Différences entre les versions de « Les Protocoles des Sages de Sion »

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Laissons de côté toute phraséologie, nous discuterons uniquement le sens de chaque idée et nous éclairerons la situation par des comparaisons et des déductions. C’est ainsi que nous allons formuler notre système, en examinant les faits de notre point de vue et de celui des goyim.
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Laissons de côté toute phraséologie, nous discuterons uniquement le sens de chaque idée et nous éclairerons la situation par des comparaisons et des déductions. C’est ainsi que nous allons formuler notre système, en examinant les faits de notre point de vue et de celui des ''goyim''.
  
 
Il faut remarquer que les gens aux instincts mauvais sont plus nombreux que ceux aux nobles instincts, c’est pourquoi on peut obtenir de meilleurs résultats par la violence et l’intimidation que par des dissertations convaincantes. Tout homme aspire au pouvoir ; il en est peu qui ne deviendraient pas dictateurs s’ils le pouvaient, et bien rares sont ceux qui ne seraient prêts à sacrifier le bien général à des avantages personnels.
 
Il faut remarquer que les gens aux instincts mauvais sont plus nombreux que ceux aux nobles instincts, c’est pourquoi on peut obtenir de meilleurs résultats par la violence et l’intimidation que par des dissertations convaincantes. Tout homme aspire au pouvoir ; il en est peu qui ne deviendraient pas dictateurs s’ils le pouvaient, et bien rares sont ceux qui ne seraient prêts à sacrifier le bien général à des avantages personnels.
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Un esprit logique et sensé peut -il espérer réussir à mener les foules par des arguments et des raisonnements, quand la voie est ouverte à la contradiction, même stupide, pourvu qu’elle puisse séduire le peuple dont l’esprit est superficiel ? Les foules sont exclusivement guidées par des passions mesquines, des superstitions, des coutumes, des traditions et par des théories sentimentales ; elles sont esclaves de la division des partis qui s’opposent à toute entente un tant soit peu raisonnable. Toute décision de la foule dépend essentiellement de hasards ou bien, quand elle est préparée à l’avance, elle est pour le moins superficielle ; dans son ignorance des secrets politiques, elle prend des décisions absurdes, elle sème une sorte d’anarchie qui ruine le gouvernement.
 
Un esprit logique et sensé peut -il espérer réussir à mener les foules par des arguments et des raisonnements, quand la voie est ouverte à la contradiction, même stupide, pourvu qu’elle puisse séduire le peuple dont l’esprit est superficiel ? Les foules sont exclusivement guidées par des passions mesquines, des superstitions, des coutumes, des traditions et par des théories sentimentales ; elles sont esclaves de la division des partis qui s’opposent à toute entente un tant soit peu raisonnable. Toute décision de la foule dépend essentiellement de hasards ou bien, quand elle est préparée à l’avance, elle est pour le moins superficielle ; dans son ignorance des secrets politiques, elle prend des décisions absurdes, elle sème une sorte d’anarchie qui ruine le gouvernement.
  
La politique n’a rien de commun avec la morale. Le gouvernement qui se laisse guider par la morale n’est pas politique et par conséquent son gouvernement est fragile. Celui qui veut régner doit recourir à la ruse et à l’hypocrisie. Les grandes qualités populaires, l’honnêteté et la franchise, sont des vices en politique, elles détrônent les souverains mieux que l’ennemi le plus habile. Ces qualités doivent être des attributs des gouvernements goyim, que nous ne devons nullement prendre pour guides.
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La politique n’a rien de commun avec la morale. Le gouvernement qui se laisse guider par la morale n’est pas politique et par conséquent son gouvernement est fragile. Celui qui veut régner doit recourir à la ruse et à l’hypocrisie. Les grandes qualités populaires, l’honnêteté et la franchise, sont des vices en politique, elles détrônent les souverains mieux que l’ennemi le plus habile. Ces qualités doivent être des attributs des gouvernements ''goyim'', que nous ne devons nullement prendre pour guides.
  
 
Notre but est de posséder la force. Le mot « droit » désigne une abstraction que rien ne justifie.
 
Notre but est de posséder la force. Le mot « droit » désigne une abstraction que rien ne justifie.
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Un plan vaste et clair ne peut être élaboré que par un seul homme ; il coordonne tous les rouages des mécanismes de la machine gouvernementale. On en doit conclure qu’il est préférable pour le bien-être, d’un pays que le pouvoir soit concentré entre les mains d’un seul individu responsable. La civilisation ne peut exister sans le despotisme absolu, car elle n’est pas l’œuvre des masses, mais de leurs chefs, quels qu’ils soient. La foule est barbare, elle le prouve en toute occasion. Aussitôt qu’elle s’empare de la liberté (de l’idée de liberté), elle la transforme immédiatement en anarchie, qui est le plus haut degré de barbarie.
 
Un plan vaste et clair ne peut être élaboré que par un seul homme ; il coordonne tous les rouages des mécanismes de la machine gouvernementale. On en doit conclure qu’il est préférable pour le bien-être, d’un pays que le pouvoir soit concentré entre les mains d’un seul individu responsable. La civilisation ne peut exister sans le despotisme absolu, car elle n’est pas l’œuvre des masses, mais de leurs chefs, quels qu’ils soient. La foule est barbare, elle le prouve en toute occasion. Aussitôt qu’elle s’empare de la liberté (de l’idée de liberté), elle la transforme immédiatement en anarchie, qui est le plus haut degré de barbarie.
  
Voyez ces êtres alcoolisés, abrutis, stupéfiés par la boisson, dont ils ont droit de faire une consommation illimitée, droit conférée aux goyim en même temps que la liberté. Nous ne pouvons permettre que les nôtres tombent à ce degré. Les peuples goyim sont abrutis par l’alcool ; leur jeunesse est détraquée par les études classiques et par la débauche précoce où l’ont poussée nos agents, précepteurs, domestiques, gouvernantes dans les maisons de riches, nos commis ailleurs, ainsi que nos femmes. Au nombre de celles-ci, je compte leurs imitatrices volontaires en matière de débauche et de luxure, celles qu’on appelle les « femmes du monde ».
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Voyez ces êtres alcoolisés, abrutis, stupéfiés par la boisson, dont ils ont droit de faire une consommation illimitée, droit conférée aux ''goyim'' en même temps que la liberté. Nous ne pouvons permettre que les nôtres tombent à ce degré. Les peuples ''goyim'' sont abrutis par l’alcool ; leur jeunesse est détraquée par les études classiques et par la débauche précoce où l’ont poussée nos agents, précepteurs, domestiques, gouvernantes dans les maisons de riches, nos commis ailleurs, ainsi que nos femmes. Au nombre de celles-ci, je compte leurs imitatrices volontaires en matière de débauche et de luxure, celles qu’on appelle les « femmes du monde ».
  
 
Notre devise est : la force et l’hypocrisie. Seule la force est victorieuse en politique, surtout si elle se dissimule dans les capacités indispensables aux hommes d’État. La violence doit être le principe, la ruse et l’hypocrisie une règle pour les gouvernements qui ne veulent pas concéder leur pouvoir aux agents d’une nouvelle force. Ce mal est l’unique moyen de parvenir au but, au bien. C’est pourquoi nous ne devons pas craindre d’employer la corruption, la tromperie et la trahison quand elles peuvent nous servir à atteindre notre but. En politique il faut savoir s’emparer de la propriété d’ autrui sans hésiter, afin d’obtenir par ce moyen la soumission et le pouvoir.
 
Notre devise est : la force et l’hypocrisie. Seule la force est victorieuse en politique, surtout si elle se dissimule dans les capacités indispensables aux hommes d’État. La violence doit être le principe, la ruse et l’hypocrisie une règle pour les gouvernements qui ne veulent pas concéder leur pouvoir aux agents d’une nouvelle force. Ce mal est l’unique moyen de parvenir au but, au bien. C’est pourquoi nous ne devons pas craindre d’employer la corruption, la tromperie et la trahison quand elles peuvent nous servir à atteindre notre but. En politique il faut savoir s’emparer de la propriété d’ autrui sans hésiter, afin d’obtenir par ce moyen la soumission et le pouvoir.
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Dès l’époque de l’épanouissement de la Grèce antique, nous avons été les premiers à crier le mot : « Liberté ! » si souvent répété depuis par des perroquets inconscients, qui, attirés de toutes parts par cet appât, n’en ont usé que pour détruire la prospérité du monde et la véritable liberté individuelle, autrefois si bien garantie contre la contrainte de la foule. Des hommes qui se croyaient intelligents n’ont pas su distinguer le sens caché des mots qu’ils employaient ; ils n’ont pas remarqué qu’il n’existe pas d’égalité dans la nature, qu’il ne peut y avoir de liberté, que la nature elle-même a établi l’inégalité des esprits, des caractères et des intelligences, en soumettant tout à ses lois ; ils ne se sont pas aperçus que notre politique les a lancés hors de leur vie coutumière, dans la voie qui aboutit à notre gouvernement. Pourvu qu’il soit initié à la politique, même un imbécile peut gouverner, tandis qu’un non initié, fût-il un génie, se perdra dans les voies que nous indiquons.
 
Dès l’époque de l’épanouissement de la Grèce antique, nous avons été les premiers à crier le mot : « Liberté ! » si souvent répété depuis par des perroquets inconscients, qui, attirés de toutes parts par cet appât, n’en ont usé que pour détruire la prospérité du monde et la véritable liberté individuelle, autrefois si bien garantie contre la contrainte de la foule. Des hommes qui se croyaient intelligents n’ont pas su distinguer le sens caché des mots qu’ils employaient ; ils n’ont pas remarqué qu’il n’existe pas d’égalité dans la nature, qu’il ne peut y avoir de liberté, que la nature elle-même a établi l’inégalité des esprits, des caractères et des intelligences, en soumettant tout à ses lois ; ils ne se sont pas aperçus que notre politique les a lancés hors de leur vie coutumière, dans la voie qui aboutit à notre gouvernement. Pourvu qu’il soit initié à la politique, même un imbécile peut gouverner, tandis qu’un non initié, fût-il un génie, se perdra dans les voies que nous indiquons.
  
C’est sur ce principe que fut établi le gouvernement dynastique de nos rois, le fils étant initié par son père aux secrets de la politique, secrets que personne ne devait pénétrer. Les goyim ont perdu le sens de cette transmission héréditaire du pouvoir, et cette perte contribua au succès de notre cause.
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C’est sur ce principe que fut établi le gouvernement dynastique de nos rois, le fils étant initié par son père aux secrets de la politique, secrets que personne ne devait pénétrer. Les ''goyim'' ont perdu le sens de cette transmission héréditaire du pouvoir, et cette perte contribua au succès de notre cause.
  
Notre appel : « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre coins du monde, grâce à nos agents aveugles, des légions entières qui portèrent nos bannières avec enthousiasme. Cependant ces mots étaient des vers qui rongeaient la prospérité des goyim, en détruisant partout la paix, la tranquillité, la solidarité de par l’obéissance aux lois, qui sape tous les fondements de leurs États. Vous verrez plus tard que c’est précisément cela qui contribua au triomphe de notre système de conquête pacifique du monde. Nous pûmes alors obtenir l’abolition des privilèges, essence même de l’aristocratie des goyim, aristocratie qui était le rempart naturel des peuples et des patries contre notre action.
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Notre appel : « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre coins du monde, grâce à nos agents aveugles, des légions entières qui portèrent nos bannières avec enthousiasme. Cependant ces mots étaient des vers qui rongeaient la prospérité des ''goyim'', en détruisant partout la paix, la tranquillité, la solidarité de par l’obéissance aux lois, qui sape tous les fondements de leurs États. Vous verrez plus tard que c’est précisément cela qui contribua au triomphe de notre système de conquête pacifique du monde. Nous pûmes alors obtenir l’abolition des privilèges, essence même de l’aristocratie des ''goyim'', aristocratie qui était le rempart naturel des peuples et des patries contre notre action.
  
 
Sur ses ruines nous avons élevé notre aristocratie de la science et de la richesse.
 
Sur ses ruines nous avons élevé notre aristocratie de la science et de la richesse.
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== Protocole II ==
 
== Protocole II ==
  
Aujourd’hui, je commencerai par répéter ce qui a déjà été dit : je vous prie de vous rappeler que les gouvernements et les peuples goyim ne voient que l’apparence des choses. Et comment pourraient-ils s’efforcer de découvrir le sens caché des choses alors que leurs chefs songent par-dessus tout à s’amuser et à jouir des biens matériels ? Il nous importe beaucoup de bien tenir compte de ce point. Discutons maintenant des questions concernant le pouvoir, la liberté de parole, la liberté de conscience, le droit d’association, l’égalité de tous devant la loi, l’inviolabilité de la propriété, du domicile, l’impôt, et l’idée d’un impôt secret. Toutes ces questions ne doivent pas être traitées ouvertement devant le peuple ; il ne faut pas davantage énoncer devant lui nos projets. L’importance de cette réticence consiste en ceci qu’en gardant secrets ces principes nous disposons de notre liberté d’action, ce qui nous permet, le cas échéant, d’en exclure, sans qu’on s’en aperçoive, ceci ou cela, tandis que si nous les exposions, il nous faudrait les assumer tels quels.
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Aujourd’hui, je commencerai par répéter ce qui a déjà été dit : je vous prie de vous rappeler que les gouvernements et les peuples ''goyim'' ne voient que l’apparence des choses. Et comment pourraient-ils s’efforcer de découvrir le sens caché des choses alors que leurs chefs songent par-dessus tout à s’amuser et à jouir des biens matériels ? Il nous importe beaucoup de bien tenir compte de ce point. Discutons maintenant des questions concernant le pouvoir, la liberté de parole, la liberté de conscience, le droit d’association, l’égalité de tous devant la loi, l’inviolabilité de la propriété, du domicile, l’impôt, et l’idée d’un impôt secret. Toutes ces questions ne doivent pas être traitées ouvertement devant le peuple ; il ne faut pas davantage énoncer devant lui nos projets. L’importance de cette réticence consiste en ceci qu’en gardant secrets ces principes nous disposons de notre liberté d’action, ce qui nous permet, le cas échéant, d’en exclure, sans qu’on s’en aperçoive, ceci ou cela, tandis que si nous les exposions, il nous faudrait les assumer tels quels.
  
 
Les peuples ont un profond respect pour ceux qui incarnent la force ; à chaque acte de violence, ils s’écrient : « C’est évidemment bien canaille, mais combien habile ! Avec quelle magistrale audace le tour a été joué ! » Nous comptons attirer imperceptiblement toutes les nations à la construction d’une nouvelle Œuvre dont nous projetons le plan et qui comporte la décomposition de l’ordre existant que nous remplacerons par notre règne et ses lois. C’est pour cette raison qu’il faut nous assurer du concours ce cette force qu’est le « je m’en foutisme » de nos agents, les modernes « Premiers » de tous les pays ; c’est cette force-là qui anéantira tous les obstacles sur notre chemin.
 
Les peuples ont un profond respect pour ceux qui incarnent la force ; à chaque acte de violence, ils s’écrient : « C’est évidemment bien canaille, mais combien habile ! Avec quelle magistrale audace le tour a été joué ! » Nous comptons attirer imperceptiblement toutes les nations à la construction d’une nouvelle Œuvre dont nous projetons le plan et qui comporte la décomposition de l’ordre existant que nous remplacerons par notre règne et ses lois. C’est pour cette raison qu’il faut nous assurer du concours ce cette force qu’est le « je m’en foutisme » de nos agents, les modernes « Premiers » de tous les pays ; c’est cette force-là qui anéantira tous les obstacles sur notre chemin.
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Mais nous devons auparavant utiliser le suffrage universel, sans distinction de classes ni de fortune, afin d’obtenir la majorité absolue qu’on obtiendrait moins facilement auprès des seules classes intellectuelles et fortunées.
 
