writes, but when everybody writes.'''”
  
« '''La vénération de l’humanité est répugnante, comme tout culte de soi-même.''' »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 +
La littérature ne périt pas parce que personne n’écrit, mais quand tout le monde écrit. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=257}}
  
« “Dignité de l’homme”, “grandeur de l’homme”, “droits de l’homme”, etc. ; hémorragie verbale que la simple vue de notre visage, le matin dans le miroir, quand nous nous rasons, devrait tarir aussitôt. »
+
« '''Est cultivé l’homme qui ne fait pas de la culture une profession.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Les trois ennemis de l’homme sont : le démon, l’État et la technique. »
+
« Les deux ailes de l’intelligence sont l’érudition et l’amour. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|ISBN=9782268044675
 
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|page=217}}
+
|page=328}}
  
« La dignité de l’homme réside en la soumission qui le libère. »
+
« L’intelligence est spontanément aristocratique, car c’est la faculté de distinguer les différences et de fixer les rangs. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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« L’homme n’a pas la même densité à toutes les époques. »
+
« Les guerres intellectuelles ne sont pas gagnées par les armées régulières mais par des francs-tireurs. »
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=46}}
 
 
 
'''« Un seul être peut te suffire.'''
 
 
 
'''Mais que jamais ne te suffise l’Homme. »'''
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=318}}
  
« Les deux pôles sont l’individu et Dieu : les deux antagonistes Dieu et l’Homme. »
+
« Tout ce qui peut interrompre une tradition oblige à repartir de l’origine.
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=24}}
 
  
« Après avoir discrédité la vertu, ce siècle a réussi à discréditer les vices.
+
Et toute origine est sanglante. »
 
 
Les perversions sont devenues des parcs d’attractions que fréquentent en famille les foules du dimanche. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=30}}
+
|page=265}}
  
« L’imbécile vibre d’enthousiasme quand la science dérobe quelques bribes insignifiantes à l’ombre impassible. »
+
'''« Le triangle : bourg, château, monastère n’est pas une miniature médiévale.'''
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=54}}
 
  
« '''La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques.''' »
+
'''Mais un paradigme éternel. »'''
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=32}}
+
|page=331}}
 +
 
 +
“'''Journalists are the plebs’ courtiers.'''”
  
« '''Pour punir une idée, les dieux la condamnent à enthousiasmer les imbéciles.''' »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
{{Réf Livre
+
:« '''Les journalistes sont les courtisans de la plèbe.''' »
 +
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|année=2003
 
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|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=302}}
+
|page=338}}
  
« L’amour est une transmutation du champ érotique, qui se produit quand il y a un déséquilibre entre ses pôles. Entre égaux, on ne fait que copuler. »
+
“In an age in which the media broadcast countless pieces of foolishness, the educated man is defined not by what he knows, but by what he doesn’t know.”
{{Réf Livre
+
 
 +
— Nicolás Gómez Dávila
 +
:« En un siècle où les médias publicitaires divulguent un nombre infini de sottises, l’homme cultivé ne se définit pas par ce qu’il sait mais par ce qu’il ignore. »
 +
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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« L’amour païen et l’amour romantique sont aussi innocents l’un que l’autre ; seule est dépravée la sexualité satisfaite et hygiénique entre égaux. »
+
« Les grands écrivains, depuis le romantisme, sont des prisonniers qui secouent frénétiquement les barreaux de la geôle qu’est devenu le monde sans Dieu. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne en secret que les races sont égales ; l’anti-raciste aussi, parce qu’en secret il soupçonne qu’elles ne le sont pas. »
+
« '''L’artiste contemporain se rebelle contre la bourgeoisie pour lui vendre plus cher ses œuvres.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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+
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« Si la conjoncture ne l’y contrait pas, aucun juif n’est radicalement de gauche.
+
« '''L’âme cultivée, c’est celle où le vacarme des vivants n’étouffe pas la musique des morts.''' »
 
 
Le peuple qui a découvert l’absolutisme divin ne saurait pactiser avec l’absolutisme de l’homme. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« Pas plus la déclaration des droits de l’homme que la proclamation des constitutions ou encore l’invocation d’un droit naturel ne protègent contre l’arbitraire de l’État.
+
« On est venu à bout des analphabètes, pour multiplier les illettrés. »
 
 
'''Seul le droit coutumier constitue une barrière contre le despotisme.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« La seule chose qui garantisse un bon gouvernement c’est une structure politique et sociale qui ne permette de gouverner que peu. »
+
« '''L’art fiduciaire est une invention de notre temps.'''
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
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|page=103}}
 
  
« Une bureaucratie finit toujours par être plus coûteuse pour le peuple qu’une classe élevée. »
+
'''C’est-à-dire : l’ensemble d’œuvres d’“art” sans valeur esthétique, mais cotées sur le marché boursier de l’art.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« L’État paternaliste est abominable ; la société paternaliste est admirable. »
+
« '''Seuls conspirent efficacement contre le monde actuel ceux qui propagent en secret l’admiration de la beauté.''' »
 
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« Il n’existe plus désormais au sein de l’État moderne que deux partis : citoyens et bureaucratie. »
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« La presse ne se propose pas d’informer le lecteur mais de le persuader qu’elle l’informe. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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 +
 
 +
“'''Demagogy is the term democrats use when democracy frightens them.'''”
  
« La discussion entre le réactionnaire et le démocrate s’avère stérile car ils n’ont rien de commun ; par contre, la discussion avec le libéral peut se révéler féconde car ils partagent divers postulats. »
+
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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+
:« '''Démagogie est le mot qu’emploient les démocrates quand la démocratie leur fait peur.''' »
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« '''Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même.''' »
+
« '''La société libre n’est pas celle qui a le droit d’élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
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« Aujourd’hui, l’individualisme est la seule défense qu’il nous reste contre le collectivisme engendré par l’individualisme d’hier. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
|éditeur=L’Arche
 
|année=2008
 
|ISBN=9782851816979
 
|page=137}}
 
 
 
« Tolérer ne doit pas consister à oublier que ce qu’on tolère ne mérite que de la tolérance. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|collection=Anatolia
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+
|page=184}}
  
“Faith is what allows us to wander astray into any idea without losing the way out.
+
« L’individu obéissant à une vocation authentique est réactionnaire. Quelles que soient les opinions qu’il nourrit.
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
Est démocrate celui qui attend du monde la définition de ses objectifs. »
:« La foi, c’est ce qui nous permet de nous égarer dans n’importe quelle idée, sans perdre de vue le chemin du retour. »
+
{{Réf Livre
:{{Réf Livre
 
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
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|année=2003
 
|année=2003
 
|ISBN=9782268044675
 
|ISBN=9782268044675
|page=}}
+
|page=233}}
  
« Rien de plus dangereux que de heurter les préjugés de qui affirme en avoir aucun. »
+
« Ayant promulgué le dogme de l’innocence originelle, la démocratie conclut que le coupable du crime n’est pas l’assassin qui convoite, mais la victime qui a excité sa convoitise. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Réactionnaire authentique
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|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
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|collection=Anatolia
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+
|page=}}
  
« '''Jamais l’humanité ne s’est plus laidement habillée qu’en ces temps de liberté vestimentaire.'''
+
« '''La vie est une fabrique de hiérarchies.'''
  
Les seuls vêtements décents pour l’homme sont les costumes traditionnels ou les uniformes. »
+
'''La mort seule est démocratique.''' »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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|collection=Anatolia
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+
|page=196}}
  
« L’asphalte des villes ne produit que des démocrates, des bureaucrates et des putains. »
+
« Aux yeux d’un démocrate, qui ne s’avilit pas est suspect. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Michel Bibard
 
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+
|page=349}}
  
« Il y a deux sortes de niais :
+
« Les aristocraties sont les enfantements normaux de l’histoire, les démocraties en sont les avortements. »
 
 
:ceux qui “veulent être comme les autres”,
 
 
 
:ceux qui “ne veulent pas être comme les autres”. »
 
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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|page=228}}
+
|page=}}
  
“Reason, Progress, and Justice are the three theological virtues of the fool.”
+
« Le politique, dans une démocratie, devient le bouffon du peuple souverain. »
 
+
{{Réf Livre
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
:« Raison, Progrès, Justice, voilà les trois vertus théologales des imbéciles. »
 
:{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|traducteur=Michel Bibard
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|page=}}
 
|page=}}
  
« '''Seul l’homme intelligent et le sot savent être sédentaires.'''
+
« Les parlements démocratiques ne sont pas des enceintes où l’on débat, mais où l’absolutisme populaire enregistre ses edits. »
 
 
'''La médiocrité est inquiète et voyage.''' »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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« Intérioriser n’est pas passer de la transcendance à l’immanence mais de l’extériorité à la transcendance. »
+
« Dans les démocraties, on appelle classe dirigeante la classe que le vote populaire ne laisse rien diriger. »
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
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|traducteur=Alexandra Templier
 
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« Tout charlatanisme débute par l’abus innocent d’une métaphore. »
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Carnets d’un vaincu
 
|traducteur=Alexandra Templier
 
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« Le vulgaire respecte l’excellence, mais ne s’enthousiasme que pour la médiocrité. »
 
 
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|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
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+
|page=122}}
  
“I am like the people: luxury does not upset me except in unworthy hands.
+
« La société démocratique se contente, dans le meilleur des cas, d’assurer la coexistence des gens.
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
Les sociétés aristocratiques, en revanche, élèvent sur la glèbe humaine un palais de cérémonies et de rites pour éduquer les hommes. »
:« Je suis comme le peuple : le luxe ne m’indigne que dans des mains indignes. »
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« Les fêtes démocratiques commémorent des mutineries victorieuses. L’aristocratie préférait les pompes liturgiques.
  
