Différences entre les versions de « Robert Brasillach »

 
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== Citations ==
  
''« Si nos armées n'étaient faites que de chevaliers qui combattent par choix et par liberté, quelle plus grande beauté humaine pourrait-il y avoir que la guerre ? »''
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« — Êtes-vous pour “le pacte” ? demandait-on aux gens. Les plus antibolcheviks se sentaient soudain des tendances pour l’union des deux grands États socialistes. Mais les bourgeois qui hier vantaient l’armée rouge pâlissaient et commençaient à parler de l’horreur du régime russe. C’était assez amusant. »
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<poem>« '''Tout s’est évanoui de ce que nous aimions,'''
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Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
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Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
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Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.
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Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
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Par son harassement et par sa destinée,
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Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.
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Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
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'''Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,'''
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« Ils sont là, en tout cas, et par la force des choses, ils sont jeunes. Certains d’entre eux ont souffert de la guerre enfants, d’autres des révolutions de leur pays, tous de la crise. Ils savent ce qu’est leur nation, son passé, ils veulent croire à son avenir. Ils voient miroiter sans arrêt devant eux le scintillement impérial. Ils veulent une nation pure, une histoire pure, une race pure. Ils aiment souvent à vivre ensemble, dans ces immenses réunions d’hommes où les mouvements rythmés des armées et des foules semblent les pulsations d’un vaste cœur. '''Ils ne croient pas aux promesses du libéralisme, à l’égalité des hommes, à la volonté du peuple. [...] Ils ne croient pas à la justice qui s’épanche dans les paroles, mais ils appellent la justice qui règne par la force. Et ils savent que de cette force pourra naître la joie.''' »
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== Textes ==
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*[[Notre Combat - Robert Brasillach]]
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*[[Le Testament d’un condamné - Robert Brasillach]]
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== Bibliographie ==
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Version actuelle datée du 12 novembre 2024 à 14:53

Robert Brasillach 4.jpg

Citations

« — Êtes-vous pour “le pacte” ? demandait-on aux gens. Les plus antibolcheviks se sentaient soudain des tendances pour l’union des deux grands États socialistes. Mais les bourgeois qui hier vantaient l’armée rouge pâlissaient et commençaient à parler de l’horreur du régime russe. C’était assez amusant. »

— Robert Brasillach, Journal d’un homme occupé (1955, posthume), éd. Pardès, 2019 (ISBN 9782867145391), p. 244


« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »

— Robert Brasillach, « Les Frères ennemis » (octobre 1944), dans Œuvres complètes, éd. Club de l’honnête homme, 1964, vol. 9, p. 138


« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février. »

— Robert Brasillach, « Aux morts de février » (1er février 1945), dans Poèmes de Fresnes (1945, posthume), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 70


« Le pays est monstrueux. Mais c’est ça l’humanité : celle de 1793, celle de 1917 en Russie. Seulement, nous le savions de façon livresque. Maintenant nous le savons réellement, voilà tout. Non, je n’ai pas confiance dans l’humanité. Et pourtant, il y a des gens bien. »

— Robert Brasillach, Lettre à Maurice Bardèche, 14 janvier 1945


« [...] je n’ai aucune envie [...] de faire quoi que ce soit pour ce pays de voyous qui est malheureusement le nôtre. »

— Robert Brasillach, Lettre à Maurice Bardèche, 16 décembre 1944


« Tout s’est évanoui de ce que nous aimions,
Exilés sur le bord des eaux de Babylone,
Vaut-il pas mieux se taire, ô captifs de Sion ? »

— Robert Brasillach, « Psaume V » (22 novembre 1944), dans Poèmes de Fresnes (1945, posthume), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 37


« Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.

Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.

Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.

Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.

Mon pays m’a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m’a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.

Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,

Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniements au plus juste salaire.

Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ? »

— Robert Brasillach, « Mon pays me fait mal » (18 novembre 1944), dans Poèmes de Fresnes (1945, posthume), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 32-34


« La sottise au dehors dans le sang rouge baigne,
Et l’ennemi déjà s’imagine immortel,
Mais lui seul croit encore au long temps de son règne
Et nos barreaux, Seigneur, ne cachent pas le ciel. »

— Robert Brasillach, « Psaume I » (28 octobre 1944), dans Poèmes de Fresnes (1945, posthume), éd. Godefroy de Bouillon, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 21


« Personne n’est plus sectaire, on le sait, que les apôtres de la prétendue liberté démocratique. Personne n’est plus jaloux de ses monopoles et de ses fausses vérités. »

— « Pour l’unité, mais contre la duperie », Robert Brasillach, Je suis partout, 31 janvier 1942


« L’antisémitisme n’est pas une invention allemande, c’est la tradition française. »

— « Les Français devant les Juifs », Robert Brasillach, Je suis partout, 17 février 1939


« Qu’on retire la qualité de citoyen à tout Juif, demi-Juif, quart-de-Juif. C’est une mesure simple, juste, et qui n’a rien d’offensant : le peuple juif est une nation. »

— « Les Français devant les Juifs », Robert Brasillach, Je suis partout, 17 février 1939


« Ils sont là, en tout cas, et par la force des choses, ils sont jeunes. Certains d’entre eux ont souffert de la guerre enfants, d’autres des révolutions de leur pays, tous de la crise. Ils savent ce qu’est leur nation, son passé, ils veulent croire à son avenir. Ils voient miroiter sans arrêt devant eux le scintillement impérial. Ils veulent une nation pure, une histoire pure, une race pure. Ils aiment souvent à vivre ensemble, dans ces immenses réunions d’hommes où les mouvements rythmés des armées et des foules semblent les pulsations d’un vaste cœur. Ils ne croient pas aux promesses du libéralisme, à l’égalité des hommes, à la volonté du peuple. [...] Ils ne croient pas à la justice qui s’épanche dans les paroles, mais ils appellent la justice qui règne par la force. Et ils savent que de cette force pourra naître la joie. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 170-171


« À trente ans, on peut encore se découvrir d’excellents camarades, — mais plus d’amis. Les vrais amis sont ceux de l’adolescence, plus rarement ceux de l’enfance.

À trente ans, on peut encore se découvrir de vraies et grandes admirations, — mais on ne s’enflamme plus pour un poète inconnu et parfois médiocre.

Ni amis, ni poètes, c’est sur cette première solitude que doit se bâtir le bonheur de la trentième année. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 165-166


« Pour moi, mon pays était vaincu, toutes les tentatives de redressement mesquines, larmoyantes, les socialistes maîtres de la nation, les Juifs partout. Vous n’avez pas connu Berlin, les pétitions pour autoriser les mariages entre hommes, les femmes en bottes et à cravache sur le Kurfurstendamm, la morphine débitée presque ouvertement, un mélange affreux de vice et de ridicule. Et toute la pourriture de la philosophie, de la littérature, de la musique, du cinéma. »

— Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Godefroy de Bouillon, 1999 (ISBN 9782841910984), p. 113
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Bibliographie

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