Mais nous devons auparavant utiliser le suffrage universel, sans distinction de classes ni de fortune, afin d’obtenir la majorité absolue qu’on obtiendrait moins facilement auprès des seules classes intellectuelles et fortunées.
  
C’est ainsi qu’après avoir pénétré chacun de l’idée de sa propre importance, nous briserons les liens de la famille chez les goyim ; nous empêcherons les hommes de valeur de percer ; étant dirigées par nous, les foules ne leur permettront pas de se révéler ; elles prendront l’habitude de n’écouter que nous qui payons leur attention et leur obéissance. Ce moyen nous mettra en mains une force tellement aveugle qu’elle ne pourra se mouvoir dans aucun sens, si elle n’est guidée par nos agents, placés pour diriger les foules, qui sauront que de ces agents dépendent leur gagne- pain, les gratifications et toutes sorte d’avantages.
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C’est ainsi qu’après avoir pénétré chacun de l’idée de sa propre importance, nous briserons les liens de la famille chez les ''goyim'' ; nous empêcherons les hommes de valeur de percer ; étant dirigées par nous, les foules ne leur permettront pas de se révéler ; elles prendront l’habitude de n’écouter que nous qui payons leur attention et leur obéissance. Ce moyen nous mettra en mains une force tellement aveugle qu’elle ne pourra se mouvoir dans aucun sens, si elle n’est guidée par nos agents, placés pour diriger les foules, qui sauront que de ces agents dépendent leur gagne- pain, les gratifications et toutes sorte d’avantages.
  
 
== Protocole III ==
 
== Protocole III ==
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A l’heure actuelle, si quelques gouvernements élèvent la voix contre nous, ce n’est que pure forme et à notre instigation — parce que leur antisémitisme nous est nécessaire pour dominer nos frères inférieurs. Je ne vous expliquerai pas ceci plus clairement, car ce fait a déjà été pour nous l’objet de nombreuses discussions.
 
A l’heure actuelle, si quelques gouvernements élèvent la voix contre nous, ce n’est que pure forme et à notre instigation — parce que leur antisémitisme nous est nécessaire pour dominer nos frères inférieurs. Je ne vous expliquerai pas ceci plus clairement, car ce fait a déjà été pour nous l’objet de nombreuses discussions.
  
Je ne vous signalerai qu’un point, c’est qu’en réalité notre Super gouvernement ne rencontre plus d’obstacle dans les gouvernements des goyim ; il se trouve dans une situation absolument légale connue sous le nom énergique et puissant de Dictature. Je puis vous dire, en toute franchise, qu’actuellement, c’est nous qui sommes les législateurs ; c’est nous qui sommes les juges ; nous infligeons les peines dans les tribunaux des goyim nous condamnons à mort ou nous faisons grâce ; nous sommes comme un commandant en chef chevauchant à la tête de toutes nos armées de libéraux.
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Je ne vous signalerai qu’un point, c’est qu’en réalité notre Super gouvernement ne rencontre plus d’obstacle dans les gouvernements des ''goyim'' ; il se trouve dans une situation absolument légale connue sous le nom énergique et puissant de Dictature. Je puis vous dire, en toute franchise, qu’actuellement, c’est nous qui sommes les législateurs ; c’est nous qui sommes les juges ; nous infligeons les peines dans les tribunaux des ''goyim'' nous condamnons à mort ou nous faisons grâce ; nous sommes comme un commandant en chef chevauchant à la tête de toutes nos armées de libéraux.
  
 
Nous gouvernons d’une main puissante, parce que cette main tient les débris de partis autrefois puissants, brisés par nous ; elle tient les ambitions démesurées, les ardentes convoitises, les vengeances impitoyables, les haines intenses, — c’est de nous qu’émane la terreur universelle.
 
Nous gouvernons d’une main puissante, parce que cette main tient les débris de partis autrefois puissants, brisés par nous ; elle tient les ambitions démesurées, les ardentes convoitises, les vengeances impitoyables, les haines intenses, — c’est de nous qu’émane la terreur universelle.
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Nous avons parmi nos agents — conscients et inconscients — des hommes de toutes les opinions : restaurateurs de monarchies, démagogues, socialistes, anarchistes, communistes, et toutes sortes d’utopistes. Nous les avons tous attelés à la besogne : chacun sape de son côté et s’efforce de renverser tout ce qui tient encore debout. Tous les États sont excédés par ces manœuvres ; ils cherchent la paix et sont prêts à tous les sacrifices pour l’obtenir. Mais nous ne leur accorderons ni paix ni trêve tant qu’ils n’auront pas reconnu notre Super gouvernement international ostensiblement et ne lui auront pas fait acte de soumission. Les peuples crient qu’il est nécessaire de résoudre la question sociale au moyen de l’internationalisme. Les divisions des partis nous les ont tous livrés, parce que pour mener une lutte de partis, il faut de l’argent et c’est nous qui avons l’argent.
 
Nous avons parmi nos agents — conscients et inconscients — des hommes de toutes les opinions : restaurateurs de monarchies, démagogues, socialistes, anarchistes, communistes, et toutes sortes d’utopistes. Nous les avons tous attelés à la besogne : chacun sape de son côté et s’efforce de renverser tout ce qui tient encore debout. Tous les États sont excédés par ces manœuvres ; ils cherchent la paix et sont prêts à tous les sacrifices pour l’obtenir. Mais nous ne leur accorderons ni paix ni trêve tant qu’ils n’auront pas reconnu notre Super gouvernement international ostensiblement et ne lui auront pas fait acte de soumission. Les peuples crient qu’il est nécessaire de résoudre la question sociale au moyen de l’internationalisme. Les divisions des partis nous les ont tous livrés, parce que pour mener une lutte de partis, il faut de l’argent et c’est nous qui avons l’argent.
  
Nous pourrions redouter une alliance de la force plus ou moins clairvoyante des gouvernants goyim avec la force aveugle du peuple, mais nous avons pris toutes les mesures possibles contre pareille éventualité : nous avons élevé, entre ces deux forces, un mur solide de méfiance réciproque. Ainsi la force aveugle du peuple restera notre soutien et nous en serons les chefs, et nous l’orienterons vers notre but ; c’est pourquoi nos agents s’infiltreront dans le sein même du peuple.
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Nous pourrions redouter une alliance de la force plus ou moins clairvoyante des gouvernants ''goyim'' avec la force aveugle du peuple, mais nous avons pris toutes les mesures possibles contre pareille éventualité : nous avons élevé, entre ces deux forces, un mur solide de méfiance réciproque. Ainsi la force aveugle du peuple restera notre soutien et nous en serons les chefs, et nous l’orienterons vers notre but ; c’est pourquoi nos agents s’infiltreront dans le sein même du peuple.
  
 
Mais quand nous serons un pouvoir reconnu, nous éduquerons le peuple ouvertement sur les places publiques par des conférences sur des sujets politiques, présentés sous un aspect qui nous sera favorable. La parole de notre souverain sera connue dans tous les coins du monde le jour même où elle sera prononcée.
 
Mais quand nous serons un pouvoir reconnu, nous éduquerons le peuple ouvertement sur les places publiques par des conférences sur des sujets politiques, présentés sous un aspect qui nous sera favorable. La parole de notre souverain sera connue dans tous les coins du monde le jour même où elle sera prononcée.
  
Pour ne pas détruire prématurément les institutions des goyim, nous y avons touché d’une main prudente, expérimentée et maîtresse des principaux ressorts de leurs mécanisme. Ces ressorts fonctionnaient autrefois dans un ordre sévère mais rigoureux, auquel nous avons substitué un désordre libéral, stupide et arbitraire ; nous avons ainsi influencé la juridiction, les lois électorales, la presse, la liberté individuelle et, ce qui est plus important, l’instruction et l’éducation, ces pierres angulaires de la vie sociale.
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Pour ne pas détruire prématurément les institutions des ''goyim'', nous y avons touché d’une main prudente, expérimentée et maîtresse des principaux ressorts de leurs mécanisme. Ces ressorts fonctionnaient autrefois dans un ordre sévère mais rigoureux, auquel nous avons substitué un désordre libéral, stupide et arbitraire ; nous avons ainsi influencé la juridiction, les lois électorales, la presse, la liberté individuelle et, ce qui est plus important, l’instruction et l’éducation, ces pierres angulaires de la vie sociale.
  
En ce qui concerne l’éducation, nous avons abêti, abruti et corrompu la jeunesse des goyim. Par-dessus les lois existantes — sans les changer essentiellement, mais en les déformant par des interprétations contradictoires — nous avons créé quelque chose de grandiose par les résultats prodigieux que nous avons obtenus.
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En ce qui concerne l’éducation, nous avons abêti, abruti et corrompu la jeunesse des ''goyim''. Par-dessus les lois existantes — sans les changer essentiellement, mais en les déformant par des interprétations contradictoires — nous avons créé quelque chose de grandiose par les résultats prodigieux que nous avons obtenus.
  
 
Ces résultats se sont manifestés en ce que les interprétations masquèrent les lois et finirent pas les cacher entièrement aux yeux des gouvernements incapables d’appliquer un Code aussi confus, d’où les verdicts rendus d’après la conscience.
 
Ces résultats se sont manifestés en ce que les interprétations masquèrent les lois et finirent pas les cacher entièrement aux yeux des gouvernements incapables d’appliquer un Code aussi confus, d’où les verdicts rendus d’après la conscience.
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L’intensification des armements et l’augmentation des cadres de la police sont des éléments indispensables à la réalisation des plans ci-dessus exposés. Il faut qu’en dehors de nous, il n’y ait plus dans tous les États que des masses prolétaires, quelques millionnaires qui nous soient dévoués, des policiers, des soldats et un gouvernement de notre fabrication.
 
L’intensification des armements et l’augmentation des cadres de la police sont des éléments indispensables à la réalisation des plans ci-dessus exposés. Il faut qu’en dehors de nous, il n’y ait plus dans tous les États que des masses prolétaires, quelques millionnaires qui nous soient dévoués, des policiers, des soldats et un gouvernement de notre fabrication.
  
Pour obtenir ce résultat dans toute l’Europe et, avec son concours, dans les autres continents, nous devons provoquer l’agitation, la discorde, l’hostilité et la haine : Il y a à cela un double avantage : d’abord nous tenons en respect tous les pays qui savent bien que nous avons le pouvoir de créer chez eux des soulèvements ou de restaurer l’ordre à notre gré. Ils sont accoutumés à voir en nous la force indispensable qui écrase. Nos intrigues dans la politique mondiale ont embrouillé tous les fils qui relient entre eux les ministères des différents États et cela au moyen de traités économiques et d’engagements financiers. Pour atteindre ce but, il nous a fallu faire preuve d’une grande ruse et de beaucoup d’obséquiosité au cours des pourparlers et des négociations ; mais dans ce qu’on nomme « la langue officielle » nous fûmes obligés de prendre un air conciliant et honnête. Aussi les goyim — que nous avons habitués à n’apercevoir que le côté apparent des choses que nous leur présentons — nous prennent-ils pour des bienfaiteurs et des sauveurs du genre humain.
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Pour obtenir ce résultat dans toute l’Europe et, avec son concours, dans les autres continents, nous devons provoquer l’agitation, la discorde, l’hostilité et la haine : Il y a à cela un double avantage : d’abord nous tenons en respect tous les pays qui savent bien que nous avons le pouvoir de créer chez eux des soulèvements ou de restaurer l’ordre à notre gré. Ils sont accoutumés à voir en nous la force indispensable qui écrase. Nos intrigues dans la politique mondiale ont embrouillé tous les fils qui relient entre eux les ministères des différents États et cela au moyen de traités économiques et d’engagements financiers. Pour atteindre ce but, il nous a fallu faire preuve d’une grande ruse et de beaucoup d’obséquiosité au cours des pourparlers et des négociations ; mais dans ce qu’on nomme « la langue officielle » nous fûmes obligés de prendre un air conciliant et honnête. Aussi les ''goyim'' — que nous avons habitués à n’apercevoir que le côté apparent des choses que nous leur présentons — nous prennent-ils pour des bienfaiteurs et des sauveurs du genre humain.
  
 
Nous sommes prêts à répondre du tac au tac à toute opposition qui surgirait contre nous dans un pays quelconque en faisant éclater une guerre entre lui et ses voisins, et si plusieurs pays projetaient de s’allier contre nous, nous déchaînerions une guerre mondiale et nous les pousserions imperceptiblement à y prendre part
 
Nous sommes prêts à répondre du tac au tac à toute opposition qui surgirait contre nous dans un pays quelconque en faisant éclater une guerre entre lui et ses voisins, et si plusieurs pays projetaient de s’allier contre nous, nous déchaînerions une guerre mondiale et nous les pousserions imperceptiblement à y prendre part
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Le succès capital en politique est assuré par le secret des entreprises. Les actes d’un diplomate ne doivent pas correspondre à ses paroles.
 
Le succès capital en politique est assuré par le secret des entreprises. Les actes d’un diplomate ne doivent pas correspondre à ses paroles.
  
Nous avons déjà maintes fois contraint les gouvernements des goyim à faire la guerre au moyen de la soi-disant opinion publique, après avoir préparé nous-mêmes cette opinion en secret. A l’un des gouvernements, nous avons déjà plusieurs fois montré notre force par des attentats terroristes et nous répondrons à tous, s’ils se soulèvent contre nous, par les canons américains, chinois ou japonais, qui sont entièrement à notre disposition.
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Nous avons déjà maintes fois contraint les gouvernements des ''goyim'' à faire la guerre au moyen de la soi-disant opinion publique, après avoir préparé nous-mêmes cette opinion en secret. A l’un des gouvernements, nous avons déjà plusieurs fois montré notre force par des attentats terroristes et nous répondrons à tous, s’ils se soulèvent contre nous, par les canons américains, chinois ou japonais, qui sont entièrement à notre disposition.
  
 
== Protocole V ==
 
== Protocole V ==
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Toute République passe par trois étapes : la première ressemble aux premiers jours de fureur d’un homme frappé de cécité, qui se jette avec acharnement dans toutes les directions ; la deuxième étape est la démagogie qui engendre l’anarchie, laquelle conduit inévitablement au despotisme, non à un despotisme légal et apparent et, partant, responsable, mais à un despotisme occulte, inconnu, invisible, agissant d’autant plus cyniquement qu’il est couvert par toutes sortes d’agents dont le remplacement se fait sans bruit — ce qui est favorable à cette puissance occulte et la débarrasse du souci d’avoir à récompenser de longs services.
 
Toute République passe par trois étapes : la première ressemble aux premiers jours de fureur d’un homme frappé de cécité, qui se jette avec acharnement dans toutes les directions ; la deuxième étape est la démagogie qui engendre l’anarchie, laquelle conduit inévitablement au despotisme, non à un despotisme légal et apparent et, partant, responsable, mais à un despotisme occulte, inconnu, invisible, agissant d’autant plus cyniquement qu’il est couvert par toutes sortes d’agents dont le remplacement se fait sans bruit — ce qui est favorable à cette puissance occulte et la débarrasse du souci d’avoir à récompenser de longs services.
  
