Différences entre les versions de « Discussion:Martin Heidegger »

 
(9 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
« Être allemand : projeter devant soi la charge la plus intérieure de l’histoire de l’Occident et la prendre sur ses épaules. »
+
« L’antiquité qui détermine la parole d’Anaximandre appartient au matin de l’aurore de l’Hespérie (...) Si nous persistons si obstinément à penser la pensée des grecs comme les Grecs ont su la penser, ce n’est pas pour l’amour des Grecs ; c’est pour retrouver ce Même qui en des guises diverses concerne les Grecs et nous concerne historialement. C’est cela, qui porte l’aurore de la pensée dans le destin de l’hespérial. C’est conformément à ce destin que les Grecs deviennent seulement les Grecs, au sens historial. Le destin attend ce que devient sa semence ».
*Martin Heidegger, Réflexions VII
+
 
 +
— Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part (1950)
 +
 
 +
 
 +
« La révolution technologique nous impose une nécessaire conversion de la pensée.
 +
 
 +
La conversion de la pensée a besoin de l'aide de la tradition européenne et d'une nouvelle appropriation de celle-ci
 +
 
 +
La pensée ne peut être transformée que par une pensée qui a la même origine et la même intonation »
 +
 
 +
pensée qui calcule | pensée qui médite
 +
 
 +
"L’ennemi peut s’être incrusté dans la racine la plus intérieure du Dasein d’un peuple, et s’opposer à l’essence propre de celui-ci, agir d’une manière qui lui est contraire. Le combat n’en est que plus âpre, et plus dur, et difficile, car l’échange de coups n’en constitue que la plus petite part ; il est souvent bien plus difficile et de plus longue haleine de repérer l’ennemi en tant que tel, de le conduire à se déployer, de ne pas se faire d’illusions sur son compte, de se maintenir prêt à l’attaque, de cultiver et d’accroître la disponibilité (Bereitschaft) constante et de fixer l’attaque à long terme, avec pour but l’extermination totale."
 +
 
 +
— Martin Heiddeger, Gesamtausgabe, vol. 36/37
 +
 
 +
"L’ennemi est celui-là, est tout un chacun dont émane une menace essentielle contre le Dasein du peuple et de ses membres pris isolément. L’ennemi n’a pas besoin d’être extérieur, et l’ennemi extérieur n’est même pas toujours le plus dangereux. Il peut même sembler qu’il n’y a pas d’ennemi du tout. C’est alors un impératif fondamental que de trouver l’ennemi, de le mettre en lumière ou même d’abord de le créer, afin qu’advienne ce faire front face à l’ennemi et que le Dasein ne s’émousse pas."
 +
 
 +
Martin Heidegger, Gesamtausgabe, vol. 36/37
 +
 
  
“Americanism,” he wrote in 1942, as the Holocaust was underway, is “the most dangerous shape of boundlessness, because it appears in the form of a democratic middle-class way of life mixed with Christianity, and all this in an atmosphere that lacks completely any sense of history.” “Americanism,” as he put it elsewhere, “is the still unfolding . . . metaphysical essence of the emerging monstrousness of modern times.
+
La Russie et l’Amérique sont toutes deux, au point de vue métaphysique, la même chose
 +
Heidegger
 +
«L’humanité sur cette terre se trouve dans une situation dange­ reuse, écrivait déjà Martin Heidegger. Pourquoi ? Est-ce pour la seule raison qu’une troisième guerre mondiale peut éclater brus­ quement et qu’elle entraînerait la destruction complète de l’huma­ nité et la ruine de la terre ? Non pas. Un danger beaucoup plus grand menace les débuts de l’âge atomique - et précisément au cas où le risque d’une troisième guerre mondiale pourrait être écarté (..) (Ce danger, c’est) qu’un jour, la pensée calculante fût la seule à être admise et à s’exercer(..) Alors la plus étonnante et féconde vir­ tuosité du calcul qui invente et planifie s’accompagnerait.. d’indif­ férence envers la pensée méditante, c’est-à-dire d’une totale absence de pensée. Et alors ? Alors l’homme aurait nié et rejeté ce
 +
qu’il possède de plus propre, à savoir qu’il est un être pensant» (Sérénité, in Questions III, Gallimard, 1966, p. 179).
  
