Différences entre les versions de « Maréchal Pétain »
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« Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage a servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et a son oeuvre. » | « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage a servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et a son oeuvre. » | ||
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+ | *[[François Mitterrand]], propos rapportés par Georges-Marc Benamou, ''Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez'', Éditions Plon | ||
« Toute la carrière de cet homme d’exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l’intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu’il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l’avait pas comblé, faute de l’avoir aimé seul. Et voici que, tout à coup, dans l’extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l’occasion tant attendue de s’épanouir sans limites, à une condition, toutefois, c’est qu’il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire [...] Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. » | « Toute la carrière de cet homme d’exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l’intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu’il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l’avait pas comblé, faute de l’avoir aimé seul. Et voici que, tout à coup, dans l’extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l’occasion tant attendue de s’épanouir sans limites, à une condition, toutefois, c’est qu’il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire [...] Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. » |
Version du 2 mai 2012 à 08:56
Law
« Reconnaître à l'homme des droits sans lui imposer des devoirs, c'est le corrompre. Lui imposer des devoirs sans lui reconnaître des droits, c'est l'avilir. »
- Maréchal Pétain, Principes de la Communauté
War
« Ils ne passeront pas ! »
- Maréchal Pétain, à la bataille de Verdun, 1916
« Le vin a été pour les combattants le stimulant bienfaisant des forces morales comme des forces physiques: ainsi a-t-il largement concouru, à sa manière, à la victoire. »
Politics
« Ce m'est facile à moi de connaître ma route ; je l'ai fixée le jour où j'ai fait au pays le don de ma personne. J'étais jeune officier, et ce fut un serment intérieur. Lorsque j'ai renouvelé ce serment pour la France, j'ai renoncé à tout. Un tel engagement ne vous contraint jamais : il vous libère. »
- Maréchal Pétain, 4 juin 1943, cité par Jacques Isorni, Philippe Pétain, tome 1, page 27
Family
« La famille est la cause première de l'État ; celui-ci ne lui préexiste pas. »
History
« Seule l'Histoire me jugera. »
Anti-communism
« Je déteste les communistes et je hais les francs-maçons. »
« Politique et la franc-maçonnerie... C'est la même chose, ensemble, ils nous ont amenés vers le bas. »
« Vous ne devez pas hésiter. La franc-maçonnerie est la principale responsable de nos malheurs. C'est elle qui a menti aux Français et qui leur a donné l'habitude du mensonge. Or c'est le mensonge et l'habitude du mensonge qui nous ont amenés où nous sommes. »
Responsibility
« Être responsable, c'est être capable de répondre de ce que l'on a fait. Le sentiment de la responsabilité est la caractéristique de l'être sain et normal. Le goût de la responsabilité est le signe distinctif du chef. »
- Maréchal Pétain, Message, 8 juillet 1941
Morality
« La vie n'est pas neutre ; elle consiste à prendre parti hardiment. Il n'y a pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l'ordre et le désordre. »
Quotes about Maréchal Pétain
« - Je n'aime pas beaucoup entendre des gens parfaitement confortables ici, traiter de lâches et de traîtres ceux qui, en France, se débrouillent comme ils peuvent dans une situation terrible [...] Je crois que Pétain a fait à peu près tout ce que la situation générale et son propre état physique et mental lui permettaient de faire pour limiter les dégats. »
- Simone Weil, New York, 1942, lettre au professeur Jean Walh, Cahiers Simone Weil, mars 1987
« Le Maréchal Pétain est un grand soldat et homme français. »
« Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage a servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et a son oeuvre. »
« Ah Vichy, Ah Pétain [...] c’était un vieillard un peu dépassé mais... magnifique. »
- François Mitterrand, propos rapportés par Georges-Marc Benamou, Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez, Éditions Plon
« Toute la carrière de cet homme d’exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l’intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu’il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l’avait pas comblé, faute de l’avoir aimé seul. Et voici que, tout à coup, dans l’extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l’occasion tant attendue de s’épanouir sans limites, à une condition, toutefois, c’est qu’il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire [...] Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. »
- Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, l’Appel, 1940-1942