Différences entre les versions de « Guy Debord »
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|auteur=[[Emil Cioran]] | |auteur=[[Emil Cioran]] | ||
− | |titre=Sur les cimes du désespoir | + | |titre=Œuvres |
− | |année | + | |titre de la contribution=Sur les cimes du désespoir |
− | |traducteur=André Vornic | + | |année de la contribution=1934 |
− | |éditeur= | + | |traducteur=André Vornic et Christiane Frémont |
− | |collection= | + | |éditeur=Gallimard |
− | |année= | + | |collection=Quarto |
− | |ISBN= | + | |année=1995 |
− | |page= | + | |ISBN=9782070741663 |
+ | |page=29 | ||
+ | }} | ||
== Textus == | == Textus == |
Version du 23 août 2019 à 19:32
Citationes
« L’imprécision du langage est désormais utile aux journalistes, et cela tombe bien, puisqu’ils seraient presque tous incapables d’écrire mieux. »
« Le conciliaire a été le nom de leur propre “spectaculaire intégré”. Ils se sont fièrement ralliés à la démocratie spectaculaire. Les yeux de la foi leur en comptent les merveilles. »
« [...] la conduite effective du spectacle ; conduite à tout instant désastreuse et sans retour ; de la production économique et de sa transformation totale ; de la pollution planétaire et du désastre de la santé publique ; du remplacement du langage par les ordinateurs mieux contrôlables ; et finalement de l’espèce humaine par une autre espèce mieux adaptée ; bref dans toute ce qui se décide et ce qui s’exécute maintenant. »
« Partout la spéculation est, pour finir, devenue la part souveraine de toute la propriété. Elle s’autogouverne plus ou moins, selon les prépondérances locales, autour des Bourses, ou des États, ou des Mafias : tous se fédérant dans une sorte de démocratie des élites de la spéculation. Le reste est misère. Partout l’excès du simulacre a explosé comme Tchernobyl, et partout la mort s'est répandue aussi vite et massivement que le désordre. Plus rien ne marche et plus rien n’est cru. »
« Je ne suis pas non plus un journaliste de gauche : je ne dénonce jamais personne. »
« Quand “être absolument moderne” est devenu une loi spéciale proclamée par le tyran, ce que l’honnête esclave craint plus que tout, c’est que l’on puisse le soupçonner d’être passéiste. »
« La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude ; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès. »
« Ils [les spectateurs] sont même séparés de leurs propres enfants, naguère encore la seule propriété de ceux qui n’ont rien. On leur enlève, en bas âge, le contrôle de ces enfants, déjà leurs rivaux qui n'écoutent plus du tout les opinions informes de leurs parents, [...] méprisent non sans raison leur origine, et se sentent bien davantage les fils du spectacle régnant que de ceux de ces domestiques qui les ont par hasard engendrés. Ils se rêvent les métis de ces nègres-là. »
Citationes de Guy Debord
« L’attitude de l’esthète face à la vie se caractérise par une passivité contemplative qui jouit du réel au gré de la subjectivité, sans normes ni critères, et qui fait du monde un spectacle auquel l’homme assiste passivement. La conception “spectaculaire” de la vie élimine le tragique et les antinomies immanentes à l’existence, qui, une fois reconnues et ressenties, vous font rejoindre, dans un douloureux vertige, le drame du monde. »
Textus
- La Société du spectacle - Guy Debord
- Commentaires sur la société du spectacle - Guy Debord
- Notes sur la question des immigrés - Guy Debord