Différences entre les versions de « Robert Steuckers »
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— Robert Steuckers, Allocution à la Commission géopolitique de la Douma d’État, Moscou, 30 septembre 1998 | — Robert Steuckers, Allocution à la Commission géopolitique de la Douma d’État, Moscou, 30 septembre 1998 | ||
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+ | — Robert Steuckers, ''Les visions d’Europe à la base de la « Révolution Conservatrice »'', Université d’été de la Fédération des Activités Communautaires en Europe, 1995 | ||
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+ | « Les États-Unis véhiculent une culture purement individualiste et dépourvue de racines pluriséculaires voire plurimillénaires. [...] Sur l’ensemble de la planète, la culture léguée par les ancêtres fait peu à peu place à une culture artificielle, construite à l’aide d’affects psychologiques, de lambeaux de mythe, de fiction minable, collés bout à bout. [...] L’Amérique, en tant que puissance dominante, pratique l’ethnocide culturel ; quand les peuples auront perdu leur mémoire, ils seront archi-mûrs, c’est-à-dire suffisamment pourris, pour accepter le super-ersatz offert par Washington. » | ||
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+ | — Robert Steuckers, « Pourquoi faut-il être anti-américain ? », 1991 | ||
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Citations
« L’Occident anglais et américain s’est toujours opposé à cette organisation germano-russe des bassins fluviaux centre-européens, ceux du Rhin et du Danube. Car elle aurait permis un trafic pétrolier soustrait à leur contrôle maritime en Méditerranée. La perspective de cette formidable synergie euro-russe était le cauchemar des puissances occidentales. »
— Robert Steuckers, Allocution à la Commission géopolitique de la Douma d’État, Moscou, 30 septembre 1998
« L’eurasisme est avant tout le souvenir de ces peuples indo-européens qui se sont élancés jusqu’au Pacifique et dont les cosaques sont les premiers légataires aujourd’hui. »
— Robert Steuckers, Allocution à la Commission géopolitique de la Douma d’État, Moscou, 30 septembre 1998
« À la fin des guerres napoléoniennes, la Russie est considérée comme le bastion ultime de la religion. Cette russophilie conservatrice et restauratrice explique l’Ostorientierung de la future Révolution Conservatrice, initiée par Moeller van den Bruck. Le continentaliste russophile le plus cohérent est le diplomate danois Schmidt-Phiseldeck qui plaide, dans un texte largement répandu dans les milieux diplomatiques, pour un eurocentrage des forces de l’Europe, contre les entreprises colonialistes ; Schmidt-Phiseldeck veut l’“intégration intérieure”. Il avertit ses contemporains du danger américain et estime que la seule expansion possible est en direction de Byzance, c’est-à-dire que la Pentarchie européenne doit lever un corps expéditionnaire qui envahira l’Empire Ottoman et l’incluera dans le concert européen. »
— Robert Steuckers, Les visions d’Europe à la base de la « Révolution Conservatrice », Université d’été de la Fédération des Activités Communautaires en Europe, 1995
« Les États-Unis véhiculent une culture purement individualiste et dépourvue de racines pluriséculaires voire plurimillénaires. [...] Sur l’ensemble de la planète, la culture léguée par les ancêtres fait peu à peu place à une culture artificielle, construite à l’aide d’affects psychologiques, de lambeaux de mythe, de fiction minable, collés bout à bout. [...] L’Amérique, en tant que puissance dominante, pratique l’ethnocide culturel ; quand les peuples auront perdu leur mémoire, ils seront archi-mûrs, c’est-à-dire suffisamment pourris, pour accepter le super-ersatz offert par Washington. »
— Robert Steuckers, « Pourquoi faut-il être anti-américain ? », 1991
Bibliographie