« Homme “sans préjugés” signifie en général homme sans spiritualité. »
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La fête de la Fédération s’est terminée par des bals populaires. L’étiquette impériale s’est prolongée dans le rite galican d’une messe milanaise. »
 
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« '''De nos jours, les cohortes disciplinées des “rebelles” défilent au milieu des ovations frénétiques de la foule et sous la protection des autorités civiles et ecclésiastiques, tandis que les “conformistes”, persécutés, s’enfuient pour aller conspirer en des lieux solitaires.''' »
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« La liberté, pour le démocrate, ne consiste pas à pouvoir dire tout ce qu’il pense, mais à n’avoir pas à penser tout ce qu’il dit. »
 
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« Nous devons accueillir avec courtoisie dans nos âmes toute la beauté du monde.
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« Le réactionnaire a inventé le dialogue pour avoir observé la dissemblance entre les hommes et la variété de leurs objectifs.
  
Sans abandonner notre cœur éternel à cet hôte de passage. »
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Le démocrate pratique le monologue, parce que c’est l’humanité qui s’exprime par sa bouche. »
 
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« Être superficiel consiste fondamentalement à détester les contradictions de la vie. »
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« '''Dans une démocratie, toute vérité a l’air d’un paradoxe.''' »
 
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« '''Les dieux sont des paysans qui n’accompagnent l’homme que jusqu’aux portes des grandes villes.''' »
+
« '''La moindre supériorité, en ces temps démocratiques, passe son temps à s’excuser.''' »
 
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« L’homme se croit perdu parmi les faits, alors qu’il n’est qu’empêtré dans ses propres définitions. »
+
« '''Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu’il fomente l’inégalité, mais pour favoriser l’ascension de types humains inférieurs.''' »
 
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« Tout le réel serait rationnel, si l’homme n’était pas pécheur.
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'''« Aujourd’hui le riche vit sa richesse avec une avidité de pauvre enrichi et le pauvre sa pauvreté avec une rancœur de riche dépossédé.'''
  
Tout le rationnel serait réel, si l’homme n’était pas créature. »
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'''La richesse a perdu ses vertus propres et la pauvreté les siennes. »'''
 
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« Tandis que les contemporains ne lisent avec enthousiasme que l’optimiste, la postérité relit avec admiration le pessimiste. »
+
« Les riches ne sont inoffensifs que là où ils sont exposés au dédain d’une aristocratie. »
 
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« Le plus important en philosophie, c’est la ligne qui délimite le territoire d’un mystère. »
+
« '''Le capitalisme est abominable parce qu’il assure la répugnante prospérité promise en vain par le socialiste qui le hait.''' »
 
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« Dans l’Antiquité, n’existait pas ce que nous appelons aujourd’hui philosophie ; et ce qui autrefois s’appelait philosophie n’existe plus aujourd’hui. »
+
« Le peuple tolère qu’on le vole pourvu qu’on le flagorne. »
 
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« Le “rationalisme” n’est pas l’exercice de la raison mais le produit de certains postulats particuliers qui ont prétendu être assimilés à la raison elle-même. »
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« La charité, pour un égalitariste, est un vice féodal. »
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« La décadence d’une littérature commence quand ses lecteurs ne savent pas écrire. »
 
 
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« Plus les hommes se sentent égaux, plus ils tolèrent facilement qu’on les traite comme des pièces interchangeables, remplaçables et superflues.
  
« Ce n’est pas livré au plein vent de l’univers que l’homme meurt de froid, c’est dans le palais de concepts que bâtit son intellect. »
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L’égalité est la condition psychologique préalable aux massacres scientifiques et impassibles. »
 
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« Plaignons l’égalitariste.
  
« '''L’intégration croissante de l’humanité ne fait que lui faciliter le partage des mêmes vices.''' »
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Quelle tristesse d’ignorer qu’il y a des degrés et des degrés bien au-dessus de notre médiocrité. »
 
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« Dans des sociétés où tous se croient égaux, l’inévitable supériorité de quelques-uns fait que les autres se sentent des ratés. Inversement, dans des sociétés où l’inégalité est la norme, chacun s’installe dans sa différence, sans ressentir le besoin, ni concevoir la possibililté, de se comparer aux autres. Seule une structure hiérarchique a des égards envers les médiocres et les humbles. »
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“'''If men were born equal, they would invent inequality to kill boredom.'''”
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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:« '''Si les hommes naissaient égaux, ils inventeraient l’inégalité pour tuer l’ennui.''' »
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« '''Quand la liberté cesse d’être soumission aux plus hautes valeurs de l’époque pour se transformer en droit d’exprimer notre insignifiante individualité, mieux vaut encore la discipline de la caserne socialiste.''' »
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« '''Cette libération de l’humanité qu’a tant chantée le XIXe siècle s’est finalement résumée au tourisme international.''' »
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« '''Une foule homogène ne réclame pas la liberté.'''
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'''La société hierarchisée n’est pas seulement la seule où l’homme peut être libre, mais aussi la seule où il lui est indispensable de l’être.''' »
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« Les opinions révolutionnaires ouvrent la seule carrière, dans la société actuelle, qui assure une position sociale respectable, lucrative, et paisible. »
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« L’authentique révolutionnaire se soulève pour abolir la société qu’il déteste, le révolutionnaire actuel se rebelle pour hériter d’une société qu’il envie. »
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« '''Le peuple n’envahit que les palais déjà désertés.''' »
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« La Révolution française paraît admirable à celui qui la connaît mal, terrible à celui qui la connaît mieux, grotesque à celui qui la connaît bien. »
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« Toute révolution victorieuse échoue finalement, parce que les vertus du pauvre ne sont pas propres au pauvre, mais à la pauvreté. »
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« Les révolutions démocratiques donnent le coup d’envoi des exécutions en annonçant la proche abolition de la peine de mort. »
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“'''An “ideal society” would be the graveyard of human greatness.'''”
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— Nicolás Gómez Dávila
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:« Une “société idéale” serait le cimetière de la grandeur humaine. »
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« Les prises de position révolutionnaires de la jeunesse moderne sont des preuves irréfutables de ses aptitudes à la carrière administrative. Les révolutions sont de parfaites couveuses à démocrates. »
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« Rien ne donne plus d’aisance au révolutionnaire pour ordonner d’innombrables exécutions que de se savoir opposé à la peine de mort. »
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« Cela fait deux siècles que le peuple a sur le dos non seulement ceux qui l’exploitent, mais aussi ses libérateurs. »
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« '''Les anciens despotismes se contentaient de confiner l’homme dans sa vie privée, ceux à la mode du jour préfèrent qu’il n’ait qu’une vie publique.''' »
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« Pour domestiquer l’homme, il suffit de politiser tous ses gestes. »
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« Les partis libéraux ne comprennent jamais que le contraire du despotisme n’est pas la niaiserie, c’est l’autorité. »
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« Prendre le pauvre sous son aile a toujours été, en politique, le moyen le plus sûr de s’enrichir. »
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« Quand les convoitises individuelles se rassemblent, nous avons pris l’habitude de les appeler nobles aspirations populaires. »
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« Le progressiste gagne toujours et le réactionnaire a toujours raison.
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Avoir raison en politique ne consiste pas à occuper le devant de la scène, mais à annoncer dès le premier acte les cadavres du cinquième. »
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« L’homme de gauche se préoccupe autant des problèmes du XIXème siècle qu’il reste indifférent à ceux du XXème. »
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« '''N’espérons pas que la civilisation renaisse tant que l’homme ne se sentira pas humilié de se consacrer corps et âme à des tâches économiques.''' »
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« Les civilisations sont l’écho de ces rares instants où l’homme n’assume que ce qu’il se sent prêt à assumer éternellement. »
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« Les projets de l’homme manquent d’intérêt. Seule l’histoire est intéressante. C’est-à-dire : ce que Dieu fait des projets des hommes. »
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« '''La vénération de l’humanité est répugnante, comme tout culte de soi-même.''' »
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« “Dignité de l’homme”, “grandeur de l’homme”, “droits de l’homme”, etc. ; hémorragie verbale que la simple vue de notre visage, le matin dans le miroir, quand nous nous rasons, devrait tarir aussitôt. »
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« L’amour est une transmutation du champ érotique, qui se produit quand il y a un déséquilibre entre ses pôles. Entre égaux, on ne fait que copuler. »
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« L’amour païen et l’amour romantique sont aussi innocents l’un que l’autre ; seule est dépravée la sexualité satisfaite et hygiénique entre égaux. »
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“Faith is what allows us to wander astray into any idea without losing the way out.”
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:« La foi, c’est ce qui nous permet de nous égarer dans n’importe quelle idée, sans perdre de vue le chemin du retour. »
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“Reason, Progress, and Justice are the three theological virtues of the fool.”
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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« Le vulgaire respecte l’excellence, mais ne s’enthousiasme que pour la médiocrité. »
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“I am like the people: luxury does not upset me except in unworthy hands.”
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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“Every rebellion against the order of man is noble, so long as it does not disguise rebelliousness against the order of the world.”
 
“Every rebellion against the order of man is noble, so long as it does not disguise rebelliousness against the order of the world.”

