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=== [[:Category:Europe|Europe]] ===
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{{Image|Victor Hugo|}}
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== Citations ==
  
« Il y a toute l'histoire de l'Europe […] dans ce fleuve des guerriers et des penseurs, dans cette vague superbe qui fait bondir la France, dans ce murmure profond qui fait rêver l'Allemagne. Le Rhin réunit tout. »
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<poem>« Boursier qui tonds le peuple, usurier qui le triches,
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Gais soupeurs de Chevet, ventrus, coquins et riches,
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Amis de Fould le juif et de Maupas le Grec,
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Laissez le pauvre en pleurs sous la porte cochère ;
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Engraissez-vous, vivez, et faites bonne chère... »</poem>
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Le Rhin'', 1842
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Victor Hugo, ''Les Châtiments'' (1853)
  
=== [[:Category:Culture|Culture]] ===
 
  
« Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue. »
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<poem>« C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié, le serment,
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Voilà ce que ce juif a vendu lâchement !
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo]
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Juif ! les impurs traitants à qui l’on vend son âme
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Attendront bien longtemps avant qu’un plus infâme
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Vienne réclamer d’eux, dans quelque jour d’effroi,
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Le fond du sac plein d’or qu’on fit vomir sur toi !
  
=== [[:Category:Truth|Truth]] ===
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[...]
  
« La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. »
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Marche, autre juif errant ! marche avec l’or qu’on voit
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Luire à travers les doigts de tes mains mal fermées !
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Tas de pierres''
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[...]
  
=== [[:Category:Anti-communism|Anti-communism]] ===
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Judas qui vend son Dieu, Leclerc qui vend sa ville »</poem>
  
« On nous place entre les deux alternatives, la république rouge ou le socialisme, c'est-à-dire la bourse ou la vie. »
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— Victor Hugo, ''Les Chants du crépuscule'' (1835)
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Choses vues''
 
  
« Communisme : rêve de quelques-uns, cauchemar de tous. »
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« '''Juif qui parle, bouche qui ment.''' »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Choses vues''
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Victor Hugo, ''Marie Tudor'' (1833)
  
« Communistes : votre ennemi c'est le mur mitoyen. Le mien, c'est le despotisme. J'aime mieux escalader les trônes que la haie du voisin. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Choses vues''
 
 
=== [[:Category:Africa|Africa]] ===
 
 
« Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire qui date du commencement dans la mémoire humaine : L’Afrique n’a pas d’histoire. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Discours'', le 18 mai 1879
 
 
=== [[:Category:Family|Family]] ===
 
 
<poem>« Ô l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !
 
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !
 
Table toujours servie au paternel foyer !
 
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier ! »</poem>
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Les Feuilles d’automne''
 
 
=== [[:Category:God|God]] ===
 
 
« Car le mot, c'est le Verbe, et le Verbe c'est Dieu. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Les Contemplations''
 
 
=== [[:Category:War|War]] ===
 
 
« La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo]
 
  
 
<poem>« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
 
<poem>« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,
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Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
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Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
 
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
 
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
 
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
 
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
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Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
 
Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
 
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
 
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l'onde,
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Comme le ciel et comme l’onde,
 
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
 
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
 
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
 
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
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Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
 
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
 
En boucles sur ta blanche épaule
 
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
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Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
 
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
 
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
 
Comme les feuilles sur le saule ?
 
Comme les feuilles sur le saule ?
  
 
Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
 
Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
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Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d'Iran borde le puits sombre ?
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Qui d’Iran borde le puits sombre ?
 
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
 
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,
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Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
 
Cent ans à sortir de son ombre ?
 
Cent ans à sortir de son ombre ?
  
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Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
 
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
 
Plus éclatant que les cymbales ?
 
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
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Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
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— Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
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Je veux de la poudre et des balles. »</poem>
  
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
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— Victor Hugo, « L’enfant » (Juillet 1828), ''Les Orientales'' (1829)
Je veux de la poudre et des balles. »</poem>
 
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Les Orientales''
 
  
=== [[:Category:Perversion|Perversion]] ===
+
« Ce dernier empire, jeune encore au milieu du vieux continent, grandit depuis un siècle avec une rapidité singulière. Son avenir est d’un poids immense dans nos destinées. [...]
  
« Le ventre est pour l’esprit un poids redoutable. Il rompt à chaque instant l’équilibre entre l’âme et le corps. Il emplit l’histoire. Il est l’antre des vices. Il est responsable de presque tous les crimes. »
+
Les destins futurs de la Russie sont aujourd’hui le champ ouvert à toutes les méditations. Ces terres du septentrion ont déjà plusieurs fois jeté le torrent de leurs peuples à travers l’Europe. Les Français de ce temps ont vu, entre autres merveilles, paître dans les gazons des Tuileries des chevaux qui avaient coutume de brouter l’herbe au pied de la Grande Muraille de la Chine [...]. »
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo]
+
Victor Hugo, ''Journal des idées des opinions et des lectures d’un jeune jacobite de 1819'' (1819)
  
[[Category:Culture]]
+
{{DEFAULTSORT:Hugo, Victor}}
[[Category:Truth]]
+
[[Category:Auctores]]
[[Category:Anti-communism]]
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[[Category:Africa]]
 
[[Category:Family]]
 
[[Category:God]]
 
[[Category:War]]
 
[[Category:Perversion]]
 
[[Category:Freedom thinkers]]
 

Version actuelle datée du 18 septembre 2024 à 16:36

Victor Hugo.jpg

Citations

« Boursier qui tonds le peuple, usurier qui le triches,
Gais soupeurs de Chevet, ventrus, coquins et riches,
Amis de Fould le juif et de Maupas le Grec,
Laissez le pauvre en pleurs sous la porte cochère ;
Engraissez-vous, vivez, et faites bonne chère... »

— Victor Hugo, Les Châtiments (1853)


« C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié, le serment,
Voilà ce que ce juif a vendu lâchement !

Juif ! les impurs traitants à qui l’on vend son âme
Attendront bien longtemps avant qu’un plus infâme
Vienne réclamer d’eux, dans quelque jour d’effroi,
Le fond du sac plein d’or qu’on fit vomir sur toi !

[...]

Marche, autre juif errant ! marche avec l’or qu’on voit
Luire à travers les doigts de tes mains mal fermées !

[...]

Judas qui vend son Dieu, Leclerc qui vend sa ville »

— Victor Hugo, Les Chants du crépuscule (1835)


« Juif qui parle, bouche qui ment. »

— Victor Hugo, Marie Tudor (1833)


« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tète blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
— Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles. »

— Victor Hugo, « L’enfant » (Juillet 1828), Les Orientales (1829)


« Ce dernier empire, jeune encore au milieu du vieux continent, grandit depuis un siècle avec une rapidité singulière. Son avenir est d’un poids immense dans nos destinées. [...]

Les destins futurs de la Russie sont aujourd’hui le champ ouvert à toutes les méditations. Ces terres du septentrion ont déjà plusieurs fois jeté le torrent de leurs peuples à travers l’Europe. Les Français de ce temps ont vu, entre autres merveilles, paître dans les gazons des Tuileries des chevaux qui avaient coutume de brouter l’herbe au pied de la Grande Muraille de la Chine [...]. »

— Victor Hugo, Journal des idées des opinions et des lectures d’un jeune jacobite de 1819 (1819)