Ligne 503 : Ligne 503 :
 
|page=345}}
 
|page=345}}
  
== Combat ==
+
== Conservatisme ==
  
« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »
+
<poem>« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
 +
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Pierre de Ronsard
|titre=Le Boqueteau 125
+
|titre=Œuvres complètes
|année d'origine=1924
+
|titre de la contribution=Remonstrance au peuple de France
|traducteur=Théodore Lacaze
+
|année de la contribution=1563
|éditeur=Payot
+
|éditeur=Gallimard
|année=1998
+
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|page=172}}
+
|année=1994
 +
|tome=II
 +
|page=1022}}
  
« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »
+
« Ne croyez jamais aux conservateurs, il n’y a rien à faire avec eux ! »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Corneliu Zelea Codreanu
+
|auteur=Édouard Drumont
|titre=Journal de prison
+
|titre=Le Testament d’un antisémite
|année d'origine=posthume, 1951
+
|année d'origine=1891
|traducteur=Faust Bradesco
+
|éditeur=Dentu
|éditeur=Pardès
+
|année=1891
|collection=Omul Nou
+
|page=4-12}}
|année=1996
+
 
|ISBN=9782867140143
+
« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »
|page=50}}
+
{{réf Livre
 +
|auteur=Alfred Rosenberg
 +
|titre=Le Mythe du vingtième siècle
 +
|année d'origine=1930
 +
|traducteur=Adler von Scholle
 +
|éditeur=Avalon
 +
|année=1986
 +
|page=631}}
  
« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »
+
« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Simone Weil
|titre de la contribution=Traité du rebelle
+
|titre=L’Enracinement
|année de la contribution=1951
+
|année d'origine=1943
|titre=Essais
+
|éditeur=Gallimard
|traducteur=Henri Plard
+
|collection=Champs Classiques
|éditeur=Le Livre de poche
+
|année=2014
|ISBN=9782253186557
+
|ISBN=9782081295865
|année=2019
+
|page=121}}
|page=507}}
 
  
« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
+
« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 +
|titre=Le Réactionnaire authentique
 +
|traducteur=Michel Bibard
 +
|éditeur=Éditions du Rocher
 +
|collection=Anatolia
 +
|année=2005
 +
|ISBN=9782268053004
 +
|page=106}}
  
— Jean Mabire, ''La Torche et le Glaive'' (1994)
+
« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »
 
 
== Conservatisme ==
 
 
 
<poem>« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
 
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »</poem>
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre de Ronsard
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Œuvres complètes
+
|titre=Les Horreurs de la démocratie
|titre de la contribution=Remonstrance au peuple de France
+
|traducteur=Michel Bibard
|année de la contribution=1563
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|éditeur=Gallimard
+
|collection=Anatolia
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
+
|année=2003
|année=1994
+
|ISBN=9782268044675
|tome=II
+
|page=322}}
|page=1022}}
+
 
 +
== Contre-révolution ==
  
« Ne croyez jamais aux conservateurs, il n’y a rien à faire avec eux ! »
+
« [...] le rétablissement de la Monarchie, qu’on appelle ''contre-révolution'', ne sera point une ''révolution contraire'', mais le ''contraire de la Révolution''. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Édouard Drumont
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Le Testament d’un antisémite
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=1891
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Dentu
+
|titre=Œuvres
|année=1891
+
|éditeur=Robert Laffont
|page=4-12}}
+
|collection=Bouquins
 +
|année=2007
 +
|ISBN=9782221095430
 +
|page=276}}
  
« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »
+
« [...] la position contre-révolutionnaire est restée une position de réaction, et non d’initiative. »
{{réf Livre
 
|auteur=Alfred Rosenberg
 
|titre=Le Mythe du vingtième siècle
 
|année d'origine=1930
 
|traducteur=Adler von Scholle
 
|éditeur=Avalon
 
|année=1986
 
|page=631}}
 
 
 
« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Simone Weil
+
|auteur=Thomas Molnar
|titre=L’Enracinement
+
|titre=La Contre-révolution
|année d'origine=1943
+
|année d'origine=1969
|éditeur=Gallimard
+
|traducteur=Olivier Postel-Vinay
|collection=Champs Classiques
+
|éditeur=Union générale d’éditions
|année=2014
+
|collection=10/18
|ISBN=9782081295865
+
|année=1972
|page=121}}
+
|page=293-294}}
  
« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »
+
== Cosmopolitisme ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=106}}
 
  
« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »
+
« L’amour de l’humanité donne beaucoup de vertus, comme la douceur, l’équité, la modération, l’indulgence ; mais il n’inspire point le courage ni la fermeté, etc. et ne leur donne point cette énergie qu’elles reçoivent de l’amour de la patrie qui les élève jusqu’à l’héroïsme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
+
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|titre=Les Horreurs de la démocratie
+
|titre=Œuvres complètes
|traducteur=Michel Bibard
+
|titre de la contribution=Fragments politiques
|éditeur=Éditions du Rocher
+
|année de la contribution=
|collection=Anatolia
+
|éditeur=Gallimard
|année=2003
+
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|ISBN=9782268044675
+
|année=1964
|page=322}}
+
|tome=III
 +
|page=536}}
  
== Contre-révolution ==
+
« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
 +
|titre de la contribution=Émile, ou De l’éducation (1762)
 +
|titre=Œuvres complètes de J.-J. Rousseau
 +
|éditeur=A. Houssiaux
 +
|année=1852-1853
 +
|tome=II
 +
|section=livre I
 +
|page=401}}
  
« [...] le rétablissement de la Monarchie, qu’on appelle ''contre-révolution'', ne sera point une ''révolution contraire'', mais le ''contraire de la Révolution''. »
+
« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Emil Cioran
|titre de la contribution=Considérations sur la France
 
|année de la contribution=1796
 
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
|éditeur=Robert Laffont
+
|titre de la contribution=Écartèlement
|collection=Bouquins
+
|année de la contribution=1979
|année=2007
+
|éditeur=Gallimard
|ISBN=9782221095430
+
|collection=Quarto
|page=276}}
+
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
 +
|page=1437}}
  
« [...] la position contre-révolutionnaire est restée une position de réaction, et non d’initiative. »
+
« [...] le ''déracinement généralisé'' qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Thomas Molnar
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=La Contre-révolution
+
|titre=Le Complexe d’Orphée
|année d'origine=1969
+
|année d'origine=2011
|traducteur=Olivier Postel-Vinay
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Union générale d’éditions
+
|collection=Champs Essais
|collection=10/18
+
|année=2021
|année=1972
+
|ISBN=9782081333208
|page=293-294}}
+
|page=203}}
 +
 
 +
== Courage ==
  
== Cosmopolitisme ==
+
« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »
  
« L’amour de l’humanité donne beaucoup de vertus, comme la douceur, l’équité, la modération, l’indulgence ; mais il n’inspire point le courage ni la fermeté, etc. et ne leur donne point cette énergie qu’elles reçoivent de l’amour de la patrie qui les élève jusqu’à l’héroïsme. »
+
— Cité après son arrestation pour trahison par l’armée américaine à Gênes en mai 1945
{{Réf Livre
+
{{Réf Article
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
+
|titre=The Cheerful Outlook
|titre=Œuvres complètes
+
|auteur=Ezra Pound cité par Henry Robinson Luce
|titre de la contribution=Fragments politiques
+
|publication=Time
|année de la contribution=
+
|date=11 juin 1945
|éditeur=Gallimard
+
|page=}}
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
 
|année=1964
 
|tome=III
 
|page=536}}
 
  
« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »
+
« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. »
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
+
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
|titre de la contribution=Émile, ou De l’éducation (1762)
+
 
|titre=Œuvres complètes de J.-J. Rousseau
+
 
|éditeur=A. Houssiaux
+
« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »
|année=1852-1853
+
 
|tome=II
+
— Jean-Marie Le Pen, ''Le Parisien'', 8 mars 2012
|section=livre I
+
 
|page=401}}
+
== Décadence ==
  
« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »
+
« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »  
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Joseph de Maistre
 +
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
 +
|année de la contribution=1821
 
|titre=Œuvres
 
|titre=Œuvres
|titre de la contribution=Écartèlement
+
|éditeur=Robert Laffont
|année de la contribution=1979
+
|collection=Bouquins
|éditeur=Gallimard
+
|année=2007
|collection=Quarto
+
|ISBN=9782221095430
|année=1995
+
|page=485}}
|ISBN=9782070741663
 
|page=1437}}
 
  
« [...] le ''déracinement généralisé'' qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »
+
« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Claude Michéa
+
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
|titre=Le Complexe d’Orphée
+
|titre=La Pornocratie
|année d'origine=2011
+
|année d'origine=1875
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Kontre Kulture
|collection=Champs Essais
+
|année=2013
|année=2021
+
|ISBN=9782367250250
|ISBN=9782081333208
+
|page=83}}
|page=203}}
 
  
== Courage ==
+
« Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple. »
 
+
{{Réf Livre
« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »
+
|auteur=Gustave Le Bon
 +
|titre=Psychologie des foules
 +
|année d'origine=1895
 +
|éditeur=Presses Universitaires de France
 +
|collection=Quadrige
 +
|année=2013
 +
|ISBN=9782130620624
 +
|page=125}}
  
— Cité après son arrestation pour trahison par l’armée américaine à Gênes en mai 1945
+
« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=The Cheerful Outlook
+
|auteur=Gustave Le Bon
|auteur=Ezra Pound cité par Henry Robinson Luce
+
|titre=Psychologie du socialisme
|publication=Time
+
|année d'origine=1898
|date=11 juin 1945
+
|éditeur=Les amis de Gustave Le Bon
|page=}}
+
|année=1984
 +
|page=414}}
  
« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. »
+
« Le triomphe des démagogies est passager. Mais les ruines sont éternelles. »
 
+
{{Réf Livre
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
+
|auteur=Charles Péguy
 +
|titre de la contribution=Les Suppliants parallèles
 +
|année de la contribution=17 décembre 1905
 +
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
 +
|éditeur=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1916-1955
 +
|tome=2
 +
|page=470}}
  
 +
« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Gustave Le Bon
 +
|titre=Hier et demain
 +
|année d'origine=1918
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|année=1918
 +
|page=73}}
  
« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »
+
« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »
 
 
— Jean-Marie Le Pen, ''Le Parisien'', 8 mars 2012
 
 
 
== Décadence ==
 
 
 
« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »  
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Gustave Le Bon
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre=Hier et demain
|année de la contribution=1821
+
|année d'origine=1918
|titre=Œuvres
+
|éditeur=Flammarion
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=1918
|collection=Bouquins
+
|page=110}}
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=485}}
 
  
« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »
+
« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
+
|auteur=Alain de Benoist
|titre=La Pornocratie
+
|titre=Orientations pour des années décisives
|année d'origine=1875
+
|année d'origine=1982
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Le Labyrinthe
|année=2013
+
|année=1982
|ISBN=9782367250250
+
|page=76}}
|page=83}}
+
 
 +
== Démocratie ==
  
« Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple. »
+
« Il faut peser les voix, et non les compter. »
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Gustave Le Bon
+
— Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Chevalier de Saint-Réal, Saint-Pétersbourg, 22 décembre 1816-3 janvier 1817
|titre=Psychologie des foules
+
 
|année d'origine=1895
+
 
|éditeur=Presses Universitaires de France
+
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
|collection=Quadrige
+
 
|année=2013
+
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871
|ISBN=9782130620624
 
|page=125}}
 
  
« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Gustave Le Bon
 
|titre=Psychologie du socialisme
 
|année d'origine=1898
 
|éditeur=Les amis de Gustave Le Bon
 
|année=1984
 
|page=414}}
 
  
« Le triomphe des démagogies est passager. Mais les ruines sont éternelles. »
+
« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Péguy
+
|auteur=Friedrich Nietzsche
|titre de la contribution=Les Suppliants parallèles
+
|titre de la contribution=Crépuscule des idoles
|année de la contribution=17 décembre 1905
+
|année de la contribution=1888
|titre=Œuvres complètes de Charles Péguy
+
|titre=Œuvres philosophiques complètes
|éditeur=La Nouvelle Revue française
+
|traducteur=Jean-Claude Hémery
|année=1916-1955
+
|éditeur=Gallimard
|tome=2
+
|collection=La Nouvelle Revue française
|page=470}}
+
|année=2022
 +
|ISBN=9782070289240
 +
|page=134}}
  
« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »
+
« La démocratie électorale ressemble beaucoup au monde de la Bourse [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Georges Sorel
|titre=Hier et demain
+
|titre=Réflexions sur la violence
|année d'origine=1918
+
|année d'origine=1908
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1918
+
|année=2014
|page=73}}
+
|ISBN=9782367250441
 +
|page=173-174}}
  
« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »
+
« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Gustave Le Bon
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Hier et demain
+
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
|année d'origine=1918
+
|année d'origine=1924
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
|année=1918
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|page=110}}
+
|collection=Sophia
 +
|année=1986
 +
|page=114}}
  
« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »
+
« [...] c’est l’Argent qui ''fait'' le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Alain de Benoist
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Orientations pour des années décisives
+
|titre=Mes idées politiques
|année d'origine=1982
+
|année d'origine=1937
|éditeur=Le Labyrinthe
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1982
+
|année=2019
|page=76}}
+
|page=227-228}}
  
== Démocratie ==
+
« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Ernst Jünger
 +
|titre=Le Boqueteau 125
 +
|année d'origine=1924
 +
|traducteur=Théodore Lacaze
 +
|éditeur=Payot
 +
|année=1998
 +
|page=81}}
  
« Il faut peser les voix, et non les compter. »
+
« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »
 
+
{{Réf Livre
— Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Chevalier de Saint-Réal, Saint-Pétersbourg, 22 décembre 1816-3 janvier 1817
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 +
|titre=Bagatelles pour un massacre
 +
|année d'origine=1937
 +
|éditeur=Denoël
 +
|année=1937
 +
|page=51}}
  
 +
« Une démocratie est à présent définie en Europe comme étant un pays dirigé par les juifs. »
 +
{{Réf Article
 +
|titre=Letter from Rapallo
 +
|auteur=Ezra Pound
 +
|publication=The Japan Times
 +
|date=12 août 1940
 +
|page=url
 +
|url=https://www.japantimes.co.jp/life/2010/03/28/general/letter-from-rapallo}}
  
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
+
« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »
  
Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871
+
Abel Bonnard, « Les opinions », ''Je suis partout'', 13 avril 1941
  
  
« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
+
« [...] la démocratie est tout ensemble le paradis et le tombeau d’un peuple. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Nietzsche
+
|auteur=Emil Cioran
|titre de la contribution=Crépuscule des idoles
+
|titre=Œuvres
|année de la contribution=1888
+
|titre de la contribution=Histoire et utopie
|titre=Œuvres philosophiques complètes
+
|année de la contribution=1960
|traducteur=Jean-Claude Hémery
 
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|collection=Quarto
|année=2022
+
|année=1995
|ISBN=9782070289240
+
|ISBN=9782070741663
|page=134}}
+
|page=998}}
  
« La démocratie électorale ressemble beaucoup au monde de la Bourse [...]. »
+
« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’''alternance unique''. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Georges Sorel
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=Réflexions sur la violence
+
|titre=L’Empire du moindre mal
|année d'origine=1908
+
|année d'origine=2007
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2014
+
|collection=Champs Essais
|ISBN=9782367250441
+
|année=2010
|page=173-174}}
+
|ISBN=9782081220430
 +
|page=122}}
 +
 
 +
== Destin ==
  
« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »
+
« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Berdiaev
+
|auteur=Ernst von Salomon
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
+
|titre=Les Réprouvés
|année d'origine=1924
+
|année d'origine=1930
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
+
|traducteur=Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|éditeur=Omnia
|collection=Sophia
+
|collection=Omnia poche
|année=1986
+
|année=2016
|page=114}}
+
|ISBN=9782841006076
 +
|page=276}}
  
« [...] c’est l’Argent qui ''fait'' le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. »
+
== Diable ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Maurras
 
|titre=Mes idées politiques
 
|année d'origine=1937
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2019
 
|page=227-228}}
 
  
« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »
+
« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Charles Baudelaire
|titre=Le Boqueteau 125
+
|titre de la contribution=Petits Poèmes en prose
|année d'origine=1924
+
|année de la contribution=1869
|traducteur=Théodore Lacaze
+
|titre=Œuvres complètes
|éditeur=Payot
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=1998
+
|collection=Bouquins
|page=81}}
+
|année=2011
 +
|section=Le Joueur généreux
 +
|page=191}}
  
« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »
+
« L’homme médiocre ne croit pas au diable. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Ernest Hello
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre=L’Homme
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1872
|éditeur=Denoël
+
|éditeur=Victor Palmé
|année=1937
+
|année=1872
|page=51}}
+
|page=}}
 +
 
 +
== Dictature ==
  
« Une démocratie est à présent définie en Europe comme étant un pays dirigé par les juifs. »
+
« Quand la légalité suffit pour sauver la société, la légalité ; quand elle ne suffit pas, la dictature. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=Letter from Rapallo
+
|auteur=Juan Donoso Cortés
|auteur=Ezra Pound
+
|titre de la contribution=Discours sur la dictature
|publication=The Japan Times
+
|année de la contribution=4 janvier 1849
|date=12 août 1940
+
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
|page=url
+
|traducteur=Anonyme
|url=https://www.japantimes.co.jp/life/2010/03/28/general/letter-from-rapallo}}
+
|éditeur=Cerf
 +
|collection=La nuit surveillée
 +
|année=2013
 +
|page=95}}
  
« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »
+
== Dieu ==
  
— Abel Bonnard, « Les opinions », ''Je suis partout'', 13 avril 1941
+
« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »
 
 
 
 
« [...] la démocratie est tout ensemble le paradis et le tombeau d’un peuple. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Emil Cioran
+
|auteur=Juan Donoso Cortés
|titre=Œuvres
+
|titre de la contribution=Lettre au Cardinal Fornari
|titre de la contribution=Histoire et utopie
+
|année de la contribution=19 juin 1852
|année de la contribution=1960
+
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
|éditeur=Gallimard
+
|traducteur=Anonyme
|collection=Quarto
+
|éditeur=Cerf
|année=1995
+
|collection=La nuit surveillée
|ISBN=9782070741663
+
|année=2013
|page=998}}
+
|page=176}}
  
« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’''alternance unique''. »
+
« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Claude Michéa
+
|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
|titre=L’Empire du moindre mal
+
|titre=La Légitimité
|année d'origine=2007
+
|année d'origine=1873
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Tournai, Casterman
|collection=Champs Essais
+
|année=1873
|année=2010
+
|page=443}}
|ISBN=9782081220430
 
|page=122}}
 
  
== Destin ==
+
« L’homme sans Dieu cesse d’être homme [...]. »
 
 
« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst von Salomon
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Les Réprouvés
+
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
|année d'origine=1930
+
|année d'origine=1924
|traducteur=Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg
+
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
|éditeur=Omnia
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|collection=Omnia poche
+
|collection=Sophia
|année=2016
+
|année=1986
|ISBN=9782841006076
+
|page=41}}
|page=276}}
 
  
== Diable ==
+
== Diversité ==
  
« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
+
« La menace principale, aujourd’hui, quelle est-elle ? Elle est la disparition progressive de la diversité du monde. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Baudelaire
+
|auteur=Alain de Benoist
|titre de la contribution=Petits Poèmes en prose
+
|titre=Vu de droite
|année de la contribution=1869
+
|année d'origine=1977
|titre=Œuvres complètes
+
|éditeur=Labyrinthe
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=2002
|collection=Bouquins
+
|ISBN=9782869800519
|année=2011
+
|page=}}
|section=Le Joueur généreux
 
|page=191}}
 
  
« L’homme médiocre ne croit pas au diable. »
+
== Droit ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Ernest Hello
 
|titre=L’Homme
 
|année d'origine=1872
 
|éditeur=Victor Palmé
 
|année=1872
 
|page=}}
 
  
== Dictature ==
+
« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »
  
« Quand la légalité suffit pour sauver la société, la légalité ; quand elle ne suffit pas, la dictature. »
+
— [[Alexandre Soljenitsyne]], ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
{{Réf Livre
 
|auteur=Juan Donoso Cortés
 
|titre de la contribution=Discours sur la dictature
 
|année de la contribution=4 janvier 1849
 
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
 
|traducteur=Anonyme
 
|éditeur=Cerf
 
|collection=La nuit surveillée
 
|année=2013
 
|page=95}}
 
  
== Dieu ==
+
== Économie ==
  
« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »
+
« Autrefois, la richesse était toujours d’origine ''politique'' ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Juan Donoso Cortés
+
|auteur=Werner Sombart
|titre de la contribution=Lettre au Cardinal Fornari
+
|titre=Le Socialisme allemand
|année de la contribution=19 juin 1852
+
|année d'origine=1934
|titre=Théologie de l’histoire et crise de civilisation
+
|éditeur=Pardès
|traducteur=Anonyme
+
|année=1990
|éditeur=Cerf
+
|page=38}}
|collection=La nuit surveillée
+
 
|année=2013
+
« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »
|page=176}}
 
 
 
« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
+
|auteur=Julius Evola
|titre=La Légitimité
+
|titre=Révolte contre le monde moderne
|année d'origine=1873
+
|année d'origine=1934
|éditeur=Tournai, Casterman
+
|traducteur=Philippe Baillet
|année=1873
+
|éditeur=Kontre Kulture
|page=443}}
+
|année=2019
 +
|ISBN=9782367251400
 +
|page=551-552}}
  
« L’homme sans Dieu cesse d’être homme [...]. »
+
« [...] l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Berdiaev
+
|auteur=Julius Evola
|titre=Le Nouveau Moyen Âge
+
|titre=Les Hommes au milieu des ruines
|année d'origine=1924
+
|année d'origine=1953
|traducteur=Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger
+
|traducteur=Gérard Boulanger
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|éditeur=Pardès
|collection=Sophia
+
|année=1984
|année=1986
+
|ISBN=9782867140044
|page=41}}
+
|page=167}}
 +
 
 +
« L’économie transforme le monde, mais le transforme seulement en monde de l’économie. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Guy Debord
 +
|titre=Œuvres
 +
|titre de la contribution=La Société du spectacle
 +
|année de la contribution=1967
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Quarto
 +
|année=2006
 +
|ISBN=9782070773749
 +
|page=766-872}}
  
== Diversité ==
+
== Ennemi ==
  
« La menace principale, aujourd’hui, quelle est-elle ? Elle est la disparition progressive de la diversité du monde. »
+
« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l’on perd le courage de le nommer ? »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Alain de Benoist
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Vu de droite
+
|titre=Mes idées politiques
|année d'origine=1977
+
|année d'origine=1937
|éditeur=Labyrinthe
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2002
+
|année=2019
|ISBN=9782869800519
+
|page=66}}
|page=}}
 
  
== Droit ==
+
Si un peuple « accepte qu’un étranger lui dicte le choix de son ennemi et lui dise contre qui il a le droit ou non de se battre, il cesse d’être un peuple politiquement libre et il est incorporé ou subordonné à un autre système politique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Carl Schmitt
 +
|titre=La Notion de politique
 +
|année d'origine=1927
 +
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Champs Classiques
 +
|année=2009
 +
|ISBN=9782081228733
 +
|page=91}}
  
« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »
+
« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »
  
[[Alexandre Soljenitsyne]], ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
+
Julien Freund, ''L’Essence du politique'' (1965)
  
== Économie ==
+
== Droits de l’homme ==
  
« Autrefois, la richesse était toujours d’origine ''politique'' ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »
+
« La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’''homme''. Or, il n’y a point d’''homme'' dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, ''qu’on peut être Persan'' : mais quant à l’''homme'', je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Werner Sombart
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Le Socialisme allemand
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=1934
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Pardès
+
|titre=Œuvres
|année=1990
+
|éditeur=Robert Laffont
|page=38}}
+
|collection=Bouquins
 +
|année=2007
 +
|ISBN=9782221095430
 +
|page=235}}
  
« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »
+
« [...] que la révolution a commencé par la déclaration des droits de l’homme, et qu’elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Louis de Bonald
|titre=Révolte contre le monde moderne
+
|titre de la contribution=Législation primitive
|année d'origine=1934
+
|année de la contribution=1802
|traducteur=Philippe Baillet
+
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Migne
|année=2019
+
|année=1859
|ISBN=9782367251400
+
|tome=III
|page=551-552}}
+
|page=1133}}
 +
 
 +
« [...] l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. »
 +
 
 +
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
  
« [...] l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Julius Evola
 
|titre=Les Hommes au milieu des ruines
 
|année d'origine=1953
 
|traducteur=Gérard Boulanger
 
|éditeur=Pardès
 
|année=1984
 
|ISBN=9782867140044
 
|page=167}}
 
  
« L’économie transforme le monde, mais le transforme seulement en monde de l’économie. »
+
« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Guy Debord
+
|auteur=Guillaume Faye
|titre=Œuvres
+
|titre=Le Système à tuer les peuples
|titre de la contribution=La Société du spectacle
+
|année d'origine=1981
|année de la contribution=1967
+
|éditeur=Copernic
|éditeur=Gallimard
+
|année=1981
|collection=Quarto
+
|page=102}}
|année=2006
 
|ISBN=9782070773749
 
|page=766-872}}
 
  
== Ennemi ==
+
== Égalité ==
  
« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l’on perd le courage de le nommer ? »
+
« Le règne de la violence et le règne de l’égalité ont ensemble un étroit rapport. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles Maurras
+
|auteur=Jacques Necker
|titre=Mes idées politiques
+
|titre de la contribution=Réflexions philosophiques sur l’égalité (1793)
|année d'origine=1937
+
|titre=Œuvres complètes
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Auguste Louis baron de Staël-Holstein
|année=2019
+
|année=1821
|page=66}}
+
|tome=10
 +
|page=399}}
  
Si un peuple « accepte qu’un étranger lui dicte le choix de son ennemi et lui dise contre qui il a le droit ou non de se battre, il cesse d’être un peuple politiquement libre et il est incorporé ou subordonné à un autre système politique. »
+
« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Carl Schmitt
 
|titre=La Notion de politique
 
|année d'origine=1927
 
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Champs Classiques
 
|année=2009
 
|ISBN=9782081228733
 
|page=91}}
 
  
« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »
+
— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853
  
— Julien Freund, ''L’Essence du politique'' (1965)
 
  
== Droits de l’homme ==
+
« Avec ces prêcheurs d’égalité je ne veux être confondu ni mêlé. Car ainsi me parle, ''à moi'', la justice : ''Égaux ne sont les hommes''.»
 
 
« La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’''homme''. Or, il n’y a point d’''homme'' dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, ''qu’on peut être Persan'' : mais quant à l’''homme'', je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Friedrich Nietzsche
|titre de la contribution=Considérations sur la France
+
|titre de la contribution=Ainsi parlait Zarathoustra
|année de la contribution=1796
+
|année de la contribution=1883–1885
|titre=Œuvres
+
|titre=Œuvres philosophiques complètes
|éditeur=Robert Laffont
+
|traducteur=Maurice de Gandillac
|collection=Bouquins
+
|éditeur=Gallimard
|année=2007
+
|collection=La Nouvelle Revue française
|ISBN=9782221095430
+
|année=2019
|page=235}}
+
|ISBN=9782070280315
 +
|page=117}}
  
« [...] que la révolution a commencé par la déclaration des droits de l’homme, et qu’elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu. »
+
« L’amour de l’égalité trahit la préférence pour l’inférieur. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis de Bonald
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre de la contribution=Législation primitive
+
|titre de la contribution=La Question juive
|année de la contribution=1802
+
|année de la contribution=1937
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|éditeur=Migne
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1859
+
|année=2022
|tome=III
+
|page=34-36}}
|page=1133}}
 
  
« [...] l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. »
+
« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=George Orwell
 +
|titre=La Ferme des animaux
 +
|année d'origine=1945
 +
|traducteur=Jean Quéval
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1993
 +
|ISBN=9782070375165
 +
|page=144}}
  
— Alexandre Soljenitsyne, ''Le Déclin du courage'' (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)
+
== États-Unis ==
  
 +
« [...] peut-être même plus qu’aucun autre pays, les États-Unis sont pénétrés de l’essence juive. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Werner Sombart
 +
|titre=Les Juifs et la vie économique
 +
|traducteur=Samuel Jankélévitch
 +
|année d'origine=1911
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|page=82}}
  
« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »
+
« On n’échappe pas au commerce américain. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Guillaume Faye
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=Le Système à tuer les peuples
+
|titre=Voyage au bout de la nuit
|année d'origine=1981
+
|année d'origine=1932
|éditeur=Copernic
+
|éditeur=Gallimard
|année=1981
+
|collection=Folio
|page=102}}
+
|année=1972
 +
|ISBN=9782070360284
 +
|page=207}}
  
== Égalité ==
+
« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Julius Evola
 +
|titre=Orientations
 +
|année d'origine=1950
 +
|traducteur=Philippe Baillet
 +
|éditeur=Pardès
 +
|année=2011
 +
|ISBN=9782867144509
 +
|page=56}}
  
« Le règne de la violence et le règne de l’égalité ont ensemble un étroit rapport. »
+
« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques Necker
+
|auteur=Alain de Benoist
|titre de la contribution=Réflexions philosophiques sur l’égalité (1793)
+
|titre=Orientations pour des années décisives
|titre=Œuvres complètes
+
|année d'origine=1982
|éditeur=Auguste Louis baron de Staël-Holstein
+
|éditeur=Le Labyrinthe
|année=1821
+
|année=1982
|tome=10
+
|page=73}}
|page=399}}
 
  
« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »
+
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Alexandre Douguine
 +
|titre=L’Appel de l’Eurasie
 +
|année d'origine=2013
 +
|traducteur=
 +
|éditeur=Avatar
 +
|collection=Heartland
 +
|année=2013
 +
|page=41}}
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853
+
== Eurasisme ==
  
 
+
« Nous avons vocation à transférer l’Occident en Orient. »
« Avec ces prêcheurs d’égalité je ne veux être confondu ni mêlé. Car ainsi me parle, ''à moi'', la justice : “''Égaux ne sont les hommes''.»
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Nietzsche
+
|auteur=Alexandre Douguine
|titre de la contribution=Ainsi parlait Zarathoustra
+
|titre=La Quatrième théorie politique
|année de la contribution=1883–1885
+
|année d'origine=2009
|titre=Œuvres philosophiques complètes
+
|traducteur=Valentin Lacombe
|traducteur=Maurice de Gandillac
+
|éditeur=Ars magna
|éditeur=Gallimard
+
|année=2016
|collection=La Nouvelle Revue française
+
|page=254}}
|année=2019
 
|ISBN=9782070280315
 
|page=117}}
 
  
« L’amour de l’égalité trahit la préférence pour l’inférieur. »
+
== Europe ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Abel Bonnard
 
|titre de la contribution=La Question juive
 
|année de la contribution=1937
 
|titre=Berlin, Hitler et moi
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2022
 
|page=34-36}}
 
  
« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »
+
« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=George Orwell
+
|auteur=Edmund Burke
|titre=La Ferme des animaux
+
|titre=Réflexions sur la Révolution en France
|année d'origine=1945
+
|année d'origine=1790
|traducteur=Jean Quéval
+
|traducteur=Pierre Andler
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Les Belles Lettres
|collection=Folio
+
|collection=Le Goût des idées
|année=1993
+
|année=2016
|ISBN=9782070375165
+
|ISBN=9782251445939
|page=144}}
+
|page=79}}
 +
 
 +
« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »
 +
 
 +
— Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819
  
== États-Unis ==
 
  
« [...] peut-être même plus qu’aucun autre pays, les États-Unis sont pénétrés de l’essence juive. »
+
« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’''obligation'' d’une grande politique. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Werner Sombart
+
|auteur=Friedrich Nietzsche
|titre=Les Juifs et la vie économique
+
|titre de la contribution=Par-delà bien et mal
|traducteur=Samuel Jankélévitch
+
|année de la contribution=1886
|année d'origine=1911
+
|titre=Œuvres philosophiques complètes
|éditeur=Kontre Kulture
+
|traducteur=Cornélius Heim
|année=2020
+
|éditeur=Gallimard
|page=82}}
+
|collection=La Nouvelle Revue française
 +
|année=2019
 +
|ISBN=9782070279456
 +
|page=127}}
 +
 
 +
« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.
  