Version du 30 mars 2022 à 15:18

Nicolás Gómez Dávila.jpg

Citationes

« Le “rationalisme” n’est pas l’exercice de la raison mais le produit de certains postulats particuliers qui ont prétendu être assimilés à la raison elle-même. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 137


« Aujourd’hui, l’individualisme est la seule défense qu’il nous reste contre le collectivisme engendré par l’individualisme d’hier. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 137


« Être de gauche c’est croire que les présages de catastrophe sont augures de prospérité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 133


« Excepté dans les premiers temps d’enthousiasme révolutionnaire, la majorité de la population, dans tout pays et à toute époque, appartient à un centre-droit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 133


« La démocratie est “élitiste”. Elle prétend toujours choisir, bien qu’elle choisisse toujours mal.

Monarchie et aristocratie acceptent simplement le hasard génétique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 132


« Là où le christianisme disparaît, cupidité, jalousie et luxure inventent mille idéologies pour se justifier. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 130


« Il n’existe plus désormais au sein de l’État moderne que deux partis : citoyens et bureaucratie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 129


« Le peuple qui devient irréligieux acquiert immédiatement tous les défauts bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 128


“The progressive Christian’s error lies in believing that Christianity’s perennial polemic against the rich is an implicit defense of socialist programs.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’erreur du chrétien progressiste consiste à croire que la polémique pérenne du christianisme contre les riches est une défense implicite des programmes socialistes. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 128


« La réaction n’est rien de plus que la traduction en langage réaliste des principes d’un Constant, d’un Humboldt, d’un Mill et d’un Tocqueville. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 127


« C’est de la vérité d’une idée dont nous devons nous réjouir, non de son triomphe.

Car aucun triomphe ne dure. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 126


« Dans l’Antiquité, n’existait pas ce que nous appelons aujourd’hui philosophie ; et ce qui autrefois s’appelait philosophie n’existe plus aujourd’hui. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 122


« Être réactionnaire c’est avoir compris que nous ne devons pas renoncer à une vérité simplement parce qu’elle n’a aucune chance de triompher. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 122


« L’État paternaliste est abominable ; la société paternaliste est admirable. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 121


« Une bureaucratie finit toujours par être plus coûteuse pour le peuple qu’une classe élevée. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 118


« Le plus important en philosophie, c’est la ligne qui délimite le territoire d’un mystère. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 118


« Il est difficile d’imaginer que le monde moderne puisse un jour avoir le charme de tout monde passé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 117


« Tout charlatanisme débute par l’abus innocent d’une métaphore. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 116


« Le réactionnaire n’est pas conseiller du possible mais confesseur du nécessaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 116


« Le parfait conformiste à notre époque est l’idéologue de gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 115


« L’État impose l’instruction obligatoire et gratuite, ut hominem stupidum magis etiam infatuet mercede publica. [« ...afin de pouvoir utiliser le denier public pour rendre l’homme encore plus bête qu’il ne l’est. » Source : Cicéron, Philippiques III, 9] »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 109


« L’abondance d’artistes à notre époque a ruiné le prestige de l’art. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 109


« Il suffit de nier la divinité du Christ pour placer le christianisme à la source de toutes les erreurs modernes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 109


« Intérioriser n’est pas passer de la transcendance à l’immanence mais de l’extériorité à la transcendance. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 106


« “L’Église primitive” a toujours été l’excuse favorite de l’hérétique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 104


« La seule chose qui garantisse un bon gouvernement c’est une structure politique et sociale qui ne permette de gouverner que peu. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 103


« Aujourd’hui, le peuple ne se sent libre que lorsqu’il se sent autorisé à ne rien respecter. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 97


« Le moderne a perdu son âme et n’est plus désormais que la somme de ses comportements. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 97


« La démocratie ignore la différence entre vérités et erreurs ; elle ne distingue qu’opinions populaires et opinions impopulaires. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 96-97


« Tandis que les contemporains ne lisent avec enthousiasme que l’optimiste, la postérité relit avec admiration le pessimiste. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 94


« Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« Pour le progressiste moderne, la nostalgie constitue l’hérésie suprême. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 89


« La discussion entre le réactionnaire et le démocrate s’avère stérile car ils n’ont rien de commun ; par contre, la discussion avec le libéral peut se révéler féconde car ils partagent divers postulats. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 84


« Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 84


« Je ne comprends pas comment on peut être de gauche au sein du monde moderne où tout le monde est plus ou moins de gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 84


« Le moderne croit vivre dans un pluralisme d’opinions tandis qu’il ne règne guère aujourd’hui qu’une unanimité asphyxiante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 83


« La médiocrité d’un livre requiert parfois des années avant de devenir manifeste. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 79


« La quantité à elle seule suffit pour éveiller l’admiration du moderne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 75


« La dignité de l’homme ne se situe pas dans sa liberté, elle se situe dans le genre de restrictions à sa volonté qu’il accepte librement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 68


« Tradition, propagande, hasard ou conseil choisissent nos lectures.

Nous ne choisissons que ce que nous relisons. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 67


« Sans lecteur intelligent pas de texte subtil. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 66


« En découvrant la source d’une œuvre, le critique littéraire croit découvrir son explication alors qu’il ne fait que se heurter contre son prétexte. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 65


« La société moderne ne surpasse guère les sociétés passées que pour deux choses : la vulgarité et la technique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 65


« Marxisme et psychanalyse ont été les deux ceps de l’intelligence moderne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 63


« La sécularisation d’une société consiste en la perte du sens de la dépendance. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 62


« Changer de gouvernement démocratique pour un autre gouvernement démocratique revient à changer les bénéficiaires du pillage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 58-59


« Pas plus la déclaration des droits de l’homme que la proclamation des constitutions ou encore l’invocation d’un droit naturel ne protègent contre l’arbitraire de l’État.

Seul le droit coutumier constitue une barrière contre le despotisme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 53


« Le véhément désir moderne d’originalité fait croire à l’artiste médiocre que dans le simple fait de différer réside le secret de l’originalité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 52


« Ceux qui défendent les révolutions citent des discours ; ceux qui les dénoncent citent des faits. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 51


« La falsification du passé est la façon par laquelle la gauche a prétendu élaborer le futur. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 51


« L’homme moderne ne défend énergiquement que son droit à la débauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 50


« La société industrielle met la vulgarité à la portée de tous. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 49


« La perte de transparence est le premier symptôme de décadence d’une langue. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 48


« L’homme n’a pas la même densité à toutes les époques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 46


« Lorsqu’il est insuffisamment familier des lettres grecques et latines, le critique assigne des rangs avec la bienveillance de l’ignorance. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 46


« Dans les utopies d’une époque naissent les tueries de la suivante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 45


« La société a gagné en vulgarité ce qu’elle a perdu en pittoresque. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 40


« Demander à l’État ce que seule la société doit faire constitue l’erreur de la gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 39


« Le moderne connaît chaque jour davantage le monde et moins l’homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 39


« Ce qui distingue l’homme cultivé de l’inculte c’est sa façon d’ignorer. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 38


« Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que soit pénalisé celui qui est bien doté. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 38


« Prolétaire conscient signifie, dans le vocabulaire marxiste, peuple converti aux idéaux bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 38


« La civilisation est un épisode qui naît avec la révolution néolithique et meurt avec la révolution industrielle. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 37


« Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 36


« Nous avons commencé par appeler démocratiques les institutions libérales et nous avons fini par appeler libérales les servitudes démocratiques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 35


« La machine moderne est chaque jour plus complexe et l’homme moderne chaque jour plus élémentaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 35


« L’histoire exhibe trop de cadavres inutiles pour qu’une quelconque finalité puisse lui être attribuée. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 34


« Heine a trahi le secret de la démocratie : wir kämpfen nicht für die Menschenrechte des Volkes, sondern für die Gottesrechte des Menschen. [Nous ne nous battons par pour que le peuple accède aux droits de l’homme, mais pour que l’homme accède aux droits divins.] »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 33


« La chrétienté dérive vers un christianisme bourgeois lorsque s’affaiblit le monarchisme qui ancre le christianisme dans son essence.

Avec l’incendie des monastères s’inaugure le christianisme dénoncé par Kierkegaard.

Au sein de l’État moderne, les classes d’intérêts opposés ne sont pas tant la bourgeoisie et le prolétariat que la classe qui paye des impôts et celle qui en vit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 32


« Jusqu’à la fin du dix-huitième, ce que l’homme ajoutait à la nature en faisait croître la beauté.

Ce qu’il ajoute depuis lors la détruit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 31


« La notoriété d’un artiste au sein de ses contemporains dépend davantage de la doctrine esthétique qu’il exemplifie que de la valeur de son œuvre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 30


« Le critique ne réussit que lorsqu’il invente un adjectif heureux. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 30


« Certaines proses ne semblent pas être les étapes de l’histoire d’une langue mais les cristallisations d’une langue hors du temps. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 28


« Lorsque le tyran n’est autre que la loi anonyme, le moderne se croit libre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 28


« Si la conjoncture ne l’y contrait pas, aucun juif n’est radicalement de gauche.

Le peuple qui a découvert l’absolutisme divin ne saurait pactiser avec l’absolutisme de l’homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 27


« Là où disparaissent jusqu’aux vestiges de liens féodaux, la croissante solitude sociale de l’individu et sa croissante détresse ont tôt fait de le fondre en masse totalitaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 27


« Si la transcendance n’existait pas, l’industrialisation de la terre constituerait l’apogée risible de l’histoire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 26


« Lorsqu’il s’avère nécessaire de limiter la liberté pour sauver d’autres valeurs, il ne faut pas agir avec hypocrisie au nom d’une “liberté véritable”.

