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|tome=II
 
|tome=II
 
|page=1011}}
 
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« [...] depuis ''l’Évangile'' jusqu’au ''Contrat Social'', ce sont les livres qui ont fait les révolutions. »
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{{Réf Livre
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|auteur=Louis de Bonald
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|titre de la contribution=Mélanges littéraires, politiques et philosophiques
 +
|année de la contribution=1819
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|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
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|éditeur=Migne
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|tome=III
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== Agriculture ==
 
== Agriculture ==
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|ISBN=9782081275249
 
|ISBN=9782081275249
 
|page=150}}
 
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 +
 +
« Le premier et presque le seul élément originel en économie est le paysan, espèce de vie ''productive'' absolue, qui la première rend possibles toutes les autres. »
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{{Réf Livre
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|auteur=Oswald Spengler
 +
|titre=Le Déclin de l’Occident
 +
|année d'origine=1918-1922
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|traducteur=Mohand Tazerout
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|éditeur=Gallimard
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« L’éthique naît avec l’agriculture. »
 
« L’éthique naît avec l’agriculture. »
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== Américanisme ==
+
== Angleterre ==
  
« On n’échappe pas au commerce américain. »
+
== Antiracisme ==
 +
 
 +
« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Voyage au bout de la nuit
+
|titre de la contribution=La Question juive
|année d'origine=1932
+
|année de la contribution=1937
|éditeur=Gallimard
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|collection=Folio
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1972
+
|année=2022
|ISBN=9782070360284
+
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|page=207}}
+
 
 +
== Architecture ==
  
« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »
+
« Serf, ce peuple bâtissait des cathédrales ; émancipé, il ne construit que des horreurs. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Julius Evola
 
|titre=Orientations
 
|année d'origine=1950
 
|traducteur=Philippe Baillet
 
|éditeur=Pardès
 
|année=2011
 
|ISBN=9782867144509
 
|page=56}}
 
 
 
« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Alain de Benoist
 
|titre=Orientations pour des années décisives
 
|année d'origine=1982
 
|éditeur=Le Labyrinthe
 
|année=1982
 
|page=73}}
 
 
 
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Alexandre Douguine
 
|titre=L’Appel de l’Eurasie
 
|année d'origine=2013
 
|traducteur=
 
|éditeur=Avatar
 
|collection=Heartland
 
|année=2013
 
|page=41}}
 
 
 
== Angleterre ==
 
 
 
« L’Angleterre, ah ! la perfide Angleterre [...]. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jacques-Bénigne Bossuet
 
|titre de la contribution=Premier Sermon pour la Fête de la Circoncision
 
|année de la contribution=1653
 
|titre=Œuvres complètes de Bossuet
 
|éditeur=Louis Vivès
 
|année=1862-1875
 
|tome=VIII
 
|page=318}}
 
 
 
== Architecture ==
 
 
 
« Serf, ce peuple bâtissait des cathédrales ; émancipé, il ne construit que des horreurs. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Emil Cioran
 
|auteur=Emil Cioran
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|ISBN=9782221193303
 
|ISBN=9782221193303
 
|page=437}}
 
|page=437}}
 +
 +
« L’argent ne sera dominé que par le sang et supprimé par lui. »
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{{Réf Livre
 +
|auteur=Oswald Spengler
 +
|titre=Le Déclin de l’Occident
 +
|année d'origine=1918-1922
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|traducteur=Mohand Tazerout
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|éditeur=Gallimard
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|collection=La Nouvelle Revue française
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|année=1948
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|ISBN=9782070260478
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|tome=2
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|page=465-466}}
  
 
« L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes. »
 
« L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes. »
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|année=1951
 
|année=1951
 
|page=195-196}}
 
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== Art ==
 +
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« [...] l’art est, de par sa nature, aristocratique. »
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{{Réf Livre
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|auteur=Andreï Tarkovski
 +
|titre=Le Temps scellé
 +
|année d'origine=1986
 +
|traducteur=Anne Kichilov et Charles-Hubert de Brantes
 +
|éditeur=Philippe Rey
 +
|année=2014
 +
|ISBN=9782848763842
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|page=276}}
  
 
== Art contemporain ==
 
== Art contemporain ==
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== Avortement ==
 
== Avortement ==
 +
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« [...] la contraception, qui est faire l’amour sans faire l’enfant, la fécondation extracorporelle, qui est faire l’enfant sans faire l’amour, l’avortement, qui est défaire l’enfant, et la pornographie, qui est défaire l’amour, ne sont pas conformes à la dignité naturelle de l’homme. »
 +
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— Jérôme Lejeune, « Existe-t-il une morale naturelle ? », in Actes du Congrès international de théologie morale sur « Humanæ Vitæ : vingt ans plus tard », Académie pontificale des sciences, Rome, 9-12 novembre 1988
  
 
== Beauté ==
 
== Beauté ==
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|page=76}}
 
|page=76}}
  
« La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités tenues jusqu’ici pour vénérables et considérées avec une piété mêlée de crainte. Elle a transformé le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, l’homme de science, en salariés à ses gages. »
+
« Qu’est-ce que le Bourgeois ? C’est un cochon qui voudrait mourir de vieillesse. »
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Karl Marx et Friedrich Engels
+
— Léon Bloy, Journal, 20 septembre 1904
|titre=Manifeste du Parti communiste
+
 
|année d'origine=1848
 
|traducteur=Émile Bottigelli
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=1998
 
|ISBN=9782080710024
 
|page=77}}
 
  
 
« Le sublime est mort dans la bourgeoisie et celle-ci est donc condamnée à ne plus avoir de morale. »
 
« Le sublime est mort dans la bourgeoisie et celle-ci est donc condamnée à ne plus avoir de morale. »
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« En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit ''Le Figaro'', et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit ''Le Monde''. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. »
 
« En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit ''Le Figaro'', et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit ''Le Monde''. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. »
 
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 4 janvier 1963 dans le Petit Matignon
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|titre=C’était de Gaulle
 
|titre=C’était de Gaulle
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|ISBN=9782020533041
 
|ISBN=9782020533041
 
|page=90-91}}
 
|page=90-91}}
 +
 +
« Il n’y a d’international que le capital »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alain Soral
 +
|titre=Comprendre l’Empire
 +
|année d'origine=2011
 +
|éditeur=Blanche
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|année=2020
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|ISBN=9782846282482
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|page=125}}
  
 
== Christianisme ==
 
== Christianisme ==
  
« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. »
+
« [...] jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l’homme qu’à la guerre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Pensées
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année d'origine=1670
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=1993
 
|ISBN=9782080702661
 
|page=198}}
 
 
 
« [...] jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l’homme qu’à la guerre. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
 
 
|année de la contribution=1821
 
|année de la contribution=1821
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
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|page=xcvii}}
 
|page=xcvii}}
  
« ''Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand''. »
+
« Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim... »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Otto Weininger
+
|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
|titre=Sexe et Caractère
+
|titre=De la Restauration française
|année d'origine=1903
+
|année d'origine=1851
|traducteur=Daniel Renaud
+
|éditeur=Louis Hervé
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=1851
|année=2012
+
|section=Avant-propos
|ISBN=9782367250137
+
|page=viii}}
|page=450}}
 
  
 
« Le dernier des serfs était de la même chrétienté que le roi. Aujourd’hui il n’y a plus aucune cité. »
 
« Le dernier des serfs était de la même chrétienté que le roi. Aujourd’hui il n’y a plus aucune cité. »
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|tome=4
 
|tome=4
 
|page=210-211}}
 
|page=210-211}}
 
« [...] si les fautes de l’Église ont été nombreuses et graves dans sa longue histoire de pouvoir, la plus grave de toutes serait d’accepter ''passivement'' d’être liquidée par un pouvoir qui se moque de l’Évangile. Dans une perspective radicale, peut-être utopiste ou, c’est le moment de le dire, millénariste, ce que l’Église devrait faire pour éviter une fin sans gloire est donc bien clair : elle devrait ''passer à l’opposition'' [...]. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Pier Paolo Pasolini
 
|titre=Écrits corsaires
 
|année d'origine=1973-1975
 
|traducteur=Philippe Guilhon
 
|éditeur=Flammarion
 
|année=2009
 
|ISBN=9782081226623
 
|page=121}}
 
  
 
== Cinéma ==
 
== Cinéma ==
  
« Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme. »
+
« Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Ingmar Bergman
 
|auteur=Ingmar Bergman
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|page=494}}
 
|page=494}}
  
« [...] tout haute civilisation naît d’une collectivité ordonnée. »
+
« À mesure que les peuples montent en civilisation, les gouvernements descendent en police. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Barrès
+
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
+
|titre=Pensées détachées
|année d'origine=1902
+
|année d'origine=1889
 +
|éditeur=Alphone Lemerre
 +
|année=1889
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|section=XXX
 +
|page=21}}
 +
 
 +
« [...] tout haute civilisation naît d’une collectivité ordonnée. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Maurice Barrès
 +
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
 +
|année d'origine=1902
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2015
 
|année=2015
 
|ISBN=9782367250717
 
|ISBN=9782367250717
 
|page=198}}
 
|page=198}}
 +
 +
« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Gustave Le Bon
 +
|titre=Hier et demain
 +
|année d'origine=1918
 +
|éditeur=Flammarion
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|année=1918
 +
|page=73}}
 +
 +
« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Paul Valéry
 +
|titre=La Crise de l’esprit
 +
|année d'origine=1919
 +
|éditeur=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1919
 +
|tome=XIII
 +
|page=321}}
 +
 +
« On ne détruit une civilisation que lorsqu’on détruit ses dieux. »
 +
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 +
|auteur=Emil Cioran
 +
|titre=Œuvres
 +
|titre de la contribution=Le Mauvais démiurge
 +
|année de la contribution=1969
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Quarto
 +
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
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|page=1185-1186}}
  
 
== Classe sociale ==
 
== Classe sociale ==
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« Le pouvoir politique au sens propre est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. »
 
« Le pouvoir politique au sens propre est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Karl Marx et [[Friedrich Engels]]
+
|auteur=Karl Marx et Friedrich Engels
 
|titre=Manifeste du Parti communiste
 
|titre=Manifeste du Parti communiste
 
|année d'origine=1848
 
|année d'origine=1848
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|page=345}}
 
|page=345}}
  
== Combat ==
+
== Conservatisme ==
  
« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »
+
<poem>« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
 +
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Pierre de Ronsard
|titre=Le Boqueteau 125
+
|titre=Œuvres complètes
|année d'origine=1924
+
|titre de la contribution=Remonstrance au peuple de France
|traducteur=Théodore Lacaze
 
|éditeur=Payot
 
|année=1998
 
|page=172}}
 
 
 
« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Corneliu Zelea Codreanu
 
|titre=Journal de prison
 
|année d'origine=posthume, 1951
 
|traducteur=Faust Bradesco
 
|éditeur=Pardès
 
|collection=Omul Nou
 
|année=1996
 
|ISBN=9782867140143
 
|page=50}}
 
 
 
« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Ernst Jünger
 
|titre de la contribution=Traité du rebelle
 
|année de la contribution=1951
 
|titre=Essais
 
|traducteur=Henri Plard
 
|éditeur=Le Livre de poche
 
|ISBN=9782253186557
 
|année=2019
 
|page=507}}
 
 
 
« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
 
 
 
— Jean Mabire, ''La Torche et le Glaive'' (1994)
 
 
 
== Conservatisme ==
 
 
 
<poem>« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
 
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »</poem>
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Pierre de Ronsard
 
|titre=Œuvres complètes
 
|titre de la contribution=Remonstrance au peuple de France
 
 
|année de la contribution=1563
 
|année de la contribution=1563
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
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|page=4-12}}
 
|page=4-12}}
  
« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »
+
« Notre société n’a que des banques pour cathédrales ; elle n’a rien à transmettre qui justifie un nouvel “appel aux conservateurs” ; il n’y a, d’elle proprement dite, rien à conserver. »
{{réf Livre
 
|auteur=Alfred Rosenberg
 
|titre=Le Mythe du vingtième siècle
 
|année d'origine=1930
 
|traducteur=Adler von Scholle
 
|éditeur=Avalon
 
|année=1986
 
|page=631}}
 
 
 
« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Simone Weil
+
|auteur=Pierre Boutang
|titre=L’Enracinement
+
|titre=Reprendre le pouvoir
|année d'origine=1943
+
|année d'origine=1977
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Les provinciales
|collection=Champs Classiques
+
|année=2016
|année=2014
+
|page=}}
|ISBN=9782081295865
 
|page=121}}
 
  
« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »
+
« Le programme des partis de droite dans bon nombre de pays européens est une copie conforme de celui du conservatisme américain [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Thomas Molnar
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=L’Américanologie : Triomphe d’un modèle planétaire ?
|traducteur=Michel Bibard
+
|année d'origine=1991
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|traducteur=
|collection=Anatolia
+
|éditeur=L’Âge d’homme
|année=2005
+
|année=1991
|ISBN=9782268053004
+
|page=82}}
|page=106}}
 
  
 
« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »
 
« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »
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|section=livre I
 
|section=livre I
 
|page=401}}
 
|page=401}}
 +
 +
« Dans les siècles démocratiques, les hommes se dévouent rarement les uns pour les autres ; mais ils montrent une compassion générale pour tous les membres de l’espèce humaine. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alexis de Tocqueville
 +
|titre=De la démocratie en Amérique
 +
|année d'origine=1835-1840
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782080703545
 +
|tome=2
 +
|page=208-209}}
  
 
« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »
 
« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »
Ligne 685 : Ligne 674 :
 
|page=1437}}
 
|page=1437}}
  
« [...] le ''déracinement généralisé'' qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »
+
« L’internationaliste n’est pas un homme qui aime tous les pays, c’est un homme qui n’aime plus le sien. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Claude Michéa
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Le Complexe d’Orphée
+
|titre=Ce monde et moi
|année d'origine=2011
+
|année d'origine=
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Dismas
|collection=Champs Essais
+
|année=1991
|année=2021
+
|page=27}}
|ISBN=9782081333208
 
|page=203}}
 
  
 
== Courage ==
 
== Courage ==
 +
 +
« Toi, ne cède pas au malheur ; au contraire, va de l’avant, avec plus d’audace que ta fortune ne t’y autorisera. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Virgile
 +
|titre=Énéide
 +
|traducteur=Jacques Perret
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1991
 +
|ISBN=9782070383450
 +
|partie=VI
 +
|page=189}}
  
 
« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »
 
« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »
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|date=11 juin 1945
 
|date=11 juin 1945
 
|page=}}
 
|page=}}
 +
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« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. »
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— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
 +
  
 
« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »
 
« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »
  
 
— Jean-Marie Le Pen, ''Le Parisien'', 8 mars 2012
 
— Jean-Marie Le Pen, ''Le Parisien'', 8 mars 2012
 +
 +
== Culture ==
 +
 +
« [...] la conquête du pouvoir ''politique'' passe par celle du pouvoir ''culturel'' [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alain de Benoist
 +
|titre=Orientations pour des années décisives
 +
|année d'origine=1982
 +
|éditeur=Le Labyrinthe
 +
|année=1982
 +
|page=12}}
  
 
== Décadence ==
 
== Décadence ==
  
« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »  
+
« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre=La Pornocratie
|année de la contribution=1821
+
|année d'origine=1875
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=485}}
 
 
 
« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
 
|titre=La Pornocratie
 
|année d'origine=1875
 
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2013
 
|année=2013
Ligne 767 : Ligne 770 :
 
|page=470}}
 
|page=470}}
  
« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »
+
« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Gustave Le Bon
 
|auteur=Gustave Le Bon
Ligne 774 : Ligne 777 :
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
 
|année=1918
 
|année=1918
|page=73}}
+
|page=110}}
  
« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »
+
« La médiocrité se lève à l’horizon d’une race mourante comme son dernier grand idéal [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Francis Parker Yockey
|titre=Hier et demain
+
|traducteur=Jean-François Hivernat
|année d'origine=1918
+
|titre=Imperium
|éditeur=Flammarion
+
|année d'origine=1948
|année=1918
+
|éditeur=Avatar
|page=110}}
+
|collection=Heartland
 +
|année=2008
 +
|ISBN=9780955513275
 +
|page=212}}
  
 
« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »
 
« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »
Ligne 801 : Ligne 807 :
  
  
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
+
« [...] non-seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants et le sépare de ses contemporains ; elle le ramène sans cesse vers lui seul, et menace de le renfermer enfin tout entier dans la solitude de son propre cœur. »
 
+
{{Réf Livre
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871
+
|auteur=Alexis de Tocqueville
 
+
|titre=De la démocratie en Amérique
 
+
|année d'origine=1835-1840
« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
+
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782080703545
 +
|tome=2
 +
|page=127}}
 +
 
 +
« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alexis de Tocqueville
 +
|titre=De la démocratie en Amérique
 +
|année d'origine=1835-1840
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782080703545
 +
|tome=2
 +
|page=385-386}}
 +
 
 +
La démocratie est « ''une association d’hommes sans souveraineté''. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Joseph de Maistre
 +
|titre=De la souveraineté du peuple
 +
|année d'origine=1870, posthume
 +
|éditeur=Presses Universitaires de France
 +
|année=1992
 +
|ISBN=9782130442172
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 +
 
 +
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
 +
 
 +
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871
 +
 
 +
 
 +
« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Friedrich Nietzsche
 
|auteur=Friedrich Nietzsche
Ligne 818 : Ligne 858 :
 
|ISBN=9782070289240
 
|ISBN=9782070289240
 
|page=134}}
 
|page=134}}
 +
 +
« La démocratie électorale ressemble beaucoup au monde de la Bourse [...]. »
 +
{{Réf Livre
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|auteur=Georges Sorel
 +
|titre=Réflexions sur la violence
 +
|année d'origine=1908
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2014
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|ISBN=9782367250441
 +
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 +
 +
La démocratie est « la participation d’un peuple à son destin. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
 +
|titre=Le Troisième Reich
 +
|traducteur=Jean-Louis Lénault
 +
|année d'origine=1923
 +
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782723301282
 +
|page=184}}
  
 
« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »
 
« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »
Ligne 829 : Ligne 890 :
 
|année=1986
 
|année=1986
 
|page=114}}
 
|page=114}}
 
« [...] c’est l’Argent qui ''fait'' le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Maurras
 
|titre=Mes idées politiques
 
|année d'origine=1937
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2019
 
|page=227-228}}
 
  
 
« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »
 
« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »
Ligne 848 : Ligne 900 :
 
|année=1998
 
|année=1998
 
|page=81}}
 
|page=81}}
 +
 +
« [...] il n’y a de démocratie que directe [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Carl Schmitt
 +
|titre=Théorie de la Constitution
 +
|année d'origine=1928
 +
|traducteur=Lilyane Deroche
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 +
|collection=Quadrige
 +
|année=2013
 +
|ISBN=9782130627647
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|page=352-357}}
 +
 +
« [...] c’est l’Argent qui ''fait'' le pouvoir en démocratie. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Charles Maurras
 +
|titre=Mes idées politiques
 +
|année d'origine=1937
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2019
 +
|page=227-228}}
  
 
« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »
 
« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »
Ligne 863 : Ligne 936 :
 
|auteur=Ezra Pound
 
|auteur=Ezra Pound
 
|publication=The Japan Times
 
|publication=The Japan Times
|date=12 août 1940
+
|date=12 août 1940}}
|page=url
 
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« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »
 
« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »
Ligne 883 : Ligne 954 :
 
|ISBN=9782070741663
 
|ISBN=9782070741663
 
|page=998}}
 
|page=998}}
 +
 +
« La démocratie est le nouvel opium des peuples. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Dominique Venner
 +
|titre=Pour une critique positive
 +
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 +
|éditeur=IDées
 +
|année=2013
 +
|ISBN=9791092148060
 +
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« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’''alternance unique''. »
 
« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’''alternance unique''. »
Ligne 945 : Ligne 1 026 :
 
|année=2013
 
|année=2013
 
|page=95}}
 
|page=95}}
 +
 +
« [...] la dictature est une sage invention de la république romaine, le dictateur est un magistrat romain extraordinaire qui a été établi après l’expulsion des rois afin qu’existe un puissant ''imperium'' pendant les périodes de périls [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Carl Schmitt
 +
|titre=La Dictature
 +
|année d'origine=1921
 +
|traducteur=Mira Köller et Dominique Séglard
 +
|éditeur=Seuil
 +
|collection=Points
 +
|année=2015
 +
|ISBN=9782757851241
 +
|page=67-68}}
  
 
== Dieu ==
 
== Dieu ==
 +
 +
« Les dieux sont partis : l’homme n’a plus qu’à s’ennuyer et mourir dans son égoïsme. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
 +
|titre=Philosophie de la misère
 +
|année d'origine=1846
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|ISBN=9782367251479
 +
|page=13}}
 +
 +
« Expliquez-moi, de grâce, pourquoi il est ridicule de croire à Dieu, tandis qu’il n’est pas ridicule de croire à l’humanité [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alexandre Herzen
 +
|titre=De l’autre rive
 +
|année d'origine=1850
 +
|traducteur=Alexandre Alexandrovitch Herzen
 +
|éditeur=Slatkine
 +
|année=1980
 +
|page=155}}
  
 
« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »
 
« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »
Ligne 992 : Ligne 1 105 :
 
|page=}}
 
|page=}}
  
== Économie ==
+
== Droit ==
 +
 
 +
« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »
 +
 
 +
— [[Alexandre Soljenitsyne]], ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
 +
 
 +
== Économie ==
 +
 
 +
« Autrefois, la richesse était toujours d’origine ''politique'' ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Werner Sombart
 +
|titre=Le Socialisme allemand
 +
|année d'origine=1934
 +
|éditeur=Pardès
 +
|année=1990
 +
|page=38}}
  
 
« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »
 
« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »
Ligne 1 038 : Ligne 1 166 :
 
|année=2019
 
|année=2019
 
|page=66}}
 
|page=66}}
 +
 +
Si un peuple « accepte qu’un étranger lui dicte le choix de son ennemi et lui dise contre qui il a le droit ou non de se battre, il cesse d’être un peuple politiquement libre et il est incorporé ou subordonné à un autre système politique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Carl Schmitt
 +
|titre=La Notion de politique
 +
|année d'origine=1927
 +
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Champs Classiques
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782081228733
 +
|page=91}}
  
 
« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »
 
« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »
Ligne 1 067 : Ligne 1 207 :
 
|tome=III
 
|tome=III
 
|page=1133}}
 
|page=1133}}
 +
 +
« [...] l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. »
 +
 +
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
 +
  
 
« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »
 
« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »
Ligne 1 082 : Ligne 1 227 :
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jacques Necker
 
|auteur=Jacques Necker
|titre de la contribution=Réflexions philosophiques sur l’égalité (1793)
+
|titre=Réflexions philosophiques sur l’égalité
|titre=Œuvres complètes
+
|année d'origine=1793
|éditeur=Auguste Louis baron de Staël-Holstein
+
|éditeur=Les Belles Lettres
|année=1821
+
|collection=Bibliothèque classique de la liberté
|tome=10
+
|année=2005
|page=399}}
+
|ISBN=9782251390406
 +
|page=69}}
  
 
« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »
 
« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »
Ligne 1 116 : Ligne 1 262 :
 
|année=2022
 
|année=2022
 
|page=34-36}}
 
|page=34-36}}
 +
 +
« [...] la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Gustave Thibon
 +
|titre=Diagnostics
 +
|année d'origine=1940
 +
|éditeur=Fayard
 +
|année=1985
 +
|ISBN=9782213016528
 +
|page=37}}
  
 
« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »
 
« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »
Ligne 1 129 : Ligne 1 285 :
 
|page=144}}
 
|page=144}}
  
== Eurasisme ==
+
« [...] la recherche de l’égalité est la destruction de l’excellence. »
 +
 
 +
— David Lane, Les 88 Préceptes
  
« Nous avons vocation à transférer l’Occident en Orient. »
+
== Empire ==
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Alexandre Douguine
+
« Que nous est une patrie si elle ne nous est pas une promesse d’empire ? »
|titre=La Quatrième théorie politique
+
 
|année d'origine=2009
+
— Pierre Drieu la Rochelle, ''L’Homme à cheval'' (1943)
|traducteur=Valentin Lacombe
 
|éditeur=Ars magna
 
|année=2016
 
|page=254}}
 
  
== Europe ==
+
== État ==
  
« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »
+
« Tous les concepts prégnants de la théorie moderne de l’État sont des concepts théologiques sécularisés. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Edmund Burke
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=Réflexions sur la Révolution en France
+
|titre=Théologie politique
|année d'origine=1790
+
|année d'origine=1922
|traducteur=Pierre Andler
+
|traducteur=Jean-Louis Schlegel
|éditeur=Les Belles Lettres
+
|éditeur=Gallimard
|collection=Le Goût des idées
+
|collection=La Nouvelle Revue française
|année=2016
+
|année=1988
|ISBN=9782251445939
+
|ISBN=9782070713776
|page=79}}
+
|page=46}}
  
« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »
+
== États-Unis ==
  
— Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819
+
« [...] peut-être même plus qu’aucun autre pays, les États-Unis sont pénétrés de l’essence juive. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Werner Sombart
 +
|titre=Les Juifs et la vie économique
 +
|traducteur=Samuel Jankélévitch
 +
|année d'origine=1911
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|page=82}}
  
 
+
« On n’échappe pas au commerce américain. »
« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’''obligation'' d’une grande politique. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Nietzsche
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre de la contribution=Par-delà bien et mal
+
|titre=Voyage au bout de la nuit
|année de la contribution=1886
+
|année d'origine=1932
|titre=Œuvres philosophiques complètes
 
|traducteur=Cornélius Heim
 
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|collection=Folio
|année=2019
+
|année=1972
|ISBN=9782070279456
+
|ISBN=9782070360284
|page=127}}
+
|page=207}}
  
« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.  
+
« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Julius Evola
 +
|titre=Orientations
 +
|année d'origine=1950
 +
|traducteur=Philippe Baillet
 +
|éditeur=Pardès
 +
|année=2011
 +
|ISBN=9782867144509
 +
|page=56}}
  
La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »
+
« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alain de Benoist
 +
|titre=Orientations pour des années décisives
 +
|année d'origine=1982
 +
|éditeur=Le Labyrinthe
 +
|année=1982
 +
|page=73}}
  
— Hilaire Belloc, ''L’Europe et la Foi'' (1920), trad. Maximilien Vox
+
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alexandre Douguine
 +
|titre=L’Appel de l’Eurasie
 +
|année d'origine=2013
 +
|traducteur=
 +
|éditeur=Avatar
 +
|collection=Heartland
 +
|année=2013
 +
|page=41}}
  
 +
== Europe ==
  
« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »
+
« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »
 
+
{{Réf Livre
— Pierre Drieu la Rochelle, ''La Gerbe'', 21 août 1941
+
|auteur=Edmund Burke
 
+
|titre=Réflexions sur la Révolution en France
 +
|année d'origine=1790
 +
|traducteur=Pierre Andler
 +
|éditeur=Les Belles Lettres
 +
|collection=Le Goût des idées
 +
|année=2016
 +
|ISBN=9782251445939
 +
|page=79}}
  
« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »
+
« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »
  
Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959
+
Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819
  
== Fascisme ==
 
  
« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »
+
« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’''obligation'' d’une grande politique. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Benito Mussolini
+
|auteur=Friedrich Nietzsche
|titre=La Doctrine du fascisme
+
|titre de la contribution=Par-delà bien et mal
|année d'origine=1938
+
|année de la contribution=1886
|traducteur=Charles Belin
+
|titre=Œuvres philosophiques complètes
|éditeur=Kontre Kulture
+
|traducteur=Cornélius Heim
|année=2020
+
|éditeur=Gallimard
|page=10}}
+
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=2019
 +
|ISBN=9782070279456
 +
|page=127}}
 +
 
 +
« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.
 +
 
 +
La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »
  
== Féminisme ==
+
— Hilaire Belloc, ''L’Europe et la Foi'' (1920)
  
« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »
 
  
— Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)
+
« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »
  
 +
— Pierre Drieu la Rochelle, ''La Gerbe'', 21 août 1941
  
« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Francis Parker Yockey
 
|traducteur=Jean-François Hivernat
 
|titre=Imperium
 
|année d'origine=1948
 
|éditeur=Avatar
 
|collection=Heartland
 
|année=2008
 
|ISBN=9780955513275
 
|page=269}}
 
  
« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »
+
« Un millénaire d’histoire européenne, de joie et de sacrifice, d’héroïsme et de noblesse, nous appellent à cette tâche. Au sang qui a coulé sur le sol sacré de l’Europe nous ajouterons le sang de nos ennemis. »
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Julius Evola
+
— Francis Parker Yockey, Proclamation de Londres du Front Européen de Libération (1949)
|titre=Métaphysique du sexe
+
 
|année d'origine=1958
 
|traducteur=Philippe Baillet
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2020
 
|ISBN=9782367251554
 
|page=69-70}}
 
  
« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »
+
« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »
  
Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison — À l’Université d’été d’E&R 2021 ! », juillet 2021
+
Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959
  
== Femme ==
 
  
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
+
« Le talon d’Achille de l’Europe, c’est la persistance des nationalismes étriqués, des nationalismes du passé. Et les Américains s’en servent largement pour balkaniser l’Europe. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Jean Thiriart
|titre=Eugénie Grandet
+
|titre=Le prophète de la grande Europe
|année d'origine=1833
+
|année d'origine=2018
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Ars Magna
|collection=Folio
+
|année=2018
|année=1999
+
|ISBN=9791096338375
|ISBN=9782070409280
+
|section=Entretien accordé à Bernardo-Gil Mugurza (1982)
|page=182}}
+
|page=353}}
 +
 
 +
== Famille ==
  
« L’histoire ancienne s’ouvre à Hélène, femme de Ménélas, qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même temps que le monde païen, à Hélène, fille de Coël, impératrice, mère de Constantin. »
+
« Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernest Hello
+
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
|titre=Physionomies de saints
+
|titre=La Pornocratie
 
|année d'origine=1875
 
|année d'origine=1875
|éditeur=Victor Palmé
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1875
+
|année=2013
|page=281-282}}
+
|ISBN=9782367250250
 +
|page=119}}
  
« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »
+
« [...] le couple et la famille représentaient le dernier îlot de communisme primitif au sein de la société libérale. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Michel Houellebecq
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre=Les Particules élémentaires
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1998
|éditeur=Denoël
+
|éditeur=Flammarion
|année=1937
+
|collection=J’ai Lu
|page=89}}
+
|année=2001
 +
|ISBN=9782290303054
 +
|page=116}}
  
== Foi ==
+
== Fascisme ==
  
« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »
+
« Nationalisme + Socialisme = Fascisme »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre Drieu la Rochelle
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|auteur=Georges Valois
|titre de la contribution=À vous, Allemands
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|titre=Le Fascisme
|année de la contribution=1917
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|année d'origine=1927
|titre=Interrogation
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|éditeur=Nouvelle Librairie nationale
|éditeur=La Nouvelle Revue française
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|année=1927
|année=1917
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== France ==
+
« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »
 
 
<poem>« France, de ton malheur tu es cause en partie :
 
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
 
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
 
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
 
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre de Ronsard
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|auteur=Benito Mussolini
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|titre=La Doctrine du fascisme
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|page=1014}}
 
  
« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
+
« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »
 
{{Réf Livre
 
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== Féminisme ==
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+
 
 +
« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »
 +
 
 +
— Gilbert Keith Chesterton, ''Social Reform versus Birth Control'' (1927)
 +
 
  
« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »
+
« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »
 
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« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »
+
« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »
 
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 +
« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »
 +
 
 +
— Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison ! », juillet 2021
 +
 
 +
== Femme ==
  
« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »
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« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
 
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« ''Le plus grand, le seul, ennemi de l’émancipation de la femme, est la femme.'' »
 +
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« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »
+
« [...] les femmes et les Juifs sont des entremetteurs ; leur but est de confirmer l’homme dans son péché. »
 
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+
 
« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »
+
« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »
 
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|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
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|éditeur=Denoël
 
|éditeur=Denoël
 
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« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
+
== Foi ==
  
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d'Algérie
+
« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »
 
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|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Pierre Drieu la Rochelle
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre de la contribution=À vous, Allemands
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|page=52}}
 
  
== Franc-maçonnerie ==
+
== Foule ==
  
« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »
+
« L’âge où nous entrons sera véritablement l’''ère des foules''. [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
+
|titre=Psychologie des foules
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|éditeur=Presses Universitaires de France
|traducteur=François Maistre
+
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|éditeur=Pardès
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|ISBN=9782867140250
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|page=50}}
 
  
== Frontières ==
+
== France ==
  
« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »
+
<poem>« France, de ton malheur tu es cause en partie :
 +
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 +
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
 +
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
 +
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
 +
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
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+
|auteur=Pierre de Ronsard
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|éditeur=Gallimard
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« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »
+
« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
 
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« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »
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« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »
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« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »
 
{{Réf Livre
 
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|auteur=Louis de Bonald
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|titre de la contribution=Pensées sur divers sujets
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|tome=III
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+
|page=1393}}
  
« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »
+
« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Alexandre Douguine
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|auteur=Léon Bloy
|titre=L’Appel de l’Eurasie
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|titre=Le Désespéré
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|éditeur=Avatar
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|année=2013
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|ISBN=9782080712561
|page=88-93}}
+
|page=79-80}}
  
== Grèce ==
+
« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »
 
 
« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Jacques Bainville
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
+
|titre=Histoire de France
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|année d'origine=1924
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
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+
|année=2012
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+
|ISBN=9782367250045
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|page=21}}
  
== Guerre ==
+
« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 +
|titre=Bagatelles pour un massacre
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|année d'origine=1937
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|éditeur=Denoël
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|année=1937
 +
|page=131}}
  
« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »
+
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|titre=C’était de Gaulle
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
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|titre=Œuvres
+
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=1994
|collection=Bouquins
+
|ISBN=9782213028323
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+
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|ISBN=9782221095430
+
|page=52}}
|page=661}}
+
 
 +
« Les Français n’ont plus de patrie [...].
  
« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »
+
On a substitué au sentiment de la patrie la notion juridique de l’État. [...]
{{Réf Livre
 
|auteur=Ernst Jünger
 
|titre=Orages d’acier
 
|année d'origine=1920
 
|traducteur=Christian Bourgois (revue par Henri Plard)
 
|éditeur=Christian Bourgois
 
|année=1970
 
|page=349}}
 
  
« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »
+
On a volé la France aux Français, depuis qu’on leur a mis dans la tête que la France était uniquement l’œuvre de l’État, non la leur, que le seul devoir des bons Français était de faciliter la tâche de l’État. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Benito Mussolini
+
|auteur=Georges Bernanos
|titre=La Doctrine du fascisme
+
|titre=Les Enfants humiliés
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|année d'origine=1949, posthume
|traducteur=Charles Belin
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|éditeur=Le Livre de Poche
|éditeur=Kontre Kulture
+
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+
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+
|page=}}
  
« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »
+
== Franc-maçonnerie ==
  
— Louis-Ferdinand Céline, ''L’École des cadavres'' (1938)
+
« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »
 
 
== Guerre civile ==
 
 
 
« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques Bainville
+
|auteur=Julius Evola
|titre=Histoire de France
+
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
|année d'origine=1924
+
|année de la contribution=juin 1937
|éditeur=Kontre Kulture
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|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
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|traducteur=François Maistre
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|éditeur=Pardès
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+
|année=1987
 +
|ISBN=9782867140250
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|page=50}}
  
== Héritage ==
+
== Frontières ==
  
« [...] l’héritage est la richesse des morts. »
+
« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »
 
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|traducteur=Paul Mazon
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|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
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|collection=Folio
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+
|année=1991
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+
|ISBN=9782070367009
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« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »
+
« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »
 
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{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
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|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
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|page=93-94}}
+
 
 +
== Géopolitique ==
  
« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »
+
« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Martin Heidegger
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=Chemins qui ne mènent nulle part
+
|titre=Terre et Mer
|année d'origine=1950
+
|année d'origine=1942
|traducteur=Wolfgang Brokmeier
+
|traducteur=Jean-Louis Pesteil
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Éditions Pierre-Guillaume de Roux
|collection=Tel
+
|année=2017
|année=2016
+
|ISBN=9782363712059
|ISBN=9782070705627
+
|page=110}}
|section=Pourquoi des poètes ?
 
|page=87}}
 
  
== Histoire ==
+
« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »
 
 
« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Adolf Hitler
+
|auteur=Alexandre Douguine
|titre=Mein Kampf
+
|titre=L’Appel de l’Eurasie
|année d'origine=1925
+
|année d'origine=2013
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
+
|traducteur=
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Avatar
|année=2016
+
|collection=Heartland
|ISBN=9782367250984
+
|année=2013
|page=315}}
+
|page=88-93}}
 +
 
 +
== Guerre ==
  
« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »
+
« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Robert Brasillach
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre de la contribution=Les Frères ennemis
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année de la contribution=octobre 1944
+
|année de la contribution=1821
|titre=Œuvres complètes
+
|titre=Œuvres
|éditeur=Club de l’honnête homme
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=1964
+
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|volume=9
+
|année=2007
|page=138}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=661}}
  
== Immigration ==
+
« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »
 
 
« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Eschyle
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre de la contribution=Les Suppliantes
+
|titre=Orages d’acier
|titre=Tragédies complètes
+
|année d'origine=1920
|traducteur=Paul Mazon
+
|traducteur=Christian Bourgois (revue par Henri Plard)
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Christian Bourgois
|collection=Folio
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|ISBN=9782070373642
+
 
|page=65}}
+
« L’histoire, quant à elle, est hier comme aujourd’hui l’histoire ''des guerres''. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Oswald Spengler
 +
|titre=L’Homme et la Technique
 +
|année d'origine=1931
 +
|traducteur=Christophe Lucchese
 +
|éditeur=R&N Éditions
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|collection=Du Rouge et du Noir
 +
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 +
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 +
 
 +
« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Benito Mussolini
 +
|titre=La Doctrine du fascisme
 +
|année d'origine=1938
 +
|traducteur=Charles Belin
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|page=23}}
  
« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »
+
« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »
  
Platon, ''Ménexène'', trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305.
+
Louis-Ferdinand Céline, ''L’École des cadavres'' (1938)
  
 +
== Guerre civile ==
  
« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. »  »
+
« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Jacques Bainville
|titre=Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité
+
|titre=Histoire de France
|année d'origine=1670
+
|année d'origine=1924
|éditeur=Brunschvicg 949 — Lafuma 974
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1670
+
|année=2012
|section=Copie d’un fragment joint au Recueil RC2
+
|ISBN=9782367250045
|page=611}}
+
|page=164}}
  
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »
+
== Héritage ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle
 
|titre=De Gaulle mon père
 
|année d'origine=2003
 
|éditeur=Plon
 
|année=2003
 
|ISBN=9782259197540
 
|tome=1
 
|page=433}}
 
  
« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »
+
« [...] l’héritage est la richesse des morts. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=Œuvres
+
|titre=Sur les falaises de marbre
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
+
|année d'origine=1939
|année de la contribution=1973
+
|traducteur=Henri Thomas
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
|collection=Quarto
+
|collection=L’Imaginaire
|année=1995
+
|année=2005
|ISBN=9782070741663
+
|page=115}}
|page=1350}}
 
  
« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »
+
« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Raspail
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=Le Camp des Saints
+
|titre=Héliopolis
|année d'origine=1973
+
|année d'origine=1949
|éditeur=Robert Laffont
+
|traducteur=Henri Plard
|année=2011
+
|éditeur=Le Livre de poche
|ISBN=9782221123966
+
|année=1988
|page=333}}
+
|page=93-94}}
  
« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »
+
« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Claude Michéa
+
|auteur=Martin Heidegger
|titre=Notre ennemi, le capital
+
|titre=Chemins qui ne mènent nulle part
|année d'origine=2016
+
|année d'origine=1950
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Wolfgang Brokmeier
|collection=Climats
+
|éditeur=Gallimard
|année=2017
+
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+
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|page=151}}
+
|ISBN=9782070705627
 +
|section=Pourquoi des poètes ?
 +
|page=87}}
  
== Impôt ==
+
« Je n’appartiens pas à un monde qui disparaît.
  
« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »
+
Je prolonge et je transmets une vérité qui ne meurt jamais. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Frédéric Bastiat
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre de la contribution=Harmonies Économiques
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|année de la contribution=1850
+
|traducteur=Michel Bibard
|titre=L’État, c’est toi !
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=L’Arche
+
|collection=Anatolia
|collection=Tête-à-tête
+
|année=2003
|année=2004
+
|ISBN=9782268044675
|page=80}}
+
|page=364}}
 +
 
 +
== Héroïsme ==
  
« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »
+
« La philosophie du combattant, qui défend les valeurs héroïques nationales, s’oppose à la philosophie du financier, pour qui il n’y a dans le monde que des valeurs de bourse, et des commissions sur les emprunts, qu’ils soient français ou allemands. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Frédéric Bastiat
+
|auteur=Georges Valois
|titre de la contribution=''Journal des Économistes''
+
|titre=La Révolution nationale
|année de la contribution=15 juin 1848
+
|année d'origine=1924
|titre=L’État, c’est toi !
+
|éditeur=La Nouvelle Librairie
|éditeur=L’Arche
+
|année=2021
|collection=Tête-à-tête
+
|page=49}}
|année=2004
 
|page=37}}
 
  
== Individualisme ==
+
« Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain. »
 
 
« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Gustave Thibon
|titre de la contribution=Discours aux chefs miliciens
+
|titre=Retour au réel
|année de la contribution=30 janvier 1943
+
|année d'origine=1943
|titre=Berlin, Hitler et moi
+
|éditeur=Lardanchet
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=1946
|année=2022
+
|page=165}}
|page=143-144}}
 
  
== Inégalité ==
+
== Histoire ==
  
« ''L’inégalité est une condition du développement de la culture.'' »
+
« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Berdiaev
+
|auteur=Robert Brasillach
|titre=De l’inégalité
+
|titre de la contribution=Les Frères ennemis
|année d'origine=1918-1923
+
|année de la contribution=octobre 1944
|traducteur=Anne et Constantin Andronikof
+
|titre=Œuvres complètes
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|éditeur=Club de l’honnête homme
|collection=Sophia
+
|année=1964
|année=2008
+
|volume=9
|ISBN=9782825138601
+
|page=138}}
|page=163}}
 
  
« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »
+
« [...] les rares qui ont fait l’histoire sont ceux qui ont dit non, pas les courtisans et les assistants des cardinaux. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Pier Paolo Pasolini
|titre=Impérialisme païen
+
|titre de la contribution=Nous sommes tous en danger
|année d'origine=1928
+
|année de la contribution=1er novembre 1975
|traducteur=Philippe Baillet
+
|titre=Entretiens
|éditeur=Pardès
+
|année d'origine=1949-1975
|année=2004
+
|traducteur=Marie-Ange Patrizio
|ISBN=9782867141338
+
|éditeur=Delga
|page=90}}
+
|année=2021
 
+
|section=Interview accordée à Furio Colombo le 1er novembre 1975, publiée par ''Tuttolibri'' (supplément culturel du quotidien ''La Stampa''), 8 novembre 1975
« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »
+
|page=130}}
{{Réf Livre
 
|auteur=Jean Mabire
 
|titre=Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens
 
|année d'origine=1978
 
|éditeur=Pardès
 
|année=2009
 
|page=297}}
 
  
== Islam ==
+
== Homme d’État ==
  
« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »
+
« [...] l’homme d’État doit être fidèle à Dieu, à l’État, aux hommes et à soi-même [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Cardinal de Richelieu
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
+
|titre=Testament politique
|année d'origine=1961
+
|année d'origine=1688, posthume
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Perrin
|année=2019
+
|collection=Tempus
|page=87}}
+
|année=2017
 +
|ISBN=9782262072230
 +
|page=187}}
  
== Journalisme ==
+
« La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société des maux prévisibles. »
 
 
« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Enoch Powell
|titre=Illusions perdues
+
|titre=Discours des fleuves de sang
|année d'origine=1837-1843
+
|année d'origine=20 avril 1968
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=La Nouvelle Librairie
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=La Nouvelle Librairie
|année=2010
+
|année=2019
|ISBN=9782081238077
+
|ISBN=9782491446048
|page=182}}
+
|page=25}}
 
 
« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
 
|titre=Pensées détachées
 
|année d'origine=1889
 
|éditeur=Alphonse Lemerre
 
|année=1889
 
|section=LXVII
 
|page=36}}
 
  
== Judaïsme ==
+
== Identité ==
  
« Juif qui parle, bouche qui ment. »
+
« Le désir d’égalité, succédant au désir de liberté, fut la grande passion des temps modernes. Celle des temps postmodernes sera le désir d’identité. »
  
Victor Hugo, ''Marie Tudor'' (1833)
+
Alain de Benoist, Vu de droite (1977, préface de 2002), éd. Le Labyrinthe, 2002 (ISBN 9782869800519)
  
 +
== Immigration ==
  
« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]
+
« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Eschyle
 +
|titre de la contribution=Les Suppliantes
 +
|titre=Tragédies complètes
 +
|traducteur=Paul Mazon
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1982
 +
|ISBN=9782070373642
 +
|page=65}}
  
Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »
+
« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Blaise Pascal
 +
|titre=Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité
 +
|année d'origine=1670
 +
|éditeur=Brunschvicg 949 — Lafuma 974
 +
|année=1670
 +
|section=Copie d’un fragment joint au Recueil RC2
 +
|page=611}}
  
— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)
+
« [...] pèse ainsi sur les salaires en même temps que sur la position matérielle et morale de la classe ouvrière anglaise. »
  
 +
— Karl Marx, Lettre à Sigfrid Meyer et August Vogt, trad. Claude Guy, Marie-Lise Pierron, Jean Wetzler, 9 avril 1870
  
« ''En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur''. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Adolf Hitler
 
|titre=Mein Kampf
 
|année d'origine=1925
 
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2016
 
|ISBN=9782367250984
 
|page=60}}
 
  
« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »
+
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Simone Weil
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle
|titre=La Pesanteur et la Grâce
+
|titre=De Gaulle mon père
|année d'origine=1942
+
|année d'origine=2003
 
|éditeur=Plon
 
|éditeur=Plon
|collection=Agora
+
|année=2003
|année=1988
+
|ISBN=9782259197540
|ISBN=9782266045964
+
|tome=1
|page=190}}
+
|page=433}}
  
« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »
+
« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »
 
 
— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013
 
 
 
 
 
« La question juive est liée à la question nationale. Assimilés aux Français d’origine par la Révolution, les Juifs ont conservé leurs caractères distinctifs, et, de persécutés qu’ils étaient autrefois, ils sont devenus dominateurs. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Barrès
+
|auteur=Emil Cioran
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
+
|titre=Œuvres
|année d'origine=1902
+
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année de la contribution=1973
|année=2015
+
|éditeur=Gallimard
|ISBN=9782367250717
+
|collection=Quarto
|page=435}}
+
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
 +
|page=1350}}
  
« Le seul concurrent dangereux de l’Aryen, dans le présent, c’est le Juif. »
+
« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Georges Vacher de Lapouge
+
|auteur=Jean Raspail
|titre=L’Aryen, son rôle social
+
|titre=Le Camp des Saints
|année d'origine=1889-1890
+
|année d'origine=1973
|éditeur=Ars Magna
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2016
+
|année=2011
|ISBN=9791096338115
+
|ISBN=9782221123966
|page=555}}
+
|page=333}}
  
« Les juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils trouvent leur plus grand intérêt. »
+
« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Barrès
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
+
|titre=Notre ennemi, le capital
|année d'origine=1902
+
|année d'origine=2016
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2015
+
|collection=Climats
|ISBN=9782367250717
+
|année=2017
|page=69}}
+
|ISBN=9782081395602
 +
|page=151}}
  
« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »
+
== Impôt ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Abel Bonnard
 
|titre de la contribution=La Question juive
 
|année de la contribution=1937
 
|titre=Berlin, Hitler et moi
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2022
 
|page=42}}
 
  
« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »
+
« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Frédéric Bastiat
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre de la contribution=Harmonies Économiques
|année d'origine=1937
+
|année de la contribution=1850
|éditeur=Denoël
+
|titre=L’État, c’est toi !
|année=1937
+
|éditeur=L’Arche
|page=253}}
+
|collection=Tête-à-tête
 +
|année=2004
 +
|page=80}}
  
« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »
+
« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Frédéric Bastiat
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre de la contribution=''Journal des Économistes''
|année d'origine=1937
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|année de la contribution=15 juin 1848
|éditeur=Denoël
+
|titre=L’État, c’est toi !
|année=1937
+
|éditeur=L’Arche
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+
|collection=Tête-à-tête
 +
|année=2004
 +
|page=37}}
  
« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »
+
== Individualisme ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 
|titre=Bagatelles pour un massacre
 
|année d'origine=1937
 
|éditeur=Denoël
 
|année=1937
 
|page=174}}
 
  
« [...] le Juif est spontanément porté à fomenter et à soutenir toute idée libérale, démocratique et internationaliste, tout simplement parce qu’aucun peuple n’a plus que le peuple juif, en raison de sa condition, à gagner au triomphe d’idéologies de ce genre et à l’élimination de toute ordre hiérarchique et autoritaire, national et traditionnel. »
+
« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
+
|titre de la contribution=Discours aux chefs miliciens
|année de la contribution=juin 1937
+
|année de la contribution=30 janvier 1943
|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|traducteur=François Maistre
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Pardès
+
|année=2022
|année=1987
+
|page=143-144}}
|ISBN=9782867140250
 
|page=48}}
 
  
== Justice ==
+
== Inégalité ==
  
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »
+
« ''L’inégalité est une condition du développement de la culture.'' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Pensées
+
|titre=De l’inégalité
|année d'origine=1670
+
|année d'origine=1923
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Anne et Constantin Andronikof
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|année=1993
+
|collection=Sophia
|ISBN=9782080702661
+
|année=2008
|page=137}}
+
|ISBN=9782825138601
 +
|page=163}}
  
« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »
+
« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Julius Evola
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre=Impérialisme païen
|année de la contribution=1821
+
|année d'origine=1928
|titre=Œuvres
+
|traducteur=Philippe Baillet
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Pardès
|collection=Bouquins
+
|année=2004
|année=2007
+
|ISBN=9782867141338
|ISBN=9782221095430
+
|page=90}}
|page=471}}
 
  
== Libéralisme ==
+
« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »
 
 
« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement ''parce que'' les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Engels
+
|auteur=Jean Mabire
|titre=Esquisse d’une critique de l’économie politique
+
|titre=Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens
|année d'origine=1843-1844
+
|année d'origine=1978
|traducteur=Kostas Papaïoannou
+
|éditeur=Pardès
|éditeur=Allia
+
|année=2009
|année=1998
+
|page=297}}
|ISBN=9782911188886
+
 
|page=19-20}}
+
== Islam ==
  
« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »
+
« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Constantin Léontiev
+
|auteur=Maurice Bardèche
|titre de la contribution=Byzantisme et Slavisme
+
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
|année de la contribution=1875
+
|année d'origine=1961
|titre=Écrits essentiels
+
|éditeur=Kontre Kulture
|traducteur=Danièle Beaune-Gray
+
|année=2019
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|page=87}}
|collection=Slavica
+
 
|année=2003
+
== Jésus Christ ==
|ISBN=9782825117262
 
|page=176}}
 
  
« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »
+
« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
+
|auteur=Blaise Pascal
|titre=Le Troisième Reich
+
|titre=Pensées
|traducteur=Jean Louis Lénault
+
|année d'origine=1670
|année d'origine=1923
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
+
|collection=Garnier Flammarion
|année=1981
+
|année=1993
|ISBN=9782723301282
+
|ISBN=9782080702661
|page=132}}
+
|page=198}}
  
« Le libéralisme, exclut, ''par définition'', toute idée d’une morale commune [...]. »
+
« ''Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand''. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Claude Michéa
+
|auteur=Otto Weininger
|titre=La Double Pensée
+
|titre=Sexe et Caractère
|année d'origine=2008
+
|année d'origine=1903
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Daniel Renaud
|collection=Champs Essais
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2008
+
|année=2012
|ISBN=9782081218390
+
|ISBN=9782367250137
|page=156}}
+
|page=450}}
 +
 
 +
== Journalisme ==
  
« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »
+
« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Illusions perdues
|traducteur=Alexandra Templier
+
|année d'origine=1837-1843
|éditeur=L’Arche
+
|éditeur=Flammarion
|année=2009
+
|collection=Garnier Flammarion
|ISBN=9782851816979
+
|année=2010
|page=93}}
+
|ISBN=9782081238077
 +
|page=182}}
  
<poem>« Je suis en système libéral
+
« Encore un siècle de journalisme — et tous les mots pueront. »
Comme un loup dans un terrain vague »</poem>
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Houellebecq
+
|auteur=Friedrich Nietzsche
|titre de la contribution=Le Sens du combat
+
|titre de la contribution=Fragments posthumes
|année de la contribution=1996
+
|année de la contribution=Été 1882-printemps 1884
|titre=Poésie
+
|titre=Œuvres philosophiques complètes
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Anne-Sophie Astrup et Marc de Launay
|collection=J’ai Lu
+
|éditeur=Gallimard
|année=2015
+
|collection=Œuvres philosophiques complètes
|section=L’insupportable retour des minijupes
+
|année=1997
|page=62}}
+
|ISBN=9782070732098
 +
|page=85}}
  
« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »
+
« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »
{{Réf Article
 
|titre=Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique)
 
|auteur=Alexandre Douguine
 
|publication=The Fourth Political Theory
 
|url=http://www.4pt.su/en/content/theoretical-principles-great-awakening-based-fourth-political-theory
 
|date=18 janvier 2021}}
 
 
 
== Liberté ==
 
 
 
« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Étienne de La Boétie
+
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
|titre=Discours de la servitude volontaire
+
|titre=Pensées détachées
|année d'origine=1548
+
|année d'origine=1889
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Alphonse Lemerre
|collection=Garnier Flammarion
+
|année=1889
|année=1983
+
|section=LXVII
|ISBN=9782080703941
+
|page=36}}
|page=138-139}}
+
 
 +
== Judaïsme ==
 +
 
 +
« Juif qui parle, bouche qui ment. »
 +
 
 +
— Victor Hugo, ''Marie Tudor'' (1833)
 +
 
 +
 
 +
« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]
 +
 
 +
Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »
 +
 
 +
— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)
  
« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »
+
« Dans l’état de choses actuel, le Juif est en fait plus qu’émancipé ; il règne et règnera aussi longtemps que l’Argent restera la Force devant laquelle se briseront tout notre travail et tous nos efforts. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques-Bénigne Bossuet
+
|auteur=Richard Wagner
|titre de la contribution=Oraison funèbre de Henriette-Marie de France
+
|titre=Le Judaïsme dans la Musique
|année de la contribution=1670
+
|traducteur=B. de Trèves
|titre=Œuvres complètes de Bossuet
+
|année d'origine=1869
|éditeur=Louis Vivès
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1862-1875
+
|année=2020
|tome=XII
+
|page=7}}
|page=435}}
 
  
« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »
+
« ''En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur''. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
+
|auteur=Adolf Hitler
|titre=Du contrat social
+
|titre=Mein Kampf
|année d'origine=1762
+
|année d'origine=1925
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2001
+
|année=2016
|ISBN=9782080710581
+
|ISBN=9782367250984
|page=51}}
+
|page=60}}
  
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »
+
« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Simone Weil
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
+
|titre=La Pesanteur et la Grâce
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
+
|année d'origine=1942
|éditeur=A. Houssiaux
+
|éditeur=Plon
|année=1855
+
|collection=Agora
|volume=14
+
|année=1988
|page=44}}
+
|ISBN=9782266045964
 +
|page=190}}
 +
 
 +
« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »
 +
 
 +
— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013
 +
 
  
« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
+
« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
+
|année d'origine=1937
|éditeur=A. Houssiaux
+
|éditeur=Denoël
|année=1855
+
|année=1937
|volume=14
+
|page=253}}
|page=42}}
 
  
« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »
+
« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Léon Bloy
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=Le Désespéré
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
|année d'origine=1887
+
|année d'origine=1937
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Denoël
|collection=Garnier Flammarion
+
|année=1937
|année=2010
+
|page=329}}
|ISBN=9782080712561
 
|page=161-162}}
 
  
« La liberté vit dans peu d’hommes. »
+
« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=Mes idées politiques
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
 
|année d'origine=1937
 
|année d'origine=1937
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Denoël
|année=2019
+
|année=1937
|page=124}}
+
|page=174}}
  
« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »
+
« La supériorité des juifs sur les chrétiens, c’est qu’ils ne sont pas judéo-chrétiens. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Alain de Benoist
|titre=Œuvres
+
|titre=L’Exil intérieur
|titre de la contribution=Le Livre des leurres
+
|année d'origine=2022
|année de la contribution=1936
+
|éditeur=Krisis/La Nouvelle Librairie
|traducteur=Grazyna Klewek et Thomas Bazin
+
|année=2022
|éditeur=Gallimard
+
|page=228}}
|collection=Quarto
 
|année=1995
 
|ISBN=9782070741663
 
|page=29}}
 
  
« La liberté est un rêve d’esclaves. »
+
== Justice ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=153}}
 
  
== Loi ==
+
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »
 
 
« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Tacite
+
|auteur=Blaise Pascal
|titre de la contribution=Annales
+
|titre=Pensées
|titre=Œuvres complètes de Tacite
+
|année d'origine=1670
|traducteur=Jean-Louis Burnouf
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Hachette
+
|collection=Garnier Flammarion
|année=1872
+
|année=1993
|page=110}}
+
|ISBN=9782080702661
 +
|page=137}}
  
« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »
+
« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Montesquieu
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=De l’esprit des lois
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année d'origine=1748
+
|année de la contribution=1821
|éditeur=Garnier
 
|année=1777
 
|section=Livre XXIX
 
|chapitre=XVI
 
|page=435}}
 
 
 
« Plus on écrit, et plus l’institution est faible, la raison en est claire. Les lois ne sont que des déclarations de droits, et les droits ne sont déclarés que lorsqu’ils sont attaqués ; en sorte que la multiplicité des lois constitutionnelles écrites ne prouve que la multiplicité des chocs et le danger d’une destruction.
 