« On n’échappe pas au commerce américain. »
+
La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 
|titre=Voyage au bout de la nuit
 
|année d'origine=1932
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Folio
 
|année=1972
 
|ISBN=9782070360284
 
|page=207}}
 
  
« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »
+
— Hilaire Belloc, ''L’Europe et la Foi'' (1920), trad. Maximilien Vox
{{Réf Livre
 
|auteur=Julius Evola
 
|titre=Orientations
 
|année d'origine=1950
 
|traducteur=Philippe Baillet
 
|éditeur=Pardès
 
|année=2011
 
|ISBN=9782867144509
 
|page=56}}
 
  
« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Alain de Benoist
 
|titre=Orientations pour des années décisives
 
|année d'origine=1982
 
|éditeur=Le Labyrinthe
 
|année=1982
 
|page=73}}
 
  
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
+
« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Alexandre Douguine
 
|titre=L’Appel de l’Eurasie
 
|année d'origine=2013
 
|traducteur=
 
|éditeur=Avatar
 
|collection=Heartland
 
|année=2013
 
|page=41}}
 
  
== Eurasisme ==
+
— Pierre Drieu la Rochelle, ''La Gerbe'', 21 août 1941
  
« Nous avons vocation à transférer l’Occident en Orient. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Alexandre Douguine
 
|titre=La Quatrième théorie politique
 
|année d'origine=2009
 
|traducteur=Valentin Lacombe
 
|éditeur=Ars magna
 
|année=2016
 
|page=254}}
 
  
== Europe ==
+
« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »
  
« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »
+
— Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959
{{Réf Livre
 
|auteur=Edmund Burke
 
|titre=Réflexions sur la Révolution en France
 
|année d'origine=1790
 
|traducteur=Pierre Andler
 
|éditeur=Les Belles Lettres
 
|collection=Le Goût des idées
 
|année=2016
 
|ISBN=9782251445939
 
|page=79}}
 
  
« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »
+
== Fascisme ==
  
— Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819
+
« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Benito Mussolini
 +
|titre=La Doctrine du fascisme
 +
|année d'origine=1938
 +
|traducteur=Charles Belin
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|page=10}}
  
 +
== Féminisme ==
  
« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’''obligation'' d’une grande politique. »
+
« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Friedrich Nietzsche
 
|titre de la contribution=Par-delà bien et mal
 
|année de la contribution=1886
 
|titre=Œuvres philosophiques complètes
 
|traducteur=Cornélius Heim
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=La Nouvelle Revue française
 
|année=2019
 
|ISBN=9782070279456
 
|page=127}}
 
  
« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.
+
— Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)
  
La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »
 
 
— Hilaire Belloc, ''L’Europe et la Foi'' (1920), trad. Maximilien Vox
 
  
 +
« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Francis Parker Yockey
 +
|traducteur=Jean-François Hivernat
 +
|titre=Imperium
 +
|année d'origine=1948
 +
|éditeur=Avatar
 +
|collection=Heartland
 +
|année=2008
 +
|ISBN=9780955513275
 +
|page=269}}
  
« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »
+
« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Julius Evola
 +
|titre=Métaphysique du sexe
 +
|année d'origine=1958
 +
|traducteur=Philippe Baillet
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2020
 +
|ISBN=9782367251554
 +
|page=69-70}}
  
— Pierre Drieu la Rochelle, ''La Gerbe'', 21 août 1941
+
« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »
  
 +
— Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison — À l’Université d’été d’E&R 2021 ! », juillet 2021
  
« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »
+
== Femme ==
  
— Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959
+
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre=Eugénie Grandet
 +
|année d'origine=1833
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1999
 +
|ISBN=9782070409280
 +
|page=182}}
  
== Fascisme ==
+
« L’histoire ancienne s’ouvre à Hélène, femme de Ménélas, qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même temps que le monde païen, à Hélène, fille de Coël, impératrice, mère de Constantin. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Ernest Hello
 +
|titre=Physionomies de saints
 +
|année d'origine=1875
 +
|éditeur=Victor Palmé
 +
|année=1875
 +
|page=281-282}}
  
« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »
+
« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Benito Mussolini
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=La Doctrine du fascisme
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
|année d'origine=1938
+
|année d'origine=1937
|traducteur=Charles Belin
+
|éditeur=Denoël
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=1937
|année=2020
+
|page=89}}
|page=10}}
 
  
== Féminisme ==
+
== Foi ==
  
« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »
+
« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Pierre Drieu la Rochelle
 +
|titre de la contribution=À vous, Allemands
 +
|année de la contribution=1917
 +
|titre=Interrogation
 +
|éditeur=La Nouvelle Revue française
 +
|année=1917
 +
|page=}}
  
— Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)
+
== France ==
  
 
+
<poem>« France, de ton malheur tu es cause en partie :
« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »
+
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 +
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
 +
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
 +
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
 +
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Francis Parker Yockey
+
|auteur=Pierre de Ronsard
|traducteur=Jean-François Hivernat
+
|titre=Œuvres complètes
|titre=Imperium
+
|titre de la contribution=Discours à Guillaume Des Autels
|année d'origine=1948
+
|année de la contribution=1560
|éditeur=Avatar
+
|éditeur=Gallimard
|collection=Heartland
+
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année=2008
+
|année=1994
|ISBN=9780955513275
+
|tome=II
|page=269}}
+
|page=1014}}
  
« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »
+
« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Antoine de Rivarol
|titre=Métaphysique du sexe
+
|titre de la contribution=De l’universalité de la langue française
|année d'origine=1958
+
|année de la contribution=1783
|traducteur=Philippe Baillet
+
|titre=Œuvres complètes
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2020
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782367251554
+
|année=2018
|page=69-70}}
+
|ISBN=9782221144992
 +
|page=528}}
  
« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »
+
« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Louis de Bonald
 +
|titre de la contribution=Pensées sur divers sujets
 +
|année de la contribution=1817
 +
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
 +
|éditeur=Migne
 +
|année=1859
 +
|tome=III
 +
|page=1393}}
  
— Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison — À l’Université d’été d’E&R 2021 ! », juillet 2021
+
« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »
 
 
== Femme ==
 
 
 
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=François-René de Chateaubriand
|titre=Eugénie Grandet
+
|titre=Génie du christianisme
|année d'origine=1833
+
|année d'origine=1802
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Garnier Frères
|collection=Folio
+
|année=1828
|année=1999
+
|tome=Partie 3
|ISBN=9782070409280
+
|section=Livre III
|page=182}}
+
|chapitre=V
 +
|page=328}}
  
« L’histoire ancienne s’ouvre à Hélène, femme de Ménélas, qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même temps que le monde païen, à Hélène, fille de Coël, impératrice, mère de Constantin. »
+
« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernest Hello
+
|auteur=Jacques Bainville
|titre=Physionomies de saints
+
|titre=Histoire de France
|année d'origine=1875
+
|année d'origine=1924
|éditeur=Victor Palmé
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1875
+
|année=2012
|page=281-282}}
+
|ISBN=9782367250045
 +
|page=21}}
  
« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »
+
« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Léon Bloy
 +
|titre=Le Désespéré
 +
|année d'origine=1887
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=2010
 +
|ISBN=9782080712561
 +
|page=79-80}}
 +
 
 +
« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
Ligne 1 352 : Ligne 1 408 :
 
|éditeur=Denoël
 
|éditeur=Denoël
 
|année=1937
 
|année=1937
|page=89}}
+
|page=131}}
  
== Foi ==
+
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
  
« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »
+
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d'Algérie
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre Drieu la Rochelle
+
|titre=C’était de Gaulle
|titre de la contribution=À vous, Allemands
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
|année de la contribution=1917
+
|année d'origine=1994
|titre=Interrogation
+
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
|éditeur=La Nouvelle Revue française
+
|année=1994
|année=1917
+
|ISBN=9782213028323
|page=}}
+
|tome=1
 +
|page=52}}
  
== France ==
+
== Franc-maçonnerie ==
  
<poem>« France, de ton malheur tu es cause en partie :
+
« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
 
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
 
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
 
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Pierre de Ronsard
+
|auteur=Julius Evola
|titre=Œuvres complètes
+
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
|titre de la contribution=Discours à Guillaume Des Autels
+
|année de la contribution=juin 1937
|année de la contribution=1560
+
|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
|éditeur=Gallimard
+
|traducteur=François Maistre
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
+
|éditeur=Pardès
|année=1994
+
|année=1987
|tome=II
+
|ISBN=9782867140250
|page=1014}}
+
|page=50}}
  
« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
+
== Frontières ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Antoine de Rivarol
 
|titre de la contribution=De l’universalité de la langue française
 
|année de la contribution=1783
 
|titre=Œuvres complètes
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2018
 
|ISBN=9782221144992
 
|page=528}}
 
  
« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »
+
« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis de Bonald
+
|auteur=Homère
|titre de la contribution=Pensées sur divers sujets
+
|titre=Iliade
|année de la contribution=1817
+
|traducteur=Paul Mazon
|titre=Œuvres complètes de M. de Bonald
+
|éditeur=Gallimard
|éditeur=Migne
+
|collection=Folio
|année=1859
+
|année=1991
|tome=III
+
|ISBN=9782070367009
|page=1393}}
+
|partie=XII
 +
|page=255}}
  
« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »
+
« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=François-René de Chateaubriand
+
|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
|titre=Génie du christianisme
+
|titre=La Restauration française
|année d'origine=1802
+
|année d'origine=1851
|éditeur=Garnier Frères
+
|éditeur=Laroche
|année=1828
+
|année=1872
|tome=Partie 3
+
|page=}}
|section=Livre III
+
 
|chapitre=V
+
== Géopolitique ==
|page=328}}
 
  
« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »
+
« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques Bainville
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=Histoire de France
+
|titre=Terre et Mer
|année d'origine=1924
+
|année d'origine=1942
|éditeur=Kontre Kulture
+
|traducteur=Jean-Louis Pesteil
|année=2012
+
|éditeur=Éditions Pierre-Guillaume de Roux
|ISBN=9782367250045
+
|année=2017
|page=21}}
+
|ISBN=9782363712059
 +
|page=110}}
  
« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »
+
« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Léon Bloy
+
|auteur=Alexandre Douguine
|titre=Le Désespéré
+
|titre=L’Appel de l’Eurasie
|année d'origine=1887
+
|année d'origine=2013
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Avatar
|année=2010
+
|collection=Heartland
|ISBN=9782080712561
+
|année=2013
|page=79-80}}
+
|page=88-93}}
 +
 
 +
== Grèce ==
  
« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »
+
« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Maurice Bardèche
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1961
|éditeur=Denoël
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=1937
+
|année=2019
|page=131}}
+
|page=133}}
  
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
+
== Guerre ==
  
— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d'Algérie
+
« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|titre=C’était de Gaulle
+
|auteur=Joseph de Maistre
|auteur=Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année d'origine=1994
+
|année de la contribution=1821
|éditeur=Éditions de Fallois/Fayard
+
|titre=Œuvres
|année=1994
+
|éditeur=Robert Laffont
|ISBN=9782213028323
+
|collection=Bouquins
|tome=1
+
|année=2007
|page=52}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=661}}
  
== Franc-maçonnerie ==
+
« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Ernst Jünger
 +
|titre=Orages d’acier
 +
|année d'origine=1920
 +
|traducteur=Christian Bourgois (revue par Henri Plard)
 +
|éditeur=Christian Bourgois
 +
|année=1970
 +
|page=349}}
  
« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »
+
« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Benito Mussolini
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
+
|titre=La Doctrine du fascisme
|année de la contribution=juin 1937
+
|année d'origine=1938
|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
+
|traducteur=Charles Belin
|traducteur=François Maistre
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Pardès
+
|année=2020
|année=1987
+
|page=23}}
|ISBN=9782867140250
+
 
|page=50}}
+
« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »
 +
 
 +
— Louis-Ferdinand Céline, ''L’École des cadavres'' (1938)
  
== Frontières ==
+
== Guerre civile ==
  
« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »
+
« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Homère
+
|auteur=Jacques Bainville
|titre=Iliade
+
|titre=Histoire de France
|traducteur=Paul Mazon
+
|année d'origine=1924
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2012
 +
|ISBN=9782367250045
 +
|page=164}}
 +
 
 +
== Héritage ==
 +
 
 +
« [...] l’héritage est la richesse des morts. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Ernst Jünger
 +
|titre=Sur les falaises de marbre
 +
|année d'origine=1939
 +
|traducteur=Henri Thomas
 
|éditeur=Gallimard
 
|éditeur=Gallimard
|collection=Folio
+
|collection=L’Imaginaire
|année=1991
+
|année=2005
|ISBN=9782070367009
+
|page=115}}
|partie=XII
 
|page=255}}
 
  
« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »
+
« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=La Restauration française
+
|titre=Héliopolis
|année d'origine=1851
+
|année d'origine=1949
|éditeur=Laroche
+
|traducteur=Henri Plard
|année=1872
+
|éditeur=Le Livre de poche
|page=}}
+
|année=1988
 +
|page=93-94}}
  
== Géopolitique ==
+
« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Martin Heidegger
 +
|titre=Chemins qui ne mènent nulle part
 +
|année d'origine=1950
 +
|traducteur=Wolfgang Brokmeier
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Tel
 +
|année=2016
 +
|ISBN=9782070705627
 +
|section=Pourquoi des poètes ?
 +
|page=87}}
  
« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »
+
« Prenez n’importe quel aspect de l’héritage occidental dont nos ancêtres étaient fiers, et vous trouverez des cours, à l’université, consacrés à sa déconstruction. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Carl Schmitt
+
|auteur=Roger Scruton
|titre=Terre et Mer
+
|titre=De l’urgence d’être conservateur
|année d'origine=1942
+
|année d'origine=2014
|traducteur=Jean-Louis Pesteil
+
|traducteur=Laetitia Strauch-Bonart
|éditeur=Éditions Pierre-Guillaume de Roux
+
|éditeur=L'Artilleur
|année=2017
+
|année=2016
|ISBN=9782363712059
+
|ISBN=9782810007103
|page=110}}
+
|page=73}}
  
« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »
+
== Histoire ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Alexandre Douguine
 
|titre=L’Appel de l’Eurasie
 
|année d'origine=2013
 
|traducteur=
 
|éditeur=Avatar
 
|collection=Heartland
 
|année=2013
 
|page=88-93}}
 
  
== Grèce ==
+
« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »
 
 
« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Adolf Hitler
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
+
|titre=Mein Kampf
|année d'origine=1961
+
|année d'origine=1925
 +
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2019
+
|année=2016
|page=133}}
+
|ISBN=9782367250984
 +
|page=315}}
 +
 
 +
« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Robert Brasillach
 +
|titre de la contribution=Les Frères ennemis
 +
|année de la contribution=octobre 1944
 +
|titre=Œuvres complètes
 +
|éditeur=Club de l’honnête homme
 +
|année=1964
 +
|volume=9
 +
|page=138}}
  
== Guerre ==
+
== Immigration ==
  
« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »
+
« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Eschyle
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre de la contribution=Les Suppliantes
|année de la contribution=1821
+
|titre=Tragédies complètes
|titre=Œuvres
+
|traducteur=Paul Mazon
|éditeur=Robert Laffont
+
|éditeur=Gallimard
|collection=Bouquins
+
|collection=Folio
|année=2007
+
|année=1982
|ISBN=9782221095430
+
|ISBN=9782070373642
|page=661}}
+
|page=65}}
 +
 
 +
« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »
 +
 
 +
— Platon, ''Ménexène'', trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305.
 +
 
  
« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »
+
« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. »  »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Blaise Pascal
|titre=Orages d’acier
+
|titre=Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité
|année d'origine=1920
+
|année d'origine=1670
|traducteur=Christian Bourgois (revue par Henri Plard)
+
|éditeur=Brunschvicg 949 — Lafuma 974
|éditeur=Christian Bourgois
+
|année=1670
|année=1970
+
|section=Copie d’un fragment joint au Recueil RC2
|page=349}}
+
|page=611}}
  
« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »
+
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Benito Mussolini
+
|auteur=Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle
|titre=La Doctrine du fascisme
+
|titre=De Gaulle mon père
|année d'origine=1938
+
|année d'origine=2003
|traducteur=Charles Belin
+
|éditeur=Plon
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=2003
|année=2020
+
|ISBN=9782259197540
|page=23}}
+
|tome=1
 +
|page=433}}
  
« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »
+
« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Emil Cioran
 +
|titre=Œuvres
 +
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
 +
|année de la contribution=1973
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Quarto
 +
|année=1995
 +
|ISBN=9782070741663
 +
|page=1350}}
  
— Louis-Ferdinand Céline, ''L’École des cadavres'' (1938)
+
« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean Raspail
 +
|titre=Le Camp des Saints
 +
|année d'origine=1973
 +
|éditeur=Robert Laffont
 +
|année=2011
 +
|ISBN=9782221123966
 +
|page=333}}
  
== Guerre civile ==
+
« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »
 
 
« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques Bainville
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=Histoire de France
+
|titre=Notre ennemi, le capital
|année d'origine=1924
+
|année d'origine=2016
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2012
+
|collection=Climats
|ISBN=9782367250045
+
|année=2017
|page=164}}
+
|ISBN=9782081395602
 +
|page=151}}
  
== Héritage ==
+
== Impôt ==
  
« [...] l’héritage est la richesse des morts. »
+
« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Frédéric Bastiat
|titre=Sur les falaises de marbre
+
|titre de la contribution=Harmonies Économiques
|année d'origine=1939
+
|année de la contribution=1850
|traducteur=Henri Thomas
+
|titre=L’État, c’est toi !
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=L’Arche
|collection=L’Imaginaire
+
|collection=Tête-à-tête
|année=2005
+
|année=2004
|page=115}}
+
|page=80}}
  
« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »
+
« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Ernst Jünger
+
|auteur=Frédéric Bastiat
|titre=Héliopolis
+
|titre de la contribution=''Journal des Économistes''
|année d'origine=1949
+
|année de la contribution=15 juin 1848
|traducteur=Henri Plard
+
|titre=L’État, c’est toi !
|éditeur=Le Livre de poche
+
|éditeur=L’Arche
|année=1988
+
|collection=Tête-à-tête
|page=93-94}}
+
|année=2004
 +
|page=37}}
 +
 
 +
== Individualisme ==
  
« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »
+
« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Martin Heidegger
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Chemins qui ne mènent nulle part
+
|titre de la contribution=Discours aux chefs miliciens
|année d'origine=1950
+
|année de la contribution=30 janvier 1943
|traducteur=Wolfgang Brokmeier
+
|titre=Berlin, Hitler et moi
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=Kontre Kulture
|collection=Tel
+
|année=2022
|année=2016
+
|page=143-144}}
|ISBN=9782070705627
 
|section=Pourquoi des poètes ?
 
|page=87}}
 
  
« Prenez n’importe quel aspect de l’héritage occidental dont nos ancêtres étaient fiers, et vous trouverez des cours, à l’université, consacrés à sa déconstruction. »
+
== Inégalité ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Roger Scruton
 
|titre=De l’urgence d’être conservateur
 
|année d'origine=2014
 
|traducteur=Laetitia Strauch-Bonart
 
|éditeur=L'Artilleur
 
|année=2016
 
|ISBN=9782810007103
 
|page=73}}
 
  
== Histoire ==
+
« ''L’inégalité est une condition du développement de la culture.'' »
 