Il est possible de prendre des mesures antilibérales avec la conscience tranquille, car la liberté n’est pas la valeur suprême. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 26


« Malgré sa rhétorique rebelle, l’artiste contemporain s’est réconcilié avec son siècle.

L’art moderne se vend parce que l’artiste s’est vendu. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 25


« Les deux pôles sont l’individu et Dieu : les deux antagonistes Dieu et l’Homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 24


« Deux critiques littéraires disant la même chose : l’un peut nous paraître illisible et stupide, l’autre agréable et subtil.

L’art de la critique est indissociable de la personnalité du critique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 24


The most notorious thing about every modern undertaking is the discrepancy between the immensity and complexity of the technical apparatus and the insignificance of the final product.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Ce qui est notoire dans toute entreprise moderne c’est le décalage entre l’immensité, la complexité de l’appareil technique et l’insignifiance du produit final. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 24


« De celui dont nous disons qu’il est un “homme de son temps”, nous ne faisons que remarquer qu’il coïncide avec la majorité des imbéciles du moment. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 23


« La presse de gauche fabrique pour la gauche les grands hommes que ni la nature ni l’histoire ne lui fabriquent. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 22


« Le moderne a substitué à l’Imitation du Christ la parodie de Dieu. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 20


« Seul l’homme intelligent et le sot savent être sédentaires.

La médiocrité est inquiète et voyage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 19


« Les textes réactionnaires paraissent obsolètes aux contemporains et d’une surprenante actualité à la postérité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 18


« La loi est la méthode la plus aisée d’exercer la tyrannie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 17


« Nous autres réactionnaires octroyons aux imbéciles le plaisir de se croire de hardis penseurs d’avant-garde. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 13


« L’ennemi d’une civilisation n’est pas tant son adversaire externe que son étiolement interne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 11


« C’est dans la réitération des lieux communs anciens que réside la tâche proprement civilisatrice. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 11


« Lorsque la possibilité même d’une transcendance s’avère impensable, la pensée reste utile, mais perd tout intérêt. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 11


« La pensée du marxiste se fossilise avec le temps ; celle de l’homme de gauche devient spongieuse et flasque. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 10


« Il faut écrire à la fois comme si personne ne devait nous lire et comme si tout le monde devait nous lire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 155


« N’espérons aucun salut économique tant que les critères des décisions économiques seront économiques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 154


« Les eaux de l’Occident sont corrompues, mais leur source est restée pure. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 154


« Les révolutions se font pour changer la propriété des biens et le nom des rues.

Le révolutionnaire qui ambitionne de changer la “condition de l’homme” finit fusillé comme contre-révolutionnaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 153


« La liberté est un rêve d’esclaves.

L’homme libre sait qu’il a besoin de soutien, d’aide, de protection. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 153


« La prolifération des parasites est appelée croissance du secteur tertiaire de l’économie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 152


« La solitude qui nous glace, ce n’est pas quand nos voisins nous abandonnent, c’est quand Dieu nous déserte. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 151


« Les hommes d’affaire écrivent aujourd’hui la musique de leur publicité sur des thèmes de gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 148


« Là où le terrorisme prospère et là où prospère la pornographie, le libéral leur rend hommage au nom de la liberté de conscience. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 147


« Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.

Ensuite, la cigüe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 145


« La difficulté croissante de recruter des prêtres doit faire honte à l’humanité, et non pas inquiéter l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 143


« Dans le monde moderne, ce ne sont pas des idées antagoniques qui s’affrontent, mais simplement des candidats à la possession des mêmes biens. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 139


« L’asphalte des villes ne produit que des démocrates, des bureaucrates et des putains. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 138


« On ne prend bien le pouls d’une civilisation que dans son architecture. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 136


Museums are the tourist’s punishment.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les musées sont la punition des touristes. »
— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 136


« Jamais l’humanité ne s’est plus laidement habillée qu’en ces temps de liberté vestimentaire.

Les seuls vêtements décents pour l’homme sont les costumes traditionnels ou les uniformes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 136


« L’homme d’aujourd’hui est libre comme le voyageur perdu dans le désert. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 134


« Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 133


« Le barbare se contente de détruire ; le touriste profane. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 129


« Entre la forêt vierge et l’agriculture industrielle il y a un moment historique de paysage cultivé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 127


« Seul un talent littéraire médiocre est rentable à court terme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 127


« La gauche ne condamne pas la violence tant qu’elle ne l’entend pas frapper à sa porte. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 124


« Le marxisme est la théologie puritaine de la religion bourgeoise. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 124


« La liberté à laquelle aspire l’homme moderne n’est pas celle de l’homme libre, mais celle de l’esclave un jour de fête. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 119


« Ou bien l’homme a des droits, ou bien le peuple est souverain.

L’affirmation simultanée de ces deux thèses qui s’excluent réciproquement, c’est ce qu’on a baptisé libéralisme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 117


« Les communications plus faciles ne vivifient pas les régions écartées, elles leur sucent la moelle. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 117


« Gens de gauche et gens de droite ne font que se disputer la possession de la société industrielle.

Le réactionnaire souhaite sa disparition. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 114


« Les despotismes, finalement, ne rencontrent de résistance invincible, comme l’a bien vu Montesquieu, que dans la conscience religieuse.

Propager l’athéisme est l'arcanum imperii de la tyrannie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 113


« L’ultime dégradation d’un édifice, c’est sa conservation pour les touristes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 111


« À partir du moment où plus rien ne mérite le respect dans notre société, nous devons nous forger dans la solitude de nouvelles loyautés silencieuses. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 111


« Wir wollen hier auf Erden schon das Himmelreich errichten. » « Nous voulons dès aujourd’hui fonder sur la terre le royaume céleste. »

« Mais lequel, Heine ?

Le paradis socialiste dont on rêve dans la société de consommation, ou la société de consommation dont on rêve dans le paradis socialiste ? »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 110


« C’est la disparition du paysannat et des humanités classiques qui a rompu la continuité avec le passé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 110


lt seems the past has left no heirs.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »
— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 106


« Les imbéciles ne renoncent jamais à une erreur tant qu’elle ne passe pas de mode. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 97


« La modernité a conquis pour l’homme le droit de vomir en public. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 93


« Au fond il n’y a que deux religions : celle de Dieu et celle de l’Homme, et une infinité de théologies. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 91


« Les vérités meurent et ressuscitent. Les erreurs ne meurent jamais. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 88


« La vérité n’a pas besoin de l’adhésion de l’homme pour être assurée. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 87


« Libérer l’homme, c’est l’assujettir à la convoitise et au sexe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 87


« Se rebeller contre l’inévitable et se résigner à l’évidence : c’est ce qui caractérise l’homme moderne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 85


« Quand elle se met à croire en une vérité, la multitude cesse d’être multitude. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 85


« Le nazisme n’a pas été coupable seulement des atrocités qu’il a commises.

En se prétendant proche de certains nobles thèmes de la méditation germanique, il a en même temps assassiné l’espérance d’une nouvelle floraison de l’Occident. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 85


« Le diable parraine l’art abstrait, parce que représenter, c’est se soumettre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 84


« La vulgarité de la nouvelle bourgeoisie prospère fait regretter la vulgarité de l’ancienne bourgeoisie fortunée. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 84


« Pauvreté des âmes qui ne se sentent pas avant tout héritières du passé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 82


« L’acte libre est insurrection ou obéissance. L’homme fonde là-dessus son orgueil déiforme, ou son humilité de créature. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 82


« Rien de plus dangereux que de heurter les préjugés de qui affirme en avoir aucun. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 81


The pure reactionary is not a dreamer of abolished pasts, but a hunter of sacred shades on the eternal hills.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles. »
— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 81


« Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 79


« Aujourd’hui on écrit de préférence en espéranto dans quelque langue que ce soit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 78


« Les philosophes actuels sont cernés par plus de tabous que le sorcier primitif. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 77


« Personne désormais n’ignore que “transformer le monde” signifie bureaucratiser l’homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 72


« Le clergé régulier est composé d’une aristocratie et d’un peuple : famille bénédictine, ordres mendiants.

Les Jésuites sont la bourgeoisie de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 72


« Le panthéisme moderne a été l’idéologie de la révolution industrielle. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 70


« Ce n’est pas livré au plein vent de l’univers que l’homme meurt de froid, c’est dans le palais de concepts que bâtit son intellect. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 67


« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 66


« L’intégration croissante de l’humanité ne fait que lui faciliter le partage des mêmes vices. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 64


« Le capitalisme est la face vulgaire de l’âme moderne, le socialisme sa face assommante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 64


« Tolérer ne doit pas consister à oublier que ce qu’on tolère ne mérite que de la tolérance. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 56


« L’imbécile vibre d’enthousiasme quand la science dérobe quelques bribes insignifiantes à l’ombre impassible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 54


« L’humanité est le seul dieu totalement faux. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 49


« La plus grave accusation contre le monde moderne, c’est son architecture. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 49


« Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 45


« La technique n’est pas une activité neutre.