«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism».
+
« le démocratisme a été de tout temps la forme décadente de la force d’organisation […] ; pour qu’il y ait des institutions, il faut qu’il y ait une sorte de volonté, d’instinct, d’impératif, antilibéral jusqu’à la méchanceté, une volonté de Tradition, d’autorité, de responsabilité étendue sur des siècles […]. Si cette volonté-là existe, il se forme “quelque chose” – comme l’Imperium Romanum, ou comme la Russie, la seule puissance qui ait aujourd’hui la durée dans les veines, qui puisse attendre, qui puisse encore promettre “quelque chose” – la Russie, le contre-concept du particularisme minable et de la nervosité de l’Europe, laquelle est entrée dans un état critique avec la fondation de l’Empire allemand. »
-Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.
 
  
L’absence de patrie devient un destin mondial. C’est pourquoi il est nécessaire de penser ce destin sur le plan de l’histoire de l’Etre. Ainsi ce que Marx, partant de Hegel, a reconnu en un sens important et essentiel comme étant l’aliénation de l’homme plonge ses racines dans l’absence de patrie de l’homme moderne. Cette absence de patrie se dénonce, et cela à partir du destin de l’Etre, sous les espèces de la métaphysique qui la renforce en même temps qu’elle la dissimule comme absence de patrie.
+
* Heidegger ou Nietzsche, 1959, 110, Qu'appelle-t-on penser ?
  
« l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être »
 
Cahier noir
 
  
 +
« Être allemand : projeter devant soi la charge la plus intérieure de l’histoire de l’Occident et la prendre sur ses épaules. »
 +
*Martin Heidegger, Réflexions VII
  
«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism».
+
“Americanism,” he wrote in 1942, as the Holocaust was underway, is “the most dangerous shape of boundlessness, because it appears in the form of a democratic middle-class way of life mixed with Christianity, and all this in an atmosphere that lacks completely any sense of history.” “Americanism,” as he put it elsewhere, “is the still unfolding . . . metaphysical essence of the emerging monstrousness of modern times.”
-Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.
 
  
 
http://jeanzin.fr/2018/02/07/le-nazi-heidegger-de-lexistence-a-letre-comme-patrie/
 
http://jeanzin.fr/2018/02/07/le-nazi-heidegger-de-lexistence-a-letre-comme-patrie/
Ligne 35 : Ligne 55 :
 
« Les juifs vivent avec leur don prononcé pour le calcul depuis longtemps déjà selon le principe “racial” raison pour laquelle ils s’opposent aussi avec la dernière véhémence à son application sans bornes. »
 
« Les juifs vivent avec leur don prononcé pour le calcul depuis longtemps déjà selon le principe “racial” raison pour laquelle ils s’opposent aussi avec la dernière véhémence à son application sans bornes. »
 
Sans oublier ces lignes, où il stigmatise « l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être »
 
Sans oublier ces lignes, où il stigmatise « l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être »
 +
 +
«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism».
 +
-Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.
 +
 +
L’absence de patrie devient un destin mondial. C’est pourquoi il est nécessaire de penser ce destin sur le plan de l’histoire de l’Etre. Ainsi ce que Marx, partant de Hegel, a reconnu en un sens important et essentiel comme étant l’aliénation de l’homme plonge ses racines dans l’absence de patrie de l’homme moderne. Cette absence de patrie se dénonce, et cela à partir du destin de l’Etre, sous les espèces de la métaphysique qui la renforce en même temps qu’elle la dissimule comme absence de patrie.
 +
 +
« l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être »
 +
Cahier noir
 +
 +
 +
«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism».
 +
-Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.

Version actuelle datée du 23 décembre 2024 à 23:01

« L’antiquité qui détermine la parole d’Anaximandre appartient au matin de l’aurore de l’Hespérie (...) Si nous persistons si obstinément à penser la pensée des grecs comme les Grecs ont su la penser, ce n’est pas pour l’amour des Grecs ; c’est pour retrouver ce Même qui en des guises diverses concerne les Grecs et nous concerne historialement. C’est cela, qui porte l’aurore de la pensée dans le destin de l’hespérial. C’est conformément à ce destin que les Grecs deviennent seulement les Grecs, au sens historial. Le destin attend ce que devient sa semence ».

— Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part (1950)


« La révolution technologique nous impose une nécessaire conversion de la pensée.

