Différences entre les versions de « Discussion:Fiodor Dostoïevski »

 
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« Le cercle de l'avenir de la Russie s'élargit. Le principe est posé d'un monde entier nouveau auquel il est réservé de rénover le christianisme par l'idée orthodoxe panslave, et d'introduire dans l'humanité une nouvelle pensée. Cela se réalisera quand l'Occident sera pourri, et il sera pourri quand le pape, ayant déformé définitivement le Christ, par cela même aura suscité l'athéisme dans l'humanité occidentale corrompue. »
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« C'est le paradis du Christ. Toute l'histoire, aussi bien celle de l'humanité
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Les inédits de F. Dostoïevski'', traduits et annotés par [http://fr.wikipedia.org/wiki/J.-Wladimir_Bienstock J.-Wladimir Bienstock], éd. Stock, 1923, p. 68 — Dostoïevski, ''Correspondance'', vol. 4, trad. Nina Gourfinkel, Lettre 328 à A. N. Maïkov, Florence 15 (27) mai 1869, p. 61
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que celle de chacun pris à part, n'est qu'évolution, aspiration vers ce but, lutte
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pour ce but, conquête de ce but ».
  
« Je déclare donc que l’amour de l’humanité ''est tout à fait impossible sans une croyance à l’immortalité de l’âme humaine.'' »
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Fiodor Dostoïevski, ''Méditation'' (1864)
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Journal d’un écrivain'', trad. J.-Wladimir Bienstock et John-Antoine Nau, éd. Eugène Fasquelle, 1904, p. 357
 
  
« '''L'Occident a perdu le Christ, et c'est pour cela que l'Occident se meurt, uniquement pour cela.''' »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Carnets'', 1871
 
  
« Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable. »
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"L'Europe nous méprise secrètement et publiquement, elle nous regarde comme des inférieurs  en tant qu'hommes, en tant que race, et parfois nous les dégoûtons littéralement, nous les dégoûtons absolument, surtout lorsque nous nous jetons à leur cou et les embrassons fraternellement."
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Les Frères Karamazov'' (1880), trad. Ely Halpérine-Kaminsky et Charles Morice, éd. Plon, 1888, tome 2, p. 320
 
  
« Compassion et humanité se transforment en cruauté et inhumanité lorsque l’homme est tenté par l’humano-divinité, par l’auto-déification. »
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— Fiodor Dostoïevski, Journal d'un écrivain (1877)
  
== Les Démons ==
 
  
« Il y aura un homme nouveau, heureux et fier…, celui qui triomphera de la souffrance et de la peur, deviendra un dieu. Dieu, c’est la souffrance de la peur et de la mort. Qui triomphera de la souffrance et de la peur, celui-là sera Dieu. Alors ce sera une vie nouvelle, un homme nouveau…, tout sera nouveau... »
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"En Europe nous avons été des ramasse-miettes et des esclaves, en Asie nous serons des seigneurs. En Europe nous avons été des Tatars, en Asie nous serons à notre tour des Européens."
  
« L’homme sera un Dieu et il changera physiquement. Et le monde changera, et nos actions aussi, nos pensées et tout nos sentiments. »
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— Fiodor Dostoïevski, Journal d'un écrivain (1877)
  
« Celui qui a pour nom “L’homme-dieu” fera la fin du monde. » Stravroguine l’interrompt : « Dieu fait homme ? » « Non, l’homme fait Dieu », répond Kirillov, « toute la différence est là ».
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…la face divine du Christ s’est conservée dans toute sa pureté. Peut-être est-ce là toute la mission prédestinée du peuple russe dans l’humanité, qu’il ait à conserver en lui cette image divine afin, lorsque le temps sera venu, de la révéler à un monde qui a perdu sa voie…
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*Journal d’un écrivain
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"La tolérance atteindra un tel niveau que toute personne serra interdites de toutes réflexions afin de ne pas
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offencer les débiles" Dostoïevski
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"À notre époque, la société s'est décomposée en individus, qui vivent chacun dans leur tanière comme des bêtes, se fuient les uns les autres et ne songent qu'à se cacher mutuellement leurs richesses. Ils en viennent ainsi à se détester et à se rendre détestables eux-mêmes."
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Les frères Karamazov
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« Je n'ai jamais ni rencontré cet homme ni eu de relation directe avec lui. C'est seulement lorsqu'il est mort que j'ai compris qu'il était de moi la personne la plus proche, celle qui m'était la plus chère et la plus nécessaire. Je suis écrivain et, comme tous les écrivains, vaniteux et jaloux. Du moins, en ce qui me concerne, je suis un écrivain de la sorte. Il ne m'est pourtant jamais venu à l'esprit de me comparer à lui, jamais. Tout ce qu'il produisait (ce qu'il produisait de bon et de vrai était tel que plus il écrivait, mieux je m'en portais. J'envie l'art, l'esprit aussi, mais en fait de cœur, je n'éprouve que de la joie. Je considérais qu'il était un ami, que je ne manquerai pas de le rencontrer et qu'il ne tenait qu'à moi que l'occasion se présente. Et soudain, au déjeuner, j'étais en retard et déjeunais seul ce jour-, je lus qu'il était mort. Je sentis qu'un point d'appui venait de lâcher. Je restais confus un instant avant de comprendre à quel point il m'était cher. Je le pleurai et je le pleure encore. »
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*Tolstoï à propos de Dostoïevski, cité par Andreï Zonine dans La Vie de Léon Tolstoï
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Dostoïevski écrit, dans son Journal d’un écrivain, que «Le socialisme… n’est pas autre chose que l’unification par la force du genre humain, idée que l’on voit poindre déjà dans la Rome ancienne», cité par Paul Evdokimov, Dostoïevsky [sic] et le problème du Mal (Desclée de Brouwer, 1979), p. 291.