 
« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Adolf Hitler
+
|auteur=Nicolas Berdiaev
|titre=Mein Kampf
+
|titre=De l’inégalité
|année d'origine=1925
+
|année d'origine=1918-1923
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
+
|traducteur=Anne et Constantin Andronikof
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=L’Âge d’Homme
|année=2016
+
|collection=Sophia
|ISBN=9782367250984
+
|année=2008
|page=315}}
+
|ISBN=9782825138601
 +
|page=163}}
  
« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »
+
« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Robert Brasillach
+
|auteur=Julius Evola
|titre de la contribution=Les Frères ennemis
+
|titre=Impérialisme païen
|année de la contribution=octobre 1944
+
|année d'origine=1928
|titre=Œuvres complètes
+
|traducteur=Philippe Baillet
|éditeur=Club de l’honnête homme
+
|éditeur=Pardès
|année=1964
+
|année=2004
|volume=9
+
|ISBN=9782867141338
|page=138}}
+
|page=90}}
  
== Immigration ==
+
« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »
 
 
« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Eschyle
+
|auteur=Jean Mabire
|titre de la contribution=Les Suppliantes
+
|titre=Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens
|titre=Tragédies complètes
+
|année d'origine=1978
|traducteur=Paul Mazon
+
|éditeur=Pardès
|éditeur=Gallimard
+
|année=2009
|collection=Folio
+
|page=297}}
|année=1982
 
|ISBN=9782070373642
 
|page=65}}
 
  
« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »
+
== Islam ==
  
— Platon, ''Ménexène'', trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305.
+
« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Maurice Bardèche
 +
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
 +
|année d'origine=1961
 +
|éditeur=Kontre Kulture
 +
|année=2019
 +
|page=87}}
  
 +
== Journalisme ==
  
« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. »  »
+
« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité
+
|titre=Illusions perdues
|année d'origine=1670
+
|année d'origine=1837-1843
|éditeur=Brunschvicg 949 — Lafuma 974
+
|éditeur=Flammarion
|année=1670
+
|collection=Garnier Flammarion
|section=Copie d’un fragment joint au Recueil RC2
+
|année=2010
|page=611}}
+
|ISBN=9782081238077
 +
|page=182}}
  
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »
+
« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle
+
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
|titre=De Gaulle mon père
+
|titre=Pensées détachées
|année d'origine=2003
+
|année d'origine=1889
|éditeur=Plon
+
|éditeur=Alphonse Lemerre
|année=2003
+
|année=1889
|ISBN=9782259197540
+
|section=LXVII
|tome=1
+
|page=36}}
|page=433}}
 
  
« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »
+
== Judaïsme ==
{{Réf Livre
 
|auteur=Emil Cioran
 
|titre=Œuvres
 
|titre de la contribution=De l’inconvénient d’être né
 
|année de la contribution=1973
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Quarto
 
|année=1995
 
|ISBN=9782070741663
 
|page=1350}}
 
  
« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »
+
« Juif qui parle, bouche qui ment. »
{{Réf Livre
+
 
|auteur=Jean Raspail
+
— Victor Hugo, ''Marie Tudor'' (1833)
|titre=Le Camp des Saints
 
|année d'origine=1973
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|année=2011
 
|ISBN=9782221123966
 
|page=333}}
 
  
« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jean-Claude Michéa
 
|titre=Notre ennemi, le capital
 
|année d'origine=2016
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Climats
 
|année=2017
 
|ISBN=9782081395602
 
|page=151}}
 
  
== Impôt ==
+
« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]
  
« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »
+
Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Frédéric Bastiat
 
|titre de la contribution=Harmonies Économiques
 
|année de la contribution=1850
 
|titre=L’État, c’est toi !
 
|éditeur=L’Arche
 
|collection=Tête-à-tête
 
|année=2004
 
|page=80}}
 
  
« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »
+
— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)
{{Réf Livre
 
|auteur=Frédéric Bastiat
 
|titre de la contribution=''Journal des Économistes''
 
|année de la contribution=15 juin 1848
 
|titre=L’État, c’est toi !
 
|éditeur=L’Arche
 
|collection=Tête-à-tête
 
|année=2004
 
|page=37}}
 
  
== Individualisme ==
 
  
« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »
+
« ''En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur''. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Adolf Hitler
|titre de la contribution=Discours aux chefs miliciens
+
|titre=Mein Kampf
|année de la contribution=30 janvier 1943
+
|année d'origine=1925
|titre=Berlin, Hitler et moi
+
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2022
+
|année=2016
|page=143-144}}
+
|ISBN=9782367250984
 +
|page=60}}
 +
 
 +
« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Simone Weil
 +
|titre=La Pesanteur et la Grâce
 +
|année d'origine=1942
 +
|éditeur=Plon
 +
|collection=Agora
 +
|année=1988
 +
|ISBN=9782266045964
 +
|page=190}}
 +
 
 +
« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »
 +
 
 +
— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013
  
== Inégalité ==
 
  
« ''L’inégalité est une condition du développement de la culture.'' »
+
« La question juive est liée à la question nationale. Assimilés aux Français d’origine par la Révolution, les Juifs ont conservé leurs caractères distinctifs, et, de persécutés qu’ils étaient autrefois, ils sont devenus dominateurs. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Nicolas Berdiaev
+
|auteur=Maurice Barrès
|titre=De l’inégalité
+
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
|année d'origine=1918-1923
+
|année d'origine=1902
|traducteur=Anne et Constantin Andronikof
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|année=2015
|collection=Sophia
+
|ISBN=9782367250717
|année=2008
+
|page=435}}
|ISBN=9782825138601
 
|page=163}}
 
  
« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »
+
« Le seul concurrent dangereux de l’Aryen, dans le présent, c’est le Juif. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Georges Vacher de Lapouge
|titre=Impérialisme païen
+
|titre=L’Aryen, son rôle social
|année d'origine=1928
+
|année d'origine=1889-1890
|traducteur=Philippe Baillet
+
|éditeur=Ars Magna
|éditeur=Pardès
+
|année=2016
|année=2004
+
|ISBN=9791096338115
|ISBN=9782867141338
+
|page=555}}
|page=90}}
 
  
« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »
+
« Les juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils trouvent leur plus grand intérêt. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean Mabire
+
|auteur=Maurice Barrès
|titre=Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens
+
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
|année d'origine=1978
+
|année d'origine=1902
|éditeur=Pardès
+
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2009
+
|année=2015
|page=297}}
+
|ISBN=9782367250717
 +
|page=69}}
  
== Islam ==
+
« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »
 
 
« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Bardèche
+
|auteur=Abel Bonnard
|titre=Qu’est-ce que le fascisme ?
+
|titre de la contribution=La Question juive
|année d'origine=1961
+
|année de la contribution=1937
 +
|titre=Berlin, Hitler et moi
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|éditeur=Kontre Kulture
|année=2019
+
|année=2022
|page=87}}
+
|page=42}}
  
== Journalisme ==
+
« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »
 
 
« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=Illusions perdues
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
|année d'origine=1837-1843
+
|année d'origine=1937
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Denoël
|collection=Garnier Flammarion
+
|année=1937
|année=2010
+
|page=253}}
|ISBN=9782081238077
 
|page=182}}
 
  
« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »
+
« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jules Barbey d’Aurevilly
+
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
|titre=Pensées détachées
+
|titre=Bagatelles pour un massacre
|année d'origine=1889
+
|année d'origine=1937
|éditeur=Alphonse Lemerre
+
|éditeur=Denoël
|année=1889
+
|année=1937
|section=LXVII
+
|page=329}}
|page=36}}
 
  
== Judaïsme ==
+
« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
 +
|titre=Bagatelles pour un massacre
 +
|année d'origine=1937
 +
|éditeur=Denoël
 +
|année=1937
 +
|page=174}}
  
« Juif qui parle, bouche qui ment. »
+
« [...] le Juif est spontanément porté à fomenter et à soutenir toute idée libérale, démocratique et internationaliste, tout simplement parce qu’aucun peuple n’a plus que le peuple juif, en raison de sa condition, à gagner au triomphe d’idéologies de ce genre et à l’élimination de toute ordre hiérarchique et autoritaire, national et traditionnel. »
 
+
{{Réf Livre
— Victor Hugo, ''Marie Tudor'' (1833)
+
|auteur=Julius Evola
 
+
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
 
+
|année de la contribution=juin 1937
« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]
+
|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
 
+
|traducteur=François Maistre
Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »
+
|éditeur=Pardès
 +
|année=1987
 +
|ISBN=9782867140250
 +
|page=48}}
  
— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)
+
== Justice ==
  
 +
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Blaise Pascal
 +
|titre=Pensées
 +
|année d'origine=1670
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=1993
 +
|ISBN=9782080702661
 +
|page=137}}
  
« ''En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur''. »
+
« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Adolf Hitler
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Mein Kampf
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année d'origine=1925
+
|année de la contribution=1821
|traducteur=Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes
+
|titre=Œuvres
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=2016
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782367250984
+
|année=2007
|page=60}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=471}}
 +
 
 +
== Libéralisme ==
  
« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »
+
« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement ''parce que'' les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Simone Weil
+
|auteur=Friedrich Engels
|titre=La Pesanteur et la Grâce
+
|titre=Esquisse d’une critique de l’économie politique
|année d'origine=1942
+
|année d'origine=1843-1844
|éditeur=Plon
+
|traducteur=Kostas Papaïoannou
|collection=Agora
+
|éditeur=Allia
|année=1988
+
|année=1998
|ISBN=9782266045964
+
|ISBN=9782911188886
|page=190}}
+
|page=19-20}}
  
« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »
+
« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Constantin Léontiev
 +
|titre de la contribution=Byzantisme et Slavisme
 +
|année de la contribution=1875
 +
|titre=Écrits essentiels
 +
|traducteur=Danièle Beaune-Gray
 +
|éditeur=L’Âge d’Homme
 +
|collection=Slavica
 +
|année=2003
 +
|ISBN=9782825117262
 +
|page=176}}
  
— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013
+
« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »
 
 
 
 
« La question juive est liée à la question nationale. Assimilés aux Français d’origine par la Révolution, les Juifs ont conservé leurs caractères distinctifs, et, de persécutés qu’ils étaient autrefois, ils sont devenus dominateurs. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Barrès
+
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
+
|titre=Le Troisième Reich
|année d'origine=1902
+
|traducteur=Jean Louis Lénault
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année d'origine=1923
|année=2015
+
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
|ISBN=9782367250717
+
|année=1981
|page=435}}
+
|ISBN=9782723301282
 +
|page=132}}
  
« Le seul concurrent dangereux de l’Aryen, dans le présent, c’est le Juif. »
+
« [...] il n’y a pas de politique libérale ''sui generis'', il n’y a qu’une ''critique'' libérale de la politique. Le système théorique du libéralisme [...] fournit une série de méthodes propres à freiner et à contrôler cette puissance d’État au profit de la liberté individuelle et de la propriété privée, à faire de l’État un compromis [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Georges Vacher de Lapouge
+
|auteur=Carl Schmitt
|titre=L’Aryen, son rôle social
+
|titre=La Notion de politique
|année d'origine=1889-1890
+
|année d'origine=1927
|éditeur=Ars Magna
+
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
|année=2016
+
|éditeur=Flammarion
|ISBN=9791096338115
+
|collection=Champs Classiques
|page=555}}
+
|année=2009
 +
|ISBN=9782081228733
 +
|page=114-115}}
  
« Les juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils trouvent leur plus grand intérêt. »
+
« Le libéralisme, exclut, ''par définition'', toute idée d’une morale commune [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Maurice Barrès
+
|auteur=Jean-Claude Michéa
|titre=Scènes et doctrines du nationalisme
+
|titre=La Double Pensée
|année d'origine=1902
+
|année d'origine=2008
|éditeur=Kontre Kulture
+
|éditeur=Flammarion
|année=2015
+
|collection=Champs Essais
|ISBN=9782367250717
+
|année=2008
|page=69}}
+
|ISBN=9782081218390
 +
|page=156}}
  
« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »
+
« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Abel Bonnard
+
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre de la contribution=La Question juive
+
|titre=Carnets d’un vaincu
|année de la contribution=1937
+
|traducteur=Alexandra Templier
|titre=Berlin, Hitler et moi
+
|éditeur=L’Arche
|éditeur=Kontre Kulture
+
|année=2009
|année=2022
+
|ISBN=9782851816979
|page=42}}
+
|page=93}}
  
« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »
+
<poem>« Je suis en système libéral
 +
Comme un loup dans un terrain vague »</poem>
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Michel Houellebecq
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre de la contribution=Le Sens du combat
|année d'origine=1937
+
|année de la contribution=1996
|éditeur=Denoël
+
|titre=Poésie
|année=1937
+
|éditeur=Flammarion
|page=253}}
+
|collection=J’ai Lu
 +
|année=2015
 +
|section=L’insupportable retour des minijupes
 +
|page=62}}
  
« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »
+
« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »
{{Réf Livre
+
{{Réf Article
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|titre=Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique)
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|auteur=Alexandre Douguine
|année d'origine=1937
+
|publication=The Fourth Political Theory
|éditeur=Denoël
+
|url=http://www.4pt.su/en/content/theoretical-principles-great-awakening-based-fourth-political-theory
|année=1937
+
|date=18 janvier 2021}}
|page=329}}
+
 
 +
== Liberté ==
  
« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »
+
« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Louis-Ferdinand Céline
+
|auteur=Étienne de La Boétie
|titre=Bagatelles pour un massacre
+
|titre=Discours de la servitude volontaire
|année d'origine=1937
+
|année d'origine=1548
|éditeur=Denoël
+
|éditeur=Flammarion
|année=1937
+
|collection=Garnier Flammarion
|page=174}}
+
|année=1983
 +
|ISBN=9782080703941
 +
|page=138-139}}
  
« [...] le Juif est spontanément porté à fomenter et à soutenir toute idée libérale, démocratique et internationaliste, tout simplement parce qu’aucun peuple n’a plus que le peuple juif, en raison de sa condition, à gagner au triomphe d’idéologies de ce genre et à l’élimination de toute ordre hiérarchique et autoritaire, national et traditionnel. »
+
« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Julius Evola
+
|auteur=Jacques-Bénigne Bossuet
|titre de la contribution=Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie
+
|titre de la contribution=Oraison funèbre de Henriette-Marie de France
|année de la contribution=juin 1937
+
|année de la contribution=1670
|titre=Ecrits sur la franc-maçonnerie
+
|titre=Œuvres complètes de Bossuet
|traducteur=François Maistre
+
|éditeur=Louis Vivès
|éditeur=Pardès
+
|année=1862-1875
|année=1987
+
|tome=XII
|ISBN=9782867140250
+
|page=435}}
|page=48}}
 
  
== Justice ==
+
« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »
 
 
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Blaise Pascal
+
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|titre=Pensées
+
|titre=Du contrat social
|année d'origine=1670
+
|année d'origine=1762
 
|éditeur=Flammarion
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
|année=1993
+
|année=2001
|ISBN=9782080702661
+
|ISBN=9782080710581
|page=137}}
+
|page=51}}
  
« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »
+
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Joseph de Maistre
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
+
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
|année de la contribution=1821
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|titre=Œuvres
+
|éditeur=A. Houssiaux
|éditeur=Robert Laffont
+
|année=1855
|collection=Bouquins
+
|volume=14
|année=2007
+
|page=44}}
|ISBN=9782221095430
 
|page=471}}
 
  
== Libéralisme ==
+
« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
 
 
« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement ''parce que'' les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Friedrich Engels
+
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Esquisse d’une critique de l’économie politique
+
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
|année d'origine=1843-1844
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|traducteur=Kostas Papaïoannou
+
|éditeur=A. Houssiaux
|éditeur=Allia
+
|année=1855
|année=1998
+
|volume=14
|ISBN=9782911188886
+
|page=42}}
|page=19-20}}
 
  
« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »
+
« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Constantin Léontiev
+
|auteur=Léon Bloy
|titre de la contribution=Byzantisme et Slavisme
+
|titre=Le Désespéré
|année de la contribution=1875
+
|année d'origine=1887
|titre=Écrits essentiels
+
|éditeur=Flammarion
|traducteur=Danièle Beaune-Gray
+
|collection=Garnier Flammarion
|éditeur=L’Âge d’Homme
+
|année=2010
|collection=Slavica
+
|ISBN=9782080712561
|année=2003
+
|page=161-162}}
|ISBN=9782825117262
 
|page=176}}
 
  
« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »
+
« La liberté vit dans peu d’hommes. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur Moeller van den Bruck
+
|auteur=Charles Maurras
|titre=Le Troisième Reich
+
|titre=Mes idées politiques
|traducteur=Jean Louis Lénault
+
|année d'origine=1937
|année d'origine=1923
+
|éditeur=Kontre Kulture
|éditeur=Nouvelles Éditions latines
+
|année=2019
|année=1981
+
|page=124}}
|ISBN=9782723301282
 
|page=132}}
 
  
« [...] il n’y a pas de politique libérale ''sui generis'', il n’y a qu’une ''critique'' libérale de la politique. Le système théorique du libéralisme [...] fournit une série de méthodes propres à freiner et à contrôler cette puissance d’État au profit de la liberté individuelle et de la propriété privée, à faire de l’État un compromis [...]. »
+
« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Carl Schmitt
+
|auteur=Emil Cioran
|titre=La Notion de politique
+
|titre=Œuvres
|année d'origine=1927
+
|titre de la contribution=Le Livre des leurres
|traducteur=Marie-Louise Steinhauser
+
|année de la contribution=1936
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Grazyna Klewek et Thomas Bazin
|collection=Champs Classiques
+
|éditeur=Gallimard
|année=2009
+
|collection=Quarto
|ISBN=9782081228733
+
|année=1995
|page=114-115}}
+
|ISBN=9782070741663
 +
|page=29}}
  