 
 
Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Considérations sur la France
 
|année de la contribution=1796
 
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|éditeur=Robert Laffont
Ligne 2 092 : Ligne 2 272 :
 
|année=2007
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|ISBN=9782221095430
|page=233}}
+
|page=471}}
  
« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »
+
== Langage ==
 +
 
 +
« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »  
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|auteur=Joseph de Maistre
Ligne 2 104 : Ligne 2 286 :
 
|année=2007
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|ISBN=9782221095430
|page=705}}
+
|page=485}}
  
== Métissage ==
+
== Libéralisme ==
  
« [...] l’humanité éprouve, dans toutes ses branches, une répulsion secrète pour les croisements [...]. »
+
« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement ''parce que'' les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur de Gobineau
+
|auteur=Friedrich Engels
|titre=Essai sur l’inégalité des races humaines
+
|titre=Esquisse d’une critique de l’économie politique
|année d'origine=1853
+
|année d'origine=1843-1844
|éditeur=Didot
+
|traducteur=Kostas Papaïoannou
|année=1884
+
|éditeur=Allia
|volume=I
+
|année=1998
|chapitre=IV
+
|ISBN=9782911188886
|page=28}}
+
|page=19-20}}
  
« Il ne s’agit pas de mépriser les races [...] mais de mépriser le mélange. »
+
« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Constantin Léontiev
|titre de la contribution=La Question juive
+
|titre de la contribution=Byzantisme et Slavisme
|année de la contribution=1937
+
|année de la contribution=1875
|titre=Berlin, Hitler et moi
+
|titre=Écrits essentiels
|éditeur=Kontre Kulture
+
|traducteur=Danièle Beaune-Gray
|année=2022
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|page=27}}
+
|collection=Slavica
 +
|année=2003
 +
|ISBN=9782825117262
 +
|page=176}}
  
== Militantisme ==
+
« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »
 
 
« L’âge où nous entrons sera véritablement l’''ère des foules''. [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
|titre=Psychologie des foules
+
|titre=Le Troisième Reich
|année d'origine=1895
+
|traducteur=Jean Louis Lénault
|éditeur=Presses Universitaires de France
+
|année d'origine=1923
|collection=Quadrige
+
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
|année=2013
+
|année=1981
|ISBN=9782130620624
+
|ISBN=9782723301282
|page=2}}
+
|page=132}}
  
« Nous devons “aller dans toutes les classes de la population” comme théoriciens, comme propagandistes, comme agitateurs et comme organisateurs. »
+
« [...] il n’y a pas de politique libérale ''sui generis'', il n’y a qu’une ''critique'' libérale de la politique. Le système théorique du libéralisme [...] fournit une série de méthodes propres à freiner et à contrôler cette puissance d’État au profit de la liberté individuelle et de la propriété privée, à faire de l’État un compromis [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Vladimir Ilitch Lénine
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=Que faire ?
+
|titre=La Notion de politique
|année d'origine=1902
+
|année d'origine=1927
|éditeur=Éditions Science Marxiste
+
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
|année=2019
+
|éditeur=Flammarion
|page=126}}
+
|collection=Champs Classiques
 
+
|année=2009
« Qui peut conquérir la rue, peut aussi conquérir les masses, et conquiert ainsi l’État. »
+
|ISBN=9782081228733
 
+
|page=114-115}}
— Joseph Goebbels, Combat pour Berlin (1931)
 
  
 
+
« Le Libéralisme est une évasion, de la dureté à la douceur, de la masculinité à la féminité, de l’Histoire au troupeau en train de brouter, de la réalité aux rêves d’herbivores, du destin au bonheur. »
« L’insurrection est une machine, dit Trotzky : il faut des techniciens pour la mettre en mouvement, et seules des techniciens peuvent l’arrêter. La mise en mouvement de cette machine ne dépend pas des conditions politiques, sociales, économiques du pays. L’insurrection ne se fait pas avec les masses, mais avec une poignée d’hommes prêts à tout, entraînés à la tactique insurrectionnelle, exercées à frapper rapidement, durement, les centres vitaux de l’organisation technique de l’État. Cette troupe d’assaut doit être formée d’équipes d’ouvriers spécialisés, mécaniciens, électriciens, télégraphistes, radio-télégraphistes, aux ordre d’ingénieurs, de ''techniciens'' connaissant le fonctionnement ''technique'' de l’État. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Curzio Malaparte
+
|auteur=Francis Parker Yockey
|titre=Technique du coup d’État
+
|traducteur=Jean-François Hivernat
|année d'origine=1931
+
|titre=Imperium
|éditeur=Grasset
+
|année d'origine=1948
|année=2017
+
|éditeur=Avatar
|page=78}}
+
|collection=Heartland
 +
|année=2008
 +
|ISBN=9780955513275
 +
|page=162}}
  
« [...] nous devons travailler à élever le niveau de stress à l’intérieur du système, de façon à augmenter les chances de le voir exploser, ou de façon à l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. »
+
« Le libéralisme, exclut, ''par définition'', toute idée d’une morale commune [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Theodore Kaczynski
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=L’Avenir de la société industrielle
+
|titre=La Double Pensée
|année d'origine=1995
+
|année d'origine=2008
|traducteur=Jean-Marie Apostolidès
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Climats
+
|collection=Champs Essais
|année=2009
+
|année=2008
|page=173-174}}
+
|ISBN=9782081218390
 +
|page=156}}
  
== Minorités ==
+
« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »
 
 
« L’histoire du monde est faite par les minorités, chaque fois que les minorités de nombre incarnent la majorité de la volonté et de la décision.'' »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Adolf Hitler
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Mein Kampf
+
|titre=Carnets d’un vaincu
|année d'origine=1925
+
|traducteur=Alexandra Templier
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
+
|éditeur=L’Arche
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=2009
|année=2016
+
|ISBN=9782851816979
|ISBN=9782367250984
+
|page=93}}
|page=315}}
 
  
« Nous sommes devenus une nation de minorités [...]. L’opinion devient ainsi fonction de l’identité raciale ou ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle. »
+
<poem>« Je suis en système libéral
 +
Comme un loup dans un terrain vague »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Christopher Lasch
+
|auteur=Michel Houellebecq
|titre=La Révolte des élites et la trahison de la démocratie
+
|titre de la contribution=Le Sens du combat
|année d'origine=1994
+
|année de la contribution=1996
|traducteur=Christian Fournier
+
|titre=Poésie
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
|collection=Champs Essais
+
|collection=J’ai Lu
|année=2009
+
|année=2015
|ISBN=9782081236813
+
|section=L’insupportable retour des minijupes
|page=29-30}}
+
|page=62}}
 +
 
 +
« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »
 +
{{Réf Article
 +
|titre=Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique)
 +
|auteur=Alexandre Douguine
 +
|publication=The Fourth Political Theory
 +
|url=http://www.4pt.su/en/content/theoretical-principles-great-awakening-based-fourth-political-theory
 +
|date=18 janvier 2021}}
  
== Modernité ==
+
== Liberté ==
  
« À mesure que les peuples montent en civilisation, les gouvernements descendent en police. »
+
« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
+
|auteur=Étienne de La Boétie
|titre=Pensées détachées
+
|titre=Discours de la servitude volontaire
|année d'origine=1889
+
|année d'origine=1548
|éditeur=Alphone Lemerre
+
|éditeur=Flammarion
|année=1889
+
|collection=Garnier Flammarion
|section=XXX
+
|année=1983
|page=21}}
+
|ISBN=9782080703941
 +
|page=138-139}}
  
« Ce qui est dangereux, c’est ce grand cadavre mort du monde moderne. »
+
« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Péguy
+
|auteur=Jacques-Bénigne Bossuet
|titre de la contribution=De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle
+
|titre de la contribution=Oraison funèbre de Henriette-Marie de France
|année de la contribution=1907
+
|année de la contribution=1670
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
+
|titre=Œuvres complètes de Bossuet
|éditeur=La Nouvelle Revue française
+
|éditeur=Louis Vivès
|année=1916-1955
+
|année=1862-1875
|tome=3
+
|tome=XII
|page=}}
+
|page=435}}
  
« L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »
+
« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|titre=Hier et demain
+
|titre=Du contrat social
|année d'origine=1918
+
|année d'origine=1762
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
|année=1918
+
|collection=Garnier Flammarion
|page=21}}
+
|année=2001
 +
|ISBN=9782080710581
 +
|page=51}}
  
« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »
+
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Sparte et les Sudistes
+
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
|année d'origine=1969
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|éditeur=Les Sept Couleurs
+
|éditeur=A. Houssiaux
|année=1969
+
|année=1855
|page=Quatrième de couverture}}
+
|volume=14
 +
|page=44}}
  
« Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. »
+
« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gilbert Keith Chesterton
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Orthodoxie
+
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
|année d'origine=1908
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|traducteur=Lucien d’Azay
+
|éditeur=A. Houssiaux
|éditeur=Flammarion
+
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|collection=Climats
+
|volume=14
|année=2010
+
|page=42}}
|ISBN=9782081220287
 
|page=50}}
 
  
« Le monde moderne est rempli d’hommes qui s’accrochent si fortement aux dogmes qu’ils ne savent même pas que ce sont des dogmes. »
+
« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gilbert Keith Chesterton
+
|auteur=Léon Bloy
|titre=Hérétiques
+
|titre=Le Désespéré
|année d'origine=1905
+
|année d'origine=1887
|traducteur=Lucien d’Azay
 
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
|collection=Climats
+
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=2010
 
|année=2010
|ISBN=9782081220294
+
|ISBN=9782080712561
|page=270}}
+
|page=161-162}}
  
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »
+
« [...] les hommes ne méritent pas tous d’être libres. »
{{Réf Livre
+
{{Réf Article
|auteur=Georges Bernanos
+
|titre=La révolte des repus
|titre de la contribution=La France contre les robots
+
|auteur=Emil Cioran
|année de la contribution=1947
+
|traducteur=Alain Paruit
|titre=Scandale de la vérité
+
|publication=Vremea
|éditeur=Robert Laffont
+
|date=5 août 1934
|collection=Bouquins
+
|page=}}
|année=2019
 
|page=1076}}
 
  
« Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. »
+
« La liberté vit dans peu d’hommes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Georges Bernanos
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Les Enfants humiliés
+
|titre=Mes idées politiques
|année d'origine=1939-1940
+
|année d'origine=1937
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2019
 +
|page=124}}
 +
 
 +
« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Emil Cioran
 +
|titre=Œuvres
 +
|titre de la contribution=Le Livre des leurres
 +
|année de la contribution=1936
 +
|traducteur=Grazyna Klewek et Thomas Bazin
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
|année=1949
+
|collection=Quarto
|page=251}}
+
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
 +
|page=29}}
  
Le monde moderne : « une Atlantide submergée dans un dépotoir. »
+
« La liberté est un rêve d’esclaves. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Léon Bloy
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Désespéré
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|année d'origine=1887
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|collection=Garnier Flammarion
+
|collection=Anatolia
|année=2010
+
|année=2005
|ISBN=9782080712561
+
|ISBN=9782268053004
|page=341}}
+
|page=153}}
 +
 
 +
== Libre-échange ==
  
« Le monde moderne est le monde de l’argent : c’est la plus brève façon de dire qu’il n’a plus d’âme. »
+
« Ce que nous appelons aujourd’hui économie nationale n’est bâti que sur des hypothèses spécifiquement anglaises. [...] La situation insulaire de l’Angleterre a déterminé, dans toutes les théories économiques, la conception de la politique et de ses rapports avec l’économie. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Oswald Spengler
|titre=L’Argent
+
|titre=Le Déclin de l’Occident
|année d'origine=1928
+
|année d'origine=1918-1922
|éditeur=Éditions du Trident
+
|traducteur=Mohand Tazerout
|année=2000
+
|éditeur=Gallimard
|page=121}}
+
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1948
 +
|ISBN=9782070260478
 +
|tome=2
 +
|page=431-432}}
 +
 
 +
== Loi ==
  
« La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps sous le Juif. »
+
« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Tacite
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre de la contribution=Annales
|année d'origine=1937
+
|titre=Œuvres complètes de Tacite
|éditeur=Denoël
+
|traducteur=Jean-Louis Burnouf
|année=1937
+
|éditeur=Hachette
|page=185}}
+
|année=1872
 +
|page=110}}
  
« Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »
+
« [...] la multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices, en sorte qu’un État est bien mieux réglé lorsque, n’en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=René Descartes
 +
|titre=Discours de la méthode
 +
|année d'origine=1637
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=2000
 +
|ISBN=9782080710918
 +
|page=48-49}}
  
— Louis-Ferdinand Céline, ''Les Beaux Draps'' (1941)
+
« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »
 
 
« Laissons [les hommes de notre temps] à leurs “vérités” et ne veillons qu’à une chose : à rester debout dans un monde de ruines. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Montesquieu
|titre=Révolte contre le monde moderne
+
|titre=De l’esprit des lois
|année d'origine=1934
+
|année d'origine=1748
|traducteur=Philippe Baillet
+
|éditeur=Garnier
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=1777
|année=2019
+
|section=Livre XXIX
|ISBN=9782367251400
+
|chapitre=XVI
|page=612}}
+
|page=435}}
  
« Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible. »
+
« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|traducteur=Alexandra Templier
+
|année de la contribution=1821
|éditeur=L’Arche
+
|titre=Œuvres
|année=2009
+
|éditeur=Robert Laffont
|ISBN=9782851816979
+
|collection=Bouquins
|page=36}}
+
|année=2007
 +
|ISBN=9782221095430
 +
|page=705}}
 +
 
 +
== Lutte ==
  
« L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe. »
+
« Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Arthur Rimbaud
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre de la contribution=Une saison en enfer
|traducteur=Michel Bibard
+
|année de la contribution=1873
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|titre=Poésies — Une saison en enfer — Illuminations
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Gallimard
|année=2003
+
|collection=Folio
|ISBN=9782268044675
+
|année=1999
|page=352}}
+
|ISBN=9782070409006
 +
|page=204}}
  
« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination. »
+
« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Corneliu Zelea Codreanu
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Journal de prison
|traducteur=Michel Bibard
+
|année d'origine=1951, posthume
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|traducteur=Faust Bradesco
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Pardès
|année=2003
+
|collection=Omul Nou
|ISBN=9782268044675
+
|année=1996
|page=344}}
+
|ISBN=9782867140143
 +
|page=50}}
  
« Le monde moderne ne sera pas châtié.
+
« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »
 
 
Il est le châtiment. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre de la contribution=Traité du rebelle
|traducteur=Michel Bibard
+
|année de la contribution=1951
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|titre=Essais
|collection=Anatolia
+
|traducteur=Henri Plard
|année=2003
+
|éditeur=Le Livre de poche
|ISBN=9782268044675
+
|ISBN=9782253186557
|page=296}}
+
|année=2019
 +
|page=507}}
 +
 
 +
« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
 +
 
 +
— Jean Mabire, ''La Torche et le Glaive'' (1994)
 +
 
 +
== Matérialisme ==
  
« [...] si tous les hommes comprenaient ce qu’est vraiment le monde moderne, celui-ci cesserait aussitôt d’exister [...]. »
+
« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=René Guénon
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=La Crise du monde moderne
+
|titre=Le Boqueteau 125
|année d'origine=1927
+
|année d'origine=1924
|éditeur=Gallimard
+
|traducteur=Théodore Lacaze
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|éditeur=Payot
|année=1986
+
|année=1998
|ISBN=9782070230051
+
|page=172}}
|page=125}}
+
 
 +
« [...] nous avons bondi de l’Esprit vers la Matière, de façon disproportionnée et sans mesure. »
  
== Monarchie ==
+
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
  
« Avoir trop de chefs ne vaut rien : qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi [...]. »
+
== Média ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Homère
 
|titre=Iliade
 
|traducteur=Paul Mazon
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Folio
 
|année=1991
 
|ISBN=9782070367009
 
|partie=II
 
|page=59}}
 
  
« Les choses du monde les plus déraisonnables deviennent les plus raisonnables à cause du dérèglement des hommes. Qu’y a-t-il de moins raisonnable que de choisir, pour gouverner un État, le premier fils d’une reine ? L’on ne choisit pas pour gouverner un bateau celui des voyageurs qui est de meilleure maison. Cette loi serait ridicule et injuste ; mais parce qu’ils le sont et le seront toujours, elle devient raisonnable et juste, car qui choisira-t-on ? Le plus vertueux et le plus habile ? Nous voilà incontinent aux mains, chacun prétend être ce plus vertueux et ce plus habile. Attachons donc cette qualité à quelque chose d’incontestable. C’est le fils aîné du roi ; cela est net, il n’y a point de dispute. La raison ne peut mieux faire, car la guerre civile est le plus grand des maux. »
+
« [...] après 1945 le pouvoir est aux mains des agents de propagande qui détiennent les moyens communication [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Thomas Molnar
|titre=Pensées
+
|titre=La Contre-révolution
|année d'origine=1670
+
|année d'origine=1969
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Olivier Postel-Vinay
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Union générale d’éditions
|année=1993
+
|collection=10/18
|ISBN=9782080702661
+
|année=1972
|page=141}}
+
|page=236}}
  
« Beaucoup voudraient une religion sans prêtres comme une monarchie sans nobles. Ils ne voient en tout et pour tout que l’homme et jamais le ministère de la société. »
+
== Métissage ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Louis de Bonald
 
|titre=Réflexions sur l’accord des dogmes de la religion avec la raison
 
|année d'origine=1817-1818
 
|éditeur=Cerf
 
|collection=La nuit surveillée
 
|année=2012
 
|ISBN=9782204098106
 
|page=121}}
 
  
== Monnaie ==
+
« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »
 
 
« Il est aujourd’hui pour le moins paradoxal de constater que, pendant des siècles, l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie, et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la république démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Maurice Allais
 
|titre=L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire
 
|année d'origine=1977
 
|éditeur=Hermann
 
|année=1977
 
|page=}}
 
  
== Moyen Âge ==
+
— Platon, ''Ménexène'', trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305
  
« Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade. »
+
« [...] l’humanité éprouve, dans toutes ses branches, une répulsion secrète pour les croisements [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Arthur de Gobineau
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Essai sur l’inégalité des races humaines
|traducteur=Michel Bibard
+
|année d'origine=1853
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|éditeur=Didot
|collection=Anatolia
+
|année=1884
|année=2003
+
|volume=I
|ISBN=9782268044675
+
|chapitre=IV
|page=348}}
+
|page=28}}
  
== Natalité ==
+
« L’espèce blanche, considérée abstractivement, a désormais disparu de la face du monde. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Arthur de Gobineau
 +
|titre=Essai sur l’inégalité des races humaines
 +
|année d'origine=1853
 +
|éditeur=Didot
 +
|année=1884
 +
|volume=VI
 +
|chapitre=Conclusion générale
 +
|page=560}}
  
« Ne pas avoir d’enfant, c’est un suicide reporté. »
+
« [...] les hommes se ressembleront tous. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Arthur de Gobineau
|titre=Ce monde et moi
+
|titre=Essai sur l’inégalité des races humaines
|année d'origine=
+
|année d'origine=1853
|éditeur=Dismas
+
|éditeur=Didot
|année=1991
+
|année=1884
|page=67}}
+
|volume=VI
 +
|chapitre=Conclusion générale
 +
|page=561}}
  
« La baisse de la natalité est un des signes du renoncement à la vie, soit pour jouir égoïstement du présent, soit par peur de l’avenir. En l’occurrence elle est l’expression du refus de défendre les valeurs de la civilisation à laquelle on appartient. »
+
« Il ne s’agit pas de mépriser les races [...] mais de mépriser le mélange. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julien Freund
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=La Décadence
+
|titre de la contribution=La Question juive
|année d'origine=1984
+
|année de la contribution=1937
|éditeur=Sirey
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|année=1984
+
|éditeur=Kontre Kulture
|page=387}}
+
|année=2022
 +
|page=27}}
  
== Nationalisme ==
+
== Militantisme ==
  
« Jusqu’à présent les nations ont été ''tuées'' par la conquête, c’est-à-dire par voie de ''pénétration'' ; mais il se présente ici une grande question : — ''Une nation peut-elle mourir sur son propre sol sans transplantation, ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui font ce qu’elle est ?'' C’est un grand et redoutable problème. Si vous en êtes là, il n’y a plus de Français, même en France ; ''Rome n’est plus dans Rome, et tout est perdu.'' »
+
« Nous devons “aller dans toutes les classes de la population” comme théoriciens, comme propagandistes, comme agitateurs et comme organisateurs. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Vladimir Ilitch Lénine
 +
|titre=Que faire ?
 +
|année d'origine=1902
 +
|éditeur=Éditions Science Marxiste
 +
|année=2019
 +
|page=126}}
  
— Joseph de Maistre, Lettre à M. [[Louis de Bonald|Le Vicomte de Bonald]], Saint-Pétersbourg, 1er décembre 1814-13 décembre 1814
+
« Qui peut conquérir la rue, peut aussi conquérir les masses, et conquiert ainsi l’État. »
 
 
 
 
Le nationalisme « défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Joseph Goebbels
|titre=Mes idées politiques
+
|titre=Combat pour Berlin
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1931
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2019
 
|année=2019
|page=322}}
+
|ISBN=9782367251349
 +
|page=74}}
  
« Le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’État français. »
+
« L’insurrection ne se fait pas avec les masses, mais avec une poignée d’hommes prêts à tout, entraînés à la tactique insurrectionnelle, exercées à frapper rapidement, durement, les centres vitaux de l’organisation technique de l’État. »
 
+
{{Réf Livre
— Jacques Bainville, Journal, 12 novembre 1911
+
|auteur=Curzio Malaparte
 +
|titre=Technique du coup d’État
 +
|année d'origine=1931
 +
|éditeur=Grasset
 +
|année=2017
 +
|page=78}}
  
== Nation ==
+
« [...] on est plus fidèle à une attitude qu’à des idées. »
 
 
« [...] une nation n’a point de droits contraires à son bonheur [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Antoine de Rivarol
+
|auteur=Pierre Drieu la Rochelle
|titre de la contribution=Journal politique national
+
|titre=Gilles
|année de la contribution=1789
+
|année d'origine=1939
|titre=Œuvres complètes
+
|éditeur=Gallimard
|éditeur=Robert Laffont
+
|collection=Folio
|collection=Bouquins
+
|année=1973
|année=2018
+
|page=}}
|ISBN=9782221144992
 
|page=862}}
 
  
« Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit remplir. »
+
« [...] nous devons travailler à élever le niveau de stress à l’intérieur du système, de façon à augmenter les chances de le voir exploser, ou de façon à l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Theodore Kaczynski
|titre de la contribution=Considérations sur la France
+
|titre=L’Avenir de la société industrielle
|année de la contribution=1796
+
|année d'origine=1995
|titre=Œuvres
+
|traducteur=Jean-Marie Apostolidès
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Climats
|collection=Bouquins
+
|année=2009
|année=2007
+
|page=173-174}}
|ISBN=9782221095430
+
 
|page=202}}
+
== Minorités ==
  
« Tant qu’une nation conserve la conscience de sa supériorité, elle est féroce, et respectée ; — dès qu’elle la perd, elle s’humanise, et ne compte plus. »
+
« Depuis la création du monde, c’est toujours la minorité qui a gouverné, qui gouverne et qui gouvernera. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Œuvres
+
|titre=De l’inégalité
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
+
|année d'origine=1923
|année de la contribution=1973
+
|traducteur=Anne et Constantin Andronikof
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|collection=Quarto
+
|collection=Sophia
|année=1995
+
|année=2008
|ISBN=9782070741663
+
|ISBN=9782825138601
|page=1350}}
+
|page=104}}
  
 
+
« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »
« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. »
 
 
 
— Adolf Hitler, ''Le Testament politique de Hitler'' (1945), trad. de l’anglais par Jacques Brécard, éd. Kontre Kulture, 2017, ISBN (9782367251219)
 
 
 
 
 
« La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure notre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de la France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de la France qui renaît. »
 
 
 
— Maréchal Pétain, Appel du 25 juin 1940, 25 juin 1940
 
 
 
== Occident ==
 
 
 
« La prison de l’homme occidental est l’une des plus terribles, car c’est une prison sans murs. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Adolf Hitler
|titre=Révolte contre le monde moderne
+
|titre=Mein Kampf
|année d'origine=1934
+
|année d'origine=1925
|traducteur=Philippe Baillet
+
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2019
+
|année=2016
|ISBN=9782367251400
+
|ISBN=9782367250984
|page=609}}
+
|page=315}}
  
« Dans tous les cas de figure, seul un retour à l’esprit traditionnel dans une nouvelle conscience unitaire européenne pourrait sauver l’Occident. »
+
« Nous sommes devenus une nation de minorités [...]. L’opinion devient ainsi fonction de l’identité raciale ou ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Christopher Lasch
|titre=Révolte contre le monde moderne
+
|titre=La Révolte des élites et la trahison de la démocratie
|année d'origine=1934
+
|année d'origine=1994
|traducteur=Philippe Baillet
+
|traducteur=Christian Fournier
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2019
+
|collection=Champs Essais
|ISBN=9782367251400
+
|année=2009
|page=602-603}}
+
|ISBN=9782081236813
 +
|page=29-30}}
  
== Ordre ==
+
== Modernité ==
  
« L’ordre est le nom social de la beauté. »
+
« Ce qui est dangereux, c’est ce grand cadavre mort du monde moderne. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Charles Péguy
|titre=Les Modérés
+
|titre de la contribution=De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle
|année d'origine=1936
+
|année de la contribution=1907
|éditeur=Kontre Kulture
+
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
|année=2013
+
|éditeur=La Nouvelle Revue française
|ISBN=9782367250205
+
|année=1916-1955
|page=190}}
+
|tome=3
 +
|page=}}
  
« L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. »
+
« L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Simone Weil
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre=L’Enracinement
+
|titre=Hier et demain
|année d'origine=1943
+
|année d'origine=1918
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Flammarion
|collection=Champs Classiques
+
|année=1918
|année=2014
+
|page=21}}
|ISBN=9782081295865
 
|page=346}}
 
  
== Paganisme ==
+
« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Maurice Bardèche
 +
|titre=Sparte et les Sudistes
 +
|année d'origine=1969
 +
|éditeur=Les Sept Couleurs
 +
|année=1969
 +
|page=Quatrième de couverture}}
  
« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »
+
« Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Gilbert Keith Chesterton
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre=Orthodoxie
|traducteur=Michel Bibard
+
|année d'origine=1908
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|traducteur=Lucien d’Azay
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Flammarion
|année=2005
+
|collection=Climats
|ISBN=9782268053004
+
|année=2010
|page=66}}
+
|ISBN=9782081220287
 +
|page=50}}
  
« Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église. »
+
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Georges Bernanos
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre de la contribution=La France contre les robots
|traducteur=Michel Bibard
+
|année de la contribution=1947
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|titre=Scandale de la vérité
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2003
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782268044675
+
|année=2019
|page=111}}
+
|page=1076}}
  
== Patrie ==
+
« Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Georges Bernanos
 +
|titre=Les Enfants humiliés
 +
|année d'origine=1939-1940
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|année=1949
 +
|page=251}}
  
« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l’âme d’une race. [...]
+
Le monde moderne : « une Atlantide submergée dans un dépotoir. »
 
 
Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Léon Bloy
|titre=Hier et demain
+
|titre=Le Désespéré
|année d'origine=1918
+
|année d'origine=1887
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
|année=1918
+
|collection=Garnier Flammarion
|page=44-45}}
+
|année=2010
 +
|ISBN=9782080712561
 +
|page=341}}
  
« On ne choisit pas plus sa patrie — ''la terre de ses pères'' — que l’on ne choisit son père et sa mère. »
+
« Le monde moderne est le monde de l’argent : c’est la plus brève façon de dire qu’il n’a plus d’âme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Mes idées politiques
+
|titre=L’Argent
 +
|année d'origine=1928
 +
|éditeur=Éditions du Trident
 +
|année=2000
 +
|page=121}}
 +
 
 +
« La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps sous le Juif. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 +
|titre=Bagatelles pour un massacre
 
|année d'origine=1937
 
|année d'origine=1937
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Denoël
|année=2019
+
|année=1937
|page=308}}
+
|page=185}}
  
« [...] nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »
+
« Laissons [les hommes de notre temps] à leurs “vérités” et ne veillons qu’à une chose : à rester debout dans un monde de ruines. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Julius Evola
 
|auteur=Julius Evola
|titre=Orientations
+
|titre=Révolte contre le monde moderne
|année d'origine=1950
+
|année d'origine=1934
 
|traducteur=Philippe Baillet
 
|traducteur=Philippe Baillet
|éditeur=Pardès
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2011
+
|année=2019
|ISBN=9782867144509
+
|ISBN=9782367251400
|page=84}}
+
|page=612}}
  
== Peine de mort ==
+
« Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Carnets d’un vaincu
 +
|traducteur=Alexandra Templier
 +
|éditeur=L’Arche
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782851816979
 +
|page=36}}
  
« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »
+
« L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=La Mort ?
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|auteur=Charles Maurras
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|publication=L’Action française
+
|traducteur=Michel Bibard
|date=12 octobre 1909}}
+
|éditeur=Éditions du Rocher
 +
|collection=Anatolia
 +
|année=2003
 +
|ISBN=9782268044675
 +
|page=352}}
  
== Peuple ==
+
« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination. »
 
 
« [...] quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Antoine de Rivarol
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre de la contribution=Journal politique national
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|année de la contribution=1789
+
|traducteur=Michel Bibard
|titre=Œuvres complètes
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=Robert Laffont
+
|collection=Anatolia
|collection=Bouquins
+
|année=2003
|année=2018
+
|ISBN=9782268044675
|ISBN=9782221144992
+
|page=344}}
|page=838}}
 
  
« Le peuple il a pas d’idéal, il a que des besoins. »
+
« Le monde moderne ne sera pas châtié.
  