Il faut admettre que la liberté pourrait être inoffensive et durable si elle reposait sur des principes de croyance en Dieu, de fraternité humaine, exempte de l’idée d’égalité — celle-ci va contre les lois de la nature qui prescrivent la hiérarchie. Gouverné par une telle foi, le peuple marcherait paisiblement et humblement sous la tutelle des prêtres, soumis aux règles divines disposant de leur sort ici-bas. C’est pour cela que nous devons saper la foi, arracher de l’esprit des goyim toute idée de Dieu et de l’âme et la remplacer par des formules mathématiques, par des convoitises et des intérêts matériels.
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Il faut admettre que la liberté pourrait être inoffensive et durable si elle reposait sur des principes de croyance en Dieu, de fraternité humaine, exempte de l’idée d’égalité — celle-ci va contre les lois de la nature qui prescrivent la hiérarchie. Gouverné par une telle foi, le peuple marcherait paisiblement et humblement sous la tutelle des prêtres, soumis aux règles divines disposant de leur sort ici-bas. C’est pour cela que nous devons saper la foi, arracher de l’esprit des ''goyim'' toute idée de Dieu et de l’âme et la remplacer par des formules mathématiques, par des convoitises et des intérêts matériels.
  
Afin que les goyim n’aient pas le temps de réfléchir et d’observer, il faut les orienter vers l’avidité du gain, au moyen de l’industrie et du commerce. Les individus et les nations chercheront ainsi leurs propres avantages et, engagés dans cette lutte, ils n’apercevront pas leur ennemi commun : notre intérêts. Et pour que la liberté puisse désagréger et ruiner la société des goyim, il faut faire de la spéculation la base de l’industrie ; il en résultera que les richesses produites par l’industrie passeront à la spéculation, c’est-à-dire qu’elles serviront à remplir nos coffres-forts, puisque tous les fils de la spéculation seront entre nos mains.
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Afin que les ''goyim'' n’aient pas le temps de réfléchir et d’observer, il faut les orienter vers l’avidité du gain, au moyen de l’industrie et du commerce. Les individus et les nations chercheront ainsi leurs propres avantages et, engagés dans cette lutte, ils n’apercevront pas leur ennemi commun : notre intérêts. Et pour que la liberté puisse désagréger et ruiner la société des ''goyim'', il faut faire de la spéculation la base de l’industrie ; il en résultera que les richesses produites par l’industrie passeront à la spéculation, c’est-à-dire qu’elles serviront à remplir nos coffres-forts, puisque tous les fils de la spéculation seront entre nos mains.
  
La lutte intense pour la suprématie, et les secousses économiques créeront des sociétés désenchantées, égoïstes, sans cœur, dégoûtées de la politique et de la religion. Leur seul guide sera le calcul. Elles auront pour l’or un véritable culte, à cause des jouissances matérielles qu’il procure, et c’est par là qu’elles tomberont en notre esclavage complet Grâce à cela, quand il nous deviendra nécessaire de provoquer le coup d’État définitif, les classes inférieures des goyim marcheront contre nos concurrents au pouvoir : les intellectuels goyim.
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La lutte intense pour la suprématie, et les secousses économiques créeront des sociétés désenchantées, égoïstes, sans cœur, dégoûtées de la politique et de la religion. Leur seul guide sera le calcul. Elles auront pour l’or un véritable culte, à cause des jouissances matérielles qu’il procure, et c’est par là qu’elles tomberont en notre esclavage complet Grâce à cela, quand il nous deviendra nécessaire de provoquer le coup d’État définitif, les classes inférieures des ''goyim'' marcheront contre nos concurrents au pouvoir : les intellectuels ''goyim''.
  
 
== Protocole VII ==
 
== Protocole VII ==
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La profession d’avocat rend ceux qui l’exercent froids, cruels, obstinés, sans principes et dans tous les cas nécessairement formalistes. Us ne tiennent qu’au profit que doit leur procurer la plaidoirie, et n’ont aucun souci du bien social que peut amener son résultat. C’est pourquoi ils acceptent indistinctement toutes les causes qui se présentent et recherchent- aveuglément l’acquittement du malfaiteur à tout prix. Pour l’obtenir, ils s’accrochent aux moindres détours de la jurisprudence ; ce qui démoralise la Cour et anéantit son importance et ses fonctions.
 
La profession d’avocat rend ceux qui l’exercent froids, cruels, obstinés, sans principes et dans tous les cas nécessairement formalistes. Us ne tiennent qu’au profit que doit leur procurer la plaidoirie, et n’ont aucun souci du bien social que peut amener son résultat. C’est pourquoi ils acceptent indistinctement toutes les causes qui se présentent et recherchent- aveuglément l’acquittement du malfaiteur à tout prix. Pour l’obtenir, ils s’accrochent aux moindres détours de la jurisprudence ; ce qui démoralise la Cour et anéantit son importance et ses fonctions.
  
Nous avons déjà pris soin de discréditer le clergé des goyim et de ruiner ainsi sa mission qui aurait pu nous être un obstacle. L’influence des prêtres sur les peuples va décroissant tous les jours.
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Nous avons déjà pris soin de discréditer le clergé des ''goyim'' et de ruiner ainsi sa mission qui aurait pu nous être un obstacle. L’influence des prêtres sur les peuples va décroissant tous les jours.
  
 
La liberté de conscience est partout proclamée, par conséquent il n’y a plus que quelques années qui nous séparent de l’effondrement de la foi chrétienne, notre plus redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future. Nous vaincrons facilement les autres obstacles, mais n’anticipons pas.
 
La liberté de conscience est partout proclamée, par conséquent il n’y a plus que quelques années qui nous séparent de l’effondrement de la foi chrétienne, notre plus redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future. Nous vaincrons facilement les autres obstacles, mais n’anticipons pas.
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Le roi des Juifs sera ce que naguère avait été le pape. Il deviendra le patriarche universel de l’église internationale, instituée par nous ; mais tant que nous n’aurons pas fait la rééducation de la jeunesse pour l’amener à notre foi, par des croyances transitoires, nous ne toucherons ni ouvertement, ni par la contrainte, à l’église existante ; nous procéderons à sa ruine par la critique, source de dissensions.
 
Le roi des Juifs sera ce que naguère avait été le pape. Il deviendra le patriarche universel de l’église internationale, instituée par nous ; mais tant que nous n’aurons pas fait la rééducation de la jeunesse pour l’amener à notre foi, par des croyances transitoires, nous ne toucherons ni ouvertement, ni par la contrainte, à l’église existante ; nous procéderons à sa ruine par la critique, source de dissensions.
  
En général, notre presse dévoilera les actes de l’État et de la religion, l’incapacité des goyim qui ne sont pas avec nous, et elle le fera dans les termes les plus injurieux, afin d’humilier les chrétiens à leur tour comme ils ont humilié notre race pendant des siècles.
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En général, notre presse dévoilera les actes de l’État et de la religion, l’incapacité des ''goyim'' qui ne sont pas avec nous, et elle le fera dans les termes les plus injurieux, afin d’humilier les chrétiens à leur tour comme ils ont humilié notre race pendant des siècles.
  
Nous serons tenus au courant de tout, sans l’aide de la police officielle ; telle que nous l’avons constituée pour les goyim, elle ne fait qu’empêcher les gouvernements de connaître la vérité.
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Nous serons tenus au courant de tout, sans l’aide de la police officielle ; telle que nous l’avons constituée pour les ''goyim'', elle ne fait qu’empêcher les gouvernements de connaître la vérité.
  
 
D’après notre programme d’éducation, un tiers de nos sujets surveillera volontairement les autres, par sentiment du devoir, principe devant être celui de tout fonctionnaire. C’est ce que fait actuellement le tiers de nos Frères qui surveillent les autres et rapportent ce qu’ils ont appris. Le métier d’espion et de dénonciateur des abus est considéré chez nous comme honorable ; dans l’avenir, cette opinion sera générale.
 
D’après notre programme d’éducation, un tiers de nos sujets surveillera volontairement les autres, par sentiment du devoir, principe devant être celui de tout fonctionnaire. C’est ce que fait actuellement le tiers de nos Frères qui surveillent les autres et rapportent ce qu’ils ont appris. Le métier d’espion et de dénonciateur des abus est considéré chez nous comme honorable ; dans l’avenir, cette opinion sera générale.
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De même qu’aujourd’hui nos frères sont obligés de nous signaler — aux Kahals — les actes d’apostasie, ainsi devront faire tous nos sujets sous leur propre responsabilité, s’ils veulent accomplir leur devoir envers l’État.
 
De même qu’aujourd’hui nos frères sont obligés de nous signaler — aux Kahals — les actes d’apostasie, ainsi devront faire tous nos sujets sous leur propre responsabilité, s’ils veulent accomplir leur devoir envers l’État.
  
En offrant aux goyim l’appât du libéralisme et celui de la prévarication, nous avons développé l’égoïsme et l’avidité des agents chargés de rétablir l’ordre. Nous avons éveillé en eux des goûts destructeurs, parmi lesquels le plus important est le « pot-de-vin », et nous avons créé dans les basses classes le mécontentement et le conflit général.
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En offrant aux ''goyim'' l’appât du libéralisme et celui de la prévarication, nous avons développé l’égoïsme et l’avidité des agents chargés de rétablir l’ordre. Nous avons éveillé en eux des goûts destructeurs, parmi lesquels le plus important est le « pot-de-vin », et nous avons créé dans les basses classes le mécontentement et le conflit général.
  
 
== Protocole VIII ==
 
== Protocole VIII ==
  
Par notre influence, l’application des lois des goyim s’est trouvée réduite au minimum ; leur prestige est miné par les interprétations libérales que nous y avons introduites. Les questions les plus importantes des principes politiques et moraux sont résolues par les tribunaux dans le sens que nous leur prescrivons ; ils jugent les procès du point de vue que nous leur suggérons par l’intermédiaire d’hommes de paille, par l’opinion de la presse, ou par d’autres moyens que nous n’avons par l’air de mettre en action. Les sénateurs eux-mêmes et l’administration supérieure suivent aveuglément nos conseils et nos indications. Je vous donne ici une nouvelle preuve de la pauvreté du cerveau bestial des goyim, incapable d’analyse et d’observation et plus encore de prévoir les conséquences d’un tel état de choses.
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Par notre influence, l’application des lois des ''goyim'' s’est trouvée réduite au minimum ; leur prestige est miné par les interprétations libérales que nous y avons introduites. Les questions les plus importantes des principes politiques et moraux sont résolues par les tribunaux dans le sens que nous leur prescrivons ; ils jugent les procès du point de vue que nous leur suggérons par l’intermédiaire d’hommes de paille, par l’opinion de la presse, ou par d’autres moyens que nous n’avons par l’air de mettre en action. Les sénateurs eux-mêmes et l’administration supérieure suivent aveuglément nos conseils et nos indications. Je vous donne ici une nouvelle preuve de la pauvreté du cerveau bestial des ''goyim'', incapable d’analyse et d’observation et plus encore de prévoir les conséquences d’un tel état de choses.
  
L’esprit des goyim est purement bestial ; il voit mais ne prévoit point, et ses inventions sont exclusivement d’ordre matériel. Il découle clairement de tout cela que la nature elle-même nous a prédestinés pour diriger les goyim et gouverner le monde.
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L’esprit des ''goyim'' est purement bestial ; il voit mais ne prévoit point, et ses inventions sont exclusivement d’ordre matériel. Il découle clairement de tout cela que la nature elle-même nous a prédestinés pour diriger les ''goyim'' et gouverner le monde.
  
 
== Protocole IX ==
 
== Protocole IX ==
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Qu’il soit républicain ou autocratique, un gouvernement s’inspire toujours des lois pour annoncer ses décisions. C’est pourquoi toutes nos préoccupations doivent consister dans la recherche d’un courant capable de les transformer, les masquer ou les dissimuler. En remaniant les lois dans un sens libéral, on s’habitue à y introduire de nouvelles exigences, ensuite l’inexécution de ces lois conduit au relâchement, puis à l’anarchie. C’est alors qu’étant par le fait Souverains de l’Univers, Rois en réalité, quoique non couronnés, nous pourrons affermir notre despotisme, déjà, puissant, parce qu’invisible, et partant irresponsable. Au lieu de nous incomber, la responsabilité appartiendra à ceux des représentants des peuples qui, inconsciemment, et, bien entendu, sans en connaître le but, exécutent notre programme. Mais, comme nous les protégeons, parce qu’ils écoutent nos conseils, leur responsabilité ne les expose en réalité qu’à un changement de fonctions dans l’administration ou à une suspension provisoire, tandis qu’en cas de protestation contre nos ordres, ils seraient condamnés au repos éternel.
 
Qu’il soit républicain ou autocratique, un gouvernement s’inspire toujours des lois pour annoncer ses décisions. C’est pourquoi toutes nos préoccupations doivent consister dans la recherche d’un courant capable de les transformer, les masquer ou les dissimuler. En remaniant les lois dans un sens libéral, on s’habitue à y introduire de nouvelles exigences, ensuite l’inexécution de ces lois conduit au relâchement, puis à l’anarchie. C’est alors qu’étant par le fait Souverains de l’Univers, Rois en réalité, quoique non couronnés, nous pourrons affermir notre despotisme, déjà, puissant, parce qu’invisible, et partant irresponsable. Au lieu de nous incomber, la responsabilité appartiendra à ceux des représentants des peuples qui, inconsciemment, et, bien entendu, sans en connaître le but, exécutent notre programme. Mais, comme nous les protégeons, parce qu’ils écoutent nos conseils, leur responsabilité ne les expose en réalité qu’à un changement de fonctions dans l’administration ou à une suspension provisoire, tandis qu’en cas de protestation contre nos ordres, ils seraient condamnés au repos éternel.
  
Les administrateurs, choisis par nous dans le public en raison de leur servilité, n’auront aucune expérience en matière gouvernementale ; ils deviendront facilement, dans notre jeu, des pions aux mains de nos savane, de nos conseillers géniaux, de nos spécialistes élevés dès leur plus tendre enfance pour diriger les affaires de ce monde. Comme vous le savez, ces hommes ont étudié dans le temple de notre Dieu ; ils ont puisé des renseignements utiles dans nos plans politiques, dans l’expérience de l’histoire et dans l’observation de chaque événement qui passe. Les goyim ne sont guidés que par la routine et par les théories ; ils n’ont aucun souci des conséquences qui en découlent. C’est pourquoi nous n’avons pas à nous préoccuper d’eux ; ils s’amusent.
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Les administrateurs, choisis par nous dans le public en raison de leur servilité, n’auront aucune expérience en matière gouvernementale ; ils deviendront facilement, dans notre jeu, des pions aux mains de nos savane, de nos conseillers géniaux, de nos spécialistes élevés dès leur plus tendre enfance pour diriger les affaires de ce monde. Comme vous le savez, ces hommes ont étudié dans le temple de notre Dieu ; ils ont puisé des renseignements utiles dans nos plans politiques, dans l’expérience de l’histoire et dans l’observation de chaque événement qui passe. Les ''goyim'' ne sont guidés que par la routine et par les théories ; ils n’ont aucun souci des conséquences qui en découlent. C’est pourquoi nous n’avons pas à nous préoccuper d’eux ; ils s’amusent.
  
 
Les lois qui émanent des théories scientifiques ont, pour eux, une importance considérable ; aussi avons-nous engendré la confiance aveugle à l’égard de la science. Leurs intellectuels s’enorgueillissent de leurs connaissances que la logique n’a pas vérifiées, et ils mettent en pratique les notions puisées dans la science livresque, telles qu’elles sont écrites par nos agents, dont le but est de tourner les esprits dans la direction qui nous est nécessaire.
 
