Différences entre les versions de « Robert Brasillach »

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« Pour moi, mon pays était vaincu, toutes les tentatives de redressement mesquines, larmoyantes, les socialistes maîtres de la nation, les Juifs partout. Vous n’avez pas connu Berlin, les pétitions pour autoriser les mariages entre hommes, les femmes en bottes et à cravache sur le Kurfurstendamm, la morphine débitée presque ouvertement, un mélange affreux de vice et de ridicule. Et toute la pourriture de la philosophie, de la littérature, de la musique, du cinéma. »
 
« Pour moi, mon pays était vaincu, toutes les tentatives de redressement mesquines, larmoyantes, les socialistes maîtres de la nation, les Juifs partout. Vous n’avez pas connu Berlin, les pétitions pour autoriser les mariages entre hommes, les femmes en bottes et à cravache sur le Kurfurstendamm, la morphine débitée presque ouvertement, un mélange affreux de vice et de ridicule. Et toute la pourriture de la philosophie, de la littérature, de la musique, du cinéma. »
 
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== Textus ==
 
== Textus ==

Version du 3 avril 2021 à 15:57

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Citationes

« Ils sont là, en tout cas, et par la force des choses, ils sont jeunes. Certains d’entre eux ont souffert de la guerre enfants, d’autres des révolutions de leur pays, tous de la crise. Ils savent ce qu’est leur nation, son passé, ils veulent croire à son avenir. Ils voient miroiter sans arrêt devant eux le scintillement impérial. Ils veulent une nation pure, une histoire pure, une race pure. Ils aiment souvent à vivre ensemble, dans ces immenses réunions d’hommes où les mouvements rythmés des armées et des foules semblent les pulsations d’un vaste coeur. Ils ne croient pas aux promesses du libéralisme, à l’égalité des hommes, à la volonté du peuple. [...] Ils ne croient pas à la justice qui s’épanche dans les paroles, mais ils appellent la justice qui règne par la force. Et ils savent que de cette force pourra naître la joie. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 170-171


« À trente ans, on peut encore se découvrir d’excellents camarades, — mais plus d’amis. Les vrais amis sont ceux de l’adolescence, plus rarement ceux de l’enfance.

À trente ans, on peut encore se découvrir de vraies et grandes admirations, — mais on ne s’enflamme plus pour un poète inconnu et parfois médiocre.

Ni amis, ni poètes, c’est sur cette première solitude que doit se bâtir le bonheur de la trentième année. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 165-166
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« Pour moi, mon pays était vaincu, toutes les tentatives de redressement mesquines, larmoyantes, les socialistes maîtres de la nation, les Juifs partout. Vous n’avez pas connu Berlin, les pétitions pour autoriser les mariages entre hommes, les femmes en bottes et à cravache sur le Kurfurstendamm, la morphine débitée presque ouvertement, un mélange affreux de vice et de ridicule. Et toute la pourriture de la philosophie, de la littérature, de la musique, du cinéma. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 113


« Tout s’est évanoui de ce que nous aimions,
Exilés sur le bord des eaux de Babylone,
Vaut-il pas mieux se taire, ô captifs de Sion ? »

— Robert Brasillach, « Psaume V » (22 novembre 1944), dans Poèmes de Fresnes (posthume, 1945), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 37
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« Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.

Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.

Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.

Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.

Mon pays m’a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m’a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.

Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,

Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniements au plus juste salaire.

Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ? »

— Robert Brasillach, « Mon pays me fait mal » (18 novembre 1944), dans Poèmes de Fresnes (posthume, 1945), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 32-34


« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février. »

— Robert Brasillach, « Aux morts de février » (1er février 1945), dans Poèmes de Fresnes (posthume, 1945), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 70
Robert Brasillach 3.jpg

Textus

Bibliographia

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