— Louis-Ferdinand Céline, ''Les Beaux Draps'' (1941)
+
Il est le châtiment. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Les Horreurs de la démocratie
 +
|traducteur=Michel Bibard
 +
|éditeur=Éditions du Rocher
 +
|collection=Anatolia
 +
|année=2003
 +
|ISBN=9782268044675
 +
|page=296}}
  
== Politique ==
+
« [...] si tous les hommes comprenaient ce qu’est vraiment le monde moderne, celui-ci cesserait aussitôt d’exister [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=René Guénon
 +
|titre=La Crise du monde moderne
 +
|année d'origine=1927
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1986
 +
|ISBN=9782070230051
 +
|page=125}}
  
« Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »
+
== Monarchie ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolas Machiavel
 
|titre=Le Prince
 
|année d'origine=1513
 
|traducteur=Yves Lévy
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=1992
 
|ISBN=9782080703170
 
|page=127}}
 
  
« [...] il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé [...]. »
+
« Avoir trop de chefs ne vaut rien : qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Machiavel
+
|auteur=Homère
|titre=Le Prince
+
|titre=Iliade
|année d'origine=1513
+
|traducteur=Paul Mazon
|traducteur=Yves Lévy
+
|éditeur=Gallimard
|éditeur=Flammarion
+
|collection=Folio
|collection=Garnier Flammarion
+
|année=1991
|année=1992
+
|ISBN=9782070367009
|ISBN=9782080703170
+
|partie=II
|page=138}}
+
|page=59}}
  
« [...] un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups. »
+
« Beaucoup voudraient une religion sans prêtres comme une monarchie sans nobles. Ils ne voient en tout et pour tout que l’homme et jamais le ministère de la société. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Machiavel
+
|auteur=Louis de Bonald
|titre=Le Prince
+
|titre=Réflexions sur l’accord des dogmes de la religion avec la raison
|année d'origine=1513
+
|année d'origine=1817-1818
|traducteur=Yves Lévy
+
|éditeur=Cerf
|éditeur=Flammarion
+
|collection=La nuit surveillée
|collection=Garnier Flammarion
+
|année=2012
|année=1992
+
|ISBN=9782204098106
|ISBN=9782080703170
+
|page=121}}
|page=141-42}}
 
  
« [...] l’homme d’État doit être fidèle à Dieu, à l’État, aux hommes et à soi-même [...]. »
+
« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Cardinal de Richelieu
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Testament politique
+
|titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1841)
|année d'origine=posthume, 1688
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|éditeur=Perrin
+
|éditeur=A. Houssiaux
|collection=Tempus
+
|année=1855
|année=2017
+
|volume=2
|ISBN=9782262072230
+
|page=45}}
|page=187}}
 
  
« Le gouvernement du Royaume requiert une vertu mâle et une fermeté inébranlable, contraire à la mollesse qui expose ceux en qui elle se trouve aux entreprises de leurs ennemis. »
+
« Un roi est l’expression visible d’une volonté d’État. Là où l’État n’a pas de volonté, il n’y a pas de roi. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Cardinal de Richelieu
+
|auteur=Oswald Spengler
|titre=Testament politique
+
|titre=Écrits historiques et philosophiques
|année d'origine=posthume, 1688
+
|année d'origine=1918-1936
|éditeur=Perrin
+
|traducteur=Henri Plard
|collection=Tempus
+
|éditeur=Copernic
|année=2017
+
|année=1980
|ISBN=9782262072230
+
|page=180}}
|page=219}}
+
 
 +
« Nous bâtissons l’arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l’air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la Papauté ! »
  
« Tout commence en mystique et finit en politique. »
+
Charles Maurras, Lettre de prison à Pierre Boutang, février 1951
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Péguy
 
|titre de la contribution=Notre Jeunesse
 
|année de la contribution=1910
 
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
 
|éditeur=La Nouvelle Revue française
 
|année=1916-1955
 
|tome=4
 
|page=59}}
 
  
« ''Tout désespoir en politique est une sottise absolue.'' »
+
== Monnaie ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Maurras
 
|titre=L’Avenir de l’intelligence
 
|année d'origine=1905
 
|éditeur=L’Âge d’Homme
 
|année=2002
 
|page=17}}
 
  
« Tous les concepts prégnants de la théorie moderne de l’État sont des concepts théologiques sécularisés. »
+
« Alors que pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Carl Schmitt
+
|auteur=Maurice Allais
|titre=Théologie politique
+
|titre=L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire
|année d'origine=1922
+
|année d'origine=1977
|traducteur=Jean-Louis Schlegel
+
|éditeur=Hermann
|éditeur=Gallimard
+
|année=1977
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|page=187}}
|année=1988
+
 
|ISBN=9782070713776
+
== Moyen Âge ==
|page=46}}
 
  
« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemi. »
+
« Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Carl Schmitt
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=La Notion de politique
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|année d'origine=1927
+
|traducteur=Michel Bibard
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=Flammarion
+
|collection=Anatolia
|collection=Champs Classiques
+
|année=2003
|année=2009
+
|ISBN=9782268044675
|ISBN=9782081228733
+
|page=348}}
|page=64}}
+
 
 +
== Mythe ==
  
« La politique est l’ensemble des actions commandées par la raison d’État. »
+
« Il faut juger les mythes comme des moyens d’agir sur le présent [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Niekisch
+
|auteur=Georges Sorel
|titre de la contribution=Politique et idée
+
|titre=Réflexions sur la violence
|année de la contribution=1929
+
|année d'origine=1908
|titre=Écrits Nationaux-Bolcheviks
+
|éditeur=Kontre Kulture
|traducteur=Imke Mieulet
+
|année=2014
|éditeur=Pardès
+
|ISBN=9782367250441
|année=1991
+
|page=97}}
|page=66}}
+
 
 +
« Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »
  
« [...] la conquête du pouvoir ''politique'' passe par celle du pouvoir ''culturel'' [...]. »
+
— Louis-Ferdinand Céline, ''Les Beaux Draps'' (1941)
{{Réf Livre
 
|auteur=Alain de Benoist
 
|titre=Orientations pour des années décisives
 
|année d'origine=1982
 
|éditeur=Le Labyrinthe
 
|année=1982
 
|page=12}}
 
  
== Pornographie ==
+
== Natalité ==
  
« [...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. »
+
« Ne pas avoir d’enfant, c’est un suicide reporté. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=La Pornocratie
+
|titre=Ce monde et moi
|année d'origine=1875
+
|année d'origine=1991, posthume
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Dismas
|année=2013
+
|année=1991
|ISBN=9782367250250
+
|page=67}}
|page=158-159}}
 
  
« La pornographie démolit l’image de la femme qui se prostitue certes, mais aussi, rappelons-le, la dignité de l’homme qui y succombe. »
+
« La baisse de la natalité est un des signes du renoncement à la vie, soit pour jouir égoïstement du présent, soit par peur de l’avenir. En l’occurrence elle est l’expression du refus de défendre les valeurs de la civilisation à laquelle on appartient. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Lounès Darbois
+
|auteur=Julien Freund
|titre=Sociologie du hardeur
+
|titre=La Décadence
|année d'origine=2017
+
|année d'origine=1984
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Sirey
|année=2017
+
|année=1984
|page=16}}
+
|page=387}}
 +
 
 +
== Nation ==
  
« [...] la plus ingénieuse ingénierie d’isolation, la plus coercitive force de frustration, de contrainte, de démoralisation, débandaison, détraquage, la mise en esclavage mental de millions d’individus mâles vaincus dans leur chair dans leur âme un par un, chacun dans leur coin du monde, seuls devant leur écran. »
+
« [...] une nation n’a point de droits contraires à son bonheur [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Lounès Darbois
+
|auteur=Antoine de Rivarol
|titre=Sociologie du hardeur
+
|titre de la contribution=Journal politique national
|année d'origine=2017
+
|année de la contribution=1789
|éditeur=Kontre Kulture
+
|titre=Œuvres complètes
|année=2017
+
|éditeur=Robert Laffont
|page=96}}
+
|collection=Bouquins
 +
|année=2018
 +
|ISBN=9782221144992
 +
|page=862}}
  
== Préjugés ==
+
« Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit remplir. »
 
 
« Il n’y a rien de si important [...] que les ''préjugés''. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=De la souveraineté du peuple
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=posthume, 1870
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Presses Universitaires de France
+
|titre=Œuvres
|année=1992
+
|éditeur=Robert Laffont
|ISBN=9782130442172
+
|collection=Bouquins
|page=147}}
+
|année=2007
 
+
|ISBN=9782221095430
== Prière ==
+
|page=202}}
  
« [...] si le monde va de mal en pis, c’est qu’il y a plus de batailles que de prières. »
+
« [...] une nation, c’est la possession en commun d’un antique cimetière et ''la volonté'' de continuer à faire valoir cet héritage indivis. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Juan Donoso Cortés cité par Arnaud Imatz
+
|auteur=Maurice Barrès
|titre de la contribution=Lettre à Monsieur Albéric de Blanche, marquis de Raffin
+
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
|année de la contribution=21 juillet 1849
+
|année d'origine=1902
|titre=Théologie de l'histoire et crise de civilisation
+
|éditeur=Kontre Kulture
|traducteur=Arnaud Imatz
+
|année=2015
|éditeur=Cerf
+
|ISBN=9782367250717
|collection=La nuit surveillée
+
|page=114}}
|année=2013
+
 
|section=Introduction
+
« La terre, elle, ne ment pas. »
|page=83}}
+
 
 +
— Maréchal Pétain, Appel du 25 juin 1940, 25 juin 1940
 +
 
  
== Progressisme ==
+
« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. »
  
« Les hommes croient au Progrès quand ils ne sont plus capables de se battre avec le Destin ; ils réclament des distributions de bonheur quand ils ont perdu le secret d’être heureux. »
+
— Adolf Hitler, ''Le Testament politique de Hitler'' (1945), trad. de l’anglais par Jacques Brécard, éd. Kontre Kulture, 2017, ISBN (9782367251219)
  
— Abel Bonnard, « La sommation du destin », ''Je suis partout'', 2 mai 1941
 
  
« Le Progrès est l’injustice que chaque génération commet à l’égard de celle qui l’a précédée. »
+
« Tant qu’une nation conserve la conscience de sa supériorité, elle est féroce, et respectée ; — dès qu’elle la perd, elle s’humanise, et ne compte plus. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Emil Cioran
 
|auteur=Emil Cioran
Ligne 2 861 : Ligne 3 091 :
 
|année=1995
 
|année=1995
 
|ISBN=9782070741663
 
|ISBN=9782070741663
|page=1349}}
+
|page=1350}}
 +
 
 +
== Nationalisme ==
 +
 
 +
« Jusqu’à présent les nations ont été ''tuées'' par la conquête, c’est-à-dire par voie de ''pénétration'' ; mais il se présente ici une grande question : — ''Une nation peut-elle mourir sur son propre sol sans transplantation, ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui font ce qu’elle est ?'' C’est un grand et redoutable problème. Si vous en êtes là, il n’y a plus de Français, même en France ; ''Rome n’est plus dans Rome, et tout est perdu.'' »
  
== Protestantisme ==
+
— Joseph de Maistre, Lettre à Louis de Bonald, Saint-Pétersbourg, 1er décembre 1814-13 décembre 1814
  
« Le grand ennemi de l’Europe qu’il importe d’étouffer par tous les moyens qui ne sont pas des crimes, l’ulcère funeste qui s’attache à toutes les souverainetés et qui les ronge sans relâche ; le fils de l’orgueil, le père de l’anarchie, le dissolvant universel, c’est le protestantisme. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
 
|année de la contribution=1798
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=311}}
 
  
« Le protestant est un ''homme qui n’est pas catholique'', en sorte que le protestantisme n’est qu’une négation. »
+
Le nationalisme « défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
 
|année de la contribution=1798
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=329-330}}
 
 
 
« Le mahométisme, le paganisme même auraient fait politiquement moins de mal, s’ils s’étaient substitués au christianisme avec leur espèce de dogmes et de foi. Car ce sont des religions, et le protestantisme n’en n’est point une. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
 
|année de la contribution=1798
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=329}}
 
 
 
« [...] la Révolution, [...] n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et trop cruellement réussie [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Maurras
 
|auteur=Charles Maurras
Ligne 2 908 : Ligne 3 107 :
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2019
 
|année=2019
|page=155}}
+
|page=322}}
  
== Psychologie ==
+
« Le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’État français. »
  
« Mille ans de guerres consolidèrent l’Occident ; un siècle de “psychologie” l’a réduit aux abois. »
+
— Jacques Bainville, Journal, 12 novembre 1911
 +
 
 +
== Occident ==
 +
 
 +
« La prison de l’homme occidental est l’une des plus terribles, car c’est une prison sans murs. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Julius Evola
|titre=Œuvres
+
|titre=Révolte contre le monde moderne
|titre de la contribution=Syllogismes de l’amertume
+
|année d'origine=1934
|année de la contribution=1952
+
|traducteur=Philippe Baillet
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Kontre Kulture
|collection=Quarto
+
|année=2019
|année=1995
+
|ISBN=9782367251400
|ISBN=9782070741663
+
|page=609}}
|page=769}}
 
  
« Le discours freudien aura fabriqué l’espace anthropologique nécessaire à l’achèvement de l’économie de marché. Le projet initial du libéralisme s’accomplit par la libido. »
+
« Dans tous les cas de figure, seul un retour à l’esprit traditionnel dans une nouvelle conscience unitaire européenne pourrait sauver l’Occident. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Clouscard
+
|auteur=Julius Evola
|titre=La Bête sauvage
+
|titre=Révolte contre le monde moderne
|année d'origine=1983
+
|année d'origine=1934
 +
|traducteur=Philippe Baillet
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2014
+
|année=2019
|ISBN=9782367250557
+
|ISBN=9782367251400
|page=117}}
+
|page=602-603}}
  
== Race ==
+
« L’Occident a sans aucun doute apporté au monde les formes les plus perfectionnées de la technique, de l’État et du trafic ; mais, en revanche, il lui a dérobé son âme !... »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Walter Schubart
 +
|titre=L’Europe et l’âme de l’Orient
 +
|année d'origine=1938
 +
|traducteur=Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky
 +
|éditeur=Albin Michel
 +
|année=1949
 +
|page=35}}
  
« L’espèce blanche, considérée abstractivement, a désormais disparu de la face du monde.
+
« Plus je vis en Occident, plus étrange et équivoque m’apparaît la liberté. Il y a très peu de gens qui ont soif d’une liberté véritable. »
 
 
[...] les hommes se ressembleront tous. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur de Gobineau
+
|auteur=Andreï Tarkovski
|titre=Essai sur l’inégalité des races humaines
+
|titre=Le Temps scellé
|année d'origine=1853
+
|année d'origine=1986
|éditeur=Didot
+
|traducteur=Anne Kichilov et Charles-Hubert de Brantes
|année=1884
+
|éditeur=Philippe Rey
|volume=VI
+
|année=2014
|chapitre=Conclusion générale
+
|ISBN=9782848763842
|page=560-561}}
+
|page=213}}
  
« [...] je n’attache du prix qu’au sang et pas à la ''civilisation''. »
+
« [...] l’Occident s’est sacrifié en tant que civilisation particulière pour s’imposer comme culture universelle. »
  
Arthur de Gobineau, Lettre à Cosima Wagner, 19 juillet 1881
+
Comité invisible, ''L’Insurrection qui vient'' (2007)
  
 +
== Ordre ==
  
« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »
+
« L’ordre est le nom social de la beauté. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Lois psychologiques de l’évolution des peuples
+
|titre=Les Modérés
|année d'origine=1894
+
|année d'origine=1936
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2022
+
|année=2013
|page=119}}
+
|ISBN=9782367250205
 +
|page=190}}
  
« L’homogénéité relative de race et de langue dont ils jouissent — à supposer que ce soit une jouissance — est le résultat de la préalable unification politique. Par conséquent, ni le sang, ni l’idiome ne font l’État national ; au contraire, c’est l’État national qui nivelle les différences originelles des globules rouges et des sons articulés. »
+
« L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=José Ortega y Gasset
+
|auteur=Simone Weil
|titre=La Révolte des masses
+
|titre=L’Enracinement
|année d'origine=1929
+
|année d'origine=1943
|traducteur=Louis Parrot
+
|éditeur=Gallimard
|éditeur=Les Belles Lettres
+
|collection=Champs Classiques
|collection=Bibliothèque classique de la liberté
+
|année=2014
|année=2010
+
|ISBN=9782081295865
|ISBN=9782251390512
+
|page=346}}
|page=240}}
 
  
« Tant que les qualités héréditaires de la race seront intactes, la force et l’audace de leurs ancêtres pourront se réveiller chez les hommes modernes. Sont-ils encore capables de le vouloir ? »
+
== Paganisme ==
{{réf Livre
 
|auteur=Alexis Carrel
 
|titre=L’Homme, cet inconnu
 
|année d'origine=1935
 
|éditeur=Plon
 
|année=1935
 
|page=331}}
 
  
« Il y a plusieurs humanités dans l’humanité. »
+
« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre de la contribution=La Question juive
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|année de la contribution=1937
+
|traducteur=Michel Bibard
|titre=Berlin, Hitler et moi
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=Kontre Kulture
+
|collection=Anatolia
|année=2022
+
|année=2005
|page=43}}
+
|ISBN=9782268053004
 +
|page=66}}
  
« Dans cette guerre raciale qui fait rage, la non-violence est l’arme des multitudes. La violence celle des minorités attaquées. Nous nous défendrons. Nous serons violents. »
+
« Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Raspail
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Le Camp des Saints
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|année d'origine=1973
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2011
+
|collection=Anatolia
|ISBN=9782221123966
+
|année=2003
|page=177}}
+
|ISBN=9782268044675
 +
|page=111}}
 +
 
 +
== Passé ==
  
« On peut juger une race sur l’allure de ses femmes. »
+
« Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Raspail
+
|auteur=Alexis de Tocqueville
|titre=Journal peau-rouge
+
|titre=De la démocratie en Amérique
|année d'origine=1975
+
|année d'origine=1835-1840
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Flammarion
|année=1975
+
|collection=Garnier Flammarion
|page=169}}
+
|année=1981
 +
|ISBN=9782080703545
 +
|tome=2
 +
|page=399}}
  
== Réaction ==
+
« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »
 
+
{{réf Livre
« Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles. »
+
|auteur=Alfred Rosenberg
:{{Réf Livre
+
|titre=Le Mythe du vingtième siècle
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|année d'origine=1930
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|traducteur=Adler von Scholle
|traducteur=Michel Bibard
+
|éditeur=Avalon
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|année=1986
|collection=Anatolia
+
|page=631}}
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=81}}
 
  
== République ==
+
« Le commencement est allé faire irruption dans notre avenir : il s’y tient comme la lointaine injonction à nous adressée d’en rejoindre à nouveau la grandeur. »
 
 
« [...] il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Martin Heidegger
|titre de la contribution=Considérations sur la France
+
|titre=Écrits politiques
|année de la contribution=1796
+
|titre de la contribution=Discours de rectorat
|titre=Œuvres
+
|année de la contribution=27 mai 1933
|éditeur=Robert Laffont
+
|traducteur=François Fédier
|collection=Bouquins
+
|éditeur=Gallimard
|année=2007
+
|collection=Bibliothèque de Philosophie
|ISBN=9782221095430
+
|année=1995
|page=219}}
+
|page=103}}
  
« La République en France est le règne de l’étranger. »
+
« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Simone Weil
|titre de la contribution=Si le coup de force est possible
+
|titre=L’Enracinement
|année de la contribution=1905-1908
+
|année d'origine=1943
|titre=Enquête sur la monarchie
+
|éditeur=Gallimard
|année d'origine=1900-1909
+
|collection=Champs Classiques
|éditeur=Nouvelle librairie nationale
+
|année=2014
|année=1924
+
|ISBN=9782081295865
|section=Serment de la Ligue d'Action française, janvier 1905
+
|page=121}}
|page=585}}
 
  
« [...] la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires [...]. »
+
« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=La Démocratie religieuse
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|année d'origine=1921
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=Nouvelles Éditions Latines
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=1978
+
|collection=Anatolia
|page=90}}
+
|année=2005
 +
|ISBN=9782268053004
 +
|page=106}}
  
== Révolution ==
+
== Patrie ==
  
« Il y a dans la Révolution française un caractère ''satanique'' qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. »
+
« Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre de la contribution=Considérations sur la France
+
|titre=Hier et demain
|année de la contribution=1796
+
|année d'origine=1918
|titre=Œuvres
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=1918
|collection=Bouquins
+
|page=45}}
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=226}}
 
  
« Des sottises faites par des gens habiles ; des extravagances dites par des gens d’esprit ; des crimes commis par d’honnêtes gens... Voilà les révolutions. »
+
« On ne choisit pas plus sa patrie — ''la terre de ses pères'' — que l’on ne choisit son père et sa mère. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis de Bonald
+
|auteur=Charles Maurras
|titre de la contribution=Pensées sur divers sujets
+
|titre=Mes idées politiques
|année de la contribution=1817
+
|année d'origine=1937
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Migne
+
|année=2019
|année=1859
+
|page=308}}
|tome=III
 
|page=1392}}
 
  
« Les révolutions sont les fanaux de la Providence et de l’histoire. »
+
« [...] nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Juan Donoso Cortés
+
|auteur=Julius Evola
|titre de la contribution=Lettre au comte de Montalembert
+
|titre=Orientations
|année de la contribution=26 mai 1849
+
|année d'origine=1950
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
+
|traducteur=Philippe Baillet
|traducteur=Anonyme
+
|éditeur=Pardès
|éditeur=Cerf
+
|année=2011
|collection=La nuit surveillée
+
|ISBN=9782867144509
|année=2013
+
|page=84}}
|page=192}}
+
 
 +
== Peine de mort ==
 +
 
 +
« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »
 +
{{Réf Article
 +
|titre=La Mort ?
 +
|auteur=Charles Maurras
 +
|publication=L’Action française
 +
|date=12 octobre 1909}}
  
« Nous voulons gagner la révolution. »
+
== Peuple ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
 
|titre=Le Troisième Reich
 
|traducteur=Jean Louis Lénault
 
|année d'origine=1923
 
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
 
|année=1981
 
|ISBN=9782723301282
 
|page=31}}
 
  
« La question est seulement de savoir si le conservateur devra triompher de la révolution, ou si le révolutionnaire trouvera de lui-même le chemin du conservatisme. »
+
« [...] quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
+
|auteur=Antoine de Rivarol
|titre=Le Troisième Reich
+
|titre de la contribution=Journal politique national
|traducteur=Jean Louis Lénault
+
|année de la contribution=1789
|année d'origine=1923
 
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
 
|année=1981
 
|ISBN=9782723301282
 
|page=293}}
 
 
 
« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Baudelaire
 
|titre de la contribution=Mon cœur mis à nu
 
|année de la contribution=1887
 
 
|titre=Œuvres complètes
 
|titre=Œuvres complètes
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|collection=Bouquins
|année=2011
+
|année=2018
|page=418}}
+
|ISBN=9782221144992
 +
|page=838}}
 +
 
 +
« Le peuple il a pas d’idéal, il a que des besoins. »
 +
 
 +
— Louis-Ferdinand Céline, ''Les Beaux Draps'' (1941)
  
« Dieu châtie les hommes et les peuples par les révolutions. »
+
== Politique ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolas Berdiaev
 
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
 
|année d'origine=1924
 
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
 
|éditeur=L’Âge d’Homme
 
|collection=Sophia
 
|année=1986
 
|page=85}}
 
  
« Les révolutions incontinentes, dans leur hâte hypocritement généreuse de proclamer de nouveaux droits, ont toujours violé, foulé, détruit le droit fondamental de l’homme — si fondamental qu’il est la définition même de sa substance — le droit à la continuité. »
+
« Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=José Ortega y Gasset
+
|auteur=Nicolas Machiavel
|titre=La Révolte des masses
+
|titre=Le Prince
|année d'origine=1929
+
|année d'origine=1513
|traducteur=Louis Parrot
+
|traducteur=Yves Lévy
|éditeur=Les Belles Lettres
+
|éditeur=Flammarion
|collection=Bibliothèque classique de la liberté
+
|collection=Garnier Flammarion
|année=2010
+
|année=1992
|ISBN=9782251390512
+
|ISBN=9782080703170
|page=77}}
+
|page=127}}
  
« Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »
+
« [...] il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=George Orwell
+
|auteur=Nicolas Machiavel
|titre=1984
+
|titre=Le Prince
|année d'origine=1949
+
|année d'origine=1513
|traducteur=Amélie Audiberti
+
|traducteur=Yves Lévy
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Flammarion
|collection=Folio
+
|collection=Garnier Flammarion
|année=2001
+
|année=1992
|ISBN=9782070368228
+
|ISBN=9782080703170
|page=105}}
+
|page=138}}
  
« [...] les rares qui ont fait l’histoire sont ceux qui ont dit non, pas les courtisans et les assistants des cardinaux. »
+
« [...] un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pier Paolo Pasolini
+
|auteur=Nicolas Machiavel
|titre de la contribution=Nous sommes tous en danger
+
|titre=Le Prince
|année de la contribution=1er novembre 1975
+
|année d'origine=1513
|titre=Entretiens
+
|traducteur=Yves Lévy
|année d'origine=1949-1975
+
|éditeur=Flammarion
|traducteur=Marie-Ange Patrizio
+
|collection=Garnier Flammarion
|éditeur=Delga
+
|année=1992
|année=2021
+
|ISBN=9782080703170
|section=Interview accordée à Furio Colombo le 1er novembre 1975, publiée par ''Tuttolibri'' (supplément culturel du quotidien ''La Stampa''), 8 novembre 1975
+
|page=141-42}}
|page=130}}
 
  
== Roi ==
+
« Le gouvernement du Royaume requiert une vertu mâle et une fermeté inébranlable, contraire à la mollesse qui expose ceux en qui elle se trouve aux entreprises de leurs ennemis. »
 
 
« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Cardinal de Richelieu
|titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1841)
+
|titre=Testament politique
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
+
|année d'origine=1688, posthume
|éditeur=A. Houssiaux
+
|éditeur=Perrin
|année=1855
+
|collection=Tempus
|volume=2
+
|année=2017
|page=45}}
+
|ISBN=9782262072230
 +
|page=219}}
  