Les lois qui émanent des théories scientifiques ont, pour eux, une importance considérable ; aussi avons-nous engendré la confiance aveugle à l’égard de la science. Leurs intellectuels s’enorgueillissent de leurs connaissances que la logique n’a pas vérifiées, et ils mettent en pratique les notions puisées dans la science livresque, telles qu’elles sont écrites par nos agents, dont le but est de tourner les esprits dans la direction qui nous est nécessaire.
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Les gouvernements modernes ont entre leurs mains une force immense, créatrice des courants d’idées parmi le peuple ; cette force c’est la presse. Son but est soi-disant de signaler les réclamations nécessaires, de transmettre les plaintes du peuple, d’exprimer et de formuler le mécontentement. Elle incarne le triomphe de la liberté du caquetage, mais personne, excepté nous, ne sait organiser cette force et en tirer profit. C’est par elle que nous avons acquis notre influence.
 
Les gouvernements modernes ont entre leurs mains une force immense, créatrice des courants d’idées parmi le peuple ; cette force c’est la presse. Son but est soi-disant de signaler les réclamations nécessaires, de transmettre les plaintes du peuple, d’exprimer et de formuler le mécontentement. Elle incarne le triomphe de la liberté du caquetage, mais personne, excepté nous, ne sait organiser cette force et en tirer profit. C’est par elle que nous avons acquis notre influence.
  
C’est grâce à la presse que nous avons ramassé l’or, bien qu’il fallut parfois le prendre dans des torrents de sang et de larmes, mais la fin justifie les moyens ; il nous en coûta le sacrifice de beaucoup des nôtres, et chacune de ces victimes vaut devant Dieu des milliers de goyim.
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C’est grâce à la presse que nous avons ramassé l’or, bien qu’il fallut parfois le prendre dans des torrents de sang et de larmes, mais la fin justifie les moyens ; il nous en coûta le sacrifice de beaucoup des nôtres, et chacune de ces victimes vaut devant Dieu des milliers de ''goyim''.
  
 
== Protocole X ==
 
== Protocole X ==
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J’affirme que le despotisme dont je parle ne s’accorde pas avec le progrès moderne, mais je vais prouver le contraire.
 
J’affirme que le despotisme dont je parle ne s’accorde pas avec le progrès moderne, mais je vais prouver le contraire.
  
Au temps où les peuples considéraient leurs souverains comme une pure manifestation de la volonté divine, ils se soumettaient sans murmurer à l’autorité des monarques, mais du jour où nous leur avons suggéré la notion de leurs propres droits, ils commencèrent à considérer leurs souverains comme de simples mortels, l’onction sacrée cessa d’être regardée comme divine par le peuple auquel nous avons enlevé sa foi ; dès que nous eûmes ébranlé la croyance en Dieu, le pouvoir fut jeté au ruisseau, il devint la propriété publique dont nous nous emparâmes. De plus, l’art de gouverner les masses et les individus au moyen de théories, de grandes phrases, de soi-disant préceptes de vie sociale, d’étiquettes et de toutes sortes d’artifices dont les goyim ne peuvent saisir ni comprendre le but, cet art est une des particularités de notre génie administratif nourri d’analyse, d’observation et de telles subtilités de raisonnement que, dans ce domaine, nous ne pouvons avoir de rivaux, non plus que dans celui de l’élaboration des plans d’activité politique et de solidarité.
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Au temps où les peuples considéraient leurs souverains comme une pure manifestation de la volonté divine, ils se soumettaient sans murmurer à l’autorité des monarques, mais du jour où nous leur avons suggéré la notion de leurs propres droits, ils commencèrent à considérer leurs souverains comme de simples mortels, l’onction sacrée cessa d’être regardée comme divine par le peuple auquel nous avons enlevé sa foi ; dès que nous eûmes ébranlé la croyance en Dieu, le pouvoir fut jeté au ruisseau, il devint la propriété publique dont nous nous emparâmes. De plus, l’art de gouverner les masses et les individus au moyen de théories, de grandes phrases, de soi-disant préceptes de vie sociale, d’étiquettes et de toutes sortes d’artifices dont les ''goyim'' ne peuvent saisir ni comprendre le but, cet art est une des particularités de notre génie administratif nourri d’analyse, d’observation et de telles subtilités de raisonnement que, dans ce domaine, nous ne pouvons avoir de rivaux, non plus que dans celui de l’élaboration des plans d’activité politique et de solidarité.
  
Une coalition universelle des goyim aurait pu, à un moment donné, avoir raison de nous, mais nous sommes désormais protégés de ce côté par des dissensions si profondément enracinées chez eux, qu’on ne peut plus les extirper. Nous avons mis en conflit leurs intérêts personnels et nationaux et aussi leurs haines de religion et de race, tous sentiments entretenus par nous dans leurs cœurs depuis de longs siècles. Grâce à cela, aucun État n’obtiendra nulle part de secours pour nous combattre, parce que chaque État croira qu’une coalition contre nous lui sera personnellement désavantageuse. Nous sommes trop puissants, il faut compter avec nous. Les puissances ne peuvent conclure le moindre traité sans que nous n’y participions secrètement.
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Une coalition universelle des ''goyim'' aurait pu, à un moment donné, avoir raison de nous, mais nous sommes désormais protégés de ce côté par des dissensions si profondément enracinées chez eux, qu’on ne peut plus les extirper. Nous avons mis en conflit leurs intérêts personnels et nationaux et aussi leurs haines de religion et de race, tous sentiments entretenus par nous dans leurs cœurs depuis de longs siècles. Grâce à cela, aucun État n’obtiendra nulle part de secours pour nous combattre, parce que chaque État croira qu’une coalition contre nous lui sera personnellement désavantageuse. Nous sommes trop puissants, il faut compter avec nous. Les puissances ne peuvent conclure le moindre traité sans que nous n’y participions secrètement.
  
 
Le Seigneur a dit : « Par moi règnent les rois ». Nos prophètes nous ont dit que nous avons été choisis par Dieu Lui-même pour régner sur toute la terre. C’est pourquoi Dieu nous a doués de génie ; il faut que nous puissions mener à bonne fin notre tâche qui est la conquête du monde par des moyens pacifiques.
 
Le Seigneur a dit : « Par moi règnent les rois ». Nos prophètes nous ont dit que nous avons été choisis par Dieu Lui-même pour régner sur toute la terre. C’est pourquoi Dieu nous a doués de génie ; il faut que nous puissions mener à bonne fin notre tâche qui est la conquête du monde par des moyens pacifiques.
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Nous nous sommes approprié la physionomie de tous les partis à tendances libérales et nous leur avons fourni des orateurs qui ont tant parlé qu’ils ont fatigué leurs auditeurs et les ont dégoûtés d’eux.
 
Nous nous sommes approprié la physionomie de tous les partis à tendances libérales et nous leur avons fourni des orateurs qui ont tant parlé qu’ils ont fatigué leurs auditeurs et les ont dégoûtés d’eux.
  
Afin de prendre en main l’opinion publique, il faut la rendre perplexe et exprimer de toutes parts tant d’opinions contradictoires que les goyim non initiés soient perdus dans leur labyrinthe et finissent par conclure qu’il vaut mieux ne pas avoir d’opinion politique, que les questions politiques ne doivent pas être connues du public sous leur vrai jour, que cela appartient à celui-là seul qui dirige. Le second moyen de réussir à gouverner est de multiplier les coutumes, habitudes, passions, conventions populaires, de telle façon que personne ne puisse plus rien démêler dans ce chaos et que, par suite, les hommes, voyant tout sous un aspect différent et donnant à toute chose une interprétation personnelle, cessent de se comprendre les uns les autres.
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Afin de prendre en main l’opinion publique, il faut la rendre perplexe et exprimer de toutes parts tant d’opinions contradictoires que les ''goyim'' non initiés soient perdus dans leur labyrinthe et finissent par conclure qu’il vaut mieux ne pas avoir d’opinion politique, que les questions politiques ne doivent pas être connues du public sous leur vrai jour, que cela appartient à celui-là seul qui dirige. Le second moyen de réussir à gouverner est de multiplier les coutumes, habitudes, passions, conventions populaires, de telle façon que personne ne puisse plus rien démêler dans ce chaos et que, par suite, les hommes, voyant tout sous un aspect différent et donnant à toute chose une interprétation personnelle, cessent de se comprendre les uns les autres.
  
Sur un tel terrain, l’inimitié des goyim les amènera à se trahir entre eux à notre profit. La différence des points de vue est la meilleure créatrice des malentendus et des haines. Par ce moyen, nous sèmerons les dissensions dans tous les partis ; nous désagrégerons toutes les forces collectives qui refusent de nous obéir et de se soumettre à nous, et nous découragerons toute initiative personnelle, susceptible d’entraver notre Œuvre.
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Sur un tel terrain, l’inimitié des ''goyim'' les amènera à se trahir entre eux à notre profit. La différence des points de vue est la meilleure créatrice des malentendus et des haines. Par ce moyen, nous sèmerons les dissensions dans tous les partis ; nous désagrégerons toutes les forces collectives qui refusent de nous obéir et de se soumettre à nous, et nous découragerons toute initiative personnelle, susceptible d’entraver notre Œuvre.
  
Il n’y a rien de plus dangereux que l’initiative personnelle ; si elle est géniale en quoi que ce soit, elle peut avoir plus d’action que n’en auraient des millions d’individus parmi lesquels nous avons jeté la dissension. Nous devons éduquer les goyim de telle façon que, devant toute tâche qui exigerait une initiative personnelle, les bras leur tombent de découragement.
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Il n’y a rien de plus dangereux que l’initiative personnelle ; si elle est géniale en quoi que ce soit, elle peut avoir plus d’action que n’en auraient des millions d’individus parmi lesquels nous avons jeté la dissension. Nous devons éduquer les ''goyim'' de telle façon que, devant toute tâche qui exigerait une initiative personnelle, les bras leur tombent de découragement.
  
La liberté d’action, que nous avons inculquée aux goyim, affaiblit les forces quand elle se heurte à la liberté d’autrui ; il en résulte des échecs, des déceptions et des secousses morales.
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La liberté d’action, que nous avons inculquée aux ''goyim'', affaiblit les forces quand elle se heurte à la liberté d’autrui ; il en résulte des échecs, des déceptions et des secousses morales.
  
Tout cela, à la fin des fins, nous servira à lasser les goyim à ce point que nous les obligerons à nous offrir le pouvoir international, pouvoir qui, par ses tendances et sa préparation, est susceptible d’englober sans heurts toutes les forces gouvernementales du monde et de former un Super gouvernement.
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Tout cela, à la fin des fins, nous servira à lasser les ''goyim'' à ce point que nous les obligerons à nous offrir le pouvoir international, pouvoir qui, par ses tendances et sa préparation, est susceptible d’englober sans heurts toutes les forces gouvernementales du monde et de former un Super gouvernement.
  
 
Alors, à la place des souverains régnants, nous mettrons un monstre que tous considéreront comme l’Administration super gouvernementale : ses mains s’étendront dans toutes les directions, comme des tenailles, et son organisation sera si colossale qu’elle ne pourra manquer de dominer les peuples.
 
Alors, à la place des souverains régnants, nous mettrons un monstre que tous considéreront comme l’Administration super gouvernementale : ses mains s’étendront dans toutes les directions, comme des tenailles, et son organisation sera si colossale qu’elle ne pourra manquer de dominer les peuples.
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Le libéralisme engendra des gouvernements constitutionnels qui remplacèrent les autocraties. Une constitution n’est guère autre chose qu’une école de discordes, de querelles, de mésintelligence, de dissentiments, d’agitations stériles, de tendances de partis, de tout ce qui sert à affaiblir l’activité des États.
 
Le libéralisme engendra des gouvernements constitutionnels qui remplacèrent les autocraties. Une constitution n’est guère autre chose qu’une école de discordes, de querelles, de mésintelligence, de dissentiments, d’agitations stériles, de tendances de partis, de tout ce qui sert à affaiblir l’activité des États.
  
La tribune, comme la presse, a condamné les gouvernements à l’inaction et à l’impuissance ; par là même, ils devinrent inutiles ; c’est ce qui, dans beaucoup de pays, détermina leur chute. Il devint alors possible d’inaugurer l’ère républicaine ; nous remplaçâmes le représentant de la nation par sa propre caricature : un président de la République, pris dans la foule, au milieu de nos créatures, de nos esclaves. Telle fut la première mine posée par nous sous les États des peuples goyim.
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La tribune, comme la presse, a condamné les gouvernements à l’inaction et à l’impuissance ; par là même, ils devinrent inutiles ; c’est ce qui, dans beaucoup de pays, détermina leur chute. Il devint alors possible d’inaugurer l’ère républicaine ; nous remplaçâmes le représentant de la nation par sa propre caricature : un président de la République, pris dans la foule, au milieu de nos créatures, de nos esclaves. Telle fut la première mine posée par nous sous les États des peuples ''goyim''.
  
 
Dans un avenir prochain, nous instituerons la responsabilité des présidents ; alors, nous n’aurons plus à nous gêner pour appliquer notre plan ; les présidents en auront toute la responsabilité. Le fait de cette responsabilité va éclaircir les rangs des assoiffés du pouvoir, et ainsi naîtront la confusion et la désorganisation du pays qui ne pourra pas trouver de président. C’est alors que nous entrerons de plain-pied dans les rangs du gouvernement.
 
Dans un avenir prochain, nous instituerons la responsabilité des présidents ; alors, nous n’aurons plus à nous gêner pour appliquer notre plan ; les présidents en auront toute la responsabilité. Le fait de cette responsabilité va éclaircir les rangs des assoiffés du pouvoir, et ainsi naîtront la confusion et la désorganisation du pays qui ne pourra pas trouver de président. C’est alors que nous entrerons de plain-pied dans les rangs du gouvernement.
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Il est possible que notre Souverain autocrate soit reconnu Souverain de l’Univers — même avant l’abrogation des constitutions. Cette reconnaissance peut avoir lieu au moment où les peuples, exaspérés par les désordres et la faillite morale de leurs gouvernements quels qu’ils soient, s’écrieront : « Déposez-les tous, et donnez-nous un seul chef, un Roi de l’Univers, fût-il du sang de Sion, qui saura nous unir et abolira les causes de nos discordes, à savoir : les frontières, les nationalités, les religions et les dettes nationales ; un roi, enfin, qui nous ramènera le calme et la paix que nous ne pouvons obtenir avec nos gouvernants et nos représentants, qui nous sacrifient toujours à leurs intérêts personnels.
 
Il est possible que notre Souverain autocrate soit reconnu Souverain de l’Univers — même avant l’abrogation des constitutions. Cette reconnaissance peut avoir lieu au moment où les peuples, exaspérés par les désordres et la faillite morale de leurs gouvernements quels qu’ils soient, s’écrieront : « Déposez-les tous, et donnez-nous un seul chef, un Roi de l’Univers, fût-il du sang de Sion, qui saura nous unir et abolira les causes de nos discordes, à savoir : les frontières, les nationalités, les religions et les dettes nationales ; un roi, enfin, qui nous ramènera le calme et la paix que nous ne pouvons obtenir avec nos gouvernants et nos représentants, qui nous sacrifient toujours à leurs intérêts personnels.
  
