Différences entre les versions de « Alexandre Douguine »
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Version du 31 janvier 2020 à 14:22
Citationes
« [...] l’ukrainité en tant qu’identité peut-être préservée au sein de l’union eurasienne tandis que dans la société européenne libérale et individualiste, elle sera soumise à l’érosion avant d’être criminalisée. »
« Les sociétés bourgeoises acceptent très bien les inégalités matérielles, mais nient les autres formes d’inégalité. »
« [...] les États-Unis favorisent dans l’espace post-soviétique la création de nouveaux États ethniques, comme le Kosovo et le Monténégro, dont ils savent bien qu’ils ne pourront jamais jouir que d’une souveraineté minimale, plus minimale encore que celles des États-nations historiques.
[...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »
« Samuel Huntington a décrit de façon réaliste les obstacles auxquels se heurtent inévitablement les partisans d’un monde unipolaire et les fanatiques de la fin de l’histoire. Quand le dernier ennemi formel des États-Unis, l’Union soviétique, a disparu, certains se sont imaginés que l’Occident était parvenu au terme de son évolution démocratique libérale et que l’on allait accéder au “paradis terrestre” de la société techno-marchande (dont vous avez vous-même montré à quel point elle est déjà en place). Telle était l’idée de Francis Fukuyama lorsqu’il a écrit son célèbre article sur la fin de l’histoire. Huntington a eu le mérite de montrer tout ce qui contredisait l’optimisme professé alors dans les milieux globalistes. Analysant ces phénomènes, il en est arrivé à la conclusion qu’on pouvait les subsumer sous une seule dénomination : les civilisations. C’est le mot-clé. [...]
Fukuyama était un globaliste optimiste. Huntington est un globaliste pessimiste, qui analyse les risques et mesure les dangers. On peut tirer une leçon eurasiste de ses analyses. Huntington a raison de dire que les civilisations réapparaissent, mais il a tort de s’en affliger. »
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
« Premièrement il faut se débarrasser des américains et de la dictature de la pensée unique, et seulement après s’occuper des chinois et des musulmans. Ils faut proposer aux musulmans le modèle de l’intégration dans la culture européenne mais pour cela il faut garder – parfois sauver – cette culture-là. Les chinois sont très sympathiques quand ils vivent en Chine.
Mais pour régler cette affaire de contrôle des vagues migratoires il est de nouveau – nécessaire de se débarrasser des mondialistes, libéraux et des atlantistes. Ce cercle vicieux ne peut être brisé qu’en commençant par la lutte antiaméricaine. Les musulmans et les chinois sont des défis secondaires. C’est pareil que cela soit pour l’Europe et pour la Russie. »