== Russie ==
+
« Tout commence en mystique et finit en politique. »
 
 
« Toute la mission de la Russie réside dans l’orthodoxie, dans ''la lumière venue d’Orient'' qui ruissellera sur l’humanité aveugle d’Occident, laquelle a perdu le Christ. »
 
 
 
— Fiodor Dostoïevski, Lettre à Apollon Maïkov, trad. Anne Coldefy-Faucard, 9 (21) octobre 1870
 
 
 
« [...] la Russie, la ''seule'' puissance qui ait actuellement la durée dans le sang, la seule qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose. La Russie est l’antithèse du piteux particularisme, de la nervosité européenne [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Nietzsche
+
|auteur=Charles Péguy
|titre de la contribution=Crépuscule des idoles
+
|titre de la contribution=Notre Jeunesse
|année de la contribution=1888
+
|année de la contribution=1910
|titre=Œuvres philosophiques complètes
+
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
|traducteur=Jean-Claude Hémery
+
|éditeur=La Nouvelle Revue française
|éditeur=Gallimard
+
|année=1916-1955
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|tome=4
|année=2022
+
|page=59}}
|ISBN=9782070289240
 
|page=135}}
 
  
« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »
+
« ''Tout désespoir en politique est une sottise absolue.'' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Léon Bloy
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Au Seuil de l’Apocalypse
+
|titre=L’Avenir de l’intelligence
|année d'origine=1916
+
|année d'origine=1905
|éditeur=Mercure de France
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|année=1935
+
|année=2002
|section=octobre 1915
+
|page=17}}
|page=350-351}}
 
  
« Ce sera le communisme rouge qui réalisera le vieux rêve des slavophiles, de transporter la capitale de Pétersbourg à Moscou, au sein du Kremlin. Ce sera lui qui reprendra la formule des slavophiles et de Dostoïevski : ''Ex Oriente lux''. De Moscou, du Kremlin, jaillit la lueur qui doit éclairer les ténèbres bourgeoises de l’Occident. »
+
« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemi. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Berdiaev
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=Les Sources et le sens du communisme russe
+
|titre=La Notion de politique
|année d'origine=1936
+
|année d'origine=1927
|traducteur=Lucienne Julien Cain
+
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Flammarion
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|collection=Champs Classiques
|année=1966
+
|année=2009
|page=281-282}}
+
|ISBN=9782081228733
 +
|page=64}}
  
« Il est de l’intérêt de la France d’avoir de bons rapports avec la Russie. Ça a toujours été une bonne période de notre histoire, quand la France était en étroite relation avec les Russes. »
+
« La politique est l’ensemble des actions commandées par la raison d’État. »
 
 
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte dans le Salon doré de l’Élysée le 4 janvier 1965
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Ernst Niekisch
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre de la contribution=Politique et idée
|année d'origine=1997
+
|année de la contribution=1929
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|titre=Écrits Nationaux-Bolcheviks
|année=1997
+
|traducteur=Imke Mieulet
|ISBN=9782213594583
+
|éditeur=Pardès
|tome=2
+
|année=1991
|page=313}}
+
|page=66}}
  
« Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre. »
+
== Pornographie ==
  
— Au Conseil des ministres du 6 juin 1962
+
« [...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre=La Pornocratie
|année d'origine=1994
+
|année d'origine=1875
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1994
+
|année=2013
|ISBN=9782213028323
+
|ISBN=9782367250250
|tome=1
+
|page=158-159}}
|page=297}}
 
  
« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »
+
« La pornographie démolit l’image de la femme qui se prostitue certes, mais aussi, rappelons-le, la dignité de l’homme qui y succombe. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=Pourquoi j’ai cru en Hitler
+
|auteur=Lounès Darbois
|auteur=Jean Kapel
+
|titre=Sociologie du hardeur
|publication=Histoire magazine
+
|année d'origine=2017
|date=septembre 1981
+
|éditeur=Kontre Kulture
|numéro=19
+
|année=2017
|page=}}
+
|page=16}}
  
== Santé ==
+
« [...] la plus ingénieuse ingénierie d’isolation, la plus coercitive force de frustration, de contrainte, de démoralisation, débandaison, détraquage, la mise en esclavage mental de millions d’individus mâles vaincus dans leur chair dans leur âme un par un, chacun dans leur coin du monde, seuls devant leur écran. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Lounès Darbois
 +
|titre=Sociologie du hardeur
 +
|année d'origine=2017
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2017
 +
|page=96}}
  
« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. »
+
== Préjugés ==
  
— Édouard Drumont, ''Le XIXe siècle'', 4 décembre 1888
+
« Il n’y a rien de si important [...] que les ''préjugés''. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Joseph de Maistre
 +
|titre=De la souveraineté du peuple
 +
|année d'origine=1870, posthume
 +
|éditeur=Presses Universitaires de France
 +
|année=1992
 +
|ISBN=9782130442172
 +
|page=147}}
  
 +
== Prière ==
  
« Parlé, avec la sage-femme, de la vaccination, qui est, parait-il, exigée par la loi, car toute liberté décampe. J’exprime fortement, quoique bien inutilement, mon horreur pour cette ordure, dont l’humanité s’est si bien passée, jusqu’au dernier siècle, et dont l’Angleterre nous gratifia. Le courant moderne est, d’ailleurs, aux inoculations de tout genre. On finira par putréfier les petits enfants de quarante sorte de vaccins. »
+
« [...] si le monde va de mal en pis, c’est qu’il y a plus de batailles que de prières. »
 
+
{{Réf Livre
Léon Bloy, Journal, 2 octobre 1895
+
|auteur=Juan Donoso Cortés cité par Arnaud Imatz
 +
|titre de la contribution=Lettre à Monsieur Albéric de Blanche, marquis de Raffin
 +
|année de la contribution=21 juillet 1849
 +
|titre=Théologie de l'histoire et crise de civilisation
 +
|traducteur=Arnaud Imatz
 +
|éditeur=Cerf
 +
|collection=La nuit surveillée
 +
|année=2013
 +
|section=Introduction
 +
|page=83}}
 +
 
 +
== Progressisme ==
 +
 
 +
« La théorie du progrès a été reçue comme un dogme à l’époque où la bourgeoisie était la classe conquérante ; on devra donc la regarder comme étant une doctrine bourgeoise [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Georges Sorel
 +
|titre=Les Illusions du progrès
 +
|année d'origine=1908
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2014
 +
|ISBN=9782367250441
 +
|section=Avant-propos (juillet 1908)
 +
|page=235}}
 +
 
 +
« Les hommes croient au Progrès quand ils ne sont plus capables de se battre avec le Destin ; ils réclament des distributions de bonheur quand ils ont perdu le secret d’être heureux. »
 +
 
 +
Abel Bonnard, « La sommation du destin », ''Je suis partout'', 2 mai 1941
  
« Heureux tous ceux qui, nés avant la Science, avaient le privilège de mourir dès leur première maladie ! »
+
« Le Progrès est l’injustice que chaque génération commet à l’égard de celle qui l’a précédée. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Emil Cioran
 
|auteur=Emil Cioran
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
|titre de la contribution=Écartèlement
+
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
|année de la contribution=1979
+
|année de la contribution=1973
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Quarto
 
|collection=Quarto
 
|année=1995
 
|année=1995
 
|ISBN=9782070741663
 
|ISBN=9782070741663
|page=1445}}
+
|page=1349}}
  
== Science ==
+
== Protestantisme ==
  
« [...] le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. [...] Ils croient à la Science, sans rien savoir. »
+
« Le grand ennemi de l’Europe qu’il importe d’étouffer par tous les moyens qui ne sont pas des crimes, l’ulcère funeste qui s’attache à toutes les souverainetés et qui les ronge sans relâche ; le fils de l’orgueil, le père de l’anarchie, le dissolvant universel, c’est le protestantisme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Éloge de l’ignorance
+
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
|année d'origine=1926
+
|année de la contribution=1798
|éditeur=Pardès
+
|titre=Œuvres
|année=2019
+
|éditeur=Robert Laffont
|page=40}}
+
|collection=Bouquins
 +
|année=2007
 +
|ISBN=9782221095430
 +
|page=311}}
  
« [...] la “science”, considérée, à la façon moderne, comme essentiellement solidaire de l’industrie, sinon même confondue plus ou moins complètement avec celle-ci [...]. »
+
« Le protestant est un ''homme qui n’est pas catholique'', en sorte que le protestantisme n’est qu’une négation. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=René Guénon
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps
+
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
|année d'origine=1945
+
|année de la contribution=1798
|éditeur=Gallimard
+
|titre=Œuvres
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2015
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782070149414
+
|année=2007
|page=115}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=329-330}}
  
== Sexualité ==
+
« Le mahométisme, le paganisme même auraient fait politiquement moins de mal, s’ils s’étaient substitués au christianisme avec leur espèce de dogmes et de foi. Car ce sont des religions, et le protestantisme n’en n’est point une. »
 
 
« La sexualité est un système de hiérarchie sociale. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Houellebecq
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Extension du domaine de la lutte
+
|titre de la contribution=Sur le protestantisme
|année d'origine=1994
+
|année de la contribution=1798
|éditeur=Flammarion
+
|titre=Œuvres
|collection=J’ai Lu
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2000
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782290045763
+
|année=2007
|page=}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=329}}
  
== Shoah ==
+
« [...] la Révolution, [...] n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et trop cruellement réussie [...]. »
 
 
« [...] il y a officiellement depuis le jugement de Nuremberg, une religion de l’humanité [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Nuremberg ou la Terre promise
+
|titre=Mes idées politiques
|année d'origine=1948
+
|année d'origine=1937
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2016
+
|année=2019
|ISBN=9782367250885
+
|page=155}}
|page=135}}
 
  
« Les prétendues “chambres à gaz” hitlériennes et le prétendu “génocide” des Juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand — mais non pas ses dirigeants — et le peuple palestinien tout entier. »
+
== Psychologie ==
  
— Robert Faurisson, ''Europe 1'', 17 décembre 1980
+
« Mille ans de guerres consolidèrent l’Occident ; un siècle de “psychologie” l’a réduit aux abois. »
 
 
== Sionisme ==
 
 
 
« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. »
 
 
 
— Jacques Bainville, « Les effets du sionisme », ''L’Action française'', 20 décembre 1920
 
 
 
 
 
« La Palestine préfigure aujourd’hui ce que sera le monde de demain, quand le Juif gouvernera en maître absolu. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Henry Ford
+
|auteur=Emil Cioran
|titre=Le Juif International
+
|titre=Œuvres
|traducteur=
+
|titre de la contribution=Syllogismes de l’amertume
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|éditeur=Kontre Kulture
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|éditeur=Gallimard
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|année=1995
|page=144-145}}
+
|ISBN=9782070741663
 +
|page=769}}
  
« [...] lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les Juifs dupent encore une fois les sots goyim de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y installer l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi pourvue de droits de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. »
+
« Le discours freudien aura fabriqué l’espace anthropologique nécessaire à l’achèvement de l’économie de marché. Le projet initial du libéralisme s’accomplit par la libido. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Adolf Hitler
+
|auteur=Michel Clouscard
|titre=Mein Kampf
+
|titre=La Bête sauvage
|année d'origine=1925
+
|année d'origine=1983
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
 
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2016
+
|année=2014
|ISBN=9782367250984
+
|ISBN=9782367250557
|page=258-259}}
+
|page=117}}
 +
 
 +
== Race ==
 +
 
 +
« [...] je n’attache du prix qu’au sang et pas à la ''civilisation''. »
 +
 
 +
— Arthur de Gobineau, Lettre à Cosima Wagner, 19 juillet 1881
  
== Socialisme ==
 
  
« [...] un socialisme libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main. »
+
« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre=Dictionnaire politique et critique
+
|titre=Lois psychologiques de l’évolution des peuples
|année d'origine=1932-1934
+
|année d'origine=1894
|éditeur=Fayard
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1932-1934
+
|année=2022
|section=Socialisme
+
|page=119}}
|page=}}
 
  
« Chaque peuple a son propre socialisme. »
+
« L’homogénéité relative de race et de langue dont ils jouissent — à supposer que ce soit une jouissance — est le résultat de la préalable unification politique. Par conséquent, ni le sang, ni l’idiome ne font l’État national ; au contraire, c’est l’État national qui nivelle les différences originelles des globules rouges et des sons articulés. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
+
|auteur=José Ortega y Gasset
|titre=Le Troisième Reich
+
|titre=La Révolte des masses
|traducteur=Jean-Louis Lénault
+
|année d'origine=1929
|année d'origine=1923
+
|traducteur=Louis Parrot
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
+
|éditeur=Les Belles Lettres
|année=1981
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|collection=Bibliothèque classique de la liberté
|ISBN=9782723301282
+
|année=2010
|page=62}}
+
|ISBN=9782251390512
 +
|page=240}}
 +
 
 +
« Tant que les qualités héréditaires de la race seront intactes, la force et l’audace de leurs ancêtres pourront se réveiller chez les hommes modernes. Sont-ils encore capables de le vouloir ? »
 +
{{réf Livre
 +
|auteur=Alexis Carrel
 +
|titre=L’Homme, cet inconnu
 +
|année d'origine=1935
 +
|éditeur=Plon
 +
|année=1935
 +
|page=331}}
  
« Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois. »
+
« Il y a plusieurs humanités dans l’humanité. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Le Réactionnaire authentique
+
|titre de la contribution=La Question juive
|traducteur=Michel Bibard
+
|année de la contribution=1937
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2005
+
|année=2022
|ISBN=9782268053004
+
|page=43}}
|page=79}}
 
 
 
== Société civile ==
 
  
« [...] le capitalisme a produit la société civile, ce que Hegel appelait “la Bête Sauvage” : une société qui n’est plus qu’un marché [...]. »
+
« La race est le matériel de l’Histoire, elle est le trésor qu’une population apporte à une Idée. Plus les instincts raciaux d’une population sont forts, plus sa promesse de victoire est grande. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Clouscard
+
|auteur=Francis Parker Yockey
|titre=La Bête sauvage
+
|traducteur=Jean-François Hivernat
|année d'origine=1983
+
|titre=Imperium
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année d'origine=1948
|année=2014
+
|éditeur=Avatar
|ISBN=9782367250557
+
|collection=Heartland
|page=11}}
+
|année=2008
 +
|ISBN=9780955513275
 +
|page=216}}
  
« La société civile est une nation sans État qui est devenue un marché. »
+
« Dans cette guerre raciale qui fait rage, la non-violence est l’arme des multitudes. La violence celle des minorités attaquées. Nous nous défendrons. Nous serons violents. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Clouscard
+
|auteur=Jean Raspail
|titre=La Bête sauvage
+
|titre=Le Camp des Saints
|année d'origine=1983
+
|année d'origine=1973
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2014
+
|année=2011
|ISBN=9782367250557
+
|ISBN=9782221123966
|page=111}}
+
|page=177}}
  
== Société de consommation ==
+
« On peut juger une race sur l’allure de ses femmes. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean Raspail
 +
|titre=Journal peau-rouge
 +
|année d'origine=1975
 +
|éditeur=Robert Laffont
 +
|année=1975
 +
|page=169}}
  
« On peut dire sans hésitations que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation. »
+
== Réaction ==
  
— Pier Paolo Pasolini, ''Rai'', 7 février 1974
+
« Un réactionnaire [...] c’est un homme qui refuse de devenir un individu. »
 
 
 
 
« La société préconsumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pier Paolo Pasolini
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Lettres luthériennes
+
|titre=Les Modérés
|année d'origine=1975
+
|année d'origine=1936
|traducteur=Anna Rocchi Pullberg
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Seuil
+
|année=2013
|collection=Points
+
|ISBN=9782367250205
|année=2002
+
|page=84}}
|ISBN=9782020533041
 
|page=121}}
 
  
« La consommation et la prolifération des industries tertiaires ont détruit le monde champêtre en Italie et sont en train de le détruire partout dans le monde [...]. »
+
« Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pier Paolo Pasolini
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Écrits corsaires
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|année d'origine=1973-1975
+
|traducteur=Michel Bibard
|traducteur=Philippe Guilhon
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=Flammarion
+
|collection=Anatolia
|année=2009
+
|année=2005
|ISBN=9782081226623
+
|ISBN=9782268053004
|page=129}}
+
|page=81}}
 +
 
 +
== République ==
  
« Tout le discours sur la consommation​ vise à faire du consommateur l’Homme Universel, l’incarnation générale, idéale et définitive de l’Espèce Humaine [...]. »
+
« [...] il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Baudrillard
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=La Société de consommation
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=1970
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Gallimard
+
|titre=Œuvres
|collection=Folio essais
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2019
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782070323494
+
|année=2007
|page=120-121}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=219}}
  
« [...] ''le ludique de la consommation s’est substitué progressivement au tragique de l’identité''. »
+
« L’histoire du monde ne fournit pas d’exemple d’une grande nation qui soit restée longtemps en république [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Baudrillard
+
|auteur=Alexis de Tocqueville
|titre=La Société de consommation
+
|titre=De la démocratie en Amérique
|année d'origine=1970
+
|année d'origine=1835-1840
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Flammarion
|collection=Folio essais
+
|collection=Garnier Flammarion
|année=2019
+
|année=1981
|ISBN=9782070323494
+
|ISBN=9782080703538
|page=310}}
+
|tome=1
 +
|page=236}}
  
« L’idéologie de la consommation fait de la sexualité une consommation parmi d’autres. »
+
« La République en France est le règne de l’étranger. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Clouscard
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Le Capitalisme de la séduction
+
|titre de la contribution=Si le coup de force est possible
|année d'origine=1981
+
|année de la contribution=1905-1908
|éditeur=Delga
+
|titre=Enquête sur la monarchie
|année=2015
+
|année d'origine=1900-1909
|ISBN=9782915854138
+
|éditeur=Nouvelle librairie nationale
|page=157}}
+
|année=1924
 +
|section=Serment de la Ligue d’Action française, janvier 1905
 +
|page=585}}
  
« Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. »
+
« [...] la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Guy Debord
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Œuvres
+
|titre=La Démocratie religieuse
|titre de la contribution=La Société du spectacle
+
|année d'origine=1921
|année de la contribution=1967
+
|éditeur=Nouvelles Éditions Latines
|éditeur=Gallimard
+
|année=1978
|collection=Quarto
+
|page=90}}
|année=2006
+
 
|ISBN=9782070773749
+
« [...] l’âme du pays survit où l’esprit du régime n’a pas pénétré, la France brille où la République n’est pas. »
|page=766-872}}
 
 
 
« [...] la culture de masse, uniformisée, des sociétés modernes n’engendre en aucun cas une mentalité éclairée et indépendante, mais, au contraire, la passivité intellectuelle, la confusion et l’amnésie collective. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Christopher Lasch
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Culture de masse ou culture populaire ?
+
|titre=Les Modérés
|année d'origine=1981
+
|année d'origine=1936
|traducteur=Frédéric Joly
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Climats
+
|année=2013
|année=2018
+
|ISBN=9782367250205
|ISBN=9782081255791
+
|page=71}}
|page=32-33}}
 
  
== Souveraineté ==
+
== Révolution ==
  
« Par la même raison que la souveraineté est inaliénable, elle est indivisible. Car la volonté est générale, ou elle ne l’est pas ; elle est celle du corps du peuple, ou seulement d’une partie. »
+
« Il y a dans la Révolution française un caractère ''satanique'' qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Du contrat social
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=1762
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Flammarion
+
|titre=Œuvres
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2001
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782080710581
+
|année=2007
|page=66}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=226}}
  
« La souveraineté est la puissance conservatrice. Pour qu’il y ait souveraineté, il faut qu’il y ait puissance. »
+
« Des sottises faites par des gens habiles ; des extravagances dites par des gens d’esprit ; des crimes commis par d’honnêtes gens... Voilà les révolutions. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Antoine de Rivarol
+
|auteur=Louis de Bonald
|titre de la contribution=Pensées
+
|titre de la contribution=Pensées sur divers sujets
|année de la contribution=
+
|année de la contribution=1817
|titre=Œuvres complètes
+
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Migne
|collection=Bouquins
+
|année=1859
|année=2018
+
|tome=III
|ISBN=9782221144992
+
|page=1392}}
|page=1398}}
 
  
« [...] sans la souveraineté, il ne peut y avoir d’ensemble ni d’unité politique. »
+
« Les révolutions sont les fanaux de la Providence et de l’histoire. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Juan Donoso Cortés
|titre=De la souveraineté du peuple
+
|titre de la contribution=Lettre au comte de Montalembert
|année d'origine=posthume, 1870
+
|année de la contribution=26 mai 1849
|éditeur=Presses Universitaires de France
+
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
|année=1992
+
|traducteur=Anonyme
|ISBN=9782130442172
+
|éditeur=Cerf
|page=104-105}}
+
|collection=La nuit surveillée
 +
|année=2013
 +
|page=192}}
  
« [...] il n’y a point d’État qui puisse durer sans une autorité souveraine. »
+
« Les révolutions n’ont généralement pour résultat immédiat, qu’un déplacement de servitude. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre=Mes idées politiques
+
|titre=Aphorismes du temps présent
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1913
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2019
+
|année=1913
|page=120}}
+
|page=168}}
  
« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. »
+
« Nous voulons gagner la révolution. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
 +
|titre=Le Troisième Reich
 +
|traducteur=Jean Louis Lénault
 +
|année d'origine=1923
 +
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782723301282
 +
|page=31}}
  
— Charles de Gaulle, Conférence de presse, 19 avril 1963
+
« La question est seulement de savoir si le conservateur devra triompher de la révolution, ou si le révolutionnaire trouvera de lui-même le chemin du conservatisme. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
 +
|titre=Le Troisième Reich
 +
|traducteur=Jean Louis Lénault
 +
|année d'origine=1923
 +
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
 +
|année=1981
 +
|ISBN=9782723301282
 +
|page=293}}
  
== Technique ==
+
« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Charles Baudelaire
 +
|titre de la contribution=Mon cœur mis à nu
 +
|année de la contribution=1887
 +
|titre=Œuvres complètes
 +
|éditeur=Robert Laffont
 +
|collection=Bouquins
 +
|année=2011
 +
|page=418}}
  
« On a senti le diable dans la machine et on n’a pas tort. Elle signifie, aux yeux d’un croyant le Dieu détrôné. »
+
« Dieu châtie les hommes et les peuples par les révolutions. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Oswald Spengler
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Le Déclin de l’Occident
+
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
|année d'origine=1918-1922
+
|année d'origine=1924
|traducteur=Mohand Tazerout
+
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|collection=Sophia
|année=1948
+
|année=1986
|ISBN=9782070260478
+
|page=85}}
|tome=2
 
|page=462-463}}
 
  
« Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté. »
+
« Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Georges Bernanos
+
|auteur=George Orwell
|titre de la contribution=La France contre les robots
+
|titre=1984
|année de la contribution=1947
+
|année d'origine=1949
|titre=Scandale de la vérité
+
|traducteur=Amélie Audiberti
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Gallimard
|collection=Bouquins
+
|collection=Folio
|année=2019
+
|année=2001
|page=1033}}
+
|ISBN=9782070368228
 +
|page=105}}
  
« Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique. »
+
== Russie ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=45}}
 
  
 +
« Toute la mission de la Russie réside dans l’orthodoxie, dans ''la lumière venue d’Orient'' qui ruissellera sur l’humanité aveugle d’Occident, laquelle a perdu le Christ. »
  
« Dieu a inventé les outils, le diable les machines. »
+
— Fiodor Dostoïevski, Lettre à Apollon Maïkov, trad. Anne Coldefy-Faucard, 9 (21) octobre 1870
  
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
+
« [...] la Russie, la ''seule'' puissance qui ait actuellement la durée dans le sang, la seule qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose. La Russie est l’antithèse du piteux particularisme, de la nervosité européenne [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Friedrich Nietzsche
 +
|titre de la contribution=Crépuscule des idoles
 +
|année de la contribution=1888
 +
|titre=Œuvres philosophiques complètes
 +
|traducteur=Jean-Claude Hémery
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=2022
 +
|ISBN=9782070289240
 +
|page=135}}
  
 +
« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Léon Bloy
 +
|titre=Au Seuil de l’Apocalypse
 +
|année d'origine=1916
 +
|éditeur=Mercure de France
 +
|année=1935
 +
|section=octobre 1915
 +
|page=350-351}}
  
« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »
+
« Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Theodore Kaczynski
+
|auteur=Oswald Spengler
|titre=L’Avenir de la société industrielle
+
|titre=Prussianité et Socialisme
|année d'origine=1995
+
|année d'origine=1919
|traducteur=Jean-Marie Apostolidès
+
|traducteur=Eberhard Gruber
|éditeur=Climats
+
|éditeur=Actes Sud
|année=2009
+
|année=1986
|page=172}}
+
|page=127-128}}
  
== Tolérance ==
+
« Il est de l’intérêt de la France d’avoir de bons rapports avec la Russie. Ça a toujours été une bonne période de notre histoire, quand la France était en étroite relation avec les Russes. »
 
 
« [...] “la tolérance” de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de l’histoire humaine. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pier Paolo Pasolini
+
|titre=C’était de Gaulle
|titre=Écrits corsaires
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
|année d'origine=1973-1975
+
|année d'origine=1997
|traducteur=Philippe Guilhon
+
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
|éditeur=Flammarion
+
|année=1997
|année=2009
+
|ISBN=9782213594583
|ISBN=9782081226623
+
|tome=2
|page=49}}
+
|page=313}}
  
== Tradition ==
+
« Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre. »
 
 
« On pourrait définir la tradition comme une extension du droit de vote au passé. Elle consiste à accorder le droit de suffrage à la plus obscure de toutes les classes, celle de nos ancêtres. C’est la démocratie des morts. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gilbert Keith Chesterton
+
|titre=C’était de Gaulle
|titre=Orthodoxie
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
|année d'origine=1908
+
|année d'origine=1994
|traducteur=Lucien d’Azay
+
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
|éditeur=Flammarion
+
|année=1994
|collection=Climats
+
|ISBN=9782213028323
|année=2010
+
|tome=1
|ISBN=9782081220287
+
|page=297}}
|page=76-77}}
 
  
« Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »
+
« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »
{{Réf Livre
+
{{Réf Article
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|titre=Pourquoi j’ai cru en Hitler
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|auteur=Jean Kapel
|traducteur=Alexandra Templier
+
|publication=Histoire magazine
|éditeur=L’Arche
+
|date=septembre 1981
|année=2009
+
|numéro=19
|ISBN=9782851816979
+
|page=}}
|page=93}}
 
  
« [...] toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie et qu’il était enraciné dans une tradition. »
+
== Santé ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Martin Heidegger
 
|titre=Réponses et questions sur l’histoire et la politique [Entretien avec ''Der Spiegel'']
 
|année d'origine=23 septembre 1966
 
|traducteur=Jean Launay
 
|éditeur=Mercure de France
 
|année=1988
 
|page=47}}
 
  
== Trahison ==
+
« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. »
  
« Celui qui trahit perd et lui-même et les autres. »
+
— Édouard Drumont, ''Le XIXe siècle'', 4 décembre 1888
{{Réf Livre
 
|auteur=Anonyme
 
|titre=La Chanson de Roland
 
|traducteur=Pierre Jonin
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Folio
 
|année=2010
 
|ISBN=9782070371501
 
|section=288
 
|page=175}}
 
  
== Travail ==
 
  
« Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. »
+
« Le courant moderne est, d’ailleurs, aux inoculations de tout genre. On finira par putréfier les petits enfants de quarante sorte de vaccins. »
  
Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935
+
Léon Bloy, Journal, 2 octobre 1895
  
== Tripartition ==
 
  
« Les hommes ne peuvent être réunis pour un but quelconque, sans une loi ou une règle qui les prive de leur volonté : il faut être religieux ou soldat. »
+
« Malheur à celui qui oserait douter de la science qu’elles représentent, de cette science qui est leur raison de vivre ! Malheur à celui qui oserait toucher au droit de la science à utiliser les malades des hôpitaux pour faire des expériences sur les nouveaux vaccins : c’est un obscurantiste et un antisémite. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Otto Weininger
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre=Des fins ultimes
|année de la contribution=1821
+
|année d'origine=1904, posthume
 +
|traducteur=Jacques Le Rider
 +
|éditeur=L’Âge d’Homme
 +
|année=1981
 +
|page=217-218}}
 +
 