La conversion de la pensée a besoin de l'aide de la tradition européenne et d'une nouvelle appropriation de celle-ci

La pensée ne peut être transformée que par une pensée qui a la même origine et la même intonation »

pensée qui calcule | pensée qui médite

"L’ennemi peut s’être incrusté dans la racine la plus intérieure du Dasein d’un peuple, et s’opposer à l’essence propre de celui-ci, agir d’une manière qui lui est contraire. Le combat n’en est que plus âpre, et plus dur, et difficile, car l’échange de coups n’en constitue que la plus petite part ; il est souvent bien plus difficile et de plus longue haleine de repérer l’ennemi en tant que tel, de le conduire à se déployer, de ne pas se faire d’illusions sur son compte, de se maintenir prêt à l’attaque, de cultiver et d’accroître la disponibilité (Bereitschaft) constante et de fixer l’attaque à long terme, avec pour but l’extermination totale."

— Martin Heiddeger, Gesamtausgabe, vol. 36/37

"L’ennemi est celui-là, est tout un chacun dont émane une menace essentielle contre le Dasein du peuple et de ses membres pris isolément. L’ennemi n’a pas besoin d’être extérieur, et l’ennemi extérieur n’est même pas toujours le plus dangereux. Il peut même sembler qu’il n’y a pas d’ennemi du tout. C’est alors un impératif fondamental que de trouver l’ennemi, de le mettre en lumière ou même d’abord de le créer, afin qu’advienne ce faire front face à l’ennemi et que le Dasein ne s’émousse pas."

— Martin Heidegger, Gesamtausgabe, vol. 36/37


La Russie et l’Amérique sont toutes deux, au point de vue métaphysique, la même chose Heidegger «L’humanité sur cette terre se trouve dans une situation dange­ reuse, écrivait déjà Martin Heidegger. Pourquoi ? Est-ce pour la seule raison qu’une troisième guerre mondiale peut éclater brus­ quement et qu’elle entraînerait la destruction complète de l’huma­ nité et la ruine de la terre ? Non pas. Un danger beaucoup plus grand menace les débuts de l’âge atomique - et précisément au cas où le risque d’une troisième guerre mondiale pourrait être écarté (..) (Ce danger, c’est) qu’un jour, la pensée calculante fût la seule à être admise et à s’exercer(..) Alors la plus étonnante et féconde vir­ tuosité du calcul qui invente et planifie s’accompagnerait.. d’indif­ férence envers la pensée méditante, c’est-à-dire d’une totale absence de pensée. Et alors ? Alors l’homme aurait nié et rejeté ce qu’il possède de plus propre, à savoir qu’il est un être pensant» (Sérénité, in Questions III, Gallimard, 1966, p. 179).

« le démocratisme a été de tout temps la forme décadente de la force d’organisation […] ; pour qu’il y ait des institutions, il faut qu’il y ait une sorte de volonté, d’instinct, d’impératif, antilibéral jusqu’à la méchanceté, une volonté de Tradition, d’autorité, de responsabilité étendue sur des siècles […]. Si cette volonté-là existe, il se forme “quelque chose” – comme l’Imperium Romanum, ou comme la Russie, la seule puissance qui ait aujourd’hui la durée dans les veines, qui puisse attendre, qui puisse encore promettre “quelque chose” – la Russie, le contre-concept du particularisme minable et de la nervosité de l’Europe, laquelle est entrée dans un état critique avec la fondation de l’Empire allemand. »

  • Heidegger ou Nietzsche, 1959, 110, Qu'appelle-t-on penser ?


« Être allemand : projeter devant soi la charge la plus intérieure de l’histoire de l’Occident et la prendre sur ses épaules. »

  • Martin Heidegger, Réflexions VII

“Americanism,” he wrote in 1942, as the Holocaust was underway, is “the most dangerous shape of boundlessness, because it appears in the form of a democratic middle-class way of life mixed with Christianity, and all this in an atmosphere that lacks completely any sense of history.” “Americanism,” as he put it elsewhere, “is the still unfolding . . . metaphysical essence of the emerging monstrousness of modern times.”

http://jeanzin.fr/2018/02/07/le-nazi-heidegger-de-lexistence-a-letre-comme-patrie/

Les Cahiers noirs

« La démocratie serait la mort de l'Europe »