L’homme oublie de surveiller sa propension naturelle au mal. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 44


« Démocratie libérale : c’est le régime où la démocratie avilit la liberté avant de l’étrangler. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 38


« Les nations actuelles ne sont pas des peuples, mais des sécessions victorieuses de la plèbe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 37


« Le pornographe est le héraut de l’âme moderne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 33


« Les imbéciles appellent “préjugés” les conclusions qu’ils ne comprennent pas. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 30


« Socialisme : c’est l’appellation commerciale du capitalisme d’État sur le marché électoral. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 30


« Dans les sciences humaines on prend la dernière mode pour l’état ultime de la science. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 30


« Survivre se réduit à être dépoussiéré de temps en temps. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 30


« La misère spirituelle est le prix de la prospérité industrielle. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 29


« En effet, même si elle n’est ni nécessité, ni caprice, l’histoire, pour le réactionnaire, n’est pourtant pas une dialectique de la volonté immanente, mais une aventure temporelle entre l’homme et ce qui le transcende. Ses œuvres sont des vestiges, sur le sable labouré par la lutte, du corps de l’homme et du corps de l’ange. L’histoire selon le réactionnaire est un haillon, déchiré par la liberté de l’homme, et qui flotte au vent du destin. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 21


« L’existence du réactionnaire authentique ne laisse pas de scandaliser le progressiste. Le seul fait qu’il existe lui procure un vague malaise. Devant l’attitude réactionnaire le progressiste ressent un léger mépris, accompagné de surprise et de désarroi.

Pour se rassurer, le progressiste choisi d’interpréter cette attitude intempestive et choquante comme l’hypocrisie d’un ambitieux ou un symptôme de stupidité ; mais seuls les journalistes, les politiciens et les imbéciles ne sont pas secrètement tourmentés par la ténacité avec laquelle les plus hautes intelligences de l’Occident, depuis cent cinquante ans, accumulent les objections contre le monde moderne. Un dédain complaisant ne semble pas, en effet, la réponse adéquate à une prise de position ou se retrouvent main dans la main un Goethe et un Dostoïevski.

[...]

Le réactionnaire ne s’abstient pas d’agir par crainte du risque, mais parce qu’il estime qu’actuellement les forces sociales se précipitent vers un but qu’il méprise. Dans l’actuel processus, les forces sociales ont creusé leur lit dans le roc, et rien ne détournera leur cours tant qu’elles ne déboucheront pas sur la rase étendue d’une plaine incertaine. [...]

Mais si le réactionnaire n’a aucun pouvoir à notre époque, sa condition l’oblige à témoigner de son écœurement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 15-21


I do not belong to a world that is passing away.
I prolong and transmit a truth that does not die.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Je n’appartiens pas à un monde qui disparaît.
Je prolonge et je transmets une vérité qui ne meurt jamais. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 364


« Celui qui se respecte ne peut vivre aujourd’hui que dans les interstices de la société. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 352


« L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 352


« Le réactionnaire n’argumente pas contre le monde moderne dans l’espoir de le vaincre, mais pour que les droits de l’âme ne se prescrivent pas. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 352


« Les individus, dans la société moderne, sont chaque jour plus semblables les uns aux autres et chaque jour plus étrangers les uns aux autres.

Des monades identiques qui s’affrontent dans un individualisme féroce. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 349


« Qu’on pût être de sa région sans être provincial fut un des miracles du Moyen Âge. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 349


« Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 348


« Au lieu d’humaniser la technique, l’homme moderne préfère techniciser l’homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 346


« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 344


« “Social” est l’adjectif qui sert de prétexte à toutes les escroqueries. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 343


« L’État moderne réalisera son essence lorsque la police, comme Dieu, sera témoin de tous les actes des hommes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 342


« Le monde moderne est arrivé à institutionnaliser avec une telle astuce le “changement”, la “révolution”, l’“anticonformisme”, que toute entreprise de libération est une routine inscrite dans le règlement de la prison. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 341-342


« Les idéologies de gauche sont la stratégie par laquelle la petite bourgeoisie s’est emparée du monde. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 340


« Je suis l’asile de toutes les idées frappées d’ostracisme par l’ignominie moderne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 336


« Tout le réel serait rationnel, si l’homme n’était pas pécheur.

Tout le rationnel serait réel, si l’homme n’était pas créature. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 329


« Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne en secret que les races sont égales ; l’anti-raciste aussi, parce qu’en secret il soupçonne qu’elles ne le sont pas. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 325


« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 322


« La toute-puissance de l’argent a été le prix de l’égalité sociale.

La toute-puissance de l’État sera le prix de l’égalité économique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 319


« L’égalitariste considère que la courtoisie est un aveu d’infériorité.

Entre égalitaristes, c’est la grossièreté qui marque le rang. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 312


« Pour punir une idée, les dieux la condamnent à enthousiasmer les imbéciles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 302


The modern world will not be punished. It is the punishment.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Le monde moderne ne sera pas châtié.
Il est le châtiment. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 296


« L’homme se croit perdu parmi les faits, alors qu’il n’est qu’empêtré dans ses propres définitions. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 289


« On appelle communiste celui qui lutte pour que l’État lui assure une existence bourgeoise. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 289


« Les historiens de l’avenir auront du mal à faire la différence entre les rêves et les cauchemars de ce siècle. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 267


« Au lieu de la noblesse héréditaire, d’abord la ploutocratie bourgeoise, puis la police socialiste.

L’histoire nous sert des plats peu ragoûtants, quand nous commandons des réalités à la place des vieilles fictions. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 260


« Les idéologies ont été inventées pour que celui qui ne pense pas puisse donner son opinion. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 250


« Les dieux sont des paysans qui n’accompagnent l’homme que jusqu’aux portes des grandes villes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 249


« Le monde moderne ne censure plus que celui qui se révolte contre l’avilissement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 240


« La cité disparaît, tandis que le monde entier s’urbanise.

La cité occidentale était une personne.

Aujourd’hui, l’hypertrophie urbaine et le centralisme étatique la désintègrent en un simple entassement de gîtes sans âme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 240


« Être superficiel consiste fondamentalement à détester les contradictions de la vie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 235


Concessions are the steps up the gallows.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les concessions sont les marches de l’échafaud. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 234


« Les problèmes des pays “sous-développés” sont le prétexte favori, à gauche, pour se refuser à prendre ses responsabilités.

Faute de nouvelles denrées à offrir sur le marché européen, l’intellectuel de gauche fourgue dans le tiers-monde ses soldes défraîchis. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 231


« Aujourd’hui Jésus-Christ n’arriverait pas à se faire écouter comme fils de Dieu, mais comme fils de charpentier. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 230


« Il y a deux sortes de niais :

ceux qui “veulent être comme les autres”,
ceux qui “ne veulent pas être comme les autres”. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 228


« La perception de la réalité, aujourd’hui, meurt écrasée entre le travail moderne et les diversions modernes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 228


« Le christianisme n’a pas inventé la notion de péché, mais celle de pardon. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 227


« Ce n’est pas un hasard si les bureaucraties succèdent aux révolutions.

Les révolutions sont les sanglants accouchements des bureaucraties. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 224


« Nous devons accueillir avec courtoisie dans nos âmes toute la beauté du monde.

Sans abandonner notre cœur éternel à cet hôte de passage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 222


« Les idées idiotes sont immortelles.

Chaque génération les réinvente. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 218


« Les trois ennemis de l’homme sont : le démon, l’État et la technique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 217


« On aimerait que ressuscitent les “philosophes” du XVIIIe siècle, avec leur génie, leur ironie, leur audace, pour qu’ils sapent, démolissent, détruisent, les “préjugés” de ce siècle.

Ces préjugés qu’ils nous ont légués. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 216


« Le Progrès se réduit finalement à voler à l’homme ce qui l’ennoblit, pour lui vendre au rabais ce qui l’avilit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 214


« Les revendications libertaires du citoyen moderne se limitent à réclamer le droit de copuler sans entraves dans le cachot où on l’a enfermé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 210


« La plus grande faute du monde moderne n’est pas d’avoir incendié les châteaux, mais d’avoir rasé les chaumières.

Ce qu’on voit s’effacer, au fil du XIXe siècle, c’est la dignité des humbles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 206


« La vulgarité typique de ce siècle, c’est la prétention d’être différents de nos congénères, alors que nous sommes identiques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 194


« Les gens de gauche ne sont pas les représentants des pauvres, mais les délégués des idées pauvres. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 190


« “Dieu est mort”, s’est exclamé ce Vendredi saint que fut le XIXème siècle.

Aujourd’hui nous vivons dans le silence atroce du samedi. Dans le silence de la tombe habitée.

En quel siècle se lèvera, sur la tombe désertée, l’aurore du Dimanche pascal ? »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 189


« De nos jours, les cohortes disciplinées des “rebelles” défilent au milieu des ovations frénétiques de la foule et sous la protection des autorités civiles et ecclésiastiques, tandis que les “conformistes”, persécutés, s’enfuient pour aller conspirer en des lieux solitaires. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 185


« Le chrétien moderne se sent professionnellement obligé à se montrer jovial et blagueur, à sourir complaisamment en exhibant sa denture, à affecter une cordialité niaise, pour prouver à l’incrédule que le christiannisme n’est pas une religion “sombre”, une doctrine “pessimiste”, une morale “ascétique”.

Le chrétien progressiste nous empoigne la main en arborant un large sourire électoral. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 180-181


« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentir du christianisme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 180


« Le chrétien moderne ne demande pas Dieu de lui pardonner, mais d’admettre que le péché n’existe pas. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 178


« Beaucoup n’aiment l’homme que pour oublier Dieu la conscience tranquille. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 178


« Homme “sans préjugés” signifie en général homme sans spiritualité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 172


« L’âme bourgeoise se sent rachetée quand elle se proclame anticonformiste. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 161


« Il n’y a pas d’absurdité en laquelle l’homme moderne ne soit capable de croire, pourvu qu’il évite ainsi de croire en Jésus-Christ. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 160


« La décadence d’une littérature commence quand ses lecteurs ne savent pas écrire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 143


« Un seul être peut te suffire.