« Le libéralisme, exclut, ''par définition'', toute idée d’une morale commune [...]. »
+
« La liberté est un rêve d’esclaves. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Jean-Claude Michéa
 
|titre=La Double Pensée
 
|année d'origine=2008
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Champs Essais
 
|année=2008
 
|ISBN=9782081218390
 
|page=156}}
 
 
 
« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
|titre=Carnets d’un vaincu
+
|titre=Le Réactionnaire authentique
|traducteur=Alexandra Templier
+
|traducteur=Michel Bibard
|éditeur=L’Arche
+
|éditeur=Éditions du Rocher
|année=2009
+
|collection=Anatolia
|ISBN=9782851816979
+
|année=2005
|page=93}}
+
|ISBN=9782268053004
 +
|page=153}}
 +
 
 +
== Loi ==
  
<poem>« Je suis en système libéral
+
« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »
Comme un loup dans un terrain vague »</poem>
 
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Michel Houellebecq
+
|auteur=Tacite
|titre de la contribution=Le Sens du combat
+
|titre de la contribution=Annales
|année de la contribution=1996
+
|titre=Œuvres complètes de Tacite
|titre=Poésie
+
|traducteur=Jean-Louis Burnouf
|éditeur=Flammarion
+
|éditeur=Hachette
|collection=J’ai Lu
+
|année=1872
|année=2015
+
|page=110}}
|section=L’insupportable retour des minijupes
 
|page=62}}
 
  
« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »
+
« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »
{{Réf Article
+
{{Réf Livre
|titre=Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique)
+
|auteur=Montesquieu
|auteur=Alexandre Douguine
+
|titre=De l’esprit des lois
|publication=The Fourth Political Theory
+
|année d'origine=1748
|url=http://www.4pt.su/en/content/theoretical-principles-great-awakening-based-fourth-political-theory
+
|éditeur=Garnier
|date=18 janvier 2021}}
+
|année=1777
 +
|section=Livre XXIX
 +
|chapitre=XVI
 +
|page=435}}
  
== Liberté ==
+
« Plus on écrit, et plus l’institution est faible, la raison en est claire. Les lois ne sont que des déclarations de droits, et les droits ne sont déclarés que lorsqu’ils sont attaqués ; en sorte que la multiplicité des lois constitutionnelles écrites ne prouve que la multiplicité des chocs et le danger d’une destruction.
  
« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »
+
Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Étienne de La Boétie
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre=Discours de la servitude volontaire
+
|titre de la contribution=Considérations sur la France
|année d'origine=1548
+
|année de la contribution=1796
|éditeur=Flammarion
+
|titre=Œuvres
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=1983
+
|collection=Bouquins
|ISBN=9782080703941
+
|année=2007
|page=138-139}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=233}}
  
« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »
+
« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jacques-Bénigne Bossuet
+
|auteur=Joseph de Maistre
|titre de la contribution=Oraison funèbre de Henriette-Marie de France
+
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
|année de la contribution=1670
+
|année de la contribution=1821
|titre=Œuvres complètes de Bossuet
+
|titre=Œuvres
|éditeur=Louis Vivès
+
|éditeur=Robert Laffont
|année=1862-1875
+
|collection=Bouquins
|tome=XII
+
|année=2007
|page=435}}
+
|ISBN=9782221095430
 +
|page=705}}
 +
 
 +
== Lutte ==
  
« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »
+
« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre=Du contrat social
+
|titre=Le Boqueteau 125
|année d'origine=1762
+
|année d'origine=1924
|éditeur=Flammarion
+
|traducteur=Théodore Lacaze
|collection=Garnier Flammarion
+
|éditeur=Payot
|année=2001
+
|année=1998
|ISBN=9782080710581
+
|page=172}}
|page=51}}
 
  
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »
+
« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Corneliu Zelea Codreanu
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
+
|titre=Journal de prison
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
+
|année d'origine=posthume, 1951
|éditeur=A. Houssiaux
+
|traducteur=Faust Bradesco
|année=1855
+
|éditeur=Pardès
|volume=14
+
|collection=Omul Nou
|page=44}}
+
|année=1996
 +
|ISBN=9782867140143
 +
|page=50}}
  
« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
+
« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
|auteur=Honoré de Balzac
+
|auteur=Ernst Jünger
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
+
|titre de la contribution=Traité du rebelle
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
+
|année de la contribution=1951
|éditeur=A. Houssiaux
+
|titre=Essais
|année=1855
+
|traducteur=Henri Plard
|volume=14
+
|éditeur=Le Livre de poche
|page=42}}
+
|ISBN=9782253186557
 +
|année=2019
 +
|page=507}}
  
« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »
+
« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Léon Bloy
 
|titre=Le Désespéré
 
|année d'origine=1887
 
|éditeur=Flammarion
 
|collection=Garnier Flammarion
 
|année=2010
 
|ISBN=9782080712561
 
|page=161-162}}
 
 
 
« La liberté vit dans peu d’hommes. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Charles Maurras
 
|titre=Mes idées politiques
 
|année d'origine=1937
 
|éditeur=Kontre Kulture
 
|année=2019
 
|page=124}}
 
  
« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »
+
— Jean Mabire, ''La Torche et le Glaive'' (1994)
{{Réf Livre
 
|auteur=Emil Cioran
 
|titre=Œuvres
 
|titre de la contribution=Le Livre des leurres
 
|année de la contribution=1936
 
|traducteur=Grazyna Klewek et Thomas Bazin
 
|éditeur=Gallimard
 
|collection=Quarto
 
|année=1995
 
|ISBN=9782070741663
 
|page=29}}
 
 
 
« La liberté est un rêve d’esclaves. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Nicolás Gómez Dávila
 
|titre=Le Réactionnaire authentique
 
|traducteur=Michel Bibard
 
|éditeur=Éditions du Rocher
 
|collection=Anatolia
 
|année=2005
 
|ISBN=9782268053004
 
|page=153}}
 
 
 
== Loi ==
 
 
 
« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Tacite
 
|titre de la contribution=Annales
 
|titre=Œuvres complètes de Tacite
 
|traducteur=Jean-Louis Burnouf
 
|éditeur=Hachette
 
|année=1872
 
|page=110}}
 
 
 
« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Montesquieu
 
|titre=De l’esprit des lois
 
|année d'origine=1748
 
|éditeur=Garnier
 
|année=1777
 
|section=Livre XXIX
 
|chapitre=XVI
 
|page=435}}
 
 
 
« Plus on écrit, et plus l’institution est faible, la raison en est claire. Les lois ne sont que des déclarations de droits, et les droits ne sont déclarés que lorsqu’ils sont attaqués ; en sorte que la multiplicité des lois constitutionnelles écrites ne prouve que la multiplicité des chocs et le danger d’une destruction.
 
 
 
Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Considérations sur la France
 
|année de la contribution=1796
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=233}}
 
 
 
« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Joseph de Maistre
 
|titre de la contribution=Les Soirées de Saint-Pétersbourg
 
|année de la contribution=1821
 
|titre=Œuvres
 
|éditeur=Robert Laffont
 
|collection=Bouquins
 
|année=2007
 
|ISBN=9782221095430
 
|page=705}}
 
  
 
== Métissage ==
 
== Métissage ==

Version du 24 décembre 2023 à 23:04

« Ainsi que l’ennemy par livres a séduit
Le peuple désvoyé qui faussement le suit,
Il faut en disputant par livres le confondre,
Par livres l’assaillir, par livres luy répondre »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1011


Agriculture

« Le meilleur mobile d’un gouvernement est l’amour de la patrie, et cet amour se cultive avec les champs. »

— Jean-Jacques Rousseau, Projet de constitution pour la Corse (1765), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2011 (ISBN 9782081275249), p. 150


« L’éthique naît avec l’agriculture. »

— Ezra Pound, Le Travail et l’usure (1944), trad. Patrice de Nivard, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250298), p. 49


Angleterre

« L’Angleterre, ah ! la perfide Angleterre [...]. »

— Jacques-Bénigne Bossuet, « Premier Sermon pour la Fête de la Circoncision » (1653), dans Œuvres complètes de Bossuet, éd. Louis Vivès, 1862-1875, t. VIII, p. 318


Architecture

« Serf, ce peuple bâtissait des cathédrales ; émancipé, il ne construit que des horreurs. »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1503


« On ne prend bien le pouls d’une civilisation que dans son architecture. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 136


Argent

« L’or est le souverain des souverains. »

— Antoine de Rivarol, « Pensées », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 1405


« L’argent est le dieu jaloux, d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister. »

— Karl Marx, Sur la Question juive (1843), trad. Jean-Michel Palmier, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250021), p.


« [...] dans la civilisation moderne, les capitaux, les puissances d’argent tendent à devenir les puissances suprêmes. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 457


« Le Sang du Pauvre, c’est l’argent. »

— Léon Bloy, « Le Sang du pauvre » (1909), dans Essais et pamphlets, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2017 (ISBN 9782221193303), p. 437


« L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes. »

— Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938)


« Le règne de l’argent est le règne de l’étranger [...]. »

— Maurice Bardèche, L’Œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d’Amérique (1951), éd. Les Sept Couleurs, 1951, p. 195-196


Art contemporain

« La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935


« Une œuvre d’art, aujourd’hui, c’est n’importe quel objet qui coûte cher. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 293


« L’artiste contemporain se rebelle contre la bourgeoisie pour lui vendre plus cher ses œuvres. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 161


Avortement

Beauté

« Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile »

— Jean de La Fontaine, « Le Cerf se voyant dans l’eau », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre VI, 9, p. 189


« [...] la beauté sauvera le monde ! »

— Fiodor Dostoïevski, L’Idiot (1869), trad. Albert Mousset, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2005 (ISBN 9782070389636), p. 464


« Notre monde a grand faim de beauté — une faim que l’art populaire échoue souvent à reconnaître et que l’art sérieux le plus souvent défie. »

— Roger Scruton, De l’urgence d’être conservateur (2014), trad. Laetitia Strauch-Bonart, éd. L’Artilleur, 2016 (ISBN 9782810007103), p. 248


Blancs

« Parmi toutes les causes de faiblesse qui affectent l’action des nations blanches, la plus profonde, de beaucoup, est de n’avoir pas de doctrine. »

— Abel Bonnard, En Chine (1924), éd. Fayard, 1924, p. 278-340


« [...] l’homme blanc est mort à Stalingrad. »

— « Mon ami Céline », Louis-Ferdinand Céline cité par Pierre Duverger, Magazine littéraire, mars 1967


« Le Blanc marche dans la rue comme individu. Le non-Blanc marche dans la rue comme fragment d’une communauté. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 155-156


Bourgeoisie

« La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle hautement révolutionnaire.

[...] Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de l’exaltation religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la mélancolie sentimentale des petits-bourgeois. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 76


« La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités tenues jusqu’ici pour vénérables et considérées avec une piété mêlée de crainte. Elle a transformé le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, l’homme de science, en salariés à ses gages. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 77


« Le sublime est mort dans la bourgeoisie et celle-ci est donc condamnée à ne plus avoir de morale. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 179


« Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935


« Le seul vrai regret du bourgeois c’est de pas être né juif, juif tout à fait, depuis toujours, papa maman. La vraie noblesse de notre époque. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)


« En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. »

— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 4 janvier 1963 dans le Petit Matignon

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 387-388


Capitalisme

« Le Capitalisme ressemble à la Propriété comme le sophisme ressemble au raisonnement, comme Caïn peut-être ressemblait à Abel. »

— Édouard Drumont, La France Juive devant l’opinion (1886), éd. Flammarion, 1886, p. 125


« Cette révolution capitaliste, du point de vue anthropologique, [...] exige des hommes dépourvus de liens avec le passé [...]. »

— Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes (1975), trad. Anna Rocchi Pullberg, éd. Seuil, coll. « Points », 2002 (ISBN 9782020533041), p. 90-91


« Il n’y a d’international que le capital »

— Alain Soral, Comprendre l’Empire (2011), éd. Blanche, 2020 (ISBN 9782846282482), p. 125


Christianisme

« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 198


« [...] jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l’homme qu’à la guerre. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 658-659


« [...] une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. xcvii


« Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, Avant-propos, p. viii


« Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand. »

— Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903), trad. Daniel Renaud, éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250137), p. 450


« Le dernier des serfs était de la même chrétienté que le roi. Aujourd’hui il n’y a plus aucune cité. »

— Charles Péguy, « Notre Jeunesse » (1910), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 4, p. 210-211


« [...] si les fautes de l’Église ont été nombreuses et graves dans sa longue histoire de pouvoir, la plus grave de toutes serait d’accepter passivement d’être liquidée par un pouvoir qui se moque de l’Évangile. Dans une perspective radicale, peut-être utopiste ou, c’est le moment de le dire, millénariste, ce que l’Église devrait faire pour éviter une fin sans gloire est donc bien clair : elle devrait passer à l’opposition [...]. »

— Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires (1973-1975), trad. Philippe Guilhon, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 9782081226623), p. 121


Cinéma

« Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme. »

— Ingmar Bergman, Laterna Magica (1987), trad. Carl Gustaf Bjurström et Lucie Albertini, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070383382), p. 103


« Hollywood, c’est la publicité du capitalisme. »

— Michel Clouscard, « Apostrophes », Antenne 2, 26 mars 1982


« La véritable mission d’Hollywood n’est pas de divertir mais d’influencer les esprits. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 174


Civilisation

« [...] la dépravation réelle, et nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection. »

— Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts (1750), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080702432), p. 34


« Partout où vous verrez un autel, là se trouve la civilisation. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 494


« [...] tout haute civilisation naît d’une collectivité ordonnée. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 198


Classe sociale

« Le pouvoir politique au sens propre est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. »

— Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 101


« Si nous pouvons surmonter les fausses polarisations que suscite aujourd’hui la politique dominée par les questions de sexe et de race, peut-être découvrirons-nous que les divisions réelles restent celles de classes. »

— Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie (1994), trad. Christian Fournier, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2009 (ISBN 9782081236813), p. 122


Communisme

« Le communisme a été un reproche lancé au monde chrétien, une sentence portée contre sa longue carence dans l’accomplissement de ses devoirs essentiels. »

— Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936), trad. Lucienne Julien Cain, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1966, p. 345


Conservatisme

« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »

— Pierre de Ronsard, « Remonstrance au peuple de France » (1563), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1022


« Ne croyez jamais aux conservateurs, il n’y a rien à faire avec eux ! »

— Édouard Drumont, Le Testament d’un antisémite (1891), éd. Dentu, 1891, p. 4-12


« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. »

— Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle (1930), trad. Adler von Scholle, éd. Avalon, 1986, p. 631


« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »

— Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 121


« Il semble que le passé n’ait pas laissé d’héritiers. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 106


« Toute droite d’aujourd’hui n’est autre chose qu’une gauche d’hier désireuse de digérer en paix. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 322


Contre-révolution

« [...] le rétablissement de la Monarchie, qu’on appelle contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la Révolution. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 276


« [...] la position contre-révolutionnaire est restée une position de réaction, et non d’initiative. »

— Thomas Molnar, La Contre-révolution (1969), trad. Olivier Postel-Vinay, éd. Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1972, p. 293-294


Cosmopolitisme

« L’amour de l’humanité donne beaucoup de vertus, comme la douceur, l’équité, la modération, l’indulgence ; mais il n’inspire point le courage ni la fermeté, etc. et ne leur donne point cette énergie qu’elles reçoivent de l’amour de la patrie qui les élève jusqu’à l’héroïsme. »

— Jean-Jacques Rousseau, « Fragments politiques », dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1964, t. III, p. 536


« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »

— Jean-Jacques Rousseau, « Émile, ou De l’éducation (1762) », dans Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, éd. A. Houssiaux, 1852-1853, t. II, livre I, p. 401


« Où aller, où demeurer ? et que chercher encore dans le brouhaha d’une planète babylonisée ? »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1437


« [...] le déracinement généralisé qu’induit la dynamique capitaliste [oblige l’homme] à chercher ses formes d’identité compensatoire dans l’univers privilégié de la mode et de la consommation marchande [...]. »

— Jean-Claude Michéa, Le Complexe d’Orphée (2011), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2021 (ISBN 9782081333208), p. 203


Courage

« Si un homme n’est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c’est lui qui ne vaut rien. »

— Cité après son arrestation pour trahison par l’armée américaine à Gênes en mai 1945

— « The Cheerful Outlook », Ezra Pound cité par Henry Robinson Luce, Time, 11 juin 1945


« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. »

— Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)


« La première usine qu’il faut faire en France, c’est une usine à couilles ! »

— Jean-Marie Le Pen, Le Parisien, 8 mars 2012

Décadence

« [...] toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 485


« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 83


« Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 125


« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »

— Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme (1898), éd. Les amis de Gustave Le Bon, 1984, p. 414


« Le triomphe des démagogies est passager. Mais les ruines sont éternelles. »

— Charles Péguy, « Les Suppliants parallèles » (17 décembre 1905), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 2, p. 470


« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 73


« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 110


« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 76


Démocratie

« Il faut peser les voix, et non les compter. »

— Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Chevalier de Saint-Réal, Saint-Pétersbourg, 22 décembre 1816-3 janvier 1817


« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871


« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »

— Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Jean-Claude Hémery, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2022 (ISBN 9782070289240), p. 134


« La démocratie électorale ressemble beaucoup au monde de la Bourse [...]. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 173-174


« La démocratie reste indifférente au bien et au mal. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 114


« [...] c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 227-228


« Je hais la démocratie comme la peste [...]. »

— Ernst Jünger, Le Boqueteau 125 (1924), trad. Théodore Lacaze, éd. Payot, 1998, p. 81


« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 51


« Une démocratie est à présent définie en Europe comme étant un pays dirigé par les juifs. »

— « Letter from Rapallo », Ezra Pound, The Japan Times, 12 août 1940 (lire en ligne)


« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »

— Abel Bonnard, « Les opinions », Je suis partout, 13 avril 1941


« [...] la démocratie est tout ensemble le paradis et le tombeau d’un peuple. »

— Emil Cioran, « Histoire et utopie » (1960), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 998


« [...] là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’alternance unique. »

— Jean-Claude Michéa, L’Empire du moindre mal (2007), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2010 (ISBN 9782081220430), p. 122


Destin

« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »

— Ernst von Salomon, Les Réprouvés (1930), trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg, éd. Omnia, coll. « Omnia poche », 2016 (ISBN 9782841006076), p. 276


Diable

« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Joueur généreux, p. 191


« L’homme médiocre ne croit pas au diable. »

— Ernest Hello, L’Homme (1872), éd. Victor Palmé, 1872, p. 


