Différences entre les versions de « Roman von Ungern-Sternberg »
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
|ISBN=9782867143823 | |ISBN=9782867143823 | ||
|page=77}} | |page=77}} | ||
− | + | ||
« '''Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, [...] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur.''' Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. » | « '''Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, [...] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur.''' Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. » | ||
{{Réf Livre | {{Réf Livre | ||
Ligne 138 : | Ligne 138 : | ||
|section=9 avril 1921 | |section=9 avril 1921 | ||
|page=178}} | |page=178}} | ||
− | + | ||
« Les rouges veulent la lutte des classes. Je leur prépare la seule riposte possible, la lutte des races. Si je parviens à réveiller l’Asie — même si un jour elle doit se dresser contre l’Europe — je restituerai l’ordre naturel. En créant la Grande Mongolie, je ne suis pas un réactionnaire et un conservateur comme tous ces généraux blancs disparus dans les coulisses de l’exil, je suis un libérateur et un prophète. » | « Les rouges veulent la lutte des classes. Je leur prépare la seule riposte possible, la lutte des races. Si je parviens à réveiller l’Asie — même si un jour elle doit se dresser contre l’Europe — je restituerai l’ordre naturel. En créant la Grande Mongolie, je ne suis pas un réactionnaire et un conservateur comme tous ces généraux blancs disparus dans les coulisses de l’exil, je suis un libérateur et un prophète. » | ||
{{Réf Livre | {{Réf Livre | ||
Ligne 175 : | Ligne 175 : | ||
|page=148}} | |page=148}} | ||
{{Center|Baron von Ungern-Sternberg 5|}} | {{Center|Baron von Ungern-Sternberg 5|}} | ||
− | + | {{Center|Baron von Ungern-Sternberg 7|}} | |
+ | {{Center|Baron von Ungern-Sternberg 3|}} | ||
== Bibliographia == | == Bibliographia == | ||
Version du 14 mars 2022 à 22:40
Citationes de Baron von Ungern-Sternberg
« Je sais que seule la restauration de la monarchie sauvera l’humanité corrompue par l’Occident. Comme la terre ne peut exister sans le ciel, les peuples ne peuvent vivre sans roi... »
« La bourgeoisie n’est capable que de parasiter l’État et c’est elle qui a conduit le pays à ce qui lui arrive aujourd’hui. Le tsar doit s’appuyer sur l’aristocratie et la paysannerie. »
« Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, [...] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. »
« Le tribunal demanda à Ungern : “Que pensez-vous du communisme ?” Celui qui avait posé cette question ne s’attendait certainement pas à la réponse qui suivit : “D’après moi, l’Internationale a fait son apparition à Babylone il y a trois mille ans” [...]. »
« Vous savez qu’actuellement en Russie le frère se bat contre le frère, le père contre le fils, le vol est général, tout le monde souffre de la faim, on a oublié le Ciel. »
« Une campagne sérieuse est menée avec grand succès pour l’unification de la Mongolie Extérieure et Intérieure et pour rassembler toutes les tribus de la Mongolie Occidentale et Orientale dans le bercail de la “plus grande Mongolie” et je suis sûr des efforts du Bogdikhan et des miens. À ce moment l’attention principale est attirée par les provinces orientales de la Mongolie qui doivent nous servir de barrière sûre contre l’agression de la Chine révolutionnaire. Ensuite des mesures seront prises afin d’annexer la Mongolie Occidentale. D’après les plans approuvés, les provinces annexées ne seront pas soumises au pouvoir du conseil des ministres d’Ourga, mais elles conserveront les droits inviolables de l’indépendance des “aimaks” » ; leurs propres tribunaux et lois, leur propre structure administrative et leurs coutumes sociales ne formant qu’une unité militaire, financière et économique dans une alliance défensive sous la bénédiction du Bogdikhan. Le but de cette alliance est double : elle doit d’une part offrir à toutes les tribus d’origine mongole l’occasion de se grouper autour du même centre, d’autre part elle doit servir à la défense militaire et morale contre l’Occident pourri qui se trouve sous l’influence de la folle révolution, ainsi que contre la dépravation des mœurs dans toutes ses manifestations, physiques et spirituelles. Quant aux régions de Kobdo et d’Ouriankhai, je suis tranquille. Les habitants de ces districts se joindront facilement à nous, puisqu’ils ont essuyé eux-mêmes le joug de la République chinoise et la lourde main des communistes révolutionnaires chinois et des bolchevistes. »
« Mon temps est venu... je mourrai... mais le monde n’a jamais vu une terreur et une mer de sang comme il en verra maintenant. »
« Je lutte contre le Mal absolu. Pour moi, il n’y a pas de choix : ou le triomphe des masses, ou celui de l’individu. Peu m’importent les doctrines. Le bolchevisme, c’est ce que d’autres en Europe nomment l’américanisme. Les commissaires et les marchands sont de la même race. Ils surgissent des ghettos d’Europe centrale pour partir à la conquête du monde. Par l’or ou par le sang. Les Protocoles des sages de Sion avaient depuis longtemps prévu tout cela. Même si ce document est un faux, fabriqué par la police tsariste, tout ce passe pourtant comme s’il existait quelque part un plan juif. L’ennemi, c’est Trotski. Avant Lénine. »