Mais que jamais ne te suffise l’Homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 139


« Les activités supérieures de l’esprit paraissent toujours parasitaires aux yeux du sot.

Le degré de civilisation d’une société se mesure au nombre de parasites qu’elle tolère. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 137


« La civilisation n’est pas suite interminable d’inventions, mais devoir d’assurer la pérennité de certaines choses. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 137


« Il ne faut pas désespérer de l’athée, aussi longtemps qu’il n’adore pas l’homme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 135


« Plus l’homme se croit libre, plus il est facile de l’endoctriner. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 122


« Pour que la liberté dure, elle doit être le but de l’organisation sociale et non son fondement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 120


« La charité de l’homme moderne ne consiste pas à aimer son prochain comme soi-même, mais à s’aimer soi-même en son prochain. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 117-118


Modern man does not love, but seeks refuge in love; does not hope, but seeks refuge in hope; does not believe but seeks refuge in dogma.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’homme moderne n’aime pas, il se réfugie dans l’amour ; il n’espère pas, il se réfugie dans l’espérance ; il ne croit pas, il se réfugie dans un dogme. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 114


« Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 111


« L’individualisme moderne se réduit à faire passer pour personnelles et originales les opinions partagées par tout le monde. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 105


« Le christianisme ne nie pas la splendeur du monde, mais il invite à rechercher son origine, à s’élever jusqu’à ses neiges immaculées. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 102


« Les sociétés agonisantes luttent contre l’histoire en émettant des lois, comme les naufragés contre les eaux en poussant des cris. Brefs remous. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 99


« La sagesse, en ce siècle, consiste avant tout à savoir supporter la vulgarité sans se mettre en rage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 99


« Dieu une fois mort, les pauvres titans en sont réduits à entreprendre l’urbanisation de la terre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 97


« L’adhésion au communisme est le rite qui permet à l’intellectuel bourgeois d’exorciser sa mauvaise conscience sans abjurer sa condition de bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 95


« La plus grande erreur moderne, ce n’est pas d’annoncer que Dieu est mort, mais de croire que le diable est mort. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 72


« La violence ne suffit pas pour détruire une civilisation.

Chaque civilisation meurt de notre indifférence devant les valeurs particulières sur lesquelles elle est fondée. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 55


« Dans la société médiévale la société est l’État ; dans la société bourgeoise État et société s’affrontent ; dans la société communiste l’État est la société. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 36


« La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 32


« Après avoir discrédité la vertu, ce siècle a réussi à discréditer les vices.

Les perversions sont devenues des parcs d’attractions que fréquentent en famille les foules du dimanche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 30


« Les marxistes donnent une définition économique de la bourgeoisie pour occulter leur appartenance à celle-ci. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 27


« La modernité tente d’élaborer avec la luxure, la violence et l’infamie l’innocence d’un paradis infernal. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu’à nous repentitr du christianisme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« La crucifixion, selon le christianisme d’aujourd’hui, ne fut qu’une lamentable erreur judiciaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Le catholique progressiste va ramasser sa théologie dans la poubelle de la théologie protestante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« L’angoisse devant le crépuscule de la civilisation est une affliction réactionnaire.

Le démocrate ne peut gémir sur la disparition de ce qu’il ignore. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 92


« La disparition des rangs fait obstacle à la communication entre les hommes.

Marchant en troupeau, les individus ne se tiennent plus par la main, ils jouent des coudes pour avancer. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 257


« La révolution est progressiste et vise le renforcement de l’État ; la rébellion est réactionnaire et vise son démantèlement.

Le révolutionnaire est un fonctionnaire en puissance ; le rebelle est un réactionnaire en actes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 320


« Le réactionnaire est le gardien des héritages.

Même de l’héritage du révolutionnaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 362


« Quand la patrie n’est pas le territoire des temples et des tombes, mais une simple somme d’intérêts, le patriotisme est déshonorant. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 222


« Ne médisons pas du nationalisme.

Sans la virulence nationaliste il y a beau temps que l’Europe et le monde seraient soumis à un empire technique, rationnel, uniforme.

Faisons crédit au nationalisme d’au moins deux siècles de spontanéité spirituelle, de libre expression de l’âme nationale, de riche diversité historique.

Le nationalisme aura été le dernier spasme de l’individu avant la mort grisâtre qui l’attend. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 129


« La patrie, sans verbiage nationaliste, c’est simplement l’espace que contemple à la ronde un individu quand il gravit une colline. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 265


« Éduquer les jeunes gens ne consiste pas à les familiariser avec leur époque, mais à faire en sorte qu’ils l’ignorent le plus longtemps possible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 288


Museums are the invention of a mankind that has no place for works of art, either in its home, or in its life.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les musées sont l’invention d’une humanité qui n’a pas de place pour les œuvres d’art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 272


A work of art, today, is anything that sells for a high price.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Une œuvre d’art, aujourd’hui, c’est n’importe quel objet qui coûte cher. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 293


« La grande ambition de l’artiste actuel, c’est que la société le couvre d’opprobre et la presse d’éloges. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 160


Literature does not die because nobody writes, but when everybody writes.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« La littérature ne périt pas parce que personne n’écrit, mais quand tout le monde écrit. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 257


« Est cultivé l’homme qui ne fait pas de la culture une profession. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 135


« Les deux ailes de l’intelligence sont l’érudition et l’amour. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 328


« L’intelligence est spontanément aristocratique, car c’est la faculté de distinguer les différences et de fixer les rangs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 236


« Les guerres intellectuelles ne sont pas gagnées par les armées régulières mais par des francs-tireurs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 318


« Tout ce qui peut interrompre une tradition oblige à repartir de l’origine.

Et toute origine est sanglante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 265


« Le triangle : bourg, château, monastère n’est pas une miniature médiévale.

Mais un paradigme éternel. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 331


Journalists are the plebs’ courtiers.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les journalistes sont les courtisans de la plèbe. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 338


“In an age in which the media broadcast countless pieces of foolishness, the educated man is defined not by what he knows, but by what he doesn’t know.”

— Nicolás Gómez Dávila

« En un siècle où les médias publicitaires divulguent un nombre infini de sottises, l’homme cultivé ne se définit pas par ce qu’il sait mais par ce qu’il ignore. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 144


« Les grands écrivains, depuis le romantisme, sont des prisonniers qui secouent frénétiquement les barreaux de la geôle qu’est devenu le monde sans Dieu. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 131


« L’artiste contemporain se rebelle contre la bourgeoisie pour lui vendre plus cher ses œuvres. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 161


« L’âme cultivée, c’est celle où le vacarme des vivants n’étouffe pas la musique des morts. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 243


« On est venu à bout des analphabètes, pour multiplier les illettrés. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 257


« L’art fiduciaire est une invention de notre temps.

C’est-à-dire : l’ensemble d’œuvres d’“art” sans valeur esthétique, mais cotées sur le marché boursier de l’art. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 312


« Seuls conspirent efficacement contre le monde actuel ceux qui propagent en secret l’admiration de la beauté. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 342


« La presse ne se propose pas d’informer le lecteur mais de le persuader qu’elle l’informe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 349


Demagogy is the term democrats use when democracy frightens them.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Démagogie est le mot qu’emploient les démocrates quand la démocratie leur fait peur. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 84


« La société libre n’est pas celle qui a le droit d’élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 184


« L’individu obéissant à une vocation authentique est réactionnaire. Quelles que soient les opinions qu’il nourrit.

Est démocrate celui qui attend du monde la définition de ses objectifs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 233


« Ayant promulgué le dogme de l’innocence originelle, la démocratie conclut que le coupable du crime n’est pas l’assassin qui convoite, mais la victime qui a excité sa convoitise. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« La vie est une fabrique de hiérarchies.

La mort seule est démocratique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 196


« Aux yeux d’un démocrate, qui ne s’avilit pas est suspect. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 349


« Les aristocraties sont les enfantements normaux de l’histoire, les démocraties en sont les avortements. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Le politique, dans une démocratie, devient le bouffon du peuple souverain. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Les parlements démocratiques ne sont pas des enceintes où l’on débat, mais où l’absolutisme populaire enregistre ses edits. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 26


« Dans les démocraties, on appelle classe dirigeante la classe que le vote populaire ne laisse rien diriger. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 122


« La société démocratique se contente, dans le meilleur des cas, d’assurer la coexistence des gens.

Les sociétés aristocratiques, en revanche, élèvent sur la glèbe humaine un palais de cérémonies et de rites pour éduquer les hommes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 163


« Les fêtes démocratiques commémorent des mutineries victorieuses. L’aristocratie préférait les pompes liturgiques.

La fête de la Fédération s’est terminée par des bals populaires. L’étiquette impériale s’est prolongée dans le rite galican d’une messe milanaise. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 163


« La liberté, pour le démocrate, ne consiste pas à pouvoir dire tout ce qu’il pense, mais à n’avoir pas à penser tout ce qu’il dit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 173


« Le réactionnaire a inventé le dialogue pour avoir observé la dissemblance entre les hommes et la variété de leurs objectifs.