- " Il ne s’agit de rien moins que de se rendre compte de l’urgence que représente l’élection devant laquelle nous nous trouvons, d’alimenter de nouveau notre vie intellectuelle allemande par le recrutement d’un personnel éducatif authentiquement autochtone et de la libérer définitivement de l’enjuivement croissant au sens large et étroit. » (Heidegger dans la lettre du 3 octobre 1929 au conseiller Stroecher pour lui recommander un candidat de philosophie à ses yeux valable, et qui puisse alléger le poids du judaïsme sur l’université de Fribourg où il venait d’être nommé depuis un an)


Le psychiatre et littérateur en philosophie, Karl Jaspers (1883-1969) qui vivant en Suisse pendant la guerre marié à une juive, dénonça Heidegger aux autorités d’occupation alliées pour qu’il fût interdit d’enseignement, alors que le fils d’Heidegger était par ailleurs captif des Soviétiques et que la famine organisée par les alliés sous direction juive étranglait le pays, raconte que lui Jaspers, dans un conversation tenue en 1933, «  a parlé de la question juive et de l’absurdité pernicieuse des Sages de Sion – du livre des « Protocoles des Sages de Sion »- , à quoi il (Heidegger) a répondu : il y a une périlleuse alliance internationale des Juifs » (cf. Heidegger: Correspondance avec Karl Jaspers 1920-1964. Texte établi par Walter Biemel et Hans Samer, traduit de l'allemand par Claude-Nicolas Grimbert. (Gallimard) Paris 1996, p. 409, note 117)..

- " Le " communisme " (Heidegger entend désigner spécifiquement la création juive du marxisme corrélative du capitalisme financier juif, d’où les guillemets employés par Heidegger) est la constitution métaphysique des peuples dans la dernière phase de l'achèvement des temps modernes (…). La forme chrétienne et bourgeoise du " bolchevisme " anglais est la plus dangereuse. Sans l’anéantissement de celle-ci, l’époque moderne se maintient. La destruction définitive ne peut avoir toutefois que la forme de l'auto-anéantissement. » (Heidegger, Œuvres complètes, édition allemande dite MEGA, tome 69 (période 1939-1940) ,pp.208-209)

Nous constatons ce « bolchevisme » actuel dans l’aide directe apportée aux plans « américains » par l’extrême gauche européenne, et le gauchisme qui est le vivier de la haine anti-islamique et anti- iranienne, pour ne pas dire anti-aryenne au sens d’une autodestruction des peuples de l’Europe par ce « christianisme bolchevisé », et l’on peut dire la même chose de la forme « islamique et bourgeoise » qui est mise en place par le judéo-système qui est destiné à s’anéantir, à la grâce de Dieu !


« Les juifs vivent avec leur don prononcé pour le calcul depuis longtemps déjà selon le principe “racial” raison pour laquelle ils s’opposent aussi avec la dernière véhémence à son application sans bornes. » Sans oublier ces lignes, où il stigmatise « l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être »

«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism». -Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.

L’absence de patrie devient un destin mondial. C’est pourquoi il est nécessaire de penser ce destin sur le plan de l’histoire de l’Etre. Ainsi ce que Marx, partant de Hegel, a reconnu en un sens important et essentiel comme étant l’aliénation de l’homme plonge ses racines dans l’absence de patrie de l’homme moderne. Cette absence de patrie se dénonce, et cela à partir du destin de l’Etre, sous les espèces de la métaphysique qui la renforce en même temps qu’elle la dissimule comme absence de patrie.

« l’essentiel du processus historique dont l’Angleterre mène maintenant jusqu’au bout la partie au milieu de l’américanisme et du bolchevisme, ce qui inclut en même temps le judaïsme mondial. La question du rôle du judaïsme mondial n’est pas d’ordre racial, elle est au contraire la question métaphysique qui s’enquiert qui, purement et simplement libre de tout lien, peut assumer en tant que tâche historiale, de déraciner tout étant hors de l’être » Cahier noir


«No goal given to this humanity reaches what is essential. But the Americans take this state of nullity as the promise for their future, since they indeed nullify everything in the semblance of universal “happiness”. Americanism is the pinnacle of nihilism». -Martin Heidegger, Black notebooks, trans. Richard Rojcewicz.