« Contre la révolution rouge qui veut transformer toute l’humanité en une masse indifférenciée — ce vieux rêve chrétien — nous rendrons à chacun sa personnalité. Jamais un Bouriate ne sera un Kalmouk, ni un Blanc un Jaune. Et pourtant ils peuvent se battre côte à côte, justement pour faire régner dans le monde la différence nécessaire entre les peuples et entre les hommes. C’est cela le sens de mon combat : la revanche de l’individu. Je hais l’égalité. C’est le mensonge des prophètes. Pas un peuple ne ressemble à un autre peuple. Pas un homme à un autre homme. J’aime les étrangers justement parce que ce sont des étrangers. »
« En Estonie, vivent encore de vieux païens qui ont échappé à toutes les persécutions. Ils ne forment pas une église, pas même une secte. Ils haïssent les prêtres. Le loup n’a pas besoin de pasteur, ou alors il serait un mouton. Curieux symbolisme que celui des animaux. Les premiers chrétiens avaient choisi le poisson qui se déplace en bancs. Belle image de la foule indifférenciée des fidèles. Puis ce fut l’agneau, inséparable de son troupeau bêlant... L’aigle solitaire, lui, est païen. Pas besoin de secte pour retrouver la communion avec les forces de la nature. Je laisse les faibles au bercail et je marche seul. »
« Les temples enferment Dieu. Pour le trouver, il faut briser les murailles. Le soleil. Le vent. La forêt et l’océan. La glace. Nos ancêtres connaissaient les messages de la terre. Superstition, tu es sagesse. »
« Je crois que l’Europe n’interviendra plus. Elle contiendra tant bien que mal l’Armée Rouge aux frontières polonaises. Elle refuse de voir qu’une autre guerre a commencé en 1917. Si cela va trop mal sur le vieux continent, les patrons briseront les grèves et les généraux prendront le pouvoir. Mais ce sera pour recommencer les erreurs des bourgeois et des officiers de la Russie impériale. La Réaction ne peut à elle seule triompher de la la Révolution. Il faut opposer à cette force une autre force, à cette idée une autre idée, à ce rêve un autre rêve. Tout se trouve en Asie. L’Europe devient sénile, incapable de vivre une grande aventure. Elle a eu sa chance au XVIII° siècle et l’a perdue avec Napoléon. Elle est vouée à la balkanisation confortable. Le XIX° a été celui de l’Amérique. Le XX° sera celui de l’Asie. Tout peut se jouer ici. L’Asie est jeune, violente, pure. Il faut créer deux bastions de résistance entre la subversion russe et le chaos chinois : la Mongolie et la Mandchourie. Deux peuples ressuscités prouveront à l’Internationale qu’il existe encore des patries. Ici doivent régner l’ordre, c’est-à-dire la différence et la hiérarchie. Puis nous rallierons les Bouriates et les Kirghizes, nous pousserons vers le Turkestan, le Tibet, la Corée, le Cachemire... Je vais sonner le grand réveil des peuples qui se joindront à nous pour rester libres, pour devenir eux-mêmes, pour conserver leur héritage et leur foi. Face à l’Internationale de Moscou, je veux fonder l’Internationale d’Ourga ! »
« Les rouges veulent la lutte des classes. Je leur prépare la seule riposte possible, la lutte des races. Si je parviens à réveiller l’Asie — même si un jour elle doit se dresser contre l’Europe — je restituerai l’ordre naturel. En créant la Grande Mongolie, je ne suis pas un réactionnaire et un conservateur comme tous ces généraux blancs disparus dans les coulisses de l’exil, je suis un libérateur et un prophète. »
« On ne compose pas avec le Bolchevisme. C’est la lutte à mort. Eux ou nous. Ce progrom que j’ai toléré ne va pas arranger ma réputation. Mais il faut bien que mes Cosaques aient quelque distraction. Est-ce ma faute à moi si, pour ces âmes simples, le Rouge et le Juif se confondent si souvent ? Trotski s’appelle Bronstein, Kamenev Rosenfeld, Radek Sobelsohn et Zinoviev Apfelbaum. Staline par contre n’est pas juif. Il n’est pas russe non plus. Il finira peut-être par mettre un peu d’ordre dans la baraque. Se méfier, pourtant : c’est un ancien séminariste géorgien. »
« Mes Cosaques, qui ont besoin de la protection de la Vierge Marie pour fusiller les Rouges, étriper les Chinois et pendre les Juifs, ignorent que le christianisme est l’ancêtre du bolchevisme. Le pope rouge avait raison. En se faisant communiste, il est revenu à l’origine : le soviet des apôtres. Avec le Juif saint Paul comme grand maître de l’agit-prop, comme on dit à Moscou. Personne n’a encore compris cette évidence en Occident. Il m’a fallu venir au cœur de l’Asie, avec le terrible recul du désert et de la solitude, pour comprendre le mécanisme d’une révolution qui dure depuis deux mille ans. Il est temps de restaurer la vraie religion. Pas chez les Cosaques, à qui je peux laisser sans danger leur aumônier et ses icônes. Ce vieil ivrogne de Jenissov ne me dérange pas puisqu’il n’empêche personne de se battre. La religion pure de nos ancêtres païens doit d’abord renaître chez les nobles, chez les chefs. C’est par la force des meilleurs et des plus braves que le peuple reviendra dans le droit chemin. S’il y a un Dieu, il est sur la terre et non dans le ciel. Il est en nous et non hors de nous. Les Japonais savent cela mieux que moi. C’est ici, en Mongolie, que vont se rencontrer et se reconnaître l’Extrême-Orient et l’Extrême-Occident, sous le même signe du soleil. Avant, il faut gagner la guerre. »