 +
« Heureux tous ceux qui, nés avant la Science, avaient le privilège de mourir dès leur première maladie ! »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Emil Cioran
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
|éditeur=Robert Laffont
+
|titre de la contribution=Écartèlement
|collection=Bouquins
+
|année de la contribution=1979
|année=2007
+
|éditeur=Gallimard
|ISBN=9782221095430
+
|collection=Quarto
|page=685}}
+
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
 +
|page=1445}}
  
« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »
+
« Après la gouvernance mondiale au nom de l'environnement, ce sera [...] la gouvernance globale au nom de la santé publique. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Baudelaire
+
|auteur=Alain Soral
|titre de la contribution=Mon cœur mis à nu
+
|titre=Comprendre l’Empire
|année de la contribution=1887
+
|année d'origine=2011
|titre=Œuvres complètes
+
|éditeur=Blanche
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=2020
|collection=Bouquins
+
|ISBN=9782846282482
|année=2011
+
|page=208}}
|page=416}}
 
  
== Union européenne ==
+
== Science ==
  
« Mieux vaut l’indépendance qu’un Marché commun vassalisé. Et même, s’il fallait choisir entre l’indépendance et le Marché commun, il vaudrait mieux l’indépendance que le Marché commun. »
+
« [...] le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. [...] Ils croient à la Science, sans rien savoir. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Abel Bonnard
 +
|titre=Éloge de l’ignorance
 +
|année d'origine=1926
 +
|éditeur=Pardès
 +
|année=2019
 +
|page=40}}
  
— Déclaration de août 1963
+
« [...] la “science”, considérée, à la façon moderne, comme essentiellement solidaire de l’industrie, sinon même confondue plus ou moins complètement avec celle-ci [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=René Guénon
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre=Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps
|année d'origine=1997
+
|année d'origine=1945
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|éditeur=Gallimard
|année=1997
+
|collection=La Nouvelle Revue française
|ISBN=9782213594583
+
|année=2015
|tome=2
+
|ISBN=9782070149414
|page=253-254}}
+
|page=115}}
  
« Vous savez ce que ça veut dire, la supranationalité ? La domination des Américains. L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement américain. »
+
== Sexualité ==
  
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 13 mai 1964 dans le Salon doré de l’Élysée
+
« [...] la destinée de l’homme est d’ennoblir l’union sexuelle par le sacrifice des instincts à un devoir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Georges Sorel
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre=Les Illusions du progrès
|année d'origine=1997
+
|année d'origine=1908
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1997
+
|année=2014
|ISBN=9782213594583
+
|ISBN=9782367250441
|tome=2
+
|page=376}}
|page=217}}
 
  
« Ce que veulent les Anglo-Saxons, c’est une Europe sans rivages, une Europe qui n’aurait plus l’ambition d’être elle-même. L’Europe sans frontières. L’Europe à l’anglaise. [...] C’est, en réalité, l’Europe des Américains. L’Europe des multinationales. [...] Une Europe où chaque pays européen, à commencer par le nôtre, perdrait son âme. »
+
« La sexualité est un système de hiérarchie sociale. »
 
 
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 23 janvier 1963
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Michel Houellebecq
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre=Extension du domaine de la lutte
 
|année d'origine=1994
 
|année d'origine=1994
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|éditeur=Flammarion
|année=1994
+
|collection=J’ai Lu
|ISBN=9782213028323
+
|année=2000
|tome=1
+
|ISBN=9782290045763
|page=367}}
+
|page=}}
  
== Usure ==
+
== Shoah ==
  
« L’idée du prêt à intérêt est l’invention diabolique du grand capital financier, elle rend à elle seule possible la vie parasitique et nonchalante d‘une minorité de ploutocrates sur le dos des peuples créateurs et de leur force de travail [...]. »
+
« [...] il y a officiellement depuis le jugement de Nuremberg, une religion de l’humanité [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gottfried Feder
+
|auteur=Maurice Bardèche
|titre=Manifeste pour briser les chaînes de l’usure
+
|titre=Nuremberg ou la Terre promise
|année d'origine=1919
+
|année d'origine=1948
|traducteur=
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Lire rend libre
+
|année=2016
|année=2021
+
|ISBN=9782367250885
|page=6}}
+
|page=135}}
 +
 
 +
« Les prétendues “chambres à gaz” hitlériennes et le prétendu “génocide” des Juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand — mais non pas ses dirigeants — et le peuple palestinien tout entier. »
 +
 
 +
— Robert Faurisson, ''Europe 1'', 17 décembre 1980
 +
 
 +
== Sionisme ==
 +
 
 +
« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. »
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— Jacques Bainville, « Les effets du sionisme », ''L’Action française'', 20 décembre 1920
  
« [...] nous devons briser les chaînes de l’usure, c’est la seule issue pour échapper à l’asservissement économique menaçant le monde entier par l’internationale de l’or, ainsi qu’un des moyens pour bannir le poison du veau d’or qui avilit et contamine la mentalité de notre époque. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Gottfried Feder
 
|titre=Manifeste pour briser les chaînes de l’usure
 
|année d'origine=1919
 
|traducteur=
 
|éditeur=Lire rend libre
 
|année=2021
 
|page=66-67}}
 
  
« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenue le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »
+
« La Palestine préfigure aujourd’hui ce que sera le monde de demain, quand le Juif gouvernera en maître absolu. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Henry Ford
 +
|titre=Le Juif International
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|année d'origine=1920-1922
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|ISBN=9782367250069
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|page=144-145}}
 +
 
 +
« [...] lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les Juifs dupent encore une fois les sots goyim de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y installer l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi pourvue de droits de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Adolf Hitler
 
|auteur=Adolf Hitler
Ligne 3 775 : Ligne 4 036 :
 
|année=2016
 
|année=2016
 
|ISBN=9782367250984
 
|ISBN=9782367250984
|page=172}}
+
|page=258-259}}
 +
 
 +
== Socialisme ==
  
« L’Usure est le cancer du monde, seul le bistouri du Fascisme peut l’extirper de la vie des nations. »
+
« [...] un socialisme libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main. »
 
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{{Réf Livre
|auteur=Ezra Pound
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Ezra Pound
+
|titre=Dictionnaire politique et critique
|titre de la contribution=À quoi sert l’argent ?
+
|année d'origine=1932-1934
|année de la contribution=1939
 
|traducteur=Pierre Alien
 
 
|éditeur=Fayard
 
|éditeur=Fayard
|collection=Les Cahiers de l’Herne
+
|année=1932-1934
|année=1997
+
|section=Socialisme
|tome=2
+
|page=}}
|page=684-685}}
 
  
« Une nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. »
+
« Chaque peuple a son propre socialisme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ezra Pound
+
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
|titre=Le Travail et l’usure
+
|titre=Le Troisième Reich
|année d'origine=1944
+
|traducteur=Jean-Louis Lénault
|traducteur=Patrice de Nivard
+
|année d'origine=1923
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
|année=2013
+
|année=1981
|ISBN=9782367250298
+
|ISBN=9782723301282
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+
|page=62}}
  
== Vérité ==
+
« Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Le Réactionnaire authentique
 +
|traducteur=Michel Bibard
 +
|éditeur=Éditions du Rocher
 +
|collection=Anatolia
 +
|année=2005
 +
|ISBN=9782268053004
 +
|page=79}}
  
<poem>« L’homme est de glace aux vérités ;
+
== Société civile ==
Il est de feu pour les mensonges. »</poem>
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jean de La Fontaine
 
|titre de la contribution=Le Statuaire et la Statue de Jupiter
 
|titre=Fables
 
|année d'origine=1668
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=2004
 
|ISBN=9782080707819
 
|section=Livre IX, 6
 
|page=274}}
 
  
« Nous vivons une époque où seule la vérité fait peur. »
+
« [...] le capitalisme a produit la société civile, ce que Hegel appelait “la Bête Sauvage” : une société qui n’est plus qu’un marché [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Raspail
+
|auteur=Michel Clouscard
|titre=Le Camp des Saints
+
|titre=La Bête sauvage
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|année d'origine=1983
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Kontre Kulture
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|ISBN=9782367250557
|page=143}}
+
|page=11}}
 +
 
 +
« La société civile est une nation sans État qui est devenue un marché. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Michel Clouscard
 +
|titre=La Bête sauvage
 +
|année d'origine=1983
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
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 +
|ISBN=9782367250557
 +
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 +
 
 +
== Société de consommation ==
  
== Violence ==
+
« La culture devenue intégralement marchandise doit aussi devenir la marchandise vedette de la société spectaculaire. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Guy Debord
 +
|titre=Œuvres
 +
|titre de la contribution=La Société du spectacle
 +
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 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Quarto
 +
|année=2006
 +
|ISBN=9782070773749
 +
|page=}}
  
« Nous devons être intellectuels et violents. »
+
« Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=Notre antisémitisme
+
|auteur=Guy Debord
|auteur=Charles Maurras cité par Henri Vaugeois
+
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|publication=L’Action française
+
|titre de la contribution=La Société du spectacle
 +
|année de la contribution=1967
 +
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|collection=Quarto
 +
|année=2006
 +
|ISBN=9782070773749
 +
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 +
 
 +
« Tout le discours sur la consommation​ vise à faire du consommateur l’Homme Universel, l’incarnation générale, idéale et définitive de l’Espèce Humaine [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean Baudrillard
 +
|titre=La Société de consommation
 +
|année d'origine=1970
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio essais
 +
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 +
|ISBN=9782070323494
 +
|page=120-121}}
 +
 
 +
« [...] ''le ludique de la consommation s’est substitué progressivement au tragique de l’identité''. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean Baudrillard
 +
|titre=La Société de consommation
 +
|année d'origine=1970
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio essais
 +
|année=2019
 +
|ISBN=9782070323494
 +
|page=310}}
 +
 
 +
« On peut dire sans hésitations que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation. »
 +
 
 +
— Pier Paolo Pasolini, ''Rai'', 7 février 1974
 +
 
 +
 
 +
« La société préconsumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Pier Paolo Pasolini
 +
|titre=Lettres luthériennes
 +
|année d'origine=1975
 +
|traducteur=Anna Rocchi Pullberg
 +
|éditeur=Seuil
 +
|collection=Points
 +
|année=2002
 +
|ISBN=9782020533041
 +
|page=121}}
 +
 
 +
« La consommation et la prolifération des industries tertiaires ont détruit le monde champêtre en Italie et sont en train de le détruire partout dans le monde [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Pier Paolo Pasolini
 +
|titre=Écrits corsaires
 +
|année d'origine=1973-1975
 +
|traducteur=Philippe Guilhon
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782081226623
 +
|page=129}}
 +
 
 +
« L’idéologie de la consommation fait de la sexualité une consommation parmi d’autres. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Michel Clouscard
 +
|titre=Le Capitalisme de la séduction
 +
|année d'origine=1981
 +
|éditeur=Delga
 +
|année=2015
 +
|ISBN=9782915854138
 +
|page=157}}
 +
 
 +
« [...] le ''déracinement généralisé'' qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean-Claude Michéa
 +
|titre=Le Complexe d’Orphée
 +
|année d'origine=2011
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Champs Essais
 +
|année=2021
 +
|ISBN=9782081333208
 +
|page=203}}
 +
 
 +
== Souveraineté ==
 +
 
 +
« Par la même raison que la souveraineté est inaliénable, elle est indivisible. Car la volonté est générale, ou elle ne l’est pas ; elle est celle du corps du peuple, ou seulement d’une partie. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
 +
|titre=Du contrat social
 +
|année d'origine=1762
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=2001
 +
|ISBN=9782080710581
 +
|page=66}}
 +
 
 +
« La souveraineté est la puissance conservatrice. Pour qu’il y ait souveraineté, il faut qu’il y ait puissance. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Antoine de Rivarol
 +
|titre de la contribution=Pensées
 +
|année de la contribution=
 +
|titre=Œuvres complètes
 +
|éditeur=Robert Laffont
 +
|collection=Bouquins
 +
|année=2018
 +
|ISBN=9782221144992
 +
|page=1398}}
 +
 
 +
« [...] sans la souveraineté, il ne peut y avoir d’ensemble ni d’unité politique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Joseph de Maistre
 +
|titre=De la souveraineté du peuple
 +
|année d'origine=1870, posthume
 +
|éditeur=Presses Universitaires de France
 +
|année=1992
 +
|ISBN=9782130442172
 +
|page=104-105}}
 +
 
 +
« Historiquement, il est impossible à un grand peuple de discuter avec tant soit peu de sérieux ses questions intérieures aussi longtemps que l’indépendance nationale fait défaut. »
 +
 
 +
— Friedrich Engels, Lettre à Karl Kautsky, 7 février 1882
 +
 
 +
 
 +
« Un mouvement international du prolétariat en général n’est possible qu’entre nations indépendantes. »
 +
 
 +
— Friedrich Engels, Lettre à Karl Kautsky, 7 février 1882
 +
 
 +
 
 +
« [...] il n’y a point d’État qui puisse durer sans une autorité souveraine. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Charles Maurras
 +
|titre=Mes idées politiques
 +
|année d'origine=1937
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2019
 +
|page=120}}
 +
 
 +
« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. »
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— Charles de Gaulle, Conférence de presse, Paris, 19 avril 1963
 +
 
 +
== Technique ==
 +
 
 +
« On a senti le diable dans la machine et on n’a pas tort. Elle signifie, aux yeux d’un croyant le Dieu détrôné. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Oswald Spengler
 +
|titre=Le Déclin de l’Occident
 +
|année d'origine=1918-1922
 +
|traducteur=Mohand Tazerout
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1948
 +
|ISBN=9782070260478
 +
|tome=2
 +
|page=462-463}}
 +
 
 +
« Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Georges Bernanos
 +
|titre de la contribution=La France contre les robots
 +
|année de la contribution=1947
 +
|titre=Scandale de la vérité
 +
|éditeur=Robert Laffont
 +
|collection=Bouquins
 +
|année=2019
 +
|page=1033}}
 +
 
 +
« Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Le Réactionnaire authentique
 +
|traducteur=Michel Bibard
 +
|éditeur=Éditions du Rocher
 +
|collection=Anatolia
 +
|année=2005
 +
|ISBN=9782268053004
 +
|page=45}}
 +
 
 +
 
 +
« Dieu a inventé les outils, le diable les machines. »
 +
 
 +
— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'', éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)
 +
 
 +
 
 +
« [...] la plupart des réalités du monde moderne, en effet, et en particulier les chefs-d’œuvre de la technique, ne sont pas poétisables. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Gustave Thibon cité par Philippe Barthelet
 +
|titre=Entretiens avec Gustave Thibon
 +
|année d'origine=1988
 +
|éditeur=Desclée de Brouwer
 +
|année=2016
 +
|ISBN=9782220081434
 +
|page=144}}
 +
 
 +
« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Theodore Kaczynski
 +
|titre=L’Avenir de la société industrielle
 +
|année d'origine=1995
 +
|traducteur=Jean-Marie Apostolidès
 +
|éditeur=Climats
 +
|année=2009
 +
|page=172}}
 +
 
 +
« À moins d’un changement de cap, la civilisation mondiale sera devenue d’ici à quelques années une dystopie de surveillance postmoderne, à laquelle seuls les plus habiles auront une chance de se soustraire. »
 +
 
 +
— Julian Assange, ''Menace sur nos libertés'' (2013)
 +
 
 +
== Tolérance ==
 +
 
 +
« [...] “la tolérance” de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de l’histoire humaine. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Pier Paolo Pasolini
 +
|titre=Écrits corsaires
 +
|année d'origine=1973-1975
 +
|traducteur=Philippe Guilhon
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782081226623
 +
|page=49}}
 +
 
 +
« À la longue, la tolérance engendre plus de maux que l’intolérance — tel est le drame ''réel'' de l’Histoire. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Emil Cioran
 +
|titre=Cahiers
 +
|année d'origine=1957-1972
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Blanche
 +
|année=1997
 +
|ISBN=9782070749355
 +
|page=579}}
 +
 
 +
== Tradition ==
 +
 
 +
« On pourrait définir la tradition comme une extension du droit de vote au passé. Elle consiste à accorder le droit de suffrage à la plus obscure de toutes les classes, celle de nos ancêtres. C’est la démocratie des morts. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Gilbert Keith Chesterton
 +
|titre=Orthodoxie
 +
|année d'origine=1908
 +
|traducteur=Lucien d’Azay
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Climats
 +
|année=2010
 +
|ISBN=9782081220287
 +
|page=76-77}}
 +
 
 +
« Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Carnets d’un vaincu
 +
|traducteur=Alexandra Templier
 +
|éditeur=L’Arche
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782851816979
 +
|page=93}}
 +
 
 +
« [...] toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie et qu’il était enraciné dans une tradition. »
 +
 
 +
— Martin Heidegger, ''Der Spiegel'', trad. Jean Launay, 23 septembre 1966
 +
 
 +
== Trahison ==
 +
 
 +
« Celui qui trahit perd et lui-même et les autres. »
 +
{{Réf Livre
 +
|titre=La Chanson de Roland
 +
|traducteur=Pierre Jonin
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=2010
 +
|ISBN=9782070371501
 +
|section=288
 +
|page=175}}
 +
 
 +
== Travail ==
 +
 
 +
« Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. »
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— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935
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== Tripartition ==
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« Les hommes ne peuvent être réunis pour un but quelconque, sans une loi ou une règle qui les prive de leur volonté : il faut être religieux ou soldat. »
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{{Réf Livre
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|auteur=Joseph de Maistre
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|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
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|année de la contribution=1821
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|titre=Œuvres
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|éditeur=Robert Laffont
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|collection=Bouquins
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« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »
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|auteur=Charles Baudelaire
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|titre de la contribution=Mon cœur mis à nu
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|année de la contribution=1887
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|titre=Œuvres complètes
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|éditeur=Robert Laffont
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|collection=Bouquins
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« [...] la Tradition ignore la séparation entre pouvoir temporel et autorité spirituelle [...]. »
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|auteur=Julius Evola
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|titre=L’Arc et la massue
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|année d'origine=1968
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|traducteur=Philippe Baillet
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|éditeur=Guy Trédaniel/Pardès
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|année=1984
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== Union européenne ==
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« Mieux vaut l’indépendance qu’un Marché commun vassalisé. Et même, s’il fallait choisir entre l’indépendance et le Marché commun, il vaudrait mieux l’indépendance que le Marché commun. »
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|titre=C’était de Gaulle
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|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
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|année d'origine=1997
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« L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement américain. »
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|titre=C’était de Gaulle
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|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
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|année d'origine=1997
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|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
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|année=1997
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« Ce que veulent les Anglo-Saxons, c’est une Europe sans rivages, une Europe qui n’aurait plus l’ambition d’être elle-même. L’Europe sans frontières. L’Europe à l’anglaise. [...] C’est, en réalité, l’Europe des Américains. L’Europe des multinationales. [...] Une Europe où chaque pays européen, à commencer par le nôtre, perdrait son âme. »
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|titre=C’était de Gaulle
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|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
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== Usure ==
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« [...] nous devons briser les chaînes de l’usure, c’est la seule issue pour échapper à l’asservissement économique menaçant le monde entier par l’internationale de l’or, ainsi qu’un des moyens pour bannir le poison du veau d’or qui avilit et contamine la mentalité de notre époque. »
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|auteur=Gottfried Feder
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|titre=Manifeste pour briser les chaînes de l’usure
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|éditeur=Lire rend libre
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|page=66-67}}
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« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenue le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »
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|auteur=Adolf Hitler
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|titre=Mein Kampf
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|année d'origine=1925
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|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
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|éditeur=Kontre Kulture
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« L’Usure est le cancer du monde [...]. »
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|titre de la contribution=À quoi sert l’argent ?
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« L’histoire de l’usure commence à Babylone avec les prêts des semences, au troisième millénaire avant Jésus-Christ. »
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« Une nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. »
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« Ce n’est pas un hasard si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle des banques centrales. »
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== Vérité ==
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<poem>« L’homme est de glace aux vérités ;
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Il est de feu pour les mensonges. »</poem>
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|auteur=Jean de La Fontaine
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« La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu’à moins que d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître. »
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« Nous vivons une époque où seule la vérité fait peur. »
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== Ville ==
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« La désagrégation de l’humanité en monades, dont chacune a un principe de vie particulier et une fin particulière, cette atomisation du monde est poussée ici à l’extrême. »
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« La bourgeoisie a soumis la campagne à la domination de la ville. »
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« [...] l’opposition de l’échange et de la production se ramène à l’opposition de la ville et de la campagne [...]. »
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|titre=Les Méfaits des intellectuels
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« La ville mondiale n’a pas un peuple, mais une masse. »
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« La ville cosmopolite elle-même se dresse, comme point extrême anorganique au milieu du paysage de culture, dont elle déracine les hommes, les attire à  elle et les suce. »
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« Le citadin est bourgeois et dans la mesure où il aime la liberté, l’esprit, le raffinement et se réjouit de sa réussite sociale, il est libéral. Le libéralisme est le produit des villes [...]. »
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|auteur=Ernst Niekisch
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|titre de la contribution=L’Est qui se meurt
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|année de la contribution=1929
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|titre=Écrits Nationaux-Bolcheviks
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« L’intellectuel de la grande ville est le type de l’homme sans race. Dans toutes les Civilisations, il a été l’allié intérieur du barbare extérieur. »
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|auteur=Francis Parker Yockey
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|traducteur=Jean-François Hivernat
 +
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 +
« La ville est un grand cimetière des ethnies. Et les bourgeois sont ceux qui en tirent le plus profit, ceux qui trinquent et parasitent sur la mort de ces communautés organiques. »
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— Alexandre Douguine cité par Térence Trouvé, Entretiens avec des Hommes remarquables (2013)
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== Violence ==
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« Nous devons être intellectuels et violents. »
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|titre=Notre antisémitisme
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|auteur=Charles Maurras cité par Henri Vaugeois
 +
|publication=L’Action française
 
|date=15 août 1900}}
 
|date=15 août 1900}}
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 +
« [...] le rôle de la violence nous apparaît comme singulièrement grand dans l’histoire [pourvu qu’elle soit] l’''expression brutale et claire de la lutte de classe'' [...]. »
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|auteur=Georges Sorel
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« [...] la force a pour objet d’imposer l’organisation d’un certain ordre social dans lequel une minorité gouverne, tandis que la violence tend à la destruction de cet ordre. »
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« C’est à la violence que le socialisme doit les hautes valeurs morales par lesquelles il apporte le salut au monde moderne. »
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« L’asphalte des villes ne produit que des démocrates, des bureaucrates et des putains. »
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|titre=Le Réactionnaire authentique
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« Les dieux sont des paysans qui n’accompagnent l’homme que jusqu’aux portes des grandes villes. »
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|traducteur=Michel Bibard
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 +
« La métropole moderne n’est pas une ville ; c’est une maladie. »
 +
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— Nicolás Gómez Dávila, ''Escolios a un texto implícito'' (2009, posthume), éd. Atalanta, 2009 (ISBN 9788493724719)

Version actuelle datée du 27 octobre 2024 à 21:39

« Ainsi que l’ennemy par livres a séduit
Le peuple désvoyé qui faussement le suit,
Il faut en disputant par livres le confondre,
Par livres l’assaillir, par livres luy répondre »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1011


« [...] depuis l’Évangile jusqu’au Contrat Social, ce sont les livres qui ont fait les révolutions. »

— Louis de Bonald, « Mélanges littéraires, politiques et philosophiques » (1819), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 957


Agriculture

« Le meilleur mobile d’un gouvernement est l’amour de la patrie, et cet amour se cultive avec les champs. »

— Jean-Jacques Rousseau, Projet de constitution pour la Corse (1765), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2011 (ISBN 9782081275249), p. 150


« Le premier et presque le seul élément originel en économie est le paysan, espèce de vie productive absolue, qui la première rend possibles toutes les autres. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 440


« L’éthique naît avec l’agriculture. »

— Ezra Pound, Le Travail et l’usure (1944), trad. Patrice de Nivard, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250298), p. 49


Angleterre

Antiracisme

« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 42


Architecture

« Serf, ce peuple bâtissait des cathédrales ; émancipé, il ne construit que des horreurs. »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1503


« On ne prend bien le pouls d’une civilisation que dans son architecture. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 136


Argent

« L’or est le souverain des souverains. »

— Antoine de Rivarol, « Pensées », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 1405


« L’argent est le dieu jaloux, d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister. »

— Karl Marx, Sur la Question juive (1843), trad. Jean-Michel Palmier, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250021), p.


« [...] dans la civilisation moderne, les capitaux, les puissances d’argent tendent à devenir les puissances suprêmes. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 457


« Le Sang du Pauvre, c’est l’argent. »

— Léon Bloy, « Le Sang du pauvre » (1909), dans Essais et pamphlets, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2017 (ISBN 9782221193303), p. 437


« L’argent ne sera dominé que par le sang et supprimé par lui. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 465-466


« L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes. »

— Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938)


« Le règne de l’argent est le règne de l’étranger [...]. »

— Maurice Bardèche, L’Œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d’Amérique (1951), éd. Les Sept Couleurs, 1951, p. 195-196


Art

« [...] l’art est, de par sa nature, aristocratique. »

— Andreï Tarkovski, Le Temps scellé (1986), trad. Anne Kichilov et Charles-Hubert de Brantes, éd. Philippe Rey, 2014 (ISBN 9782848763842), p. 276


Art contemporain

« La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935


« Une œuvre d’art, aujourd’hui, c’est n’importe quel objet qui coûte cher. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 293


« L’artiste contemporain se rebelle contre la bourgeoisie pour lui vendre plus cher ses œuvres. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 161


Avortement

« [...] la contraception, qui est faire l’amour sans faire l’enfant, la fécondation extracorporelle, qui est faire l’enfant sans faire l’amour, l’avortement, qui est défaire l’enfant, et la pornographie, qui est défaire l’amour, ne sont pas conformes à la dignité naturelle de l’homme. »

— Jérôme Lejeune, « Existe-t-il une morale naturelle ? », in Actes du Congrès international de théologie morale sur « Humanæ Vitæ : vingt ans plus tard », Académie pontificale des sciences, Rome, 9-12 novembre 1988

Beauté

« Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile »

— Jean de La Fontaine, « Le Cerf se voyant dans l’eau », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre VI, 9, p. 189


« [...] la beauté sauvera le monde ! »

— Fiodor Dostoïevski, L’Idiot (1869), trad. Albert Mousset, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2005 (ISBN 9782070389636), p. 464


Blancs

« Parmi toutes les causes de faiblesse qui affectent l’action des nations blanches, la plus profonde, de beaucoup, est de n’avoir pas de doctrine. »

— Abel Bonnard, En Chine (1924), éd. Fayard, 1924, p. 278-340


« [...] l’homme blanc est mort à Stalingrad. »

— « Mon ami Céline », Louis-Ferdinand Céline cité par Pierre Duverger, Magazine littéraire, mars 1967


« Le Blanc marche dans la rue comme individu. Le non-Blanc marche dans la rue comme fragment d’une communauté. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 155-156


Bourgeoisie

« La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle hautement révolutionnaire.

