Différences entre les versions de « Julius Evola »
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+ | |auteur=Julius Evola | ||
+ | |titre=Les Hommes au milieu des ruines | ||
+ | |année d'origine=1953 | ||
+ | |traducteur=Gérard Boulanger | ||
+ | |éditeur=Pardès | ||
+ | |année=1984 | ||
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« [...] '''l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne.''' » | « [...] '''l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne.''' » |
Version du 18 mai 2019 à 09:47
Citationes
« Il est inutile de se faire des illusions avec les chimères d’un quelconque optimisme : nous nous trouvons aujourd’hui à la fin d’un cycle. »
« [...] nous sommes aujourd’hui au milieu d’un monde de ruines. Et la question qu’il faut se poser est celle-ci : existe-t-il encore des hommes debout parmi ces ruines ? Et que doivent-ils faire, que peuvent-ils encore faire ? »
« [...] le seul résultat de la Seconde Guerre mondiale a consisté à rabaisser l’Europe au rang d’objet de puissances et d’intérêts extra-européens. »
« Dans un certain sens, l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »
« [...] nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »
« [...] l’idée, et l’idée seule, doit représenter la vraie patrie. [...] la fidélité inconditionnelle à une idée peut servir de bouclier contre la guerre occulte ; quand cette fidélité fléchit, quand on se plie aux finalités contingentes d’une soi-disant politique réaliste, le front de la résistance est déjà miné. »
« [...] poser l’inégalité signifie dépasser la quantité, admettre la qualité. C’est là que se différencient les deux concepts d’individu et de personne. On peut concevoir l’individu comme une simple unité atomique, un simple numéro dans le règne de la quantité. D’un point de vue absolu, c’est une fiction, une abstraction : mais on peut y tendre, on peut faire en sorte que les différences qui définissent chaque individu se réduisent à un minimum, que prévalent des qualité communes et uniformes (entraînant comme conséquence des voies, des droits, des libertés également uniformes) et considérer cette uniformité comme une condition idéale et désirable, alors que cela correspond à une dégradation et à une dénaturation.
Le pur individu, en effet, appartient au monde de l’inorganique plus qu’à celui de l’organique. [...] L’“individu” atomique, non lié (solutus), “libre”, se trouve donc sous le signe de l’inorganique et se situe, analogiquement, aux degrés inférieurs de la réalité. »
« [...] quand on voit les catholiques d’aujourd’hui rejeter les prétendus “résidus médiévaux” de leur tradition, le Concile Vatican II et tout ce qui s’en est suivi instaurer un “aggiornamento” destructeur, le pape considérer l’O.N.U. — cette association ridicule, hybride et bâtarde — comme une sorte de préfiguration d’une future œcuménicité chrétienne vers laquelle l’Église paraît aujourd’hui entraînée, aucun doute ne subsiste, et l’on ne peut que nier péremptoirement sa capacité de fournir un soutien quelconque à un mouvement révolutionnaire conservateur et traditionaliste. »
« Il convient de dénoncer cette perversion, par laquelle l’universel est mis au service du particulier. »
« [...] l’une des conditions fondamentales d’un retour à la normale consiste à rompre la démonie qu’exerce l’économie dans le monde occidental moderne. »
« Le sans-caste, le serf émancipé et le paria glorifié — “l’homme libre” moderne — se heurte à la masse des autres hommes sans caste, et, pour finir, à la force brutale du collectif. La chute se poursuit donc également par cette voie : l’homme régresse du plan personnel dans l’anonymat, le troupeau, la quantité pure, chaotique, inorganique. »
« L’aristocratie cède le pas à la ploutocratie. Le guerrier s’efface devant le banquier et l’industriel. L’économie triomphe sur toute la ligne. Le trafic avec la monnaie et l’intérêt, autrefois confiné dans les ghettos, envahi la civilisation nouvelle. Selon l’expression de Sombart, dans la terre promise du puritanisme protestant, avec l’américanisme et le capitalisme, ne vit que l’“esprit juif distillé”. Et il est naturel qu’en fonction de cette familiarité les représentants modernes du judaïsme sécularisé aient pratiquement vu s’ouvrir devant eux, pendant cette phase, la voie de la conquête du monde. Les expressions suivantes de Karl Marx sont caractéristiques : “Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du juif ? Le trafic. Quel est son dieu profane ? L’argent (...). Le juif s’est émancipé d’une manière juive, non seulement en se rendant maître du marché financier, mais parce que, grâce à lui et par lui, l’argent est devenu une puissance mondiale, et l’esprit pratique juif l’esprit pratique des peuples chrétiens. Les juifs se sont émancipés dans la mesure même ou les chrétiens sont devenus juifs (...). Le dieu des juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. Le change, voila le vrai dieu des juifs”. En fait on peut dire que la codification du trafic de l’or sous la forme du prêt et de l’intérêt, auquel le juif surtout s’était précédemment consacré, n’ayant aucun autre moyen de s’affirmer, est la base même de l’acceptation et du développement aberrant dans le monde moderne de tout ce qui est banque, finance, économie pure, jusqu’à un stade qui évoque la prolifération d’un cancer. C’est là l’étape fondamentale de l‘“ère des marchands”.
Textus
- (fr)Le Juif Disraeli et la construction de l’empire des marchands - Julius Evola
- (en)Disraeli the Jew and the Empire of the Shopkeepers - Julius Evola
- (fr)La doctrine Aryenne de Lutte et de Victoire - Julius Evola