Dictature

« Quand la légalité suffit pour sauver la société, la légalité ; quand elle ne suffit pas, la dictature. »

— Juan Donoso Cortés, « Discours sur la dictature » (4 janvier 1849), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 95


Dieu

« Quand l’homme se trouve sans Dieu, aussitôt le sujet se trouve sans roi et le fils sans père. »

— Juan Donoso Cortés, « Lettre au Cardinal Fornari » (19 juin 1852), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 176


« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité (1873), éd. Tournai, Casterman, 1873, p. 443


« L’homme sans Dieu cesse d’être homme [...]. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 41


Diversité

« La menace principale, aujourd’hui, quelle est-elle ? Elle est la disparition progressive de la diversité du monde. »

— Alain de Benoist, Vu de droite (1977), éd. Labyrinthe, 2002 (ISBN 9782869800519), p. 


Droit

« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »

Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)

Économie

« Autrefois, la richesse était toujours d’origine politique ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »

— Werner Sombart, Le Socialisme allemand (1934), éd. Pardès, 1990, p. 38


« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 551-552


« [...] l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne. »

— Julius Evola, Les Hommes au milieu des ruines (1953), trad. Gérard Boulanger, éd. Pardès, 1984 (ISBN 9782867140044), p. 167


« L’économie transforme le monde, mais le transforme seulement en monde de l’économie. »

— Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 766-872


Ennemi

« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l’on perd le courage de le nommer ? »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 66


Si un peuple « accepte qu’un étranger lui dicte le choix de son ennemi et lui dise contre qui il a le droit ou non de se battre, il cesse d’être un peuple politiquement libre et il est incorporé ou subordonné à un autre système politique. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 91


« [...] une société sans ennemi qui voudrait faire régner la paix par la justice, c’est-à-dire par le droit et la morale, se transformerait en un royaume de juges et de coupables. »

— Julien Freund, L’Essence du politique (1965)

Droits de l’homme

« La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’homme. Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 235


« [...] que la révolution a commencé par la déclaration des droits de l’homme, et qu’elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu. »

— Louis de Bonald, « Législation primitive » (1802), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1133


« [...] l’Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l’homme, mais l’homme a vu complètement s’étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. »

— Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage (8 juin 1978), trad. Geneviève et José Johannet, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2020 (ISBN 9782251200460)


« La fonction des droits de l’homme n’est pas juridique ; elle remplit une fonction suprême de légitimation du Système marchand occidental. »

— Guillaume Faye, Le Système à tuer les peuples (1981), éd. Copernic, 1981, p. 102


Égalité

« Le règne de la violence et le règne de l’égalité ont ensemble un étroit rapport. »

— Jacques Necker, « Réflexions philosophiques sur l’égalité (1793) », dans Œuvres complètes, éd. Auguste Louis baron de Staël-Holstein, 1821, t. 10, p. 399


« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853


« Avec ces prêcheurs d’égalité je ne veux être confondu ni mêlé. Car ainsi me parle, à moi, la justice : “Égaux ne sont les hommes.” »

— Friedrich Nietzsche, « Ainsi parlait Zarathoustra » (1883–1885), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Maurice de Gandillac, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2019 (ISBN 9782070280315), p. 117


« L’amour de l’égalité trahit la préférence pour l’inférieur. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 34-36


« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »

— George Orwell, La Ferme des animaux (1945), trad. Jean Quéval, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993 (ISBN 9782070375165), p. 144


États-Unis

« [...] peut-être même plus qu’aucun autre pays, les États-Unis sont pénétrés de l’essence juive. »

— Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique (1911), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 82


« On n’échappe pas au commerce américain. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207


« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »

— Julius Evola, Orientations (1950), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2011 (ISBN 9782867144509), p. 56


« L’Amérique n’est pas une nouvelle Rome, mais une nouvelle Carthage. Nous serons toujours pour Rome, contre Carthage. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 73


« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 41


Eurasisme

« Nous avons vocation à transférer l’Occident en Orient. »

— Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique (2009), trad. Valentin Lacombe, éd. Ars magna, 2016, p. 254


Europe

« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »

— Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution en France (1790), trad. Pierre Andler, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2016 (ISBN 9782251445939), p. 79


« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »

— Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819


« Ainsi l’Europe en finirait une bonne fois avec la comédie trop prolongée de sa division en petits États et de ses velléités divergentes, dynastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination universelle — l’obligation d’une grande politique. »

— Friedrich Nietzsche, « Par-delà bien et mal » (1886), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Cornélius Heim, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2019 (ISBN 9782070279456), p. 127


« L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.

La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »

— Hilaire Belloc, L’Europe et la Foi (1920), trad. Maximilien Vox


« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »

— Pierre Drieu la Rochelle, La Gerbe, 21 août 1941


« Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vieilles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe, qui décidera du destin du monde. »

— Charles de Gaulle, Discours prononcé à Strasbourg, 23 Novembre 1959

Fascisme

« Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une société spirituelle. »

— Benito Mussolini, La Doctrine du fascisme (1938), trad. Charles Belin, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 10


Féminisme

« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »

— Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)


« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »

— Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 269


« Il ne fait aucun doute qu’une femme parfaitement féminine est supérieure à un homme imparfaitement masculin, de même qu’un paysan fidèle à sa terre qui assume parfaitement sa fonction est supérieur à un roi incapable de remplir la sienne. »

— Julius Evola, Métaphysique du sexe (1958), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2020 (ISBN 9782367251554), p. 69-70


« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »

— Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison — À l’Université d’été d’E&R 2021 ! », juillet 2021

Femme

« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »

— Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182


« L’histoire ancienne s’ouvre à Hélène, femme de Ménélas, qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même temps que le monde païen, à Hélène, fille de Coël, impératrice, mère de Constantin. »

— Ernest Hello, Physionomies de saints (1875), éd. Victor Palmé, 1875, p. 281-282


« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 89


Foi

« Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l’idéal qu’ils chérissent. »

— Pierre Drieu la Rochelle, « À vous, Allemands » (1917), dans Interrogation, éd. La Nouvelle Revue française, 1917, p. 


France

« France, de ton malheur tu es cause en partie :
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1014


« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »

— Antoine de Rivarol, « De l’universalité de la langue française » (1783), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 528


« La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l’ordre ou à périr. »

— Louis de Bonald, « Pensées sur divers sujets » (1817), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1393


« Fils aînés de l’antiquité, les Français, Romains par le génie, sont Grecs par le caractère. »

— François-René de Chateaubriand, Génie du christianisme (1802), éd. Garnier Frères, 1828, t. Partie 3, chap. V, Livre III, p. 328


« La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté. »

— Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250045), p. 21


« [...] la Fille aînée de l’Église, devenue la Salope du monde [...]. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 79-80


« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 131


« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d'Algérie

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 52


Franc-maçonnerie

« Politiquement et socialement parlant, Maçonnerie et judaïsme appartiennent au même front. »

— Julius Evola, « Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie » (juin 1937), dans Ecrits sur la franc-maçonnerie, trad. François Maistre, éd. Pardès, 1987 (ISBN 9782867140250), p. 50


Frontières

« Il n’est qu’un vrai, qu’un bon présage, c’est de défendre son pays. »

— Homère, Iliade, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 9782070367009), partie XII, p. 255


« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Restauration française (1851), éd. Laroche, 1872, p. 


Géopolitique

« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »

— Carl Schmitt, Terre et Mer (1942), trad. Jean-Louis Pesteil, éd. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017 (ISBN 9782363712059), p. 110


« [...] on ne peut dissocier les luttes identitaires des perspectives de la géopolitique. »

— Alexandre Douguine, L’Appel de l’Eurasie (2013), éd. Avatar, coll. « Heartland », 2013, p. 88-93


Grèce

« L’ordre de Sparte, l’homme selon Sparte, c’est le seul bouclier qui nous restera, nous le savons tous, quand l’ombre de la mort se lèvera devant l’Occident. »

— Maurice Bardèche, Qu’est-ce que le fascisme ? (1961), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 133


Guerre

« La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 661


« [...] même le plus colossal affrontement n’est jamais que la balance où l’on pèse, aujourd’hui comme toujours, le poids des hommes. »

— Ernst Jünger, Orages d’acier (1920), trad. Christian Bourgois (revue par Henri Plard), éd. Christian Bourgois, 1970, p. 349


« La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l’affronter. »

— Benito Mussolini, La Doctrine du fascisme (1938), trad. Charles Belin, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 23


« Toutes les guerres, toutes les révolutions, ne sont en définitive que des pogroms d’Aryens organisés par les Juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938)

Guerre civile

« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »

— Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250045), p. 164


Héritage

« [...] l’héritage est la richesse des morts. »

— Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre (1939), trad. Henri Thomas, éd. Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2005, p. 115


« Nous n’avons pas seulement un héritage, mais aussi une mission. »

— Ernst Jünger, Héliopolis (1949), trad. Henri Plard, éd. Le Livre de poche, 1988, p. 93-94


« L’Histoire, c’est l’éveil d’un peuple à ce qu’il lui est donné d’accomplir, comme insertion de ce peuple dans son propre héritage. »

— Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part (1950), trad. Wolfgang Brokmeier, éd. Gallimard, coll. « Tel », 2016 (ISBN 9782070705627), Pourquoi des poètes ?, p. 87


« Prenez n’importe quel aspect de l’héritage occidental dont nos ancêtres étaient fiers, et vous trouverez des cours, à l’université, consacrés à sa déconstruction. »

— Roger Scruton, De l’urgence d’être conservateur (2014), trad. Laetitia Strauch-Bonart, éd. L'Artilleur, 2016 (ISBN 9782810007103), p. 73


Histoire

« L’histoire du monde est faite par les minorités [...]. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 315


« Quant à l’histoire, elle est écrite pas les vainqueurs, quels qu’ils soient. »

— Robert Brasillach, « Les Frères ennemis » (octobre 1944), dans Œuvres complètes, éd. Club de l’honnête homme, 1964, vol. 9, p. 138


Immigration

« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »

— Eschyle, « Les Suppliantes », dans Tragédies complètes, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1982 (ISBN 9782070373642), p. 65


« Et si les sentiments généreux et libres de notre ville sont si fermes, si sains et si naturellement hostiles au barbare, c’est que nous sommes des Grecs pur sang, sans mélange de barbares. [...] nous sommes de vrais Grecs, sans alliage de barbares, d’où la haine sans mélange dont notre cité est imbue pour la race étrangère. Quoi qu’il en soit pourtant, nous fûmes de nouveau réduits à l’isolement pour n’avoir pas voulu commettre une action honteuse et impie en livrant des Grecs à des barbares. »

— Platon, Ménexène, trad. Émile Chambry, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080701466), p. 305.


« Et comme ce serait aller contre la fin de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos [...]. » »

— Blaise Pascal, Petit écrit de M. Pascal touchant l’obligation de défendre la vérité (1670), éd. Brunschvicg 949 — Lafuma 974, 1670, Copie d’un fragment joint au Recueil RC2, p. 611


« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. »

— Charles de Gaulle cité par Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père (2003), éd. Plon, 2003 (ISBN 9782259197540), t. 1, p. 433


« Toute civilisation exténuée attend son barbare [...]. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1350


« Le tiers monde dégoulinait et l’Occident lui servait d’égout. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 333


« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux — dont l’appel à une main-d’œuvre étrangère ne représente qu’une forme parmi d’autres — a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes [...]. »

— Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital (2016), éd. Flammarion, coll. « Climats », 2017 (ISBN 9782081395602), p. 151


Impôt

« [...] dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »

— Frédéric Bastiat, « Harmonies Économiques » (1850), dans L’État, c’est toi !, éd. L’Arche, coll. « Tête-à-tête », 2004, p. 80


« Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. »

— Frédéric Bastiat, « Journal des Économistes » (15 juin 1848), dans L’État, c’est toi !, éd. L’Arche, coll. « Tête-à-tête », 2004, p. 37


Individualisme

« L’individu, c’est le dernier produit d’une société qui devient stérile [...]. »

— Abel Bonnard, « Discours aux chefs miliciens » (30 janvier 1943), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 143-144


Inégalité

« L’inégalité est une condition du développement de la culture. »

— Nicolas Berdiaev, De l’inégalité (1918-1923), trad. Anne et Constantin Andronikof, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 2008 (ISBN 9782825138601), p. 163


« L’inégalité des hommes est une chose trop évidente pour que l’on se répande à ce sujet : il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder. »

— Julius Evola, Impérialisme païen (1928), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2004 (ISBN 9782867141338), p. 90


« Notre religion se veut d’abord culte des héros, des guerriers et des athlètes. Nous célébrons, depuis les Grecs, les hommes différents et inégaux. Notre monde est celui du combat et du choix, non celui de l’égalité. »

— Jean Mabire, Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens (1978), éd. Pardès, 2009, p. 297


Islam

« Il y a dans le Coran quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »

— Maurice Bardèche, Qu’est-ce que le fascisme ? (1961), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 87


Journalisme

« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur [...]. »

— Honoré de Balzac, Illusions perdues (1837-1843), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782081238077), p. 182


« Les journaux ! les chemins de fer du mensonge. »

— Jules Barbey d’Aurevilly, Pensées détachées (1889), éd. Alphonse Lemerre, 1889, LXVII, p. 36


Judaïsme

« Juif qui parle, bouche qui ment. »

— Victor Hugo, Marie Tudor (1833)


« Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. [...]

Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. »

— Karl Marx, Sur la Question juive (1843)


« En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 60


« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »

— Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce (1942), éd. Plon, coll. « Agora », 1988 (ISBN 9782266045964), p. 190


« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »

— Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013


« La question juive est liée à la question nationale. Assimilés aux Français d’origine par la Révolution, les Juifs ont conservé leurs caractères distinctifs, et, de persécutés qu’ils étaient autrefois, ils sont devenus dominateurs. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 435


« Le seul concurrent dangereux de l’Aryen, dans le présent, c’est le Juif. »

— Georges Vacher de Lapouge, L’Aryen, son rôle social (1889-1890), éd. Ars Magna, 2016 (ISBN 9791096338115), p. 555


« Les juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils trouvent leur plus grand intérêt. »

— Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 69


« Quand les juifs disent qu’il n’y a pas de race, cela se conçoit, c’est le meilleur moyen d’introduire la leur. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 42


« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 253


« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 329


« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 174


« [...] le Juif est spontanément porté à fomenter et à soutenir toute idée libérale, démocratique et internationaliste, tout simplement parce qu’aucun peuple n’a plus que le peuple juif, en raison de sa condition, à gagner au triomphe d’idéologies de ce genre et à l’élimination de toute ordre hiérarchique et autoritaire, national et traditionnel. »

— Julius Evola, « Sur les rapports entre le judaïsme et la maçonnerie » (juin 1937), dans Ecrits sur la franc-maçonnerie, trad. François Maistre, éd. Pardès, 1987 (ISBN 9782867140250), p. 48


Justice

« Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 137


« [...] le glaive de la justice n’a point de fourreau ; toujours il doit menacer ou frapper. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 471


Libéralisme

« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement parce que les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »

— Friedrich Engels, Esquisse d’une critique de l’économie politique (1843-1844), trad. Kostas Papaïoannou, éd. Allia, 1998 (ISBN 9782911188886), p. 19-20


« [...] si le conservatisme a son propre visage dans chaque pays, turc en Turquie, anglais en Angleterre, russe en Russie, le libéralisme est partout le même [...]. »

— Constantin Léontiev, « Byzantisme et Slavisme » (1875), dans Écrits essentiels, trad. Danièle Beaune-Gray, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Slavica », 2003 (ISBN 9782825117262), p. 176


« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 132


« [...] il n’y a pas de politique libérale sui generis, il n’y a qu’une critique libérale de la politique. Le système théorique du libéralisme [...] fournit une série de méthodes propres à freiner et à contrôler cette puissance d’État au profit de la liberté individuelle et de la propriété privée, à faire de l’État un compromis [...]. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 114-115


« Le libéralisme, exclut, par définition, toute idée d’une morale commune [...]. »

— Jean-Claude Michéa, La Double Pensée (2008), éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2008 (ISBN 9782081218390), p. 156


« Le libéralisme s’avère défavorable à la liberté car il ignore les restrictions que la liberté doit s’imposer afin de ne pas se détruire elle-même. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« Je suis en système libéral
Comme un loup dans un terrain vague »

— Michel Houellebecq, « Le Sens du combat » (1996), dans Poésie, éd. Flammarion, coll. « J’ai Lu », 2015, L’insupportable retour des minijupes, p. 62


« Être anti-fasciste ou anti-communiste, c’est lutter contre les ombres du passé. Le vrai défi est d’être anti-libéral. »

— « Principes théoriques du Grand Réveil (basés sur La Quatrième théorie politique) », Alexandre Douguine, The Fourth Political Theory, 18 janvier 2021 (lire en ligne)


Liberté

« Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. »

— Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (1548), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1983 (ISBN 9782080703941), p. 138-139


« Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. »

— Jacques-Bénigne Bossuet, « Oraison funèbre de Henriette-Marie de France » (1670), dans Œuvres complètes de Bossuet, éd. Louis Vivès, 1862-1875, t. XII, p. 435


« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme [...]. »

— Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2001 (ISBN 9782080710581), p. 51


« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 44


« [...] la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Notre liberté est solidaire de l’équilibre du monde [...]. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 161-162


« La liberté vit dans peu d’hommes. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 124


« La liberté est un joug trop lourd pour la nuque de l’homme. »

— Emil Cioran, « Le Livre des leurres » (1936), dans Œuvres, trad. Grazyna Klewek et Thomas Bazin, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 29


« La liberté est un rêve d’esclaves. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 153


Loi

« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »

— Tacite, « Annales », dans Œuvres complètes de Tacite, trad. Jean-Louis Burnouf, éd. Hachette, 1872, p. 110


« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XVI, Livre XXIX, p. 435


« Plus on écrit, et plus l’institution est faible, la raison en est claire. Les lois ne sont que des déclarations de droits, et les droits ne sont déclarés que lorsqu’ils sont attaqués ; en sorte que la multiplicité des lois constitutionnelles écrites ne prouve que la multiplicité des chocs et le danger d’une destruction.

Voilà pourquoi l’institution la plus vigoureuse de l’antiquité profane fut celle de Lacédémone, où l’on n’écrivit rien. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 233


« Le peuple le mieux constitué est celui qui a le moins écrit de lois constitutionnelles ; et toute constitution écrite est NULLE. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 705


Lutte

« Un abîme nous sépare de ceux qui se battent pour un bien-être matériel. »

— Ernst Jünger, Le Boqueteau 125 (1924), trad. Théodore Lacaze, éd. Payot, 1998, p. 172


« Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous. »

— Corneliu Zelea Codreanu, Journal de prison (posthume, 1951), trad. Faust Bradesco, éd. Pardès, coll. « Omul Nou », 1996 (ISBN 9782867140143), p. 50


« [...] le rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. »

— Ernst Jünger, « Traité du rebelle » (1951), dans Essais, trad. Henri Plard, éd. Le Livre de poche, 2019 (ISBN 9782253186557), p. 507


« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »

— Jean Mabire, La Torche et le Glaive (1994)

Métissage

« [...] l’humanité éprouve, dans toutes ses branches, une répulsion secrète pour les croisements [...]. »

— Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, vol. I, chap. IV, p. 28


« Il ne s’agit pas de mépriser les races [...] mais de mépriser le mélange. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 27


Militantisme

« L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules. [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 2


« Nous devons “aller dans toutes les classes de la population” comme théoriciens, comme propagandistes, comme agitateurs et comme organisateurs. »

— Vladimir Ilitch Lénine, Que faire ? (1902), éd. Éditions Science Marxiste, 2019, p. 126


« Qui peut conquérir la rue, peut aussi conquérir les masses, et conquiert ainsi l’État. »

— Joseph Goebbels, Combat pour Berlin (1931)


« L’insurrection est une machine, dit Trotzky : il faut des techniciens pour la mettre en mouvement, et seules des techniciens peuvent l’arrêter. La mise en mouvement de cette machine ne dépend pas des conditions politiques, sociales, économiques du pays. L’insurrection ne se fait pas avec les masses, mais avec une poignée d’hommes prêts à tout, entraînés à la tactique insurrectionnelle, exercées à frapper rapidement, durement, les centres vitaux de l’organisation technique de l’État. Cette troupe d’assaut doit être formée d’équipes d’ouvriers spécialisés, mécaniciens, électriciens, télégraphistes, radio-télégraphistes, aux ordre d’ingénieurs, de techniciens connaissant le fonctionnement technique de l’État. »

— Curzio Malaparte, Technique du coup d’État (1931), éd. Grasset, 2017, p. 78


« [...] nous devons travailler à élever le niveau de stress à l’intérieur du système, de façon à augmenter les chances de le voir exploser, ou de façon à l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 173-174


Minorités

« L’histoire du monde est faite par les minorités, chaque fois que les minorités de nombre incarnent la majorité de la volonté et de la décision. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 315


« Nous sommes devenus une nation de minorités [...]. L’opinion devient ainsi fonction de l’identité raciale ou ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle. »

— Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie (1994), trad. Christian Fournier, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2009 (ISBN 9782081236813), p. 29-30


Modernité

« À mesure que les peuples montent en civilisation, les gouvernements descendent en police. »

— Jules Barbey d’Aurevilly, Pensées détachées (1889), éd. Alphone Lemerre, 1889, XXX, p. 21


« Ce qui est dangereux, c’est ce grand cadavre mort du monde moderne. »

— Charles Péguy, « De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle » (1907), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 3, p. 


« L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 21


« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »

— Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes (1969), éd. Les Sept Couleurs, 1969, p. Quatrième de couverture


« Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. »

— Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220287), p. 50


« Le monde moderne est rempli d’hommes qui s’accrochent si fortement aux dogmes qu’ils ne savent même pas que ce sont des dogmes. »

— Gilbert Keith Chesterton, Hérétiques (1905), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220294), p. 270


« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

— Georges Bernanos, « La France contre les robots » (1947), dans Scandale de la vérité, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2019, p. 1076


« Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. »

— Georges Bernanos, Les Enfants humiliés (1939-1940), éd. Gallimard, 1949, p. 251


Le monde moderne : « une Atlantide submergée dans un dépotoir. »

— Léon Bloy, Le Désespéré (1887), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782080712561), p. 341


« Le monde moderne est le monde de l’argent : c’est la plus brève façon de dire qu’il n’a plus d’âme. »

— Abel Bonnard, L’Argent (1928), éd. Éditions du Trident, 2000, p. 121


« La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps sous le Juif. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 185


« Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)

« Laissons [les hommes de notre temps] à leurs “vérités” et ne veillons qu’à une chose : à rester debout dans un monde de ruines. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 612


« Idéologie de l’homme moderne : acheter le plus d’objets possibles ; réaliser le plus de voyages possibles ; copuler le plus grand nombre de fois possible. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 36


« L’humanité est tombée dans l’histoire moderne comme un animal dans une trappe. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 352


« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 344


« Le monde moderne ne sera pas châtié.

Il est le châtiment. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 296


« [...] si tous les hommes comprenaient ce qu’est vraiment le monde moderne, celui-ci cesserait aussitôt d’exister [...]. »

— René Guénon, La Crise du monde moderne (1927), éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1986 (ISBN 9782070230051), p. 125


Monarchie

« Avoir trop de chefs ne vaut rien : qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi [...]. »

— Homère, Iliade, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 9782070367009), partie II, p. 59


« Les choses du monde les plus déraisonnables deviennent les plus raisonnables à cause du dérèglement des hommes. Qu’y a-t-il de moins raisonnable que de choisir, pour gouverner un État, le premier fils d’une reine ? L’on ne choisit pas pour gouverner un bateau celui des voyageurs qui est de meilleure maison. Cette loi serait ridicule et injuste ; mais parce qu’ils le sont et le seront toujours, elle devient raisonnable et juste, car qui choisira-t-on ? Le plus vertueux et le plus habile ? Nous voilà incontinent aux mains, chacun prétend être ce plus vertueux et ce plus habile. Attachons donc cette qualité à quelque chose d’incontestable. C’est le fils aîné du roi ; cela est net, il n’y a point de dispute. La raison ne peut mieux faire, car la guerre civile est le plus grand des maux. »

— Blaise Pascal, Pensées (1670), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080702661), p. 141


« Beaucoup voudraient une religion sans prêtres comme une monarchie sans nobles. Ils ne voient en tout et pour tout que l’homme et jamais le ministère de la société. »

— Louis de Bonald, Réflexions sur l’accord des dogmes de la religion avec la raison (1817-1818), éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2012 (ISBN 9782204098106), p. 121


Monnaie

« Il est aujourd’hui pour le moins paradoxal de constater que, pendant des siècles, l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie, et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la république démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. »

— Maurice Allais, L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire (1977), éd. Hermann, 1977, p. 


Moyen Âge

« Dans le Moyen Âge roman fusionnent l’Évangile et l’Iliade. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 348


Mythe

« Il faut juger les mythes comme des moyens d’agir sur le présent [...]. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 97


Natalité

« Ne pas avoir d’enfant, c’est un suicide reporté. »

— Abel Bonnard, Ce monde et moi, éd. Dismas, 1991, p. 67


« La baisse de la natalité est un des signes du renoncement à la vie, soit pour jouir égoïstement du présent, soit par peur de l’avenir. En l’occurrence elle est l’expression du refus de défendre les valeurs de la civilisation à laquelle on appartient. »

— Julien Freund, La Décadence (1984), éd. Sirey, 1984, p. 387


Nationalisme

« Jusqu’à présent les nations ont été tuées par la conquête, c’est-à-dire par voie de pénétration ; mais il se présente ici une grande question : — Une nation peut-elle mourir sur son propre sol sans transplantation, ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui font ce qu’elle est ? C’est un grand et redoutable problème. Si vous en êtes là, il n’y a plus de Français, même en France ; Rome n’est plus dans Rome, et tout est perdu. »

— Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Vicomte de Bonald, Saint-Pétersbourg, 1er décembre 1814-13 décembre 1814


Le nationalisme « défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 322


« Le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’État français. »

— Jacques Bainville, Journal, 12 novembre 1911

Nation

« [...] une nation n’a point de droits contraires à son bonheur [...]. »

— Antoine de Rivarol, « Journal politique national » (1789), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 862


« Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit remplir. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 202


« Tant qu’une nation conserve la conscience de sa supériorité, elle est féroce, et respectée ; — dès qu’elle la perd, elle s’humanise, et ne compte plus. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1350


« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. »

— Adolf Hitler, Le Testament politique de Hitler (1945), trad. de l’anglais par Jacques Brécard, éd. Kontre Kulture, 2017, ISBN (9782367251219)


« La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure notre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de la France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de la France qui renaît. »

— Maréchal Pétain, Appel du 25 juin 1940, 25 juin 1940

Occident

« La prison de l’homme occidental est l’une des plus terribles, car c’est une prison sans murs. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 609


« Dans tous les cas de figure, seul un retour à l’esprit traditionnel dans une nouvelle conscience unitaire européenne pourrait sauver l’Occident. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 602-603


« L’Occident a sans aucun doute apporté au monde les formes les plus perfectionnées de la technique, de l’État et du trafic ; mais, en revanche, il lui a dérobé son âme !... »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 35


Ordre

« L’ordre est le nom social de la beauté. »

— Abel Bonnard, Les Modérés (1936), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250205), p. 190


« L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. »

— Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 346


Paganisme

« Le cadavre de l’Empire dort dans les cryptes de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 66


« Le paganisme est l’autre Ancien Testament de l’Église. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 111


Patrie

« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l’âme d’une race. [...]

Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 44-45


« On ne choisit pas plus sa patrie — la terre de ses pères — que l’on ne choisit son père et sa mère. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 308


« [...] nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »

— Julius Evola, Orientations (1950), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2011 (ISBN 9782867144509), p. 84


Peine de mort

« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »

— « La Mort ? », Charles Maurras, L’Action française, 12 octobre 1909


Peuple

« [...] quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »

— Antoine de Rivarol, « Journal politique national » (1789), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 838


« Le peuple il a pas d’idéal, il a que des besoins. »

— Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps (1941)

Politique

« Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 127


« [...] il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé [...]. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 138


« [...] un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 141-42


« [...] l’homme d’État doit être fidèle à Dieu, à l’État, aux hommes et à soi-même [...]. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (posthume, 1688), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 187


« Le gouvernement du Royaume requiert une vertu mâle et une fermeté inébranlable, contraire à la mollesse qui expose ceux en qui elle se trouve aux entreprises de leurs ennemis. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (posthume, 1688), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 219


« Tout commence en mystique et finit en politique. »

— Charles Péguy, « Notre Jeunesse » (1910), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 4, p. 59


« Tout désespoir en politique est une sottise absolue. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 17


« Tous les concepts prégnants de la théorie moderne de l’État sont des concepts théologiques sécularisés. »

— Carl Schmitt, Théologie politique (1922), trad. Jean-Louis Schlegel, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1988 (ISBN 9782070713776), p. 46


« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemi. »

— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 64


« La politique est l’ensemble des actions commandées par la raison d’État. »

— Ernst Niekisch, « Politique et idée » (1929), dans Écrits Nationaux-Bolcheviks, trad. Imke Mieulet, éd. Pardès, 1991, p. 66


« [...] la conquête du pouvoir politique passe par celle du pouvoir culturel [...]. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 12


Pornographie

« [...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 158-159


« La pornographie démolit l’image de la femme qui se prostitue certes, mais aussi, rappelons-le, la dignité de l’homme qui y succombe. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 16


« [...] la plus ingénieuse ingénierie d’isolation, la plus coercitive force de frustration, de contrainte, de démoralisation, débandaison, détraquage, la mise en esclavage mental de millions d’individus mâles vaincus dans leur chair dans leur âme un par un, chacun dans leur coin du monde, seuls devant leur écran. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 96


Préjugés

« Il n’y a rien de si important [...] que les préjugés. »

— Joseph de Maistre, De la souveraineté du peuple (posthume, 1870), éd. Presses Universitaires de France, 1992 (ISBN 9782130442172), p. 147


Prière

« [...] si le monde va de mal en pis, c’est qu’il y a plus de batailles que de prières. »

— Juan Donoso Cortés cité par Arnaud Imatz, « Lettre à Monsieur Albéric de Blanche, marquis de Raffin » (21 juillet 1849), dans Théologie de l'histoire et crise de civilisation, trad. Arnaud Imatz, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, Introduction, p. 83


Progressisme

« La théorie du progrès a été reçue comme un dogme à l’époque où la bourgeoisie était la classe conquérante ; on devra donc la regarder comme étant une doctrine bourgeoise [...]. »

— Georges Sorel, Les Illusions du progrès (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), Avant-propos (juillet 1908), p. 235


« Les hommes croient au Progrès quand ils ne sont plus capables de se battre avec le Destin ; ils réclament des distributions de bonheur quand ils ont perdu le secret d’être heureux. »

— Abel Bonnard, « La sommation du destin », Je suis partout, 2 mai 1941

« Le Progrès est l’injustice que chaque génération commet à l’égard de celle qui l’a précédée. »

— Emil Cioran, « De l’inconvénient d’être né » (1973), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1349


Protestantisme

« Le grand ennemi de l’Europe qu’il importe d’étouffer par tous les moyens qui ne sont pas des crimes, l’ulcère funeste qui s’attache à toutes les souverainetés et qui les ronge sans relâche ; le fils de l’orgueil, le père de l’anarchie, le dissolvant universel, c’est le protestantisme. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 311


« Le protestant est un homme qui n’est pas catholique, en sorte que le protestantisme n’est qu’une négation. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 329-330


« Le mahométisme, le paganisme même auraient fait politiquement moins de mal, s’ils s’étaient substitués au christianisme avec leur espèce de dogmes et de foi. Car ce sont des religions, et le protestantisme n’en n’est point une. »

— Joseph de Maistre, « Sur le protestantisme » (1798), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 329


« [...] la Révolution, [...] n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et trop cruellement réussie [...]. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 155


Psychologie

« Mille ans de guerres consolidèrent l’Occident ; un siècle de “psychologie” l’a réduit aux abois. »

— Emil Cioran, « Syllogismes de l’amertume » (1952), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 769


« Le discours freudien aura fabriqué l’espace anthropologique nécessaire à l’achèvement de l’économie de marché. Le projet initial du libéralisme s’accomplit par la libido. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 117


Race

« L’espèce blanche, considérée abstractivement, a désormais disparu de la face du monde.