Le démocrate pratique le monologue, parce que c’est l’humanité qui s’exprime par sa bouche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 181


« Dans une démocratie, toute vérité a l’air d’un paradoxe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 227


« La moindre supériorité, en ces temps démocratiques, passe son temps à s’excuser. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 239


« Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu’il fomente l’inégalité, mais pour favoriser l’ascension de types humains inférieurs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 78


« Aujourd’hui le riche vit sa richesse avec une avidité de pauvre enrichi et le pauvre sa pauvreté avec une rancœur de riche dépossédé.

La richesse a perdu ses vertus propres et la pauvreté les siennes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 102


« Les riches ne sont inoffensifs que là où ils sont exposés au dédain d’une aristocratie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 265


« Le capitalisme est abominable parce qu’il assure la répugnante prospérité promise en vain par le socialiste qui le hait. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 220


« Le peuple tolère qu’on le vole pourvu qu’on le flagorne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 106


« La charité, pour un égalitariste, est un vice féodal. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 344


« Plus les hommes se sentent égaux, plus ils tolèrent facilement qu’on les traite comme des pièces interchangeables, remplaçables et superflues.

L’égalité est la condition psychologique préalable aux massacres scientifiques et impassibles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 181


« Plaignons l’égalitariste.

Quelle tristesse d’ignorer qu’il y a des degrés et des degrés bien au-dessus de notre médiocrité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 240


« Dans des sociétés où tous se croient égaux, l’inévitable supériorité de quelques-uns fait que les autres se sentent des ratés. Inversement, dans des sociétés où l’inégalité est la norme, chacun s’installe dans sa différence, sans ressentir le besoin, ni concevoir la possibililté, de se comparer aux autres. Seule une structure hiérarchique a des égards envers les médiocres et les humbles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


If men were born equal, they would invent inequality to kill boredom.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Si les hommes naissaient égaux, ils inventeraient l’inégalité pour tuer l’ennui. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 285


« Quand la liberté cesse d’être soumission aux plus hautes valeurs de l’époque pour se transformer en droit d’exprimer notre insignifiante individualité, mieux vaut encore la discipline de la caserne socialiste. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 232


« Cette libération de l’humanité qu’a tant chantée le XIXe siècle s’est finalement résumée au tourisme international. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 239


« Une foule homogène ne réclame pas la liberté.

La société hierarchisée n’est pas seulement la seule où l’homme peut être libre, mais aussi la seule où il lui est indispensable de l’être. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 24


« Les opinions révolutionnaires ouvrent la seule carrière, dans la société actuelle, qui assure une position sociale respectable, lucrative, et paisible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« L’authentique révolutionnaire se soulève pour abolir la société qu’il déteste, le révolutionnaire actuel se rebelle pour hériter d’une société qu’il envie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 114


« Le peuple n’envahit que les palais déjà désertés. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 184


« La Révolution française paraît admirable à celui qui la connaît mal, terrible à celui qui la connaît mieux, grotesque à celui qui la connaît bien. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 162


« Toute révolution victorieuse échoue finalement, parce que les vertus du pauvre ne sont pas propres au pauvre, mais à la pauvreté. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 121


« Les révolutions démocratiques donnent le coup d’envoi des exécutions en annonçant la proche abolition de la peine de mort. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 96


An “ideal society” would be the graveyard of human greatness.

— Nicolás Gómez Dávila

« Une “société idéale” serait le cimetière de la grandeur humaine. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 26


« Les prises de position révolutionnaires de la jeunesse moderne sont des preuves irréfutables de ses aptitudes à la carrière administrative. Les révolutions sont de parfaites couveuses à démocrates. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Rien ne donne plus d’aisance au révolutionnaire pour ordonner d’innombrables exécutions que de se savoir opposé à la peine de mort. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Cela fait deux siècles que le peuple a sur le dos non seulement ceux qui l’exploitent, mais aussi ses libérateurs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Les anciens despotismes se contentaient de confiner l’homme dans sa vie privée, ceux à la mode du jour préfèrent qu’il n’ait qu’une vie publique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 216


« Pour domestiquer l’homme, il suffit de politiser tous ses gestes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Les partis libéraux ne comprennent jamais que le contraire du despotisme n’est pas la niaiserie, c’est l’autorité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Prendre le pauvre sous son aile a toujours été, en politique, le moyen le plus sûr de s’enrichir. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Quand les convoitises individuelles se rassemblent, nous avons pris l’habitude de les appeler nobles aspirations populaires. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Le progressiste gagne toujours et le réactionnaire a toujours raison.

Avoir raison en politique ne consiste pas à occuper le devant de la scène, mais à annoncer dès le premier acte les cadavres du cinquième. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 71


« L’homme de gauche se préoccupe autant des problèmes du XIXème siècle qu’il reste indifférent à ceux du XXème. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« N’espérons pas que la civilisation renaisse tant que l’homme ne se sentira pas humilié de se consacrer corps et âme à des tâches économiques. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Les civilisations sont l’écho de ces rares instants où l’homme n’assume que ce qu’il se sent prêt à assumer éternellement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Les projets de l’homme manquent d’intérêt. Seule l’histoire est intéressante. C’est-à-dire : ce que Dieu fait des projets des hommes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« La vénération de l’humanité est répugnante, comme tout culte de soi-même. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« “Dignité de l’homme”, “grandeur de l’homme”, “droits de l’homme”, etc. ; hémorragie verbale que la simple vue de notre visage, le matin dans le miroir, quand nous nous rasons, devrait tarir aussitôt. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« La dignité de l’homme réside en la soumission qui le libère. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« L’amour est une transmutation du champ érotique, qui se produit quand il y a un déséquilibre entre ses pôles. Entre égaux, on ne fait que copuler. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« L’amour païen et l’amour romantique sont aussi innocents l’un que l’autre ; seule est dépravée la sexualité satisfaite et hygiénique entre égaux. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


“Faith is what allows us to wander astray into any idea without losing the way out.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« La foi, c’est ce qui nous permet de nous égarer dans n’importe quelle idée, sans perdre de vue le chemin du retour. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


“Reason, Progress, and Justice are the three theological virtues of the fool.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Raison, Progrès, Justice, voilà les trois vertus théologales des imbéciles. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


« Le vulgaire respecte l’excellence, mais ne s’enthousiasme que pour la médiocrité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


“I am like the people: luxury does not upset me except in unworthy hands.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Je suis comme le peuple : le luxe ne m’indigne que dans des mains indignes. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 


“Every rebellion against the order of man is noble, so long as it does not disguise rebelliousness against the order of the world.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Toute rébellion contre l’ordre de l’homme est noble, tant qu’elle ne masque pas une rébellion contre l’ordre du monde. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


The modern metropolis is not a city; it is a disease.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« La métropole moderne n’est pas une ville ; c’est une maladie. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“There are two symmetrical forms of barbarism: peoples who have nothing but customs and peoples who respect nothing but laws.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Il y a deux formes symétriques de barbarie : celle des peuples qui n’ont que des coutumes et celle des peuples qui ne respectent que des lois. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


Dying societies accumulate laws like dying men accumulate remedies.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les sociétés mourantes accumulent les lois comme les hommes mourants accumulent les remèdes. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


A man does not communicate with another man except when the one writes in his solitude and the other reads him in his own.

Conversations are either a diversion, a swindle, or a fencing match.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’homme ne communique avec son semblable que quand l’un écrit dans sa solitude, et que l’autre le lit dans la sienne. Les conversations sont divertissement, escroquerie, ou escrime. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