Vous vous rendez bien compte qu’afin de pouvoir exprimer de tels désirs, il faut troubler sans cesse les rapports des peuples entre eux et avec leurs autorités gouvernementales. Tout le monde sera ainsi épuisé par les discordes, l’hostilité réciproque, les luttes, les rivalités et même par le martyre et par l’extermination des peuples connus par leur longanimité (par exemple les Russes, les Indiens et autres), par la famine, par l’inoculation de maladies contagieuses, dont le contrepoison n’est connu que de nos savants, par la misère, afin que les goyim n’entrevoyant pas d’autre issue, se rendent à notre domination financière et à celle de nos monopoles. Il ne faut pas leur laisser de répit, car, autrement, le résultat de tout notre travail préalable se ferait attendre, ce qui n’est pas à souhaiter.
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Vous vous rendez bien compte qu’afin de pouvoir exprimer de tels désirs, il faut troubler sans cesse les rapports des peuples entre eux et avec leurs autorités gouvernementales. Tout le monde sera ainsi épuisé par les discordes, l’hostilité réciproque, les luttes, les rivalités et même par le martyre et par l’extermination des peuples connus par leur longanimité (par exemple les Russes, les Indiens et autres), par la famine, par l’inoculation de maladies contagieuses, dont le contrepoison n’est connu que de nos savants, par la misère, afin que les ''goyim'' n’entrevoyant pas d’autre issue, se rendent à notre domination financière et à celle de nos monopoles. Il ne faut pas leur laisser de répit, car, autrement, le résultat de tout notre travail préalable se ferait attendre, ce qui n’est pas à souhaiter.
  
 
== Protocole XII ==
 
== Protocole XII ==
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Il nous est nécessaire qu’au moment de son avènement, à l’heure même de sa proclamation, les peuples, encore ahuris par le coup d’État et saisis par la stupéfaction et la terreur, comprennent que notre puissance est si invulnérable et si forte qu’en aucun cas nous ne compterons avec eux et ne prendrons en considération leurs protestations ou leurs avis, dont nous réprimerons les manifestations en tout temps et en tout lieu, s’il est nécessaire. Il faut qu’ils sachent que nous avons pris d’un seul coup ce qu’il nous fallait du pouvoir, que nous ne partageons avec personne. Alors, de crainte et de terreur, ils fermeront volontairement les yeux et attendront les événements, espérant qu’il en sortira quelque chose, une amélioration, peut-être... D’autant plus que nous promettrons de leur restituer toutes leurs libertés et tous leurs privilèges, après avoir pacifié les partis et vaincu les ennemis de la paix. L’avenir dira combien de temps ils devront attendre...
 
Il nous est nécessaire qu’au moment de son avènement, à l’heure même de sa proclamation, les peuples, encore ahuris par le coup d’État et saisis par la stupéfaction et la terreur, comprennent que notre puissance est si invulnérable et si forte qu’en aucun cas nous ne compterons avec eux et ne prendrons en considération leurs protestations ou leurs avis, dont nous réprimerons les manifestations en tout temps et en tout lieu, s’il est nécessaire. Il faut qu’ils sachent que nous avons pris d’un seul coup ce qu’il nous fallait du pouvoir, que nous ne partageons avec personne. Alors, de crainte et de terreur, ils fermeront volontairement les yeux et attendront les événements, espérant qu’il en sortira quelque chose, une amélioration, peut-être... D’autant plus que nous promettrons de leur restituer toutes leurs libertés et tous leurs privilèges, après avoir pacifié les partis et vaincu les ennemis de la paix. L’avenir dira combien de temps ils devront attendre...
  
Pourquoi avons-nous conçu pour nous cette politique et en avons-nous enseigné aux goyim certaines parties dans notre propre intérêt, sinon pour obtenir par un détour ce que nous ne pouvions gagner par une voie directe ? La politique a été la base de notre organisation. Actuellement, il ne nous reste plus qu’à travailler à son achèvement, afin d’installer notre trône sur une base commode et solide.
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Pourquoi avons-nous conçu pour nous cette politique et en avons-nous enseigné aux ''goyim'' certaines parties dans notre propre intérêt, sinon pour obtenir par un détour ce que nous ne pouvions gagner par une voie directe ? La politique a été la base de notre organisation. Actuellement, il ne nous reste plus qu’à travailler à son achèvement, afin d’installer notre trône sur une base commode et solide.
  
 
== Protocole XIII ==
 
== Protocole XIII ==
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Sous ce titre de « Département central de la Presse », nous ferons des réunions littéraires où nos agents donneront les mots d’ordre et les directives aux auteurs.
 
Sous ce titre de « Département central de la Presse », nous ferons des réunions littéraires où nos agents donneront les mots d’ordre et les directives aux auteurs.
  
Nos organes, tout en semblant discuter et flétrir notre politique, ne toucheront jamais au fond des choses et tireront à blanc les uns sur les autres et sur les journaux officiels, ce qui nous permettra de tâter le terrain sur lequel se tient l’opinion publique au sujet de telle ou telle question, et nous donnera l’occasion de nous prononcer sur ce même point avec plus de précision que nous ne l’aurions pu faire dans une circulaire officielle où ne sied pas qu’un gouvernement expose ses raisons d’agir. Les attaques dirigées contre nous serviront encore à faire croire que la liberté de parole existe. D’autres, toujours parmi nos organes, démontreront que toutes ces attaques sont peu fondées et que leurs auteurs parlent pour ne rien dire, ne produisant aucun argument fondé contre nos ordonnances. Nous pourrons, selon les besoins, au moyen de la presse, exciter ou calmer les esprits, sur les questions politiques les persuader ou les dérouter en imprimant tantôt la vérité, tantôt des mensonges, tantôt des faits exacts, tantôt des démentis, si ces faits sont mal accueillis. Nous vaincrons ainsi nos adversaires, à coup sûr, car, pour les raisons exposées plus haut, ils n’auront pas à leur disposition d’organe où ils puissent exposer leur pensée jusqu’au bout, tandis que nous serons toujours à même de réfuter à fond leurs assertions ; qu’elles soient justes ou fausses, nous aurons en tout cas le dernier mot qui influencera les goyim peu clairvoyants. Ces ballons d’essai que nous lancerons dans cette troisième catégorie de notre presse, nous les désavouerons d’ailleurs énergiquement, en cas de besoin, dans notre presse officielle.
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Nos organes, tout en semblant discuter et flétrir notre politique, ne toucheront jamais au fond des choses et tireront à blanc les uns sur les autres et sur les journaux officiels, ce qui nous permettra de tâter le terrain sur lequel se tient l’opinion publique au sujet de telle ou telle question, et nous donnera l’occasion de nous prononcer sur ce même point avec plus de précision que nous ne l’aurions pu faire dans une circulaire officielle où ne sied pas qu’un gouvernement expose ses raisons d’agir. Les attaques dirigées contre nous serviront encore à faire croire que la liberté de parole existe. D’autres, toujours parmi nos organes, démontreront que toutes ces attaques sont peu fondées et que leurs auteurs parlent pour ne rien dire, ne produisant aucun argument fondé contre nos ordonnances. Nous pourrons, selon les besoins, au moyen de la presse, exciter ou calmer les esprits, sur les questions politiques les persuader ou les dérouter en imprimant tantôt la vérité, tantôt des mensonges, tantôt des faits exacts, tantôt des démentis, si ces faits sont mal accueillis. Nous vaincrons ainsi nos adversaires, à coup sûr, car, pour les raisons exposées plus haut, ils n’auront pas à leur disposition d’organe où ils puissent exposer leur pensée jusqu’au bout, tandis que nous serons toujours à même de réfuter à fond leurs assertions ; qu’elles soient justes ou fausses, nous aurons en tout cas le dernier mot qui influencera les ''goyim'' peu clairvoyants. Ces ballons d’essai que nous lancerons dans cette troisième catégorie de notre presse, nous les désavouerons d’ailleurs énergiquement, en cas de besoin, dans notre presse officielle.
  
 
Il existe déjà de nos jours dans le journalisme une solidarité maçonnique qui a son mot d’ordre. Tous les organes de presse sont liés entre eux par le secret professionnel, et, semblables aux anciens augures, aucun membre de cette corporation ne dévoilera le secret de ce qu’il sait s’il n’est décidé par nous de le rendre public. C’est pourquoi aucun journaliste ne peut être du nombre des célébrités littéraires si son passé ne garantit pas sa soumission à nos directives et à notre mot d’ordre. La misère, la vanité, l’orgueil et autres défauts sont les gages de l’obéissance d’un journaliste qui court après le succès et la cause de sa soumission à cette solidarité maçonnique en question. Ce sont là les clés qui ouvrent l’entrée du domaine littéraire ; ce domaine est resté fermé à un certain nombre de grands esprits, qui, insoumis à nos ordres, ne purent y pénétrer.
 
Il existe déjà de nos jours dans le journalisme une solidarité maçonnique qui a son mot d’ordre. Tous les organes de presse sont liés entre eux par le secret professionnel, et, semblables aux anciens augures, aucun membre de cette corporation ne dévoilera le secret de ce qu’il sait s’il n’est décidé par nous de le rendre public. C’est pourquoi aucun journaliste ne peut être du nombre des célébrités littéraires si son passé ne garantit pas sa soumission à nos directives et à notre mot d’ordre. La misère, la vanité, l’orgueil et autres défauts sont les gages de l’obéissance d’un journaliste qui court après le succès et la cause de sa soumission à cette solidarité maçonnique en question. Ce sont là les clés qui ouvrent l’entrée du domaine littéraire ; ce domaine est resté fermé à un certain nombre de grands esprits, qui, insoumis à nos ordres, ne purent y pénétrer.
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Notre gouvernement s’entourera de toutes les forces de la civilisation au milieu de laquelle il aura à agir. Il s’entourera de publicistes, de juristes, de praticiens, d’administrateurs, de diplomates ayant reçu une éducation supérieure dans nos écoles spéciales.
 
Notre gouvernement s’entourera de toutes les forces de la civilisation au milieu de laquelle il aura à agir. Il s’entourera de publicistes, de juristes, de praticiens, d’administrateurs, de diplomates ayant reçu une éducation supérieure dans nos écoles spéciales.
  
Ils seront initiés à tous les secrets de la vie sociale; ils connaîtront la technique de la politique, les langues riches de lettres et de mots politiques. Ils seront familiarisés avec l’envers de la nature humaine, si j’ose m’exprimer ainsi, c’est-à-dire avec les différentes vocations, défauts, vices et qualités des goyim, autant de cordes sensibles sur lesquelles ils auront à jouer ; on leur expliquera les différentes particularités de toutes les classes. Ces ingénieux collaborateurs de notre pouvoir ne seront pas pris parmi les goyim, bien entendu ; car les goyim ont coutume de s’acquitter de leur besogne administrative sans se préoccuper de l’idée du but qu’il leur faut atteindre, et ne pensent pas au parti qu’on peut tirer de leur travail. Ils suivent la routine d’un mécanisme administratif mis automatiquement en marche ; ils signent des papiers sans les lire et font leur service par intérêt personnel ou par vanité.
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Ils seront initiés à tous les secrets de la vie sociale; ils connaîtront la technique de la politique, les langues riches de lettres et de mots politiques. Ils seront familiarisés avec l’envers de la nature humaine, si j’ose m’exprimer ainsi, c’est-à-dire avec les différentes vocations, défauts, vices et qualités des ''goyim'', autant de cordes sensibles sur lesquelles ils auront à jouer ; on leur expliquera les différentes particularités de toutes les classes. Ces ingénieux collaborateurs de notre pouvoir ne seront pas pris parmi les ''goyim'', bien entendu ; car les ''goyim'' ont coutume de s’acquitter de leur besogne administrative sans se préoccuper de l’idée du but qu’il leur faut atteindre, et ne pensent pas au parti qu’on peut tirer de leur travail. Ils suivent la routine d’un mécanisme administratif mis automatiquement en marche ; ils signent des papiers sans les lire et font leur service par intérêt personnel ou par vanité.
  
 
Nous entourerons notre gouvernement de tout un monde d’économistes (les sciences économiques étant l’un des principaux sujets enseignés aux nôtres), de banquiers, d’industriels, de capitalistes, d’entrepreneurs et surtout de millionnaires, parce qu’en résumé la question des chiffres décidera de tout.
 
Nous entourerons notre gouvernement de tout un monde d’économistes (les sciences économiques étant l’un des principaux sujets enseignés aux nôtres), de banquiers, d’industriels, de capitalistes, d’entrepreneurs et surtout de millionnaires, parce qu’en résumé la question des chiffres décidera de tout.
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== Protocole XV ==
 
== Protocole XV ==
  
Quand nous aurons conquis définitivement le pouvoir au moyen des coups d’État, préparés partout simultanément, pour le même jour ; après qu’on aura reconnu une fois pour toutes l’incapacité des gouvernements existants des goyim (ce qui ne sera peut-être pas bientôt, peut-être à la fin du siècle ?.. ou plus tard encore ?..), nous exterminerons toute graine d’insurrection contre notre gouvernement.
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Quand nous aurons conquis définitivement le pouvoir au moyen des coups d’État, préparés partout simultanément, pour le même jour ; après qu’on aura reconnu une fois pour toutes l’incapacité des gouvernements existants des ''goyim'' (ce qui ne sera peut-être pas bientôt, peut-être à la fin du siècle ?.. ou plus tard encore ?..), nous exterminerons toute graine d’insurrection contre notre gouvernement.
  
 
D’abord, nous exécuterons sans pitié tous ceux qui ne prendront pas les armes en faveur de l’établissement de notre pouvoir.
 
D’abord, nous exécuterons sans pitié tous ceux qui ne prendront pas les armes en faveur de l’établissement de notre pouvoir.
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La plupart de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des aventuriers, des arrivistes et des esprits légers. Avec de tels hommes, il nous sera facile de poursuivre notre Œuvre et de mettre en marche la machine maçonnique à notre gré.
 
La plupart de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des aventuriers, des arrivistes et des esprits légers. Avec de tels hommes, il nous sera facile de poursuivre notre Œuvre et de mettre en marche la machine maçonnique à notre gré.
  
Si le monde entier passe par des troubles, c’est qu’il nous était nécessaire de le troubler, afin de désagréger sa trop grande solidarité ou d’empêcher toute activité indépendante. Et s’il se trame un complot quelconque, où que ce soit, il ne pourra certainement avoir à sa tête qu’un de nos plus fidèles serviteurs. C’est ainsi que nous dirigeons l’activité maçonnique, car nous savons le but final de toute action politique et sociale, tandis que les goyim n’aperçoivent rien en dehors du résultat immédiat de tout ordre qui leur est donné ; ils ne s’attachent qu’aux avantages du moment, à une satisfaction d’amour-propre, à l’exécution de projets immédiats, sans se rendre compte que ces projets ne leur arrivent que suggérés par nous, sur notre initiative, et que c’est nous qui les leur mettons dans le cerveau.
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Si le monde entier passe par des troubles, c’est qu’il nous était nécessaire de le troubler, afin de désagréger sa trop grande solidarité ou d’empêcher toute activité indépendante. Et s’il se trame un complot quelconque, où que ce soit, il ne pourra certainement avoir à sa tête qu’un de nos plus fidèles serviteurs. C’est ainsi que nous dirigeons l’activité maçonnique, car nous savons le but final de toute action politique et sociale, tandis que les ''goyim'' n’aperçoivent rien en dehors du résultat immédiat de tout ordre qui leur est donné ; ils ne s’attachent qu’aux avantages du moment, à une satisfaction d’amour-propre, à l’exécution de projets immédiats, sans se rendre compte que ces projets ne leur arrivent que suggérés par nous, sur notre initiative, et que c’est nous qui les leur mettons dans le cerveau.
  