[...] les hommes se ressembleront tous. »

— Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, vol. VI, chap. Conclusion générale, p. 560-561


« [...] je n’attache du prix qu’au sang et pas à la civilisation. »

— Arthur de Gobineau, Lettre à Cosima Wagner, 19 juillet 1881


« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 119


« L’homogénéité relative de race et de langue dont ils jouissent — à supposer que ce soit une jouissance — est le résultat de la préalable unification politique. Par conséquent, ni le sang, ni l’idiome ne font l’État national ; au contraire, c’est l’État national qui nivelle les différences originelles des globules rouges et des sons articulés. »

— José Ortega y Gasset, La Révolte des masses (1929), trad. Louis Parrot, éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque classique de la liberté », 2010 (ISBN 9782251390512), p. 240


« Tant que les qualités héréditaires de la race seront intactes, la force et l’audace de leurs ancêtres pourront se réveiller chez les hommes modernes. Sont-ils encore capables de le vouloir ? »

— Alexis Carrel, L’Homme, cet inconnu (1935), éd. Plon, 1935, p. 331


« Il y a plusieurs humanités dans l’humanité. »

— Abel Bonnard, « La Question juive » (1937), dans Berlin, Hitler et moi, éd. Kontre Kulture, 2022, p. 43


« Dans cette guerre raciale qui fait rage, la non-violence est l’arme des multitudes. La violence celle des minorités attaquées. Nous nous défendrons. Nous serons violents. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 177


« On peut juger une race sur l’allure de ses femmes. »

— Jean Raspail, Journal peau-rouge (1975), éd. Robert Laffont, 1975, p. 169


Réaction

« Le pur réactionnaire n’est pas un nostalgique qui rêve de passés abolis, mais le traqueur des ombres sacrées sur les collines éternelles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 81


République

« [...] il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 219


« La République en France est le règne de l’étranger. »

— Charles Maurras, « Si le coup de force est possible » (1905-1908), dans Enquête sur la monarchie (1900-1909), éd. Nouvelle librairie nationale, 1924, Serment de la Ligue d'Action française, janvier 1905, p. 585


« [...] la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires [...]. »

— Charles Maurras, La Démocratie religieuse (1921), éd. Nouvelles Éditions Latines, 1978, p. 90


Révolution

« Il y a dans la Révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. »

— Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 226


« Des sottises faites par des gens habiles ; des extravagances dites par des gens d’esprit ; des crimes commis par d’honnêtes gens... Voilà les révolutions. »

— Louis de Bonald, « Pensées sur divers sujets » (1817), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, éd. Migne, 1859, t. III, p. 1392


« Les révolutions sont les fanaux de la Providence et de l’histoire. »

— Juan Donoso Cortés, « Lettre au comte de Montalembert » (26 mai 1849), dans Théologie de l’histoire et crise de civilisation, trad. Anonyme, éd. Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2013, p. 192


« Nous voulons gagner la révolution. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 31


« La question est seulement de savoir si le conservateur devra triompher de la révolution, ou si le révolutionnaire trouvera de lui-même le chemin du conservatisme. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 293


« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 418


« Dieu châtie les hommes et les peuples par les révolutions. »

— Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Âge (1924), trad. Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 1986, p. 85


« Les révolutions incontinentes, dans leur hâte hypocritement généreuse de proclamer de nouveaux droits, ont toujours violé, foulé, détruit le droit fondamental de l’homme — si fondamental qu’il est la définition même de sa substance — le droit à la continuité. »

— José Ortega y Gasset, La Révolte des masses (1929), trad. Louis Parrot, éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque classique de la liberté », 2010 (ISBN 9782251390512), p. 77


« Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 105


« [...] les rares qui ont fait l’histoire sont ceux qui ont dit non, pas les courtisans et les assistants des cardinaux. »

— Pier Paolo Pasolini, « Nous sommes tous en danger » (1er novembre 1975), dans Entretiens (1949-1975), trad. Marie-Ange Patrizio, éd. Delga, 2021, Interview accordée à Furio Colombo le 1er novembre 1975, publiée par Tuttolibri (supplément culturel du quotidien La Stampa), 8 novembre 1975, p. 130


Roi

« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. »

— Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45


Russie

« Toute la mission de la Russie réside dans l’orthodoxie, dans la lumière venue d’Orient qui ruissellera sur l’humanité aveugle d’Occident, laquelle a perdu le Christ. »

— Fiodor Dostoïevski, Lettre à Apollon Maïkov, trad. Anne Coldefy-Faucard, 9 (21) octobre 1870

« [...] la Russie, la seule puissance qui ait actuellement la durée dans le sang, la seule qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose. La Russie est l’antithèse du piteux particularisme, de la nervosité européenne [...]. »

— Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888), dans Œuvres philosophiques complètes, trad. Jean-Claude Hémery, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2022 (ISBN 9782070289240), p. 135


« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »

— Léon Bloy, Au Seuil de l’Apocalypse (1916), éd. Mercure de France, 1935, octobre 1915, p. 350-351


« Ce sera le communisme rouge qui réalisera le vieux rêve des slavophiles, de transporter la capitale de Pétersbourg à Moscou, au sein du Kremlin. Ce sera lui qui reprendra la formule des slavophiles et de Dostoïevski : Ex Oriente lux. De Moscou, du Kremlin, jaillit la lueur qui doit éclairer les ténèbres bourgeoises de l’Occident. »

— Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936), trad. Lucienne Julien Cain, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1966, p. 281-282


« Il est de l’intérêt de la France d’avoir de bons rapports avec la Russie. Ça a toujours été une bonne période de notre histoire, quand la France était en étroite relation avec les Russes. »

— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte dans le Salon doré de l’Élysée le 4 janvier 1965

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 313


« Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre. »

— Au Conseil des ministres du 6 juin 1962

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 297


« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »

— « Pourquoi j’ai cru en Hitler », Jean Kapel, Histoire magazine, nº 19, septembre 1981


Santé

« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. »

— Édouard Drumont, Le XIXe siècle, 4 décembre 1888


« Parlé, avec la sage-femme, de la vaccination, qui est, parait-il, exigée par la loi, car toute liberté décampe. J’exprime fortement, quoique bien inutilement, mon horreur pour cette ordure, dont l’humanité s’est si bien passée, jusqu’au dernier siècle, et dont l’Angleterre nous gratifia. Le courant moderne est, d’ailleurs, aux inoculations de tout genre. On finira par putréfier les petits enfants de quarante sorte de vaccins. »

— Léon Bloy, Journal, 2 octobre 1895


« Après la gouvernance mondiale au nom de l'environnement, ce sera [...] la gouvernance globale au nom de la santé publique. Et en lieu et place de la taxe carbone, le vaccin H1N1, nouvelle panacée censée prémunir l’humanité des risques de “pandémie” — pour épidémie mondiale — de grippe porcine.

Autre montage charlatanesque qui permet à l’oligarchie mondiale de terroriser les populations afin de les soumettre à des directives autoritaires : vaccination obligatoire encadrée par la force publique, interdiction de se regrouper... toutes choses utiles en période de crise et de risques de soulèvement populaire. »

— Alain Soral, Comprendre l’Empire (2011), éd. Blanche, 2020 (ISBN 9782846282482), p. 208


« Heureux tous ceux qui, nés avant la Science, avaient le privilège de mourir dès leur première maladie ! »

— Emil Cioran, « Écartèlement » (1979), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1995 (ISBN 9782070741663), p. 1445


Science

« [...] le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. [...] Ils croient à la Science, sans rien savoir. »

— Abel Bonnard, Éloge de l’ignorance (1926), éd. Pardès, 2019, p. 40


« [...] la “science”, considérée, à la façon moderne, comme essentiellement solidaire de l’industrie, sinon même confondue plus ou moins complètement avec celle-ci [...]. »

— René Guénon, Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps (1945), éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 2015 (ISBN 9782070149414), p. 115


Sexualité

« [...] la destinée de l’homme est d’ennoblir l’union sexuelle par le sacrifice des instincts à un devoir. »

— Georges Sorel, Les Illusions du progrès (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 376


« La sexualité est un système de hiérarchie sociale. »

— Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte (1994), éd. Flammarion, coll. « J’ai Lu », 2000 (ISBN 9782290045763), p. 


Shoah

« [...] il y a officiellement depuis le jugement de Nuremberg, une religion de l’humanité [...]. »

— Maurice Bardèche, Nuremberg ou la Terre promise (1948), éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250885), p. 135


« Les prétendues “chambres à gaz” hitlériennes et le prétendu “génocide” des Juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand — mais non pas ses dirigeants — et le peuple palestinien tout entier. »

— Robert Faurisson, Europe 1, 17 décembre 1980

Sionisme

« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. »

— Jacques Bainville, « Les effets du sionisme », L’Action française, 20 décembre 1920


« La Palestine préfigure aujourd’hui ce que sera le monde de demain, quand le Juif gouvernera en maître absolu. »

— Henry Ford, Le Juif International (1920-1922), éd. Kontre Kulture, (ISBN 9782367250069), p. 144-145


« [...] lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les Juifs dupent encore une fois les sots goyim de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y installer l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi pourvue de droits de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 258-259


Socialisme

« [...] un socialisme libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main. »

— Charles Maurras, Dictionnaire politique et critique (1932-1934), éd. Fayard, 1932-1934, Socialisme, p. 


« Chaque peuple a son propre socialisme. »

— Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean-Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 62


« Le socialisme a été engendré par la nostalgie de l’intégration sociale détruite par l’atomisme bourgeois. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 79


Société civile

« [...] le capitalisme a produit la société civile, ce que Hegel appelait “la Bête Sauvage” : une société qui n’est plus qu’un marché [...]. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 11


« La société civile est une nation sans État qui est devenue un marché. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 111


Société de consommation

« On peut dire sans hésitations que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation. »

— Pier Paolo Pasolini, Rai, 7 février 1974


« La société préconsumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux. »

— Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes (1975), trad. Anna Rocchi Pullberg, éd. Seuil, coll. « Points », 2002 (ISBN 9782020533041), p. 121


« La consommation et la prolifération des industries tertiaires ont détruit le monde champêtre en Italie et sont en train de le détruire partout dans le monde [...]. »

— Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires (1973-1975), trad. Philippe Guilhon, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 9782081226623), p. 129


« Tout le discours sur la consommation​ vise à faire du consommateur l’Homme Universel, l’incarnation générale, idéale et définitive de l’Espèce Humaine [...]. »

— Jean Baudrillard, La Société de consommation (1970), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2019 (ISBN 9782070323494), p. 120-121


« [...] le ludique de la consommation s’est substitué progressivement au tragique de l’identité. »

— Jean Baudrillard, La Société de consommation (1970), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2019 (ISBN 9782070323494), p. 310


« L’idéologie de la consommation fait de la sexualité une consommation parmi d’autres. »

— Michel Clouscard, Le Capitalisme de la séduction (1981), éd. Delga, 2015 (ISBN 9782915854138), p. 157


« Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. »

— Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 766-872


« [...] la culture de masse, uniformisée, des sociétés modernes n’engendre en aucun cas une mentalité éclairée et indépendante, mais, au contraire, la passivité intellectuelle, la confusion et l’amnésie collective. »

— Christopher Lasch, Culture de masse ou culture populaire ? (1981), trad. Frédéric Joly, éd. Climats, 2018 (ISBN 9782081255791), p. 32-33


Souveraineté

« Par la même raison que la souveraineté est inaliénable, elle est indivisible. Car la volonté est générale, ou elle ne l’est pas ; elle est celle du corps du peuple, ou seulement d’une partie. »

— Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2001 (ISBN 9782080710581), p. 66


« La souveraineté est la puissance conservatrice. Pour qu’il y ait souveraineté, il faut qu’il y ait puissance. »

— Antoine de Rivarol, « Pensées », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 1398


« [...] sans la souveraineté, il ne peut y avoir d’ensemble ni d’unité politique. »

— Joseph de Maistre, De la souveraineté du peuple (posthume, 1870), éd. Presses Universitaires de France, 1992 (ISBN 9782130442172), p. 104-105


« [...] il n’y a point d’État qui puisse durer sans une autorité souveraine. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Kontre Kulture, 2019, p. 120


« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. »

— Charles de Gaulle, Conférence de presse, 19 avril 1963

Technique

« On a senti le diable dans la machine et on n’a pas tort. Elle signifie, aux yeux d’un croyant le Dieu détrôné. »

— Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 462-463


« Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté. »

— Georges Bernanos, « La France contre les robots » (1947), dans Scandale de la vérité, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2019, p. 1033


« Le culte de la technique est un syndrome de démence satanique. »

— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 45


« Dieu a inventé les outils, le diable les machines. »

— Nicolás Gómez Dávila, Escolios a un texto implícito, éd. Villegas Editores, 2006 (ISBN 9789588156705)


« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 172


Tolérance

« [...] “la tolérance” de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de l’histoire humaine. »

— Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires (1973-1975), trad. Philippe Guilhon, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 9782081226623), p. 49


Tradition

« On pourrait définir la tradition comme une extension du droit de vote au passé. Elle consiste à accorder le droit de suffrage à la plus obscure de toutes les classes, celle de nos ancêtres. C’est la démocratie des morts. »

— Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220287), p. 76-77


« Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »

— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d’un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2009 (ISBN 9782851816979), p. 93


« [...] toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie et qu’il était enraciné dans une tradition. »

— Martin Heidegger, Réponses et questions sur l’histoire et la politique [Entretien avec Der Spiegel] (23 septembre 1966), trad. Jean Launay, éd. Mercure de France, 1988, p. 47


Trahison

« Celui qui trahit perd et lui-même et les autres. »

— Anonyme, La Chanson de Roland, trad. Pierre Jonin, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2010 (ISBN 9782070371501), 288, p. 175


Travail

« Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935

Tripartition

« Les hommes ne peuvent être réunis pour un but quelconque, sans une loi ou une règle qui les prive de leur volonté : il faut être religieux ou soldat. »

— Joseph de Maistre, « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (1821), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 685


« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 416


Union européenne

« Mieux vaut l’indépendance qu’un Marché commun vassalisé. Et même, s’il fallait choisir entre l’indépendance et le Marché commun, il vaudrait mieux l’indépendance que le Marché commun. »

— Déclaration de août 1963

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 253-254


« Vous savez ce que ça veut dire, la supranationalité ? La domination des Américains. L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement américain. »

— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 13 mai 1964 dans le Salon doré de l’Élysée

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1997), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1997 (ISBN 9782213594583), t. 2, p. 217


« Ce que veulent les Anglo-Saxons, c’est une Europe sans rivages, une Europe qui n’aurait plus l’ambition d’être elle-même. L’Europe sans frontières. L’Europe à l’anglaise. [...] C’est, en réalité, l’Europe des Américains. L’Europe des multinationales. [...] Une Europe où chaque pays européen, à commencer par le nôtre, perdrait son âme. »

— Conversation entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte le 23 janvier 1963

— Charles de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle (1994), éd. Éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), t. 1, p. 367


Usure

« L’idée du prêt à intérêt est l’invention diabolique du grand capital financier, elle rend à elle seule possible la vie parasitique et nonchalante d‘une minorité de ploutocrates sur le dos des peuples créateurs et de leur force de travail [...]. »

— Gottfried Feder, Manifeste pour briser les chaînes de l’usure (1919), éd. Lire rend libre, 2021, p. 6


« [...] nous devons briser les chaînes de l’usure, c’est la seule issue pour échapper à l’asservissement économique menaçant le monde entier par l’internationale de l’or, ainsi qu’un des moyens pour bannir le poison du veau d’or qui avilit et contamine la mentalité de notre époque. »

— Gottfried Feder, Manifeste pour briser les chaînes de l’usure (1919), éd. Lire rend libre, 2021, p. 66-67


« La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenue le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »

— Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 172


« L’Usure est le cancer du monde, seul le bistouri du Fascisme peut l’extirper de la vie des nations. »

— Ezra Pound, « À quoi sert l’argent ? » (1939), dans Ezra Pound, trad. Pierre Alien, éd. Fayard, coll. « Les Cahiers de l’Herne », 1997, t. 2, p. 684-685


« Une nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. »

— Ezra Pound, Le Travail et l’usure (1944), trad. Patrice de Nivard, éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250298), p. 64


Vérité

« L’homme est de glace aux vérités ;
Il est de feu pour les mensonges. »

— Jean de La Fontaine, « Le Statuaire et la Statue de Jupiter », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre IX, 6, p. 274


« Nous vivons une époque où seule la vérité fait peur. »

— Jean Raspail, Le Camp des Saints (1973), éd. Robert Laffont, 2011 (ISBN 9782221123966), p. 143


Violence

« [...] la force a pour objet d’imposer l’organisation d’un certain ordre social dans lequel une minorité gouverne, tandis que la violence tend à la destruction de cet ordre. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 133


« C’est à la violence que le socialisme doit les hautes valeurs morales par lesquelles il apporte le salut au monde moderne. »

— Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 196


« Nous devons être intellectuels et violents. »

— « Notre antisémitisme », Charles Maurras cité par Henri Vaugeois, L’Action française, 15 août 1900