God invented tools, the devil machines.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Dieu a inventé les outils, le diable les machines. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
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“The relativity of taste is an excuse adopted by ages that have bad taste.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Chacun ses goûts est l’excuse adoptée par ceux qui ont mauvais goût. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“In aristocratic times what has value is priceless ; in democratic times what is priceless has no value.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Dans les époques aristocratiques, ce qui a de la valeur n’a pas de prix. Dans les époques démocratiques, ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“Revolutionary intellectuals have the historic mission of inventing the vocabulary and the themes for the next tyranny.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Les intellectuels révolutionnaires ont la mission historique d’inventer le vocabulaire et les thèmes de la prochaine tyrannie. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Dans le brouhaha de la fête, celui qui se respecte se tait. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« En ce siècle de foules transhumantes qui profanent tout lieu illustre, le seul hommage qu’un pèlerin respectueux puisse rendre à un sanctuaire vénérable est de ne pas le visiter. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La civilisation est tout ce que l’université ne peut pas enseigner. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La résistance est inutile quand tout se conjure dans le monde pour détruire ce que nous admirons.Il nous reste toujours, cependant, une âme intègre pour contempler, pour juger, et pour mépriser. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les trois grandes entreprises réactionnaires de l’histoire moderne sont l’humanisme italien, le classicisme français, et le romantisme allemand. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Si nous n’apprenons pas à temps que toute vie est médiocre, nous ne faisons qu’échanger la prose d’un magasin à Charleville contre la rhétorique d’un comptoir en Abyssinie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La politique n’est pas l’art d’imposer les meilleures solutions, mais d’empêcher les pires. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La civilisation moderne : cette invention d’ingénieur blanc pour roi nègre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Ceux qui professent que le noble est vil finissent par prêcher que le vil est noble. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“The cultured man has the obligation to be intolerant.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’homme cultivé a le devoir d’être intolérant. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La plus abominable des perversions modernes est la honte de paraître ingénus si nous ne flirtons pas avec le mal. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les religions meurent, mais pas les dieux. Pas même les faux. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La civilisation agonise, quand l’agriculture renonce à être un mode de vie pour devenir industrie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’université est l’endroit où les jeunes devraient apprendre à se taire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’activité révolutionnaire du jeune est le rite de passage entre l’adolescence et la bourgeoisie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« “Être absolument moderne” est le désir spécifique du petit-bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La liberté ne mérite que le respect que mérite l’activité dans laquelle elle s’investit. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La vulgarité a colonisé la terre. Ses armes ont été la télévision, la radio, la presse. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La seule différence entre les riches et les pauvres, aujourd’hui, c’est l’argent. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les catastrophes naturelles dévastent une région moins efficacement que l’alliance de la convoitise et de la technique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’homme cultivé et l’homme simple ne s’intéressent qu’à ce qui les attire spontanément ; seul le demi-cultivé a des intérêts artificiels. Le demi-cultivé est la providence du marchand de “culture”. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La prière, la guerre, l’agriculture, sont les occupations viriles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les idées de moins de mille ans ne sont pas totalement fiables. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Ne lire que du latin et du grec pendant quelque temps est la seule façon de se désinfecter un peu l’âme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’intelligence isole ; la stupidité agrège. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Nous apercevons déjà le mélange de bordel, de geôle et de cirque, que sera le monde de demain, si l’homme ne reconstruit pas un monde médiéval. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’homme est un animal éducable, du moment qu’il ne tombe pas entre les mains de pédagogues progressistes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’individualisme est le berceau de la vulgarité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La fonction de l’Église n’est pas d’adapter le christianisme au monde, ni même d’adapter le monde au christianisme, mais de maintenir un contre-monde à l’intérieur du monde. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les résultats de la “libération” moderne nous inspirent de la nostalgie envers les “hypocrisies bourgeoises” abolies. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La grave erreur de l’Église ne fut pas de condamner Galilée, mais d’accorder de l’importance au problème dont il traitait. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Rares sont les pays qui ne méritent pas qu’un tyran les gouverne. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le communiste hait le capitalisme par complexe d’Œdipe. Le réactionnaire le considère simplement avec xénophobie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« À la tyrannie de nos supérieurs il ne nous est pas impossible de résister ; mais la tyrannie de nos égaux est irrésistible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La libération totale est le processus qui construit la prison parfaite. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le gauchiste se refuse absolument à comprendre que les conclusions de la pensée bourgeoise sont les principes de la pensée de gauche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Rien ne guérit le progressiste. Pas même les fréquentes paniques que lui flanque le progrès. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’avenir dont rêvent les progressistes est encore plus repoussant que celui qu’involontairement ils préparent. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Plutôt qu’une stratégie idéologique, la gauche est une tactique lexicographique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le mot tolérance désigne parfois la compassion du fort, plus souvent la couardise du lâche. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Apprendre que les biens les plus précieux sont les moins rares demande un long apprentissage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le récit intelligent de la défaite est la subtile victoire du vaincu. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« En fin de compte, qu’est-ce que le moderne appelle “Progrès” ? Ce qui paraît commode aux imbéciles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le nombre croissant de ceux qui jugent “inacceptable” le monde moderne nous rassurerait, si nous ne les savions pas prisonniers des convictions mêmes qui l’ont rendu inacceptable. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La promptitude avec laquelle la société moderne absorbe ses ennemis ne s’expliquerait pas, si les clameurs apparemment hostiles n’étaient pas simple réclamation de promotions impatientes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Selon l’homme moderne, l’oppression commence là où l’on interdit quelque immondice. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Nous appelons ère libérale les quatre siècles que prit la liquidation des libertés médiévales. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Seule l’Église se considère comme une congrégation de pécheurs. N’importe quelle autre collectivité, religieuse ou laïque, pense être une confrérie de saints. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Qu’est la philosophie pour le catholique sinon la manière dont son intelligence vit sa foi ? »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La féodalité a été fondée sur des sentiments nobles : loyauté, protection, service. Les autres systèmes politiques se fondent sur des sentiments méprisables : égoïsme, convoitise, jalousie, lâcheté. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Lorsque les “droites” assassinent, la gauche hurle et s’indigne comme si on la dépouillait d’un privilège. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Devant les esprits vraiment grands, nous ne nous sentons pas humiliés, mais mystérieusement en accord. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La paresse de l’intellect est bien souvent le seul contrepoids à la démence humaine. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La poésie n’a pas de place dans le monde. C’est un flamboiement qui s’infiltre par ses failles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’intelligence littéraire est l’intelligence du concret. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Respecter les gens qui nous sont supérieurs est d’abord une preuve de bon goût. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Lorsque la rouerie commerciale des uns exploite la crédulité culturelle des autres, on parle de diffusion de la culture. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La littérature est devenue gesticulation de naufragés alors qu’elle devrait être description du naufrage. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le romancier de gauche est toujours mauvais, parce qu’il connaît la solution de tous les problèmes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les célébrités de notre temps restent imprégnées de l’odeur des laboratoires publicitaires où elles ont été fabriquées. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Notre société tient à avoir des dirigeants élus pour que le hasard de la naissance ou le caprice du monarque ne viennent pas tout à coup livrer le pouvoir à un homme intelligent. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les démocrates décrivent un passé qui n’a jamais existé et prédisent un avenir qui ne se réalise jamais. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le politicien démocrate se vend toujours. Aux riches, au comptant. Aux pauvres, à terme. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La volonté générale, c’est la fiction qui permet au démocrate de prétendre que pour s’incliner devant une majorité, il y a d’autres raisons que la pure et simple couardise. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le monde moderne n’est pas une calamité définitive. Il y a des dépôts d’armes clandestins. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le rôle du christianisme dans le monde est la plus grande préoccupation du nouveau théologien. Singulière préoccupation, attendu que le christianisme enseigne que le chrétien n’a pas de rôle à jouer dans le monde. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’incrédule s’imagine que la religion prétend apporter des solutions, tandis que le croyant sait qu’elle promet seulement de multiplier les énigmes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Aujourd’hui, se dire “chrétien” est généralement une façon d’indiquer qu’on ne lutte pas contre le christianisme de dehors, mais du dedans. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« En pensant ouvrir les bras au monde moderne, l’Église a fini par lui ouvrir les cuisses. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Que le christianisme ne résolve pas les problèmes sociaux n’est pas une raison pour devenir apostat, sinon pour celui qui oublie qu’il n’a jamais promis de les résoudre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le vrai catholique dissimule sa foi. Non pas qu’il en ait honte, mais pour qu’elle n’ait pas honte de lui. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Je ne suis pas un intellectuel protestataire mais un paysan médieval indigné. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Pour le réactionnaire, réagir n’est pas tomber dans un passé mort, mais s’arracher à une maladie qui tue. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les insolences de l’adolescent ne sont que les ruades de l’âne qui se fait à son écurie. Tandis que l’insolence de l’adulte qui secoue soudain de ses épaules les années de patience sous lesquelles il s’est courbé est un spectacle admirable. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La “culture” n’est pas tant la religion des athées que celle des incultes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’écrivain doit être professionnel, mais la littérature ne doit pas être une profession. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Plus les problèmes sont graves, plus grand est le nombre d’incapables auxquels la démocratie fait appel pour les résoudre. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les tribunaux démocratiques ne font pas trembler le coupable, mais l’accusé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le gauchiste hurle à la mort de la liberté quand ses victimes refusent de financer leur propre assassinat. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Il a été donné à ce siècle d’inventer le pédantisme de l’obscénité. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’éthique doit être l’esthétique du comportement. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Mûrir ne consiste pas à renoncer à nos aspirations, mais à admettre que le monde n’est pas obligé d’y satisfaire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« L’inintelligible est la région où l’âme, enfin, respire. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les choses ne sont pas muettes. Simplement elles choisissent leurs auditeurs. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Seule l’épée et la faux procurent une fortune sans tache. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La prose de César est la voix même du patriciat : dure, simple, lucide. L’aristocratie n’est pas un ramassis de titres clinquants, mais une voix coupante. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les légions de l’homme moderne ignorent que, dans la litière impériale qu’elles escortent, voyage un empereur mort. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Le christianisme est fondamentalement opposé à la théocratie. Une société mutée en Église ne préfigure pas le royaume de Dieu. Au contraire, elle est sa caricature satanique. L’Église exige l’existence parallèle de l’Empire. Personnellement, je pense que seul est légitime un monde que président, depuis deux trônes symétriques, le Pontife romain et l’Empereur germanique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Les premiers accords de la symphonie contre-révolutionnaire sont audibles dans la prose de Rousseau. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


Adaptation to the modern world requires sclerosis of sensibility and degradation of character.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’adaptation au monde moderne exige une sclérose de la sensibilité et une dégradation du caractère. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“Total freedom of expression does not compensate for lack of talent.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« La totale liberté d’expression ne compense pas le manque de talent. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


Modern man is a prisoner who thinks he is free because he refrains from touching the walls of his dungeon.

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« L’homme moderne est un prisonnier qui se croit libre parce qu’il s’abstient de toucher les murs de son cachot. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


“For the average person, all problems date to World War II; for the more informed, to World War I; for the genuine historian, to the French Revolution.”

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

« Pour une personne moyenne, tous les problèmes datent de la Seconde Guerre mondiale ; pour les plus avertis, de la Première Guerre mondiale ; pour l’historien authentique, de la Révolution française. »
— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« Si le réactionnaire ne se réveille pas dans le conservateur, c’est qu’il ne s’agissait en fait que d’un progressiste paralysé. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)

Citationes de Nicolás Gómez Dávila

« [...] une mine pour les partisans du conservatisme. »

Bibliographia

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