Version actuelle datée du 27 octobre 2024 à 08:02

« C'est là le paradis du Christ. Toute l'histoire, aussi bien celle de l'humanité que celle de chacun pris à part, n'est qu'évolution, aspiration vers ce but, lutte pour ce but, conquête de ce but ».

— Fiodor Dostoïevski, Méditation (1864)


"L'Europe nous méprise secrètement et publiquement, elle nous regarde comme des inférieurs en tant qu'hommes, en tant que race, et parfois nous les dégoûtons littéralement, nous les dégoûtons absolument, surtout lorsque nous nous jetons à leur cou et les embrassons fraternellement."

— Fiodor Dostoïevski, Journal d'un écrivain (1877)


"En Europe nous avons été des ramasse-miettes et des esclaves, en Asie nous serons des seigneurs. En Europe nous avons été des Tatars, en Asie nous serons à notre tour des Européens."

— Fiodor Dostoïevski, Journal d'un écrivain (1877)


…la face divine du Christ s’est conservée dans toute sa pureté. Peut-être est-ce là toute la mission prédestinée du peuple russe dans l’humanité, qu’il ait à conserver en lui cette image divine afin, lorsque le temps sera venu, de la révéler à un monde qui a perdu sa voie…

  • Journal d’un écrivain

"La tolérance atteindra un tel niveau que toute personne serra interdites de toutes réflexions afin de ne pas offencer les débiles" Dostoïevski

"À notre époque, la société s'est décomposée en individus, qui vivent chacun dans leur tanière comme des bêtes, se fuient les uns les autres et ne songent qu'à se cacher mutuellement leurs richesses. Ils en viennent ainsi à se détester et à se rendre détestables eux-mêmes."

Les frères Karamazov


« Je n'ai jamais ni rencontré cet homme ni eu de relation directe avec lui. C'est seulement lorsqu'il est mort que j'ai compris qu'il était de moi la personne la plus proche, celle qui m'était la plus chère et la plus nécessaire. Je suis écrivain et, comme tous les écrivains, vaniteux et jaloux. Du moins, en ce qui me concerne, je suis un écrivain de la sorte. Il ne m'est pourtant jamais venu à l'esprit de me comparer à lui, jamais. Tout ce qu'il produisait (ce qu'il produisait de bon et de vrai était tel que plus il écrivait, mieux je m'en portais. J'envie l'art, l'esprit aussi, mais en fait de cœur, je n'éprouve que de la joie. Je considérais qu'il était un ami, que je ne manquerai pas de le rencontrer et qu'il ne tenait qu'à moi que l'occasion se présente. Et soudain, au déjeuner, j'étais en retard et déjeunais seul ce jour-là, je lus qu'il était mort. Je sentis qu'un point d'appui venait de lâcher. Je restais confus un instant avant de comprendre à quel point il m'était cher. Je le pleurai et je le pleure encore. »

  • Tolstoï à propos de Dostoïevski, cité par Andreï Zonine dans La Vie de Léon Tolstoï


Dostoïevski écrit, dans son Journal d’un écrivain, que «Le socialisme… n’est pas autre chose que l’unification par la force du genre humain, idée que l’on voit poindre déjà dans la Rome ancienne», cité par Paul Evdokimov, Dostoïevsky [sic] et le problème du Mal (Desclée de Brouwer, 1979), p. 291.