Les goyim vont dans les loges par curiosité ou dans l’espoir d’avoir leur part de l’assiette au beurre ; il en est qui n’y entrent rien que pour avoir la possibilité d’exposer en public leurs utopies, ne fût-ce que devant un auditoire restreint. Ils ne cherchent que des applaudissements et nous ne les leur ménageons point, parce qu’il nous est utile de les habituer aux émotions du succès.
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Les ''goyim'' vont dans les loges par curiosité ou dans l’espoir d’avoir leur part de l’assiette au beurre ; il en est qui n’y entrent rien que pour avoir la possibilité d’exposer en public leurs utopies, ne fût-ce que devant un auditoire restreint. Ils ne cherchent que des applaudissements et nous ne les leur ménageons point, parce qu’il nous est utile de les habituer aux émotions du succès.
  
Qu’il est facile de décourager les naïfs vaniteux par le moindre échec, ou simplement en les privant d’applaudissements, de succès faciles, tout en diminuant leur autorité ! C’est alors qu’il est aisé de les asservir, de les réduire à l’obéissance presque volontaire, rien que par la perspective de nouveaux succès. Autant les nôtres méprisent le succès pourvu qu’ils puissent réaliser leurs plans, autant les goyim sont prêts à sacrifier tous les leurs pour un succès personnel. Ceci nous facilite beaucoup notre tâche qui consiste à les diriger. Ces tigres en apparence ont, en réalité, des âmes de moutons et dans leurs têtes un courant d’air. Nous leur avons fait enfourcher un dada, le rêve de substituer à l’individualité humaine l’unité symbolique du collectivisme.
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Qu’il est facile de décourager les naïfs vaniteux par le moindre échec, ou simplement en les privant d’applaudissements, de succès faciles, tout en diminuant leur autorité ! C’est alors qu’il est aisé de les asservir, de les réduire à l’obéissance presque volontaire, rien que par la perspective de nouveaux succès. Autant les nôtres méprisent le succès pourvu qu’ils puissent réaliser leurs plans, autant les ''goyim'' sont prêts à sacrifier tous les leurs pour un succès personnel. Ceci nous facilite beaucoup notre tâche qui consiste à les diriger. Ces tigres en apparence ont, en réalité, des âmes de moutons et dans leurs têtes un courant d’air. Nous leur avons fait enfourcher un dada, le rêve de substituer à l’individualité humaine l’unité symbolique du collectivisme.
  
On peut compter à coup sûr qu’ils ne comprennent pas que cette idée suggérée par nous va à l’encontre des lois fondamentales de la nature qui, depuis la création, enfante chaque être différent de tous les autres dans le but de donner à chacun son individualité. Le fait que nous avons pu amener les goyim à un tel aveuglement prouve à quel point leur développement cérébral est comparativement inférieur au nôtre ; leur cerveau est au niveau de celui des animaux ; là est la preuve de notre élection, ainsi que la garantie de notre succès.
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On peut compter à coup sûr qu’ils ne comprennent pas que cette idée suggérée par nous va à l’encontre des lois fondamentales de la nature qui, depuis la création, enfante chaque être différent de tous les autres dans le but de donner à chacun son individualité. Le fait que nous avons pu amener les ''goyim'' à un tel aveuglement prouve à quel point leur développement cérébral est comparativement inférieur au nôtre ; leur cerveau est au niveau de celui des animaux ; là est la preuve de notre élection, ainsi que la garantie de notre succès.
  
Vous voyez par cet exposé combien nos Sages étaient clairvoyants lorsqu’ils élaboraient les plans de l’asservissement des goyim et nous donnaient cette maxime de ne pas nous arrêter devant les moyens, nous recommandant de ne pas tenir compte du nombre de victimes sacrifiées dans la réalisation de notre cause utile et sérieuse. Nous n’avons pas compté les goyim qui tombaient sur notre chemin, mais, en revanche, nous avons gardé les nôtres intacts et leur avons donné dans le monde une situation que les goyim ne pouvaient pas imaginer au moment où nos Sages avaient composé, avec un millier d’années d’avance, un plan d’action. Le nombre restreint de victimes que nous avons eu, malgré tout, à sacrifier parmi les nôtres, a sauvé notre race de la destruction.
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Vous voyez par cet exposé combien nos Sages étaient clairvoyants lorsqu’ils élaboraient les plans de l’asservissement des ''goyim'' et nous donnaient cette maxime de ne pas nous arrêter devant les moyens, nous recommandant de ne pas tenir compte du nombre de victimes sacrifiées dans la réalisation de notre cause utile et sérieuse. Nous n’avons pas compté les ''goyim'' qui tombaient sur notre chemin, mais, en revanche, nous avons gardé les nôtres intacts et leur avons donné dans le monde une situation que les ''goyim'' ne pouvaient pas imaginer au moment où nos Sages avaient composé, avec un millier d’années d’avance, un plan d’action. Le nombre restreint de victimes que nous avons eu, malgré tout, à sacrifier parmi les nôtres, a sauvé notre race de la destruction.
  
 
La mort est une fin inévitable pour chacun de nous ; mieux vaut la hâter pour ceux qui entravent notre œuvre que pour nos frères, qui en sont les artisans.
 
La mort est une fin inévitable pour chacun de nous ; mieux vaut la hâter pour ceux qui entravent notre œuvre que pour nos frères, qui en sont les artisans.
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Mais revenons aux Maçons. Déjà à notre époque nous les mettons à mort pour désobéissance et de telle façon que la fraternité seule peut se douter de l’exécution, peut-être encore les victimes elles-mêmes... Aux yeux du public, tous meurent d’une mort tout à fait naturelle et meurent juste à point. La fraternité n’ose pas protester, car nous avons ainsi extirpé des milieux maçonniques la racine même de toute velléité de protester contre nos ordres.
 
Mais revenons aux Maçons. Déjà à notre époque nous les mettons à mort pour désobéissance et de telle façon que la fraternité seule peut se douter de l’exécution, peut-être encore les victimes elles-mêmes... Aux yeux du public, tous meurent d’une mort tout à fait naturelle et meurent juste à point. La fraternité n’ose pas protester, car nous avons ainsi extirpé des milieux maçonniques la racine même de toute velléité de protester contre nos ordres.
  
Tout en prêchant aux goyim le libéralisme, nous maintenons notre peuple dans une obéissance rigoureuse, car là où il y a obéissance, il y a l’ordre, et là où il y a l’ordre, il y a la paix et le bien-être.
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Tout en prêchant aux ''goyim'' le libéralisme, nous maintenons notre peuple dans une obéissance rigoureuse, car là où il y a obéissance, il y a l’ordre, et là où il y a l’ordre, il y a la paix et le bien-être.
  
 
== Protocole XVI ==
 
== Protocole XVI ==
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Nos magistrats ne pourront exercer leurs fonctions que jusqu’à cinquante-cinq ans ; d’abord parce que les vieillards se cramponnent aux idées préconçues et se soumettent moins facilement aux directives et aux ordres nouveaux ; ensuite parce que cette mesure nous permettra d’opérer des déplacements dans le personnel qui résistera moins à notre volonté ; ceux qui voudront conserver leur poste devront obéir aveuglément pour le mériter.
 
Nos magistrats ne pourront exercer leurs fonctions que jusqu’à cinquante-cinq ans ; d’abord parce que les vieillards se cramponnent aux idées préconçues et se soumettent moins facilement aux directives et aux ordres nouveaux ; ensuite parce que cette mesure nous permettra d’opérer des déplacements dans le personnel qui résistera moins à notre volonté ; ceux qui voudront conserver leur poste devront obéir aveuglément pour le mériter.
  
Nos juges seront choisis parmi les hommes de volonté ferme ; ils sauront que leur devoir est de châtier et d’appliquer les lois et nullement d’étaler leur libéralisme aux dépens du plan gouvernemental éducatif, ainsi que se l’imaginent actuellement les goyim qui ne comprennent pas que toute clémence est un relâchement permettant au criminel d’escompter l’impunité.
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Nos juges seront choisis parmi les hommes de volonté ferme ; ils sauront que leur devoir est de châtier et d’appliquer les lois et nullement d’étaler leur libéralisme aux dépens du plan gouvernemental éducatif, ainsi que se l’imaginent actuellement les ''goyim'' qui ne comprennent pas que toute clémence est un relâchement permettant au criminel d’escompter l’impunité.
  
 
Notre système de déplacement des fonctionnaires va servir à rompre la solidarité entre collègues et les attachera tous aux intérêts du gouvernement qui décidera de leur sort.
 
Notre système de déplacement des fonctionnaires va servir à rompre la solidarité entre collègues et les attachera tous aux intérêts du gouvernement qui décidera de leur sort.
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Nous cultiverons chez la nouvelle génération des juges l’idée de l’immuabilité de l’ordre établi par nous dans les relations de nos sujets entre eux, et de la nécessité de châtier impitoyablement tout abus contre cet ordre.
 
Nous cultiverons chez la nouvelle génération des juges l’idée de l’immuabilité de l’ordre établi par nous dans les relations de nos sujets entre eux, et de la nécessité de châtier impitoyablement tout abus contre cet ordre.
  
A l’heure actuelle, les juges des goyim trouvent des circonstances atténuantes à tous les crimes et disculpent les coupables par libéralisme et indulgence, car ils n’ont pas une idée très exacte de leur devoir ni de l’importance et de la responsabilité de leurs fonctions. Cela tient à ce que les gouvernants, en les nommant à des postes aussi éducatifs, ne prennent pas le soin de leur inculquer la notion du devoir et la conscience de l’œuvre qu’ils ont à accomplir. De même que l’animal envoie ses petits à la recherche de leur proie, de même les goyim confient à leurs sujets des postes lucratifs, sans songer à la nécessité de leur expliquer le but de leur emploi ni sa place dans le mécanisme social. C’est pourquoi l’existence des goyim est ruinée par ses propres forces, celles qui détiennent les fils de la vie même de leurs gouvernants, c’est-à-dire par les agissements de leur propre administration. Puisons donc dans les résultats de ces actes une leçon de plus pour notre régime.
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A l’heure actuelle, les juges des ''goyim'' trouvent des circonstances atténuantes à tous les crimes et disculpent les coupables par libéralisme et indulgence, car ils n’ont pas une idée très exacte de leur devoir ni de l’importance et de la responsabilité de leurs fonctions. Cela tient à ce que les gouvernants, en les nommant à des postes aussi éducatifs, ne prennent pas le soin de leur inculquer la notion du devoir et la conscience de l’œuvre qu’ils ont à accomplir. De même que l’animal envoie ses petits à la recherche de leur proie, de même les ''goyim'' confient à leurs sujets des postes lucratifs, sans songer à la nécessité de leur expliquer le but de leur emploi ni sa place dans le mécanisme social. C’est pourquoi l’existence des ''goyim'' est ruinée par ses propres forces, celles qui détiennent les fils de la vie même de leurs gouvernants, c’est-à-dire par les agissements de leur propre administration. Puisons donc dans les résultats de ces actes une leçon de plus pour notre régime.
  
 
Quand sonnera l’heure de notre gouvernement, nous déracinerons le libéralisme de tous les postes stratégiques importants d’où dépendra l’éducation de nos sujets pour l’organisation du régime social, organisation qui doit être immuable. Ces postes importants ne seront confiés qu’à ceux que nous aurons formés pour diriger l’œuvre administrative.
 
Quand sonnera l’heure de notre gouvernement, nous déracinerons le libéralisme de tous les postes stratégiques importants d’où dépendra l’éducation de nos sujets pour l’organisation du régime social, organisation qui doit être immuable. Ces postes importants ne seront confiés qu’à ceux que nous aurons formés pour diriger l’œuvre administrative.
  
Je répondrai à l’observation de D. A. qui dit que la mise à la retraite des vieux fonctionnaires serait une charge coûteuse pour l’État : 1 er On leur procurera des emplois ou des occupations privés pour remplacer ceux qu’on leur retire ; 2 ème Je ferai remarquer ensuite que toute la fortune mondiale est entre nos mains ; j’en apporterai les preuves quand on discutera des questions financières, et, en dernier lieu, qu’il existera alors une monnaie internationale, la vraie monnaie, une sorte de jeton qui facilitera les échanges, au lieu de les compliquer comme le système actuel, créé par nous pour la ruine totale des goyim et leur asservissement par la misère. Étant donné ceci, nous n’aurons pas à nous préoccuper de l’augmentation des frais.
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Je répondrai à l’observation de D. A. qui dit que la mise à la retraite des vieux fonctionnaires serait une charge coûteuse pour l’État : 1 er On leur procurera des emplois ou des occupations privés pour remplacer ceux qu’on leur retire ; 2 ème Je ferai remarquer ensuite que toute la fortune mondiale est entre nos mains ; j’en apporterai les preuves quand on discutera des questions financières, et, en dernier lieu, qu’il existera alors une monnaie internationale, la vraie monnaie, une sorte de jeton qui facilitera les échanges, au lieu de les compliquer comme le système actuel, créé par nous pour la ruine totale des ''goyim'' et leur asservissement par la misère. Étant donné ceci, nous n’aurons pas à nous préoccuper de l’augmentation des frais.
  
 
Notre absolutisme sera logique à tous égards, et, partant, inflexible dans tous ses règlements. Notre volonté sera respectée et exécutée parce que, consciente de sa force, elle ne tiendra aucun compte des mesures et des mécontentements ; lorsque ceux-ci se manifesteront par des actes, nous les réprimerons par des sanctions exemplaires.
 
Notre absolutisme sera logique à tous égards, et, partant, inflexible dans tous ses règlements. Notre volonté sera respectée et exécutée parce que, consciente de sa force, elle ne tiendra aucun compte des mesures et des mécontentements ; lorsque ceux-ci se manifesteront par des actes, nous les réprimerons par des sanctions exemplaires.
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Un tel gouvernement a, sur les ignorants, le droit du plus fort. Il doit en user pour diriger l’humanité vers le régime désigné par la nature elle-même, celui de l’obéissance. Tout, dans le monde, est soumis, sinon aux hommes, du moins aux circonstances ou à la nature, ou encore à quelque chose de plus fort que soi. Nous serons donc cet être supérieur : le plus fort ; nous le serons de façon absolue, sacrifiant sans hésiter tous ceux qui nuiront à nos plans ou enfreindront nos règlements, parce que la tâche éducatrice consiste à exterminer le mal et toute opposition par des châtiments exemplaires.
 
Un tel gouvernement a, sur les ignorants, le droit du plus fort. Il doit en user pour diriger l’humanité vers le régime désigné par la nature elle-même, celui de l’obéissance. Tout, dans le monde, est soumis, sinon aux hommes, du moins aux circonstances ou à la nature, ou encore à quelque chose de plus fort que soi. Nous serons donc cet être supérieur : le plus fort ; nous le serons de façon absolue, sacrifiant sans hésiter tous ceux qui nuiront à nos plans ou enfreindront nos règlements, parce que la tâche éducatrice consiste à exterminer le mal et toute opposition par des châtiments exemplaires.
  
Le jour où le roi d’Israël, le roi de la Maison de David, posera sur sa tête la couronne offerte par l’Europe, il deviendra le Patriarche du monde. Le nombre des victimes sacrifiées pour hâter son avènement n’atteindra jamais le nombre de celles qui furent immolées au cours des siècles par des gouvernants goyim rivaux, dans le but de satisfaire leur soif de grandeurs.
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Le jour où le roi d’Israël, le roi de la Maison de David, posera sur sa tête la couronne offerte par l’Europe, il deviendra le Patriarche du monde. Le nombre des victimes sacrifiées pour hâter son avènement n’atteindra jamais le nombre de celles qui furent immolées au cours des siècles par des gouvernants ''goyim'' rivaux, dans le but de satisfaire leur soif de grandeurs.
  
 
== Protocole XVII ==
 
== Protocole XVII ==
  
Quand notre règne viendra, nous ne laisserons échapper aucune occasion de comparer les avantages de notre gouvernement aux administrations incohérentes du passé. Nous mettrons bien en relief les erreurs des gouvernements des goyim ; nous soulèverons contre eux un tel dégoût que les peuples préféreront la tranquillité et la paix dans l’esclavage aux droits de la fameuse liberté qui les a tant martyrisés durant des siècles et qui a épuisé les sources mêmes de l’existence humaine, sources qui furent exploitées par une foule d’aventuriers ignorant ce qu’ils faisaient
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Quand notre règne viendra, nous ne laisserons échapper aucune occasion de comparer les avantages de notre gouvernement aux administrations incohérentes du passé. Nous mettrons bien en relief les erreurs des gouvernements des ''goyim'' ; nous soulèverons contre eux un tel dégoût que les peuples préféreront la tranquillité et la paix dans l’esclavage aux droits de la fameuse liberté qui les a tant martyrisés durant des siècles et qui a épuisé les sources mêmes de l’existence humaine, sources qui furent exploitées par une foule d’aventuriers ignorant ce qu’ils faisaient
  
Alors, les peuples seront si las des changements de régime, inutiles par le fait — auxquels nous avons poussé les goyim en sapant leur appareil gouvernemental — qu’ils préféreront accepter tout ce que nous leur imposerons plutôt que courir le risque de retomber dans les tourments de la misère ; d’autant que nous insisterons surtout, dans nos critiques publiques, sur les erreurs des gouvernements goyim qui ont fait souffrir l’humanité pendant des siècles, parce qu’elle ne comprenait pas le vrai bonheur et allait constamment à la recherche d’améliorations sociales fantaisistes, sans s’apercevoir que ces améliorations, tout en apportant du bien-être à quelques-uns, étaient nuisibles à l’ensemble et au bon ordre du régime, qui est en somme la base même de l’existence humaine.
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Alors, les peuples seront si las des changements de régime, inutiles par le fait — auxquels nous avons poussé les ''goyim'' en sapant leur appareil gouvernemental — qu’ils préféreront accepter tout ce que nous leur imposerons plutôt que courir le risque de retomber dans les tourments de la misère ; d’autant que nous insisterons surtout, dans nos critiques publiques, sur les erreurs des gouvernements ''goyim'' qui ont fait souffrir l’humanité pendant des siècles, parce qu’elle ne comprenait pas le vrai bonheur et allait constamment à la recherche d’améliorations sociales fantaisistes, sans s’apercevoir que ces améliorations, tout en apportant du bien-être à quelques-uns, étaient nuisibles à l’ensemble et au bon ordre du régime, qui est en somme la base même de l’existence humaine.
  
 
Nos principes et nos mesures auront à leur actif le fait qu’ils seront interprétés et présentés comme faisant contraste avec l’ancien régime pourri des temps passés.
 
Nos principes et nos mesures auront à leur actif le fait qu’ils seront interprétés et présentés comme faisant contraste avec l’ancien régime pourri des temps passés.
  
Nos philosophes discuteront et critiqueront toutes les lacunes des croyances des goyim ; mais les goyim ne pourront en faire de même à l’égard de notre religion, car personne n’en connaît les secrets, sauf nos talmudistes et nos rabbins, et ceux-là ne les trahiront jamais, parce que c’est en eux que réside toute la force de notre pouvoir sur nos ouailles.
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Nos philosophes discuteront et critiqueront toutes les lacunes des croyances des ''goyim'' ; mais les ''goyim'' ne pourront en faire de même à l’égard de notre religion, car personne n’en connaît les secrets, sauf nos talmudistes et nos rabbins, et ceux-là ne les trahiront jamais, parce que c’est en eux que réside toute la force de notre pouvoir sur nos ouailles.
  
C’est surtout dans les pays dits avancés que nous avons créé une littérature stupide, ordurière et répugnante. Nous ne l’interdirons pas dès notre avènement au pouvoir, mais nous la déracinerons peu à peu par une critique sévère, afin qu’elle ne demeure que comme un reste des ruines des goyim et qu’avec plus de relief ressorte encore le contraste entre ce qui émane des hauteurs de nos sommets et ce qui sortait des marais pestilentiels des royaumes des goyim.
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C’est surtout dans les pays dits avancés que nous avons créé une littérature stupide, ordurière et répugnante. Nous ne l’interdirons pas dès notre avènement au pouvoir, mais nous la déracinerons peu à peu par une critique sévère, afin qu’elle ne demeure que comme un reste des ruines des ''goyim'' et qu’avec plus de relief ressorte encore le contraste entre ce qui émane des hauteurs de nos sommets et ce qui sortait des marais pestilentiels des royaumes des ''goyim''.
  
 
== Protocole XVIII ==
 
== Protocole XVIII ==
  
Le besoin du pain quotidien imposera le silence aux goyim et en fera nos humbles serviteurs. Si jamais nous les autorisions à faire quelques réflexions sur quoi que ce soit, ce ne serait que pour faire passer inaperçues, dans le bruit de ces discussions, des mesures que nous avons le désir de réaliser, puis de les leur présenter ensuite comme un fait accompli ; il ne viendra à l’idée de personne de réclamer l’abrogation d’un décret déjà promulgué, étant donné surtout qu’il sera présenté comme un progrès. En outre, nos agents tourneront l’attention publique vers des innovations (nous avons habitué les hommes à rechercher toujours la nouveauté).
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Le besoin du pain quotidien imposera le silence aux ''goyim'' et en fera nos humbles serviteurs. Si jamais nous les autorisions à faire quelques réflexions sur quoi que ce soit, ce ne serait que pour faire passer inaperçues, dans le bruit de ces discussions, des mesures que nous avons le désir de réaliser, puis de les leur présenter ensuite comme un fait accompli ; il ne viendra à l’idée de personne de réclamer l’abrogation d’un décret déjà promulgué, étant donné surtout qu’il sera présenté comme un progrès. En outre, nos agents tourneront l’attention publique vers des innovations (nous avons habitué les hommes à rechercher toujours la nouveauté).
  
 
Ces questions absorberont l’esprit des dirigeants, de ces naïfs politiciens qui ne peuvent comprendre qu’ils n’entendent rien aux sujets qu’ils traitent, que ce qui concerne la politique n’est accessible qu’à ceux qui la dirigent depuis des siècles, suivant un plan déterminé, à ceux qui l’ont créée et mise en usage comme on le fait d’un char dans lequel on mène des gens qui ne savent pas où ils vont.
 
Ces questions absorberont l’esprit des dirigeants, de ces naïfs politiciens qui ne peuvent comprendre qu’ils n’entendent rien aux sujets qu’ils traitent, que ce qui concerne la politique n’est accessible qu’à ceux qui la dirigent depuis des siècles, suivant un plan déterminé, à ceux qui l’ont créée et mise en usage comme on le fait d’un char dans lequel on mène des gens qui ne savent pas où ils vont.
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Nous n’en déférerons à l’opinion publique que pour lui donner l’occasion de discourir et non pour influencer nos actes, et nous ne laisserons échapper aucune opportunité de déclarer que nous n’avons pour objet que de servir le bien public.
 
Nous n’en déférerons à l’opinion publique que pour lui donner l’occasion de discourir et non pour influencer nos actes, et nous ne laisserons échapper aucune opportunité de déclarer que nous n’avons pour objet que de servir le bien public.
  
Pour détourner actuellement l’attention de la vraie politique, nous avons placé les questions de l’industrie et du commerce sur un terrain qui feint d’être politique. Les goyim vont s’occuper de ce nouveau problème.
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Pour détourner actuellement l’attention de la vraie politique, nous avons placé les questions de l’industrie et du commerce sur un terrain qui feint d’être politique. Les ''goyim'' vont s’occuper de ce nouveau problème.
  
 
Mais pour qu’ils ne s’adonnent pas trop au travail cérébral et ne soient pas entraînés à agir, nous avons organisé pour eux toutes sortes de lieux de plaisir qu’ils s’empressent de visiter, tenant à expérimenter toute chose. Nous commencerons bientôt, par l’intermédiaire de la presse, à lancer des concours artistiques, sportifs ou encore des concours d’inventions ; nous détournerons ainsi définitivement les esprits de la discussion des questions dont nous désirons nous occuper exclusivement. Les hommes, se déshabituant de plus en plus d’avoir une opinion indépendante dans les questions sociales, se mettront à l’unisson avec nous, parce que nous serons les seuls à lancer des idées nouvelles, par l’intermédiaire de ceux avec lesquels nous ne semblons pas être du même avis.
 
Mais pour qu’ils ne s’adonnent pas trop au travail cérébral et ne soient pas entraînés à agir, nous avons organisé pour eux toutes sortes de lieux de plaisir qu’ils s’empressent de visiter, tenant à expérimenter toute chose. Nous commencerons bientôt, par l’intermédiaire de la presse, à lancer des concours artistiques, sportifs ou encore des concours d’inventions ; nous détournerons ainsi définitivement les esprits de la discussion des questions dont nous désirons nous occuper exclusivement. Les hommes, se déshabituant de plus en plus d’avoir une opinion indépendante dans les questions sociales, se mettront à l’unisson avec nous, parce que nous serons les seuls à lancer des idées nouvelles, par l’intermédiaire de ceux avec lesquels nous ne semblons pas être du même avis.
  
Quand notre pouvoir sera reconnu et le gouvernement international établi, le rôle des utopistes sera terminé ; mais, pour l’instant, ils nous sont encore utiles, parce qu’ils orientent les esprits vers des théories fantastiques, soi-disant avancées, et les détournent de la réalité. Nous avons réussi à tourner toutes les têtes par l’idée du progrès. Il ne s’en est pas trouvé une seule chez les goyim capable de s’apercevoir qu’il n’y a qu’une seule vérité et, qu’en tant que vérité, elle ne peut progresser ; que le progrès est un éloignement de la vérité chaque fois qu’il ne s’agit pas d’inventions matérielles ; que le progrès sert à cacher la vérité afin que personne ne puisse la connaître, sauf nous, les Élus de Dieu, les gardiens de la vérité sur le mystère des relations humaines et de leur bien, de cette vérité que nous tenons cachée jusqu’au moment de notre victoire définitive et de notre conquête pacifique de l’univers.
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Quand notre pouvoir sera reconnu et le gouvernement international établi, le rôle des utopistes sera terminé ; mais, pour l’instant, ils nous sont encore utiles, parce qu’ils orientent les esprits vers des théories fantastiques, soi-disant avancées, et les détournent de la réalité. Nous avons réussi à tourner toutes les têtes par l’idée du progrès. Il ne s’en est pas trouvé une seule chez les ''goyim'' capable de s’apercevoir qu’il n’y a qu’une seule vérité et, qu’en tant que vérité, elle ne peut progresser ; que le progrès est un éloignement de la vérité chaque fois qu’il ne s’agit pas d’inventions matérielles ; que le progrès sert à cacher la vérité afin que personne ne puisse la connaître, sauf nous, les Élus de Dieu, les gardiens de la vérité sur le mystère des relations humaines et de leur bien, de cette vérité que nous tenons cachée jusqu’au moment de notre victoire définitive et de notre conquête pacifique de l’univers.
  
Lorsque nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront sur le problème de la vérité et sur celui des régimes gouvernementaux, en indiquant les erreurs des gouvernements goyim auxquels nous avons enfin assuré le bien-être sous notre domination. Qui donc se doutera alors que toutes ces erreurs ont été créées et machinées par notre programme éducatif, selon le plan politique élaboré par nos Sages, Salomon à leur tête, pour la conquête pacifique de l’univers au profit de notre couronne — celle de la Maison du roi David.
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Lorsque nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront sur le problème de la vérité et sur celui des régimes gouvernementaux, en indiquant les erreurs des gouvernements ''goyim'' auxquels nous avons enfin assuré le bien-être sous notre domination. Qui donc se doutera alors que toutes ces erreurs ont été créées et machinées par notre programme éducatif, selon le plan politique élaboré par nos Sages, Salomon à leur tête, pour la conquête pacifique de l’univers au profit de notre couronne — celle de la Maison du roi David.
  
 
Il ne sera pas désirable pour nous que subsiste une autre religion que la nôtre, celle qui n’adore qu’un seul Dieu à qui est lié notre destin et, par nous le destin du monde entier, puisque, d’après notre religion nous sommes le peuple élu de Dieu. C’est pourquoi nous devons nous efforcer d’effacer de la terre, avant l’arrivée de ce jour, toutes les autres religions. Si nos efforts dans ce but font naître des athées, il ne serviront que d’élément transitoire vers notre religion et cela ne pourra pas nous nuire, mais sera au contraire un exemple pour les générations futures auxquelles nous prêcherons la religion de Moïse. Nous insisterons sur sa vérité mystique qui a été si puissante qu’elle a su, à travers les siècles, amener tous les peuples sous notre domination.
 
Il ne sera pas désirable pour nous que subsiste une autre religion que la nôtre, celle qui n’adore qu’un seul Dieu à qui est lié notre destin et, par nous le destin du monde entier, puisque, d’après notre religion nous sommes le peuple élu de Dieu. C’est pourquoi nous devons nous efforcer d’effacer de la terre, avant l’arrivée de ce jour, toutes les autres religions. Si nos efforts dans ce but font naître des athées, il ne serviront que d’élément transitoire vers notre religion et cela ne pourra pas nous nuire, mais sera au contraire un exemple pour les générations futures auxquelles nous prêcherons la religion de Moïse. Nous insisterons sur sa vérité mystique qui a été si puissante qu’elle a su, à travers les siècles, amener tous les peuples sous notre domination.
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Ces sujets seront enseignés dans des écoles spéciales à quelques dizaines de personnes seulement, qui auraient terminé leurs études universitaires et se distingueraient par des facultés remarquables. Seules ces personnes seraient du nombre des initiés. Il ne devra pas sortir des universités de ces jeunes blancs-becs, fabricants de constitutions, comme ils le sont de comédies et de tragédies et se mêlant des questions politiques auxquelles leurs pères eux-mêmes n’entendaient rien.
 
Ces sujets seront enseignés dans des écoles spéciales à quelques dizaines de personnes seulement, qui auraient terminé leurs études universitaires et se distingueraient par des facultés remarquables. Seules ces personnes seraient du nombre des initiés. Il ne devra pas sortir des universités de ces jeunes blancs-becs, fabricants de constitutions, comme ils le sont de comédies et de tragédies et se mêlant des questions politiques auxquelles leurs pères eux-mêmes n’entendaient rien.
  
L’étude des questions soi-disant politiques mal dirigée sert, pour le plus grand nombre, à former des utopistes et des citoyens médiocres, comme vous en pouvez juger par le résultat obtenu dans les universités avec l’enseignement général qu’on y donne aux goyim. Il nous était nécessaire d’introduire dans leur système d’enseignement tous les principes propres à détruire leur ordre social. La soi-disant connaissance qu’a la foule de la politique a surtout contribué à troubler cet ordre.
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L’étude des questions soi-disant politiques mal dirigée sert, pour le plus grand nombre, à former des utopistes et des citoyens médiocres, comme vous en pouvez juger par le résultat obtenu dans les universités avec l’enseignement général qu’on y donne aux ''goyim''. Il nous était nécessaire d’introduire dans leur système d’enseignement tous les principes propres à détruire leur ordre social. La soi-disant connaissance qu’a la foule de la politique a surtout contribué à troubler cet ordre.
  
Lorsque nous serons au pouvoir, nous éliminerons de l’enseignement toutes les matières susceptibles de troubler les esprits, et nous ferons des enfants une jeunesse obéissant à ses chefs et aimant le Souverain, comme un père garantissant la paix et la tranquillité. Nous remplacerons l’étude des classiques et celle de l’histoire antique — qui contient plus de mauvais exemples que de bons — par l’étude des problèmes de l’heure présente et de l’avenir. Nous effacerons de la mémoire humaine tous les faits des siècles passés, dont le souvenir nous est défavorable ; nous ne laisserons subsister que ceux où s’affirment les erreurs des gouvernements des goyim. En tête de notre programme d’éducation, nous placerons l’étude de la vie pratique, de l’ordre social obligatoire, de la nécessité d’éviter les mauvais exemples de l’égoïsme, qui sont particulièrement propres à semer le mal, enfin différentes questions pédagogiques. Ce programme sera composé suivant un plan spécial pour chaque profession et ne devra jamais dégénérer en un système d’instruction générale. Cette question présente un intérêt de la plus haute importance.
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Lorsque nous serons au pouvoir, nous éliminerons de l’enseignement toutes les matières susceptibles de troubler les esprits, et nous ferons des enfants une jeunesse obéissant à ses chefs et aimant le Souverain, comme un père garantissant la paix et la tranquillité. Nous remplacerons l’étude des classiques et celle de l’histoire antique — qui contient plus de mauvais exemples que de bons — par l’étude des problèmes de l’heure présente et de l’avenir. Nous effacerons de la mémoire humaine tous les faits des siècles passés, dont le souvenir nous est défavorable ; nous ne laisserons subsister que ceux où s’affirment les erreurs des gouvernements des ''goyim''. En tête de notre programme d’éducation, nous placerons l’étude de la vie pratique, de l’ordre social obligatoire, de la nécessité d’éviter les mauvais exemples de l’égoïsme, qui sont particulièrement propres à semer le mal, enfin différentes questions pédagogiques. Ce programme sera composé suivant un plan spécial pour chaque profession et ne devra jamais dégénérer en un système d’instruction générale. Cette question présente un intérêt de la plus haute importance.
  
Chaque classe devra être éduquée selon un programme rigoureusement délimité et en rapport avec sa situation et la nature de son travail ; les génies fortuits ont toujours su pénétrer dans une caste supérieure ; mais on ne peut, pour ces rares exceptions, ouvrir l’accès des rangs élevés aux incapables et les déclasser, par une éducation qui n’est pas appropriée à la situation qui leur est destinée par leur naissance. Ce serait, pour ainsi dire, faire dévier la roue de la machine, ce qui gênerait la marche de tout le mécanisme social. Vous savez déjà comment s’est terminée l’expérience faite par les goyim qui voulurent enfreindre l’ordre divin et donner à tous des droits égaux ou faire à leur gré la distribution de ces droits, ce qui ne saurait rester impuni.
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Chaque classe devra être éduquée selon un programme rigoureusement délimité et en rapport avec sa situation et la nature de son travail ; les génies fortuits ont toujours su pénétrer dans une caste supérieure ; mais on ne peut, pour ces rares exceptions, ouvrir l’accès des rangs élevés aux incapables et les déclasser, par une éducation qui n’est pas appropriée à la situation qui leur est destinée par leur naissance. Ce serait, pour ainsi dire, faire dévier la roue de la machine, ce qui gênerait la marche de tout le mécanisme social. Vous savez déjà comment s’est terminée l’expérience faite par les ''goyim'' qui voulurent enfreindre l’ordre divin et donner à tous des droits égaux ou faire à leur gré la distribution de ces droits, ce qui ne saurait rester impuni.
  
 
Afin qu’il y ait, dans les cœurs et dans les esprits de ses sujets, une empreinte bien forte du prestige du Souverain, il est nécessaire que pendant son règne on tienne le peuple au courant de ses actions et qu’on lui rappelle son importance et le caractère bienfaisant de toutes ses entreprises pour son bonheur et pour celui de l’humanité.
 
Afin qu’il y ait, dans les cœurs et dans les esprits de ses sujets, une empreinte bien forte du prestige du Souverain, il est nécessaire que pendant son règne on tienne le peuple au courant de ses actions et qu’on lui rappelle son importance et le caractère bienfaisant de toutes ses entreprises pour son bonheur et pour celui de l’humanité.
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Bref, sachant par expérience que c’est par les idées et les théories qu’on dirige les hommes, et que celles-ci leur sont inculquées par l’enseignement, cet enseignement peut être donné à tous les âges avec le même succès, à condition d’user de différents systèmes pour aboutir à une telle suggestion. Nous saurons absorber et capter à notre profit les derniers vestiges d’indépendance de la pensée humaine que nous orientons depuis des siècles dans la voie qui nous est favorable.
 
Bref, sachant par expérience que c’est par les idées et les théories qu’on dirige les hommes, et que celles-ci leur sont inculquées par l’enseignement, cet enseignement peut être donné à tous les âges avec le même succès, à condition d’user de différents systèmes pour aboutir à une telle suggestion. Nous saurons absorber et capter à notre profit les derniers vestiges d’indépendance de la pensée humaine que nous orientons depuis des siècles dans la voie qui nous est favorable.
  
Nous avons commencé à asservir définitivement la pensée par la méthode de l’enseignement visuel qui rendra les goyim incapables de réfléchir et en fera des animaux obéissants ; ils attendront la démonstration d’une idée avant de chercher à la saisir. Un de nos meilleurs agents en France, Bourgeois, a déjà annoncé un nouveau système d’éducation intuitive. A présent que nous sommes en force, nous n’avons pas besoin de goyim penseurs, mais il nous faut des travailleurs, ces matérialistes de tous temps, consommateurs avides de tous les biens terrestres.
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Nous avons commencé à asservir définitivement la pensée par la méthode de l’enseignement visuel qui rendra les ''goyim'' incapables de réfléchir et en fera des animaux obéissants ; ils attendront la démonstration d’une idée avant de chercher à la saisir. Un de nos meilleurs agents en France, Bourgeois, a déjà annoncé un nouveau système d’éducation intuitive. A présent que nous sommes en force, nous n’avons pas besoin de ''goyim'' penseurs, mais il nous faut des travailleurs, ces matérialistes de tous temps, consommateurs avides de tous les biens terrestres.
  
 
== Protocole XX ==
 
== Protocole XX ==
  
Si, pendant notre règne, nous avons à renforcer les moyens de protection de notre pouvoir, nous provoquerons un mécontentement simulé dans divers groupements ; ce mécontentement sera exprimé par des orateurs habiles qui seront suivis par les moutons du troupeau humain. C’est ainsi que nous aurons des prétextes pour opérer des perquisitions, pour faire intervenir la police des goyim, alors qu’en réalité, celle-ci étant à notre service, nous nous débarrasserons par son intermédiaire de nos adversaires, en donnant pour raison qu’ils avaient répondu à l’appel d’agents provocateurs.
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Si, pendant notre règne, nous avons à renforcer les moyens de protection de notre pouvoir, nous provoquerons un mécontentement simulé dans divers groupements ; ce mécontentement sera exprimé par des orateurs habiles qui seront suivis par les moutons du troupeau humain. C’est ainsi que nous aurons des prétextes pour opérer des perquisitions, pour faire intervenir la police des ''goyim'', alors qu’en réalité, celle-ci étant à notre service, nous nous débarrasserons par son intermédiaire de nos adversaires, en donnant pour raison qu’ils avaient répondu à l’appel d’agents provocateurs.
  
 
La plupart des conspirateurs ne le sont que par amour du mystère et du bavardage ; nous n’y toucherons pas jusqu’au jour où ils se mettront à agir contre nous ; jusque là nous nous bornerons à introduire dans leurs milieux des agents chargés de les surveiller.
 
La plupart des conspirateurs ne le sont que par amour du mystère et du bavardage ; nous n’y toucherons pas jusqu’au jour où ils se mettront à agir contre nous ; jusque là nous nous bornerons à introduire dans leurs milieux des agents chargés de les surveiller.
  
Il ne faut pas oublier que le prestige du pouvoir est amoindri quand il expose aux yeux du public des attentats tramés contre lui. La découverte de conspirations fréquentes peut porter à croire que le pouvoir était dans son tort ou qu’il est faible ; tout cela peut soulever des mécontents. Comme vous le savez, nous avons diminué le prestige des souverains goyim par de fréquents attentats contre leur vie, organisés par nos agents, moutons aveugles qu’il a été facile de pousser, par de grandes phrases libérales, à commettre ces crimes politiques. Nous avons, par la force, obligé les souverains goyim et nous les avons amenés par des intrigues à avouer leur faiblesse en s’entourant ostensiblement de police secrète pour se protéger.
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Il ne faut pas oublier que le prestige du pouvoir est amoindri quand il expose aux yeux du public des attentats tramés contre lui. La découverte de conspirations fréquentes peut porter à croire que le pouvoir était dans son tort ou qu’il est faible ; tout cela peut soulever des mécontents. Comme vous le savez, nous avons diminué le prestige des souverains ''goyim'' par de fréquents attentats contre leur vie, organisés par nos agents, moutons aveugles qu’il a été facile de pousser, par de grandes phrases libérales, à commettre ces crimes politiques. Nous avons, par la force, obligé les souverains ''goyim'' et nous les avons amenés par des intrigues à avouer leur faiblesse en s’entourant ostensiblement de police secrète pour se protéger.
  
 
Au cas où notre souverain ne serait pas absolument en sécurité, nous le ferions entourer d’hommes et de femmes qui viendraient en curieux prendre place aux premiers rangs, près de sa personne, maintenant l’ordre dans les autres rangs et ne semblant le faire que par respect pour l’ordre, donnant l’exemple de la discipline et l’exigeant autour d’eux. S’il survenait un pétitionnaire, ils l’aideraient à remettre sa pétition, tout en ayant l’air de ne pas vouloir déranger le public ils prendraient la pétition pour la remettre en sa présence à destination. Ceci est indispensable pour que les sujets soient convaincus qu’il existe un contrôle du Souverain lui-même. Le prestige du pouvoir exige que chacun puisse dire « Si le Roi le savait !... », ou bien : « Le Roi le saura ».
 
Au cas où notre souverain ne serait pas absolument en sécurité, nous le ferions entourer d’hommes et de femmes qui viendraient en curieux prendre place aux premiers rangs, près de sa personne, maintenant l’ordre dans les autres rangs et ne semblant le faire que par respect pour l’ordre, donnant l’exemple de la discipline et l’exigeant autour d’eux. S’il survenait un pétitionnaire, ils l’aideraient à remettre sa pétition, tout en ayant l’air de ne pas vouloir déranger le public ils prendraient la pétition pour la remettre en sa présence à destination. Ceci est indispensable pour que les sujets soient convaincus qu’il existe un contrôle du Souverain lui-même. Le prestige du pouvoir exige que chacun puisse dire « Si le Roi le savait !... », ou bien : « Le Roi le saura ».
  
Bien entendu, nous avons prêché le contraire aux goyim, et nous voyons bien maintenant où nos conseils les ont conduits.
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Bien entendu, nous avons prêché le contraire aux ''goyim'', et nous voyons bien maintenant où nos conseils les ont conduits.
  
Nous serons sans pitié pour les crimes politiques, car si nous admettons les circonstances atténuantes pour les crimes de droit commun, il n’y aura aucune excuse pour ceux qui s’occupent de questions auxquelles, si ce n’est le gouvernement, nul ne peut rien comprendre. J’entends ici notre gouvernement, parce que les gouvernements goyim n’entendent rien aux motifs qui mettent tout en mouvement.
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Nous serons sans pitié pour les crimes politiques, car si nous admettons les circonstances atténuantes pour les crimes de droit commun, il n’y aura aucune excuse pour ceux qui s’occupent de questions auxquelles, si ce n’est le gouvernement, nul ne peut rien comprendre. J’entends ici notre gouvernement, parce que les gouvernements ''goyim'' n’entendent rien aux motifs qui mettent tout en mouvement.
  
 
Mais tout en n’admettant pas que des particuliers s’occupent de politique, nous encourageons, au contraire, les projets et les rapports sur les questions de la vie sociale et son amélioration ; par ce moyen, nous serons au courant des lacunes du régime et des aspirations de nos sujets. Nous répondrons à tout ce qui sera soumis à notre examen soit par une acceptation, soit par une réfutation explicite, qui démontrera au rapporteur sa courte vue.
 
Mais tout en n’admettant pas que des particuliers s’occupent de politique, nous encourageons, au contraire, les projets et les rapports sur les questions de la vie sociale et son amélioration ; par ce moyen, nous serons au courant des lacunes du régime et des aspirations de nos sujets. Nous répondrons à tout ce qui sera soumis à notre examen soit par une acceptation, soit par une réfutation explicite, qui démontrera au rapporteur sa courte vue.
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Nous enlèverons toute auréole de bravoure aux crimes politiques. Pour cela, nous ferons asseoir ceux qui les auront commis sur le même banc que les voleurs, les assassins et autres odieux et vils criminels ; alors l’opinion publique ne fera plus de différence entre le crime politique et le honteux attentat vulgaire ; elle les stigmatisera l’un et l’autre avec un égal mépris.
 
Nous enlèverons toute auréole de bravoure aux crimes politiques. Pour cela, nous ferons asseoir ceux qui les auront commis sur le même banc que les voleurs, les assassins et autres odieux et vils criminels ; alors l’opinion publique ne fera plus de différence entre le crime politique et le honteux attentat vulgaire ; elle les stigmatisera l’un et l’autre avec un égal mépris.
  
Nous nous sommes efforcés d’empêcher les goyim d’employer ce système de lutte contre les émeutes ; c’est pourquoi au moyen de le presse et de discours nous avons tâché de répandre l’idée de la nécessité de châtiments exemplaires spéciaux pour les séditieux, en même temps que nous faisions de la réclame au soi-disant martyre du salut public. Une telle réclame a multiplié le nombre de ces libéraux martyrs du droit, de ce qui est soi-disant la vérité, et a entraîné des milliers de moutons goyim dans les rangs de nos esclaves obéissants.
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Nous nous sommes efforcés d’empêcher les ''goyim'' d’employer ce système de lutte contre les émeutes ; c’est pourquoi au moyen de le presse et de discours nous avons tâché de répandre l’idée de la nécessité de châtiments exemplaires spéciaux pour les séditieux, en même temps que nous faisions de la réclame au soi-disant martyre du salut public. Une telle réclame a multiplié le nombre de ces libéraux martyrs du droit, de ce qui est soi-disant la vérité, et a entraîné des milliers de moutons ''goyim'' dans les rangs de nos esclaves obéissants.
  
 
== Protocole XXI ==
 
== Protocole XXI ==
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Nous supprimerons les réceptions protocolaires et autres exigences de l’étiquette qui occupent inutilement le temps précieux du Souverain, afin de lui laisser du temps libre pour des affaires plus sérieuses. Il est bien entendu que notre Souverain ne pourra être distrait une seule minute de son administration et de ses obligations. Ce travail lui serait impossible avec les soucis de l’étiquette et des réceptions qui transforment les souverains en véritables mannequins. Notre Souverain ne gaspillera pas sa force au profit des courtisans qui ne pensent qu’à leur propres intérêts et non aux intérêts généraux de l’État
 
Nous supprimerons les réceptions protocolaires et autres exigences de l’étiquette qui occupent inutilement le temps précieux du Souverain, afin de lui laisser du temps libre pour des affaires plus sérieuses. Il est bien entendu que notre Souverain ne pourra être distrait une seule minute de son administration et de ses obligations. Ce travail lui serait impossible avec les soucis de l’étiquette et des réceptions qui transforment les souverains en véritables mannequins. Notre Souverain