[...] Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de l’exaltation religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la mélancolie sentimentale des petits-bourgeois. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 76


« Qu’est-ce que le Bourgeois ? C’est un cochon qui voudrait mourir de vieillesse. »

— Léon Bloy, Journal, 20 septembre 1904


« Le sublime est mort dans la bourgeoisie et celle-ci est donc condamnée à ne plus avoir de morale. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 179


« Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935


« Le seul vrai regret du bourgeois c’est de pas être né juif, juif tout à fait, depuis toujours, papa maman. La vraie noblesse de notre époque. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)


« En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 387-388


Capitalisme

« Le Capitalisme ressemble à la Propriété comme le sophisme ressemble au raisonnement, comme Caïn peut-être ressemblait à Abel. »

— Édouard Drumont, La France Juive devant l’opinion (1886), éd. Flammarion, 1886, p. 125


« Cette révolution capitaliste, du point de vue anthropologique, [...] exige des hommes dépourvus de liens avec le passé [...]. »

— Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes (1975), trad. Anna Rocchi Pullberg, éd. Seuil, coll. « Points », 2002 (ISBN 9782020533041), p. 90-91


« Il n’y a d’international que le capital »

— Alain Soral, Comprendre l’Empire (2011), éd. Blanche, 2020 (ISBN 9782846282482), p. 125


Christianisme

« [...] jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l’homme qu’à la guerre. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 658-659


« [...] une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. xcvii


« Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, Avant-propos, p. viii


« Le dernier des serfs était de la même chrétienté que le roi. Aujourd’hui il n’y a plus aucune cité. »

— Charles Péguy, « Notre Jeunesse » (1910), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 4, p. 210-211


Cinéma

« Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme. »

— Ingmar Bergman, Laterna Magica (1987), trad. Carl Gustaf Bjurström et Lucie Albertini, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070383382), p. 103


« Hollywood, c’est la publicité du capitalisme. »

— Michel Clouscard, « Apostrophes », Antenne 2, 26 mars 1982


« La véritable mission d’Hollywood n’est pas de divertir mais d’influencer les esprits. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 174


Civilisation

« [...] la dépravation réelle, et nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection. »

— Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts (1750), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080702432), p. 34


« Partout où vous verrez un autel, là se trouve la civilisation. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 494


« À mesure que les peuples montent en civilisation, les gouvernements descendent en police. »

— Jules Barbey d’Aurevilly, Pensées détachées (1889), éd. Alphone Lemerre, 1889, XXX, p. 21


« [...] tout haute civilisation naît d’une collectivité ordonnée. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 198


« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 73


« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »

— Paul Valéry, La Crise de l’esprit (1919), éd. La Nouvelle Revue française, 1919, t. XIII, p. 321


« On ne détruit une civilisation que lorsqu’on détruit ses dieux. »

— Emil Cioran, « Le Mauvais démiurge » (1969), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1185-1186


Classe sociale

« Le pouvoir politique au sens propre est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 101


« Si nous pouvons surmonter les fausses polarisations que suscite aujourd’hui la politique dominée par les questions de sexe et de race, peut-être découvrirons-nous que les divisions réelles restent celles de classes. »

— Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie (1994), trad. Christian Fournier, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2009 (ISBN 9782081236813), p. 122


Communisme

« Le communisme a été un reproche lancé au monde chrétien, une sentence portée contre sa longue carence dans l’accomplissement de ses devoirs essentiels. »

— Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936), trad. Lucienne Julien Cain, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1966, p. 345


Conservatisme

« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »

— Pierre de Ronsard, « Remonstrance au peuple de France » (1563), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1022


« Ne croyez jamais aux conservateurs, il n’y a rien à faire avec eux ! »

— Édouard Drumont, Le Testament d’un antisémite (1891), éd. Dentu, 1891, p. 4-12


« Notre société n’a que des banques pour cathédrales ; elle n’a rien à transmettre qui justifie un nouvel “appel aux conservateurs” ; il n’y a, d’elle proprement dite, rien à conserver. »

— Pierre Boutang, Reprendre le pouvoir (1977), éd. Les provinciales, 2016, p. 


« Le programme des partis de droite dans bon nombre de pays européens est une copie conforme de celui du conservatisme américain [...]. »

— Thomas Molnar, L’Américanologie : Triomphe d’un modèle planétaire ? (1991), éd. L’Âge d’homme, 1991, p. 82


« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 322


Contre-révolution

« [...] le rétablissement de la Monarchie, qu’on appelle contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la Révolution. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 276


« [...] la position contre-révolutionnaire est restée une position de réaction, et non d’initiative. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 293-294


Cosmopolitisme

« L’amour de l’humanité donne beaucoup de vertus, comme la douceur, l’équité, la modération, l’indulgence ; mais il n’inspire point le courage ni la fermeté, etc. et ne leur donne point cette énergie qu’elles reçoivent de l’amour de la patrie qui les élève jusqu’à l’héroïsme. »

— Jean-Jacques Rousseau, « Fragments politiques », dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1964, t. III, p. 536


« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »

— Jean-Jacques Rousseau, « Émile, ou De l’éducation (1762) », dans Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, éd. A. Houssiaux, 1852-1853, t. II, livre I, p. 401


« Dans les siècles démocratiques, les hommes se dévouent rarement les uns pour les autres ; mais ils montrent une compassion générale pour tous les membres de l’espèce humaine. »

— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1981 (ISBN 9782080703545), t. 2, p. 208-209


« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1437


« L’internationaliste n’est pas un homme qui aime tous les pays, c’est un homme qui n’aime plus le sien. »

— Abel Bonnard, Ce monde et moi, éd. Dismas, 1991, p. 27


Courage

« Toi, ne cède pas au malheur ; au contraire, va de l’avant, avec plus d’audace que ta fortune ne t’y autorisera. »

— Virgile, Énéide, trad. Jacques Perret, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 9782070383450), partie VI, p. 189


« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »

— Cité après son arrestation pour trahison par l’armée américaine à Gênes en mai 1945

— « The Cheerful Outlook », Ezra Pound cité par Henry Robinson Luce, Time, 11 juin 1945


« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. »

— Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)


« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »

— Jean-Marie Le Pen, Le Parisien, 8 mars 2012

Culture

« [...] la conquête du pouvoir politique passe par celle du pouvoir culturel [...]. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 12


Décadence

« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 83


« Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 125


« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »

— Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme (1898), éd. Les amis de Gustave Le Bon, 1984, p. 414


« Le triomphe des démagogies est passager. Mais les ruines sont éternelles. »

— Charles Péguy, « Les Suppliants parallèles » (17 décembre 1905), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 2, p. 470


« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 110


« La médiocrité se lève à l’horizon d’une race mourante comme son dernier grand idéal [...]. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 212


« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 76


Démocratie

« Il faut peser les voix, et non les compter. »

— Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Chevalier de Saint-Réal, Saint-Pétersbourg, 22 décembre 1816-3 janvier 1817


« [...] non-seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants et le sépare de ses contemporains ; elle le ramène sans cesse vers lui seul, et menace de le renfermer enfin tout entier dans la solitude de son propre cœur. »

— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1981 (ISBN 9782080703545), t. 2, p. 127


« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. »

— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1981 (ISBN 9782080703545), t. 2, p. 385-386


La démocratie est « une association d’hommes sans souveraineté. »

— Joseph de Maistre, De la souveraineté du peuple (1870, posthume), éd. Presses Universitaires de France, 1992 (ISBN 9782130442172), p. 217


« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871


« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »

— Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Jean-Claude Hémery, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2022 (ISBN 9782070289240), p. 134


« La démocratie électorale ressemble beaucoup au monde de la Bourse [...]. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 173-174


La démocratie est « la participation d’un peuple à son destin. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean-Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 184


« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 114


« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »

— Ernst Jünger, Le Boqueteau 125 (1924), trad. Théodore Lacaze, éd. Payot, 1998, p. 81


« [...] il n’y a de démocratie que directe [...]. »

— Carl Schmitt, Théorie de la Constitution (1928), trad. Lilyane Deroche, éd. Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130627647), p. 352-357


« [...] c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 227-228


« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 51


« Une démocratie est à présent définie en Europe comme étant un pays dirigé par les juifs. »

— « Letter from Rapallo », Ezra Pound, The Japan Times, 12 août 1940


« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »

— Abel Bonnard, « Les opinions », Je suis partout, 13 avril 1941


« [...] la démocratie est tout ensemble le paradis et le tombeau d’un peuple. »

— Emil Cioran, « Histoire et utopie » (1960), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 998


« La démocratie est le nouvel opium des peuples. »

— Dominique Venner, Pour une critique positive (1962), éd. IDées, 2013 (ISBN 9791092148060), p. 38


« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’alternance unique. »

— Jean-Claude Michéa, L’Empire du moindre mal (2007), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2010 (ISBN 9782081220430), p. 122


Destin

« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »

— Ernst von Salomon, Les Réprouvés (1930), trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg, éd. Omnia, coll. « Omnia poche », 2016 (ISBN 9782841006076), p. 276


Diable

« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Joueur généreux, p. 191


« L’homme médiocre ne croit pas au diable. »

— Ernest Hello, L’Homme (1872), éd. Victor Palmé, 1872, p. 


Dictature

« Quand la légalité suffit pour sauver la société, la légalité ; quand elle ne suffit pas, la dictature. »

— Juan Donoso Cortés, « Discours sur la dictature » (4 janvier 1849), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 95


« [...] la dictature est une sage invention de la république romaine, le dictateur est un magistrat romain extraordinaire qui a été établi après l’expulsion des rois afin qu’existe un puissant imperium pendant les périodes de périls [...]. »

— Carl Schmitt, La Dictature (1921), trad. Mira Köller et Dominique Séglard, éd. Seuil, coll. « Points », 2015 (ISBN 9782757851241), p. 67-68


Dieu

« Les dieux sont partis : l’homme n’a plus qu’à s’ennuyer et mourir dans son égoïsme. »

— Pierre-Joseph Proudhon, Philosophie de la misère (1846), éd. Kontre Kulture, 2020 (ISBN 9782367251479), p. 13


« Expliquez-moi, de grâce, pourquoi il est ridicule de croire à Dieu, tandis qu’il n’est pas ridicule de croire à l’humanité [...]. »

— Alexandre Herzen, De l’autre rive (1850), trad. Alexandre Alexandrovitch Herzen, éd. Slatkine, 1980, p. 155


« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »

— Juan Donoso Cortés, « Lettre au Cardinal Fornari » (19 juin 1852), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 176


« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité (1873), éd. Tournai, Casterman, 1873, p. 443


« L’homme sans Dieu cesse d’être homme [...]. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 41


Diversité

« La menace principale, aujourd’hui, quelle est-elle ? Elle est la disparition progressive de la diversité du monde. »

— Alain de Benoist, Vu de droite (1977), éd. Labyrinthe, 2002 (ISBN 9782869800519), p. 


Droit

« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »

Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)

Économie

« Autrefois, la richesse était toujours d’origine politique ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »

— Werner Sombart, Le Socialisme allemand (1934), éd. Pardès, 1990, p. 38


« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 551-552


« [...] l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne. »

— Julius Evola, Les Hommes au milieu des ruines (1953), trad. Gérard Boulanger, éd. Pardès, 1984 (ISBN 9782867140044), p. 167


« L’économie transforme le monde, mais le transforme seulement en monde de l’économie. »

— Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 766-872


Ennemi

« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l’on perd le courage de le nommer ? »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 66


Si un peuple « accepte qu’un étranger lui dicte le choix de son ennemi et lui dise contre qui il a le droit ou non de se battre, il cesse d’être un peuple politiquement libre et il est incorporé ou subordonné à un autre système politique. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 91


« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »

— Julien Freund, L’Essence du politique (1965)

Droits de l’homme

« La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’homme. Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 235


« [...] que la révolution a commencé par la déclaration des droits de l’homme, et qu’elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu. »

— Louis de Bonald, « Législation primitive » (1802), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1133


« [...] l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. »

— Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)


« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »

— Guillaume Faye, Le Système à tuer les peuples (1981), éd. Copernic, 1981, p. 102


Égalité

« Le règne de la violence et le règne de l’égalité ont ensemble un étroit rapport. »

— Jacques Necker, Réflexions philosophiques sur l’égalité (1793), éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque classique de la liberté », 2005 (ISBN 9782251390406), p. 69


« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853


« Avec ces prêcheurs d’égalité je ne veux être confondu ni mêlé. Car ainsi me parle, à moi, la justice : “Égaux ne sont les hommes.” »

— Friedrich Nietzsche, « Ainsi parlait Zarathoustra » (1883–1885), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Maurice de Gandillac, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2019 (ISBN 9782070280315), p. 117


« L’amour de l’égalité trahit la préférence pour l’inférieur. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 34-36


« [...] la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité. »

— Gustave Thibon, Diagnostics (1940), éd. Fayard, 1985 (ISBN 9782213016528), p. 37


« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »

— George Orwell, La Ferme des animaux (1945), trad. Jean Quéval, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993 (ISBN 9782070375165), p. 144


« [...] la recherche de l’égalité est la destruction de l’excellence. »

— David Lane, Les 88 Préceptes

Empire

« Que nous est une patrie si elle ne nous est pas une promesse d’empire ? »

— Pierre Drieu la Rochelle, L’Homme à cheval (1943)

État

« Tous les concepts prégnants de la théorie moderne de l’État sont des concepts théologiques sécularisés. »

— Carl Schmitt, Théologie politique (1922), trad. Jean-Louis Schlegel, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1988 (ISBN 9782070713776), p. 46


États-Unis

« [...] peut-être même plus qu’aucun autre pays, les États-Unis sont pénétrés de l’essence juive. »

— Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique (1911), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 82


« On n’échappe pas au commerce américain. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207


« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »

— Julius Evola, Orientations (1950), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2011 (ISBN 9782867144509), p. 56


« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 73


« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 41


Europe

« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »

— Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution en France (1790), trad. Pierre Andler, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2016 (ISBN 9782251445939), p. 79


« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »

— Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819


« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’obligation d’une grande politique. »

— Friedrich Nietzsche, « Par-delà bien et mal » (1886), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Cornélius Heim, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2019 (ISBN 9782070279456), p. 127


« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.

La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »

— Hilaire Belloc, L’Europe et la Foi (1920)


« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »

— Pierre Drieu la Rochelle, La Gerbe, 21 août 1941


« Un millénaire d’histoire européenne, de joie et de sacrifice, d’héroïsme et de noblesse, nous appellent à cette tâche. Au sang qui a coulé sur le sol sacré de l’Europe nous ajouterons le sang de nos ennemis. »

— Francis Parker Yockey, Proclamation de Londres du Front Européen de Libération (1949)


« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »

— Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959


« Le talon d’Achille de l’Europe, c’est la persistance des nationalismes étriqués, des nationalismes du passé. Et les Américains s’en servent largement pour balkaniser l’Europe. »

— Jean Thiriart, Le prophète de la grande Europe (2018), éd. Ars Magna, 2018 (ISBN 9791096338375), Entretien accordé à Bernardo-Gil Mugurza (1982), p. 353


Famille

« Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 119


« [...] le couple et la famille représentaient le dernier îlot de communisme primitif au sein de la société libérale. »

— Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires (1998), éd. Flammarion, coll. « J’ai Lu », 2001 (ISBN 9782290303054), p. 116


Fascisme

« Nationalisme + Socialisme = Fascisme »

— Georges Valois, Le Fascisme (1927), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1927, p. 21


« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »

— Benito Mussolini, La Doctrine du fascisme (1938), trad. Charles Belin, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 10


« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »

— Maurice Bardèche, Qu’est-ce que le fascisme ? (1961), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 133


Féminisme

« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »

— Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)


« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 269


« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »

— Julius Evola, Métaphysique du sexe (1958), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2020 (ISBN 9782367251554), p. 69-70


« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »

— Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison ! », juillet 2021

Femme

« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »

— Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182


« L’histoire ancienne s’ouvre à Hélène, femme de Ménélas, qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même temps que le monde païen, à Hélène, fille de Coël, impératrice, mère de Constantin. »

— Ernest Hello, Physionomies de saints (1875), éd. Victor Palmé, 1875, p. 281-282


« Le plus grand, le seul, ennemi de l’émancipation de la femme, est la femme. »

— Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903), trad. Daniel Renaud, éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250137), p. 109


« [...] les femmes et les Juifs sont des entremetteurs ; leur but est de confirmer l’homme dans son péché. »

— Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903), trad. Daniel Renaud, éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250137), p. 452


« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 89


Foi

« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »

— Pierre Drieu la Rochelle, « À vous, Allemands » (1917), dans Interrogation, éd. La Nouvelle Revue française, 1917, p. 


Foule

« L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules. [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 2


France

« France, de ton malheur tu es cause en partie :
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1014


« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »

— Antoine de Rivarol, « De l’universalité de la langue française » (1783), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 528


« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »

— François-René de Chateaubriand, Génie du christianisme (1802), éd. Garnier Frères, 1828, t. Partie 3, chap. V, Livre III, p. 328


« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »

— Louis de Bonald, « Pensées sur divers sujets » (1817), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1393


« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 79-80


« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »

— Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250045), p. 21


« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 131


« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 52


« Les Français n’ont plus de patrie [...].

On a substitué au sentiment de la patrie la notion juridique de l’État. [...]

On a volé la France aux Français, depuis qu’on leur a mis dans la tête que la France était uniquement l’œuvre de l’État, non la leur, que le seul devoir des bons Français était de faciliter la tâche de l’État. »

— Georges Bernanos, Les Enfants humiliés (1949, posthume), éd. Le Livre de Poche, coll. « Folio », 1968, p. 


Franc-maçonnerie

« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »

— Julius Evola, « Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie » (juin 1937), dans Ecrits sur la franc-maçonnerie, trad. François Maistre, éd. Pardès, 1987 (ISBN 9782867140250), p. 50


Frontières

« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »

— Homère, Iliade, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 9782070367009), p. 255


« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Restauration française (1851), éd. Laroche, 1872, p. 


Géopolitique

« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »

— Carl Schmitt, Terre et Mer (1942), trad. Jean-Louis Pesteil, éd. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017 (ISBN 9782363712059), p. 110


« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 88-93


Guerre

« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 661


« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »

— Ernst Jünger, Orages d’acier (1920), trad. Christian Bourgois (revue par Henri Plard), éd. Christian Bourgois, 1970, p. 349


« L’histoire, quant à elle, est hier comme aujourd’hui l’histoire des guerres. »

— Oswald Spengler, L’Homme et la Technique (1931), trad. Christophe Lucchese, éd. R&N Éditions, coll. « Du Rouge et du Noir », 2016 (ISBN 9791096562039), p. 51


« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »

— Benito Mussolini, La Doctrine du fascisme (1938), trad. Charles Belin, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 23


« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938)

Guerre civile

« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »

— Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250045), p. 164


Héritage

« [...] l’héritage est la richesse des morts. »

— Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre (1939), trad. Henri Thomas, éd. Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2005, p. 115


« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »

— Ernst Jünger, Héliopolis (1949), trad. Henri Plard, éd. Le Livre de poche, 1988, p. 93-94


« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »

— Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part (1950), trad. Wolfgang Brokmeier, éd. Gallimard, coll. « Tel », 2016 (ISBN 9782070705627), Pourquoi des poètes ?, p. 87


« Je n’appartiens pas à un monde qui disparaît.

Je prolonge et je transmets une vérité qui ne meurt jamais. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 364


Héroïsme

« La philosophie du combattant, qui défend les valeurs héroïques nationales, s’oppose à la philosophie du financier, pour qui il n’y a dans le monde que des valeurs de bourse, et des commissions sur les emprunts, qu’ils soient français ou allemands. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 49


« Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain. »

— Gustave Thibon, Retour au réel (1943), éd. Lardanchet, 1946, p. 165


Histoire

« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »

— Robert Brasillach, « Les Frères ennemis » (octobre 1944), dans Œuvres complètes, éd. Club de l’honnête homme, 1964, vol. 9, p. 138


« [...] les rares qui ont fait l’histoire sont ceux qui ont dit non, pas les courtisans et les assistants des cardinaux. »

— Pier Paolo Pasolini, « Nous sommes tous en danger » (1er novembre 1975), dans Entretiens (1949-1975), trad. Marie-Ange Patrizio, éd. Delga, 2021, Interview accordée à Furio Colombo le 1er novembre 1975, publiée par Tuttolibri (supplément culturel du quotidien La Stampa), 8 novembre 1975, p. 130


Homme d’État

« [...] l’homme d’État doit être fidèle à Dieu, à l’État, aux hommes et à soi-même [...]. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 187


« La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société des maux prévisibles. »

— Enoch Powell, Discours des fleuves de sang (20 avril 1968), trad. La Nouvelle Librairie, éd. La Nouvelle Librairie, 2019 (ISBN 9782491446048), p. 25


Identité

« Le désir d’égalité, succédant au désir de liberté, fut la grande passion des temps modernes. Celle des temps postmodernes sera le désir d’identité. »

— Alain de Benoist, Vu de droite (1977, préface de 2002), éd. Le Labyrinthe, 2002 (ISBN 9782869800519)

Immigration

« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »

— Eschyle, « Les Suppliantes », dans Tragédies complètes, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1982 (ISBN 9782070373642), p. 65


« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. »

— Blaise Pascal, Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité (1670), éd. Brunschvicg 949 — Lafuma 974, 1670, Copie d’un fragment joint au Recueil RC2, p. 611


« [...] pèse ainsi sur les salaires en même temps que sur la position matérielle et morale de la classe ouvrière anglaise. »

— Karl Marx, Lettre à Sigfrid Meyer et August Vogt, trad. Claude Guy, Marie-Lise Pierron, Jean Wetzler, 9 avril 1870


« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »

— Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père (2003), éd. Plon, 2003 (ISBN 9782259197540), t. 1, p. 433


« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1350


« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 333


« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »

— Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital (2016), éd. Flammarion, coll. « Climats », 2017 (ISBN 9782081395602), p. 151


Impôt

« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »

— Frédéric Bastiat, « Harmonies Économiques » (1850), dans L’État, c’est toi !, éd. L’Arche, coll. « Tête-à-tête », 2004, p. 80


« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »

— Frédéric Bastiat, « Journal des Économistes » (15 juin 1848), dans L’État, c’est toi !, éd. L’Arche, coll. « Tête-à-tête », 2004, p. 37


Individualisme

« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »

— Abel Bonnard, « Discours aux chefs miliciens » (30 janvier 1943), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 143-144


Inégalité

« L’inégalité est une condition du développement de la culture. »

— Nicolas Berdiaev, De l’inégalité (1923), trad. Anne et Constantin Andronikof, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 2008 (ISBN 9782825138601), p. 163


« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »

— Julius Evola, Impérialisme païen (1928), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2004 (ISBN 9782867141338), p. 90


« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »

— Jean Mabire, Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens (1978), éd. Pardès, 2009, p. 297


Islam

« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »

— Maurice Bardèche, Qu’est-ce que le fascisme ? (1961), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 87


Jésus Christ

« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 198


« Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand. »

— Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903), trad. Daniel Renaud, éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250137), p. 450


Journalisme

« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »

— Honoré de Balzac, Illusions perdues (1837-1843), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782081238077), p. 182


« Encore un siècle de journalisme — et tous les mots pueront. »

— Friedrich Nietzsche, « Fragments posthumes » (Été 1882-printemps 1884), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Anne-Sophie Astrup et Marc de Launay, éd. Gallimard, coll. « Œuvres philosophiques complètes », 1997 (ISBN 9782070732098), p. 85


« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »

— Jules Barbey d’Aurevilly, Pensées détachées (1889), éd. Alphonse Lemerre, 1889, LXVII, p. 36


Judaïsme

« Juif qui parle, bouche qui ment. »

— Victor Hugo, Marie Tudor (1833)


« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]

Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »

— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)

« Dans l’état de choses actuel, le Juif est en fait plus qu’émancipé ; il règne et règnera aussi longtemps que l’Argent restera la Force devant laquelle se briseront tout notre travail et tous nos efforts. »

— Richard Wagner, Le Judaïsme dans la Musique (1869), trad. B. de Trèves, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 7


« En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 60


« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »

— Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce (1942), éd. Plon, coll. « Agora », 1988 (ISBN 9782266045964), p. 190


« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »

— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013


« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 253


« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 329


« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 174


« La supériorité des juifs sur les chrétiens, c’est qu’ils ne sont pas judéo-chrétiens. »

— Alain de Benoist, L’Exil intérieur (2022), éd. Krisis/La Nouvelle Librairie, 2022, p. 228


Justice

« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 137


« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 471


Langage

« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 485


Libéralisme

« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement parce que les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »

— Friedrich Engels, Esquisse d’une critique de l’économie politique (1843-1844), trad. Kostas Papaïoannou, éd. Allia, 1998 (ISBN 9782911188886), p. 19-20


« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »

— Constantin Léontiev, « Byzantisme et Slavisme » (1875), dans Écrits essentiels, trad. Danièle Beaune-Gray, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Slavica », 2003 (ISBN 9782825117262), p. 176


« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 132


« [...] il n’y a pas de politique libérale sui generis, il n’y a qu’une critique libérale de la politique. Le système théorique du libéralisme [...] fournit une série de méthodes propres à freiner et à contrôler cette puissance d’État au profit de la liberté individuelle et de la propriété privée, à faire de l’État un compromis [...]. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 114-115


« Le Libéralisme est une évasion, de la dureté à la douceur, de la masculinité à la féminité, de l’Histoire au troupeau en train de brouter, de la réalité aux rêves d’herbivores, du destin au bonheur. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 162


« Le libéralisme, exclut, par définition, toute idée d’une morale commune [...]. »

— Jean-Claude Michéa, La Double Pensée (2008), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2008 (ISBN 9782081218390), p. 156


« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« Je suis en système libéral
Comme un loup dans un terrain vague »

— Michel Houellebecq, « Le Sens du combat » (1996), dans Poésie, éd. Flammarion, coll. « J’ai Lu », 2015, L’insupportable retour des minijupes, p. 62


« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »

— « Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique) », Alexandre Douguine, The Fourth Political Theory, 18 janvier 2021 (lire en ligne)


Liberté

« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

— Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (1548), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1983 (ISBN 9782080703941), p. 138-139


« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »

— Jacques-Bénigne Bossuet, « Oraison funèbre de Henriette-Marie de France » (1670), dans Œuvres complètes de Bossuet, éd. Louis Vivès, 1862-1875, t. XII, p. 435


« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »

— Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2001 (ISBN 9782080710581), p. 51


« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 44


« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 161-162


« [...] les hommes ne méritent pas tous d’être libres. »

— « La révolte des repus », Emil Cioran (trad. Alain Paruit), Vremea, 5 août 1934


« La liberté vit dans peu d’hommes. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 124


« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »

— Emil Cioran, « Le Livre des leurres » (1936), dans Œuvres, trad. Grazyna Klewek et Thomas Bazin, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 29


« La liberté est un rêve d’esclaves. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 153


Libre-échange

« Ce que nous appelons aujourd’hui économie nationale n’est bâti que sur des hypothèses spécifiquement anglaises. [...] La situation insulaire de l’Angleterre a déterminé, dans toutes les théories économiques, la conception de la politique et de ses rapports avec l’économie. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 431-432


Loi

« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »

— Tacite, « Annales », dans Œuvres complètes de Tacite, trad. Jean-Louis Burnouf, éd. Hachette, 1872, p. 110


« [...] la multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices, en sorte qu’un État est bien mieux réglé lorsque, n’en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées [...]. »

— René Descartes, Discours de la méthode (1637), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2000 (ISBN 9782080710918), p. 48-49


« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XVI, Livre XXIX, p. 435


« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 705


Lutte

« Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes [...]. »

— Arthur Rimbaud, « Une saison en enfer » (1873), dans Poésies — Une saison en enfer — Illuminations, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999 (ISBN 9782070409006), p. 204


« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »

— Corneliu Zelea Codreanu, Journal de prison (1951, posthume), trad. Faust Bradesco, éd. Pardès, coll. « Omul Nou », 1996 (ISBN 9782867140143), p. 50


« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »

— Ernst Jünger, « Traité du rebelle » (1951), dans Essais, trad. Henri Plard, éd. Le Livre de poche, 2019 (ISBN 9782253186557), p. 507


« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »

— Jean Mabire, La Torche et le Glaive (1994)

Matérialisme

« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »

— Ernst Jünger, Le Boqueteau 125 (1924), trad. Théodore Lacaze, éd. Payot, 1998, p. 172


« [...] nous avons bondi de l’Esprit vers la Matière, de façon disproportionnée et sans mesure. »

— Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)

Média

« [...] après 1945 le pouvoir est aux mains des agents de propagande qui détiennent les moyens communication [...]. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 236


Métissage

« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »

— Platon, Ménexène, trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305

« [...] l’humanité éprouve, dans toutes ses branches, une répulsion secrète pour les croisements [...]. »

— Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, vol. I, chap. IV, p. 28


« L’espèce blanche, considérée abstractivement, a désormais disparu de la face du monde. »

— Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, vol. VI, chap. Conclusion générale, p. 560


« [...] les hommes se ressembleront tous. »

— Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, vol. VI, chap. Conclusion générale, p. 561


« Il ne s’agit pas de mépriser les races [...] mais de mépriser le mélange. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 27


Militantisme

« Nous devons “aller dans toutes les classes de la population” comme théoriciens, comme propagandistes, comme agitateurs et comme organisateurs. »

— Vladimir Ilitch Lénine, Que faire ? (1902), éd. Éditions Science Marxiste, 2019, p. 126


« Qui peut conquérir la rue, peut aussi conquérir les masses, et conquiert ainsi l’État. »

— Joseph Goebbels, Combat pour Berlin (1931), éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251349), p. 74


« L’insurrection ne se fait pas avec les masses, mais avec une poignée d’hommes prêts à tout, entraînés à la tactique insurrectionnelle, exercées à frapper rapidement, durement, les centres vitaux de l’organisation technique de l’État. »

— Curzio Malaparte, Technique du coup d’État (1931), éd. Grasset, 2017, p. 78


« [...] on est plus fidèle à une attitude qu’à des idées. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Gilles (1939), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973, p. 


« [...] nous devons travailler à élever le niveau de stress à l’intérieur du système, de façon à augmenter les chances de le voir exploser, ou de façon à l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 173-174


Minorités

« Depuis la création du monde, c’est toujours la minorité qui a gouverné, qui gouverne et qui gouvernera. »

— Nicolas Berdiaev, De l’inégalité (1923), trad. Anne et Constantin Andronikof, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 2008 (ISBN 9782825138601), p. 104


« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 315


« Nous sommes devenus une nation de minorités [...]. L’opinion devient ainsi fonction de l’identité raciale ou ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle. »

— Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie (1994), trad. Christian Fournier, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2009 (ISBN 9782081236813), p. 29-30


Modernité

« Ce qui est dangereux, c’est ce grand cadavre mort du monde moderne. »

— Charles Péguy, « De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle » (1907), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 3, p. 


« L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 21


« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. »

— Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes (1969), éd. Les Sept Couleurs, 1969, p. Quatrième de couverture


« Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. »

— Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220287), p. 50


« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

— Georges Bernanos, « La France contre les robots » (1947), dans Scandale de la vérité, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2019, p. 1076


« Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. »

— Georges Bernanos, Les Enfants humiliés (1939-1940), éd. Gallimard, 1949, p. 251


Le monde moderne : « une Atlantide submergée dans un dépotoir. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 341


« Le monde moderne est le monde de l’argent : c’est la plus brève façon de dire qu’il n’a plus d’âme. »

— Abel Bonnard, L’Argent (1928), éd. Éditions du Trident, 2000, p. 121


« La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps sous le Juif. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 185


« Laissons [les hommes de notre temps] à leurs “vérités” et ne veillons qu’à une chose : à rester debout dans un monde de ruines. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 612


« Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 36


« L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 352


« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 344


« Le monde moderne ne sera pas châtié.

Il est le châtiment. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 296


« [...] si tous les hommes comprenaient ce qu’est vraiment le monde moderne, celui-ci cesserait aussitôt d’exister [...]. »

— René Guénon, La Crise du monde moderne (1927), éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1986 (ISBN 9782070230051), p. 125


Monarchie

« Avoir trop de chefs ne vaut rien : qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi [...]. »

— Homère, Iliade, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 9782070367009), partie II, p. 59


« Beaucoup voudraient une religion sans prêtres comme une monarchie sans nobles. Ils ne voient en tout et pour tout que l’homme et jamais le ministère de la société. »

— Louis de Bonald, Réflexions sur l’accord des dogmes de la religion avec la raison (1817-1818), éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2012 (ISBN 9782204098106), p. 121


« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. »

— Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45


« Un roi est l’expression visible d’une volonté d’État. Là où l’État n’a pas de volonté, il n’y a pas de roi. »

— Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques (1918-1936), trad. Henri Plard, éd. Copernic, 1980, p. 180


« Nous bâtissons l’arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l’air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la Papauté ! »

— Charles Maurras, Lettre de prison à Pierre Boutang, février 1951

Monnaie

« Alors que pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. »

— Maurice Allais, L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire (1977), éd. Hermann, 1977, p. 187


Moyen Âge

« Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 348


Mythe

« Il faut juger les mythes comme des moyens d’agir sur le présent [...]. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 97


« Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)

Natalité

« Ne pas avoir d’enfant, c’est un suicide reporté. »

— Abel Bonnard, Ce monde et moi (1991, posthume), éd. Dismas, 1991, p. 67


« La baisse de la natalité est un des signes du renoncement à la vie, soit pour jouir égoïstement du présent, soit par peur de l’avenir. En l’occurrence elle est l’expression du refus de défendre les valeurs de la civilisation à laquelle on appartient. »

— Julien Freund, La Décadence (1984), éd. Sirey, 1984, p. 387


Nation

« [...] une nation n’a point de droits contraires à son bonheur [...]. »

— Antoine de Rivarol, « Journal politique national » (1789), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 862


« Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit remplir. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 202


« [...] une nation, c’est la possession en commun d’un antique cimetière et la volonté de continuer à faire valoir cet héritage indivis. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 114


« La terre, elle, ne ment pas. »

— Maréchal Pétain, Appel du 25 juin 1940, 25 juin 1940


« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. »

— Adolf Hitler, Le Testament politique de Hitler (1945), trad. de l’anglais par Jacques Brécard, éd. Kontre Kulture, 2017, ISBN (9782367251219)


« Tant qu’une nation conserve la conscience de sa supériorité, elle est féroce, et respectée ; — dès qu’elle la perd, elle s’humanise, et ne compte plus. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1350


Nationalisme

« Jusqu’à présent les nations ont été tuées par la conquête, c’est-à-dire par voie de pénétration ; mais il se présente ici une grande question : — Une nation peut-elle mourir sur son propre sol sans transplantation, ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui font ce qu’elle est ? C’est un grand et redoutable problème. Si vous en êtes là, il n’y a plus de Français, même en France ; Rome n’est plus dans Rome, et tout est perdu. »

— Joseph de Maistre, Lettre à Louis de Bonald, Saint-Pétersbourg, 1er décembre 1814-13 décembre 1814


Le nationalisme « défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 322


« Le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’État français. »

— Jacques Bainville, Journal, 12 novembre 1911

Occident

« La prison de l’homme occidental est l’une des plus terribles, car c’est une prison sans murs. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 609


« Dans tous les cas de figure, seul un retour à l’esprit traditionnel dans une nouvelle conscience unitaire européenne pourrait sauver l’Occident. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 602-603


« L’Occident a sans aucun doute apporté au monde les formes les plus perfectionnées de la technique, de l’État et du trafic ; mais, en revanche, il lui a dérobé son âme !... »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 35


« Plus je vis en Occident, plus étrange et équivoque m’apparaît la liberté. Il y a très peu de gens qui ont soif d’une liberté véritable. »

— Andreï Tarkovski, Le Temps scellé (1986), trad. Anne Kichilov et Charles-Hubert de Brantes, éd. Philippe Rey, 2014 (ISBN 9782848763842), p. 213


« [...] l’Occident s’est sacrifié en tant que civilisation particulière pour s’imposer comme culture universelle. »

— Comité invisible, L’Insurrection qui vient (2007)

Ordre

« L’ordre est le nom social de la beauté. »

— Abel Bonnard, Les Modérés (1936), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250205), p. 190


« L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. »

— Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 346


Paganisme

« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 66


« Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 111


Passé

« Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. »

— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1981 (ISBN 9782080703545), t. 2, p. 399


« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »

— Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle (1930), trad. Adler von Scholle, éd. Avalon, 1986, p. 631


« Le commencement est allé faire irruption dans notre avenir : il s’y tient comme la lointaine injonction à nous adressée d’en rejoindre à nouveau la grandeur. »

— Martin Heidegger, « Discours de rectorat » (27 mai 1933), dans Écrits politiques, trad. François Fédier, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de Philosophie », 1995, p. 103


« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »

— Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 121


« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 106


Patrie

« Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 45


« On ne choisit pas plus sa patrie — la terre de ses pères — que l’on ne choisit son père et sa mère. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 308


« [...] nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »

— Julius Evola, Orientations (1950), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2011 (ISBN 9782867144509), p. 84


Peine de mort

« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »

— « La Mort ? », Charles Maurras, L’Action française, 12 octobre 1909


Peuple

« [...] quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »

— Antoine de Rivarol, « Journal politique national » (1789), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 838


« Le peuple il a pas d’idéal, il a que des besoins. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)

Politique

« Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 127


« [...] il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé [...]. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 138


« [...] un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 141-42


« Le gouvernement du Royaume requiert une vertu mâle et une fermeté inébranlable, contraire à la mollesse qui expose ceux en qui elle se trouve aux entreprises de leurs ennemis. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 219


« Tout commence en mystique et finit en politique. »

— Charles Péguy, « Notre Jeunesse » (1910), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 4, p. 59


« Tout désespoir en politique est une sottise absolue. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 17


« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemi. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 64


« La politique est l’ensemble des actions commandées par la raison d’État. »

— Ernst Niekisch, « Politique et idée » (1929), dans Écrits Nationaux-Bolcheviks, trad. Imke Mieulet, éd. Pardès, 1991, p. 66


Pornographie

« [...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 158-159


« La pornographie démolit l’image de la femme qui se prostitue certes, mais aussi, rappelons-le, la dignité de l’homme qui y succombe. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 16


« [...] la plus ingénieuse ingénierie d’isolation, la plus coercitive force de frustration, de contrainte, de démoralisation, débandaison, détraquage, la mise en esclavage mental de millions d’individus mâles vaincus dans leur chair dans leur âme un par un, chacun dans leur coin du monde, seuls devant leur écran. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 96


Préjugés

« Il n’y a rien de si important [...] que les préjugés. »

— Joseph de Maistre, De la souveraineté du peuple (1870, posthume), éd. Presses Universitaires de France, 1992 (ISBN 9782130442172), p. 147


Prière

« [...] si le monde va de mal en pis, c’est qu’il y a plus de batailles que de prières. »

— Juan Donoso Cortés cité par Arnaud Imatz, « Lettre à Monsieur Albéric de Blanche, marquis de Raffin » (21 juillet 1849), dans Théologie de l'histoire et crise de civilisation, trad. Arnaud Imatz, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, Introduction, p. 83


Progressisme

« La théorie du progrès a été reçue comme un dogme à l’époque où la bourgeoisie était la classe conquérante ; on devra donc la regarder comme étant une doctrine bourgeoise [...]. »

— Georges Sorel, Les Illusions du progrès (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), Avant-propos (juillet 1908), p. 235


« Les hommes croient au Progrès quand ils ne sont plus capables de se battre avec le Destin ; ils réclament des distributions de bonheur quand ils ont perdu le secret d’être heureux. »

— Abel Bonnard, « La sommation du destin », Je suis partout, 2 mai 1941

« Le Progrès est l’injustice que chaque génération commet à l’égard de celle qui l’a précédée. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1349


Protestantisme

« Le grand ennemi de l’Europe qu’il importe d’étouffer par tous les moyens qui ne sont pas des crimes, l’ulcère funeste qui s’attache à toutes les souverainetés et qui les ronge sans relâche ; le fils de l’orgueil, le père de l’anarchie, le dissolvant universel, c’est le protestantisme. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 311


« Le protestant est un homme qui n’est pas catholique, en sorte que le protestantisme n’est qu’une négation. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 329-330


« Le mahométisme, le paganisme même auraient fait politiquement moins de mal, s’ils s’étaient substitués au christianisme avec leur espèce de dogmes et de foi. Car ce sont des religions, et le protestantisme n’en n’est point une. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 329


« [...] la Révolution, [...] n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et trop cruellement réussie [...]. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 155


Psychologie

« Mille ans de guerres consolidèrent l’Occident ; un siècle de “psychologie” l’a réduit aux abois. »

— Emil Cioran, « Syllogismes de l’amertume » (1952), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 769


« Le discours freudien aura fabriqué l’espace anthropologique nécessaire à l’achèvement de l’économie de marché. Le projet initial du libéralisme s’accomplit par la libido. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 117


Race

« [...] je n’attache du prix qu’au sang et pas à la civilisation. »

— Arthur de Gobineau, Lettre à Cosima Wagner, 19 juillet 1881


« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 119


« L’homogénéité relative de race et de langue dont ils jouissent — à supposer que ce soit une jouissance — est le résultat de la préalable unification politique. Par conséquent, ni le sang, ni l’idiome ne font l’État national ; au contraire, c’est l’État national qui nivelle les différences originelles des globules rouges et des sons articulés. »

— José Ortega y Gasset, La Révolte des masses (1929), trad. Louis Parrot, éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque classique de la liberté », 2010 (ISBN 9782251390512), p. 240


« Tant que les qualités héréditaires de la race seront intactes, la force et l’audace de leurs ancêtres pourront se réveiller chez les hommes modernes. Sont-ils encore capables de le vouloir ? »

— Alexis Carrel, L’Homme, cet inconnu (1935), éd. Plon, 1935, p. 331


« Il y a plusieurs humanités dans l’humanité. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 43


« La race est le matériel de l’Histoire, elle est le trésor qu’une population apporte à une Idée. Plus les instincts raciaux d’une population sont forts, plus sa promesse de victoire est grande. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 216


« Dans cette guerre raciale qui fait rage, la non-violence est l’arme des multitudes. La violence celle des minorités attaquées. Nous nous défendrons. Nous serons violents. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 177


« On peut juger une race sur l’allure de ses femmes. »

— Jean Raspail, Journal peau-rouge (1975), éd. Robert Laffont, 1975, p. 169


Réaction

« Un réactionnaire [...] c’est un homme qui refuse de devenir un individu. »

— Abel Bonnard, Les Modérés (1936), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250205), p. 84


« Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 81


République

« [...] il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 219


« L’histoire du monde ne fournit pas d’exemple d’une grande nation qui soit restée longtemps en république [...]. »

— Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1981 (ISBN 9782080703538), t. 1, p. 236


« La République en France est le règne de l’étranger. »

— Charles Maurras, « Si le coup de force est possible » (1905-1908), dans Enquête sur la monarchie (1900-1909), éd. Nouvelle librairie nationale, 1924, Serment de la Ligue d’Action française, janvier 1905, p. 585


« [...] la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires [...]. »

— Charles Maurras, La Démocratie religieuse (1921), éd. Nouvelles Éditions Latines, 1978, p. 90


« [...] l’âme du pays survit où l’esprit du régime n’a pas pénétré, la France brille où la République n’est pas. »

— Abel Bonnard, Les Modérés (1936), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250205), p. 71


Révolution

« Il y a dans la Révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 226


« Des sottises faites par des gens habiles ; des extravagances dites par des gens d’esprit ; des crimes commis par d’honnêtes gens... Voilà les révolutions. »

— Louis de Bonald, « Pensées sur divers sujets » (1817), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1392


« Les révolutions sont les fanaux de la Providence et de l’histoire. »

— Juan Donoso Cortés, « Lettre au comte de Montalembert » (26 mai 1849), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 192


« Les révolutions n’ont généralement pour résultat immédiat, qu’un déplacement de servitude. »

— Gustave Le Bon, Aphorismes du temps présent (1913), éd. Flammarion, 1913, p. 168


« Nous voulons gagner la révolution. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 31


« La question est seulement de savoir si le conservateur devra triompher de la révolution, ou si le révolutionnaire trouvera de lui-même le chemin du conservatisme. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 293


« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 418


« Dieu châtie les hommes et les peuples par les révolutions. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 85


« Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 105


Russie

« Toute la mission de la Russie réside dans l’orthodoxie, dans la lumière venue d’Orient qui ruissellera sur l’humanité aveugle d’Occident, laquelle a perdu le Christ. »

— Fiodor Dostoïevski, Lettre à Apollon Maïkov, trad. Anne Coldefy-Faucard, 9 (21) octobre 1870

« [...] la Russie, la seule puissance qui ait actuellement la durée dans le sang, la seule qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose. La Russie est l’antithèse du piteux particularisme, de la nervosité européenne [...]. »

— Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Jean-Claude Hémery, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2022 (ISBN 9782070289240), p. 135


« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »

— Léon Bloy, Au Seuil de l’Apocalypse (1916), éd. Mercure de France, 1935, octobre 1915, p. 350-351


« Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident. »

— Oswald Spengler, Prussianité et Socialisme (1919), trad. Eberhard Gruber, éd. Actes Sud, 1986, p. 127-128


« Il est de l’intérêt de la France d’avoir de bons rapports avec la Russie. Ça a toujours été une bonne période de notre histoire, quand la France était en étroite relation avec les Russes. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 313


« Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 297


« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »

— « Pourquoi j’ai cru en Hitler », Jean Kapel, Histoire magazine, nº 19, septembre 1981


Santé

« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. »

— Édouard Drumont, Le XIXe siècle, 4 décembre 1888


« Le courant moderne est, d’ailleurs, aux inoculations de tout genre. On finira par putréfier les petits enfants de quarante sorte de vaccins. »

— Léon Bloy, Journal, 2 octobre 1895


« Malheur à celui qui oserait douter de la science qu’elles représentent, de cette science qui est leur raison de vivre ! Malheur à celui qui oserait toucher au droit de la science à utiliser les malades des hôpitaux pour faire des expériences sur les nouveaux vaccins : c’est un obscurantiste et un antisémite. »

— Otto Weininger, Des fins ultimes (1904, posthume), trad. Jacques Le Rider, éd. L’Âge d’Homme, 1981, p. 217-218


« Heureux tous ceux qui, nés avant la Science, avaient le privilège de mourir dès leur première maladie ! »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1445


« Après la gouvernance mondiale au nom de l'environnement, ce sera [...] la gouvernance globale au nom de la santé publique. »

— Alain Soral, Comprendre l’Empire (2011), éd. Blanche, 2020 (ISBN 9782846282482), p. 208


Science

« [...] le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. [...] Ils croient à la Science, sans rien savoir. »

— Abel Bonnard, Éloge de l’ignorance (1926), éd. Pardès, 2019, p. 40


« [...] la “science”, considérée, à la façon moderne, comme essentiellement solidaire de l’industrie, sinon même confondue plus ou moins complètement avec celle-ci [...]. »

— René Guénon, Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps (1945), éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2015 (ISBN 9782070149414), p. 115


Sexualité

« [...] la destinée de l’homme est d’ennoblir l’union sexuelle par le sacrifice des instincts à un devoir. »

— Georges Sorel, Les Illusions du progrès (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 376


« La sexualité est un système de hiérarchie sociale. »

— Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte (1994), éd. Flammarion, coll. « J’ai Lu », 2000 (ISBN 9782290045763), p. 


Shoah

« [...] il y a officiellement depuis le jugement de Nuremberg, une religion de l’humanité [...]. »

— Maurice Bardèche, Nuremberg ou la Terre promise (1948), éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250885), p. 135


« Les prétendues “chambres à gaz” hitlériennes et le prétendu “génocide” des Juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand — mais non pas ses dirigeants — et le peuple palestinien tout entier. »

— Robert Faurisson, Europe 1, 17 décembre 1980

Sionisme

« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. »

— Jacques Bainville, « Les effets du sionisme », L’Action française, 20 décembre 1920


« La Palestine préfigure aujourd’hui ce que sera le monde de demain, quand le Juif gouvernera en maître absolu. »

— Henry Ford, Le Juif International (1920-1922), éd. Kontre Kulture, (ISBN 9782367250069), p. 144-145


« [...] lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les Juifs dupent encore une fois les sots goyim de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y installer l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi pourvue de droits de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 258-259


Socialisme

« [...] un socialisme libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main. »

— Charles Maurras, Dictionnaire politique et critique (1932-1934), éd. Fayard, 1932-1934, Socialisme, p. 


« Chaque peuple a son propre socialisme. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean-Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 62


« Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 79


Société civile

« [...] le capitalisme a produit la société civile, ce que Hegel appelait “la Bête Sauvage” : une société qui n’est plus qu’un marché [...]. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 11


« La société civile est une nation sans État qui est devenue un marché. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 111


Société de consommation

« La culture devenue intégralement marchandise doit aussi devenir la marchandise vedette de la société spectaculaire. »

— Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 


« Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. »

— Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 


« Tout le discours sur la consommation​ vise à faire du consommateur l’Homme Universel, l’incarnation générale, idéale et définitive de l’Espèce Humaine [...]. »

— Jean Baudrillard, La Société de consommation (1970), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2019 (ISBN 9782070323494), p. 120-121


« [...] le ludique de la consommation s’est substitué progressivement au tragique de l’identité. »

— Jean Baudrillard, La Société de consommation (1970), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2019 (ISBN 9782070323494), p. 310


« On peut dire sans hésitations que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation. »

— Pier Paolo Pasolini, Rai, 7 février 1974


« La société préconsumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux. »

— Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes (1975), trad. Anna Rocchi Pullberg, éd. Seuil, coll. « Points », 2002 (ISBN 9782020533041), p. 121


« La consommation et la prolifération des industries tertiaires ont détruit le monde champêtre en Italie et sont en train de le détruire partout dans le monde [...]. »

— Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires (1973-1975), trad. Philippe Guilhon, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 9782081226623), p. 129


« L’idéologie de la consommation fait de la sexualité une consommation parmi d’autres. »

— Michel Clouscard, Le Capitalisme de la séduction (1981), éd. Delga, 2015 (ISBN 9782915854138), p. 157


« [...] le déracinement généralisé qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »

— Jean-Claude Michéa, Le Complexe d’Orphée (2011), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2021 (ISBN 9782081333208), p. 203


Souveraineté

« Par la même raison que la souveraineté est inaliénable, elle est indivisible. Car la volonté est générale, ou elle ne l’est pas ; elle est celle du corps du peuple, ou seulement d’une partie. »

— Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2001 (ISBN 9782080710581), p. 66


« La souveraineté est la puissance conservatrice. Pour qu’il y ait souveraineté, il faut qu’il y ait puissance. »

— Antoine de Rivarol, « Pensées », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 1398


« [...] sans la souveraineté, il ne peut y avoir d’ensemble ni d’unité politique. »

— Joseph de Maistre, De la souveraineté du peuple (1870, posthume), éd. Presses Universitaires de France, 1992 (ISBN 9782130442172), p. 104-105


« Historiquement, il est impossible à un grand peuple de discuter avec tant soit peu de sérieux ses questions intérieures aussi longtemps que l’indépendance nationale fait défaut. »

— Friedrich Engels, Lettre à Karl Kautsky, 7 février 1882


« Un mouvement international du prolétariat en général n’est possible qu’entre nations indépendantes. »

— Friedrich Engels, Lettre à Karl Kautsky, 7 février 1882


« [...] il n’y a point d’État qui puisse durer sans une autorité souveraine. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 120


« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. »

— Charles de Gaulle, Conférence de presse, Paris, 19 avril 1963

Technique

« On a senti le diable dans la machine et on n’a pas tort. Elle signifie, aux yeux d’un croyant le Dieu détrôné. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 462-463


« Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté. »

— Georges Bernanos, « La France contre les robots » (1947), dans Scandale de la vérité, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2019, p. 1033


« Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 45


« Dieu a inventé les outils, le diable les machines. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« [...] la plupart des réalités du monde moderne, en effet, et en particulier les chefs-d’œuvre de la technique, ne sont pas poétisables. »

— Gustave Thibon cité par Philippe Barthelet, Entretiens avec Gustave Thibon (1988), éd. Desclée de Brouwer, 2016 (ISBN 9782220081434), p. 144


« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 172


« À moins d’un changement de cap, la civilisation mondiale sera devenue d’ici à quelques années une dystopie de surveillance postmoderne, à laquelle seuls les plus habiles auront une chance de se soustraire. »

— Julian Assange, Menace sur nos libertés (2013)

Tolérance

« [...] “la tolérance” de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de l’histoire humaine. »

— Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires (1973-1975), trad. Philippe Guilhon, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 9782081226623), p. 49


« À la longue, la tolérance engendre plus de maux que l’intolérance — tel est le drame réel de l’Histoire. »

— Emil Cioran, Cahiers (1957-1972), éd. Gallimard, coll. « Blanche », 1997 (ISBN 9782070749355), p. 579


Tradition

« On pourrait définir la tradition comme une extension du droit de vote au passé. Elle consiste à accorder le droit de suffrage à la plus obscure de toutes les classes, celle de nos ancêtres. C’est la démocratie des morts. »

— Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220287), p. 76-77


« Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« [...] toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie et qu’il était enraciné dans une tradition. »

— Martin Heidegger, Der Spiegel, trad. Jean Launay, 23 septembre 1966

Trahison

« Celui qui trahit perd et lui-même et les autres. »

— {{{auteur}}}, La Chanson de Roland, trad. Pierre Jonin, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2010 (ISBN 9782070371501), 288, p. 175


Travail

« Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935

Tripartition

« Les hommes ne peuvent être réunis pour un but quelconque, sans une loi ou une règle qui les prive de leur volonté : il faut être religieux ou soldat. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 685


« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 416


« [...] la Tradition ignore la séparation entre pouvoir temporel et autorité spirituelle [...]. »

— Julius Evola, L’Arc et la massue (1968), trad. Philippe Baillet, éd. Guy Trédaniel/Pardès, 1984, p. 272


Union européenne

« Mieux vaut l’indépendance qu’un Marché commun vassalisé. Et même, s’il fallait choisir entre l’indépendance et le Marché commun, il vaudrait mieux l’indépendance que le Marché commun. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 253-254


« L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement américain. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 217


« Ce que veulent les Anglo-Saxons, c’est une Europe sans rivages, une Europe qui n’aurait plus l’ambition d’être elle-même. L’Europe sans frontières. L’Europe à l’anglaise. [...] C’est, en réalité, l’Europe des Américains. L’Europe des multinationales. [...] Une Europe où chaque pays européen, à commencer par le nôtre, perdrait son âme. »

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 367


Usure

« [...] nous devons briser les chaînes de l’usure, c’est la seule issue pour échapper à l’asservissement économique menaçant le monde entier par l’internationale de l’or, ainsi qu’un des moyens pour bannir le poison du veau d’or qui avilit et contamine la mentalité de notre époque. »

— Gottfried Feder, Manifeste pour briser les chaînes de l’usure (1919), éd. Lire rend libre, 2021, p. 66-67


« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenue le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 172


« L’Usure est le cancer du monde [...]. »

— Ezra Pound, « À quoi sert l’argent ? » (1939), dans Ezra Pound, trad. Pierre Alien, éd. Fayard, coll. « Les Cahiers de l’Herne », 1997, t. 2, p. 684-685


« L’histoire de l’usure commence à Babylone avec les prêts des semences, au troisième millénaire avant Jésus-Christ. »

— Ezra Pound, Le Travail et l’usure (1944), trad. Patrice de Nivard, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250298), p. 50


« Une nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. »

— Ezra Pound, Le Travail et l’usure (1944), trad. Patrice de Nivard, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250298), p. 64


« Ce n’est pas un hasard si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle des banques centrales. »

— Ron Paul, End the Fed (2009), éd. Grand Central Publishing, 2009 (ISBN 9780446549196), p. 63


Vérité

« L’homme est de glace aux vérités ;
Il est de feu pour les mensonges. »

— Jean de La Fontaine, « Le Statuaire et la Statue de Jupiter », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre IX, 6, p. 274


« La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu’à moins que d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 319


« Nous vivons une époque où seule la vérité fait peur. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 143


Ville

« La désagrégation de l’humanité en monades, dont chacune a un principe de vie particulier et une fin particulière, cette atomisation du monde est poussée ici à l’extrême. »

— Friedrich Engels, La Situation de la classe laborieuse en Angleterre (1845), trad. Gilbert Badia et Jean Frédéric, éd. Éditions sociales, 2021 (ISBN 9782353670659), p. 60


« La bourgeoisie a soumis la campagne à la domination de la ville. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 79


« [...] l’opposition de l’échange et de la production se ramène à l’opposition de la ville et de la campagne [...]. »

— Édouard Berth, Les Méfaits des intellectuels (1914), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250373), p. 144-145


« La ville mondiale n’a pas un peuple, mais une masse. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 1, p. 45


« La ville cosmopolite elle-même se dresse, comme point extrême anorganique au milieu du paysage de culture, dont elle déracine les hommes, les attire à elle et les suce. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 1, p. 336


« Le citadin est bourgeois et dans la mesure où il aime la liberté, l’esprit, le raffinement et se réjouit de sa réussite sociale, il est libéral. Le libéralisme est le produit des villes [...]. »

— Ernst Niekisch, « L’Est qui se meurt » (1929), dans Écrits Nationaux-Bolcheviks, trad. Imke Mieulet, éd. Pardès, 1991, p. 140


« L’intellectuel de la grande ville est le type de l’homme sans race. Dans toutes les Civilisations, il a été l’allié intérieur du barbare extérieur. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 210


« La ville est un grand cimetière des ethnies. Et les bourgeois sont ceux qui en tirent le plus profit, ceux qui trinquent et parasitent sur la mort de ces communautés organiques. »

— Alexandre Douguine cité par Térence Trouvé, Entretiens avec des Hommes remarquables (2013)

Violence

« Nous devons être intellectuels et violents. »

— « Notre antisémitisme », Charles Maurras cité par Henri Vaugeois, L’Action française, 15 août 1900


« [...] le rôle de la violence nous apparaît comme singulièrement grand dans l’histoire [pourvu qu’elle soit] l’expression brutale et claire de la lutte de classe [...]. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 68


« [...] la force a pour objet d’imposer l’organisation d’un certain ordre social dans lequel une minorité gouverne, tandis que la violence tend à la destruction de cet ordre. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 133


« C’est à la violence que le socialisme doit les hautes valeurs morales par lesquelles il apporte le salut au monde moderne. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 196


« L’asphalte des villes ne produit que des démocrates, des bureaucrates et des putains. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 138


« Les dieux sont des paysans qui n’accompagnent l’homme que jusqu’aux portes des grandes villes. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 249


« La métropole moderne n’est pas une ville ; c’est une maladie. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito (2009, posthume), éd. Atalanta, 2009 (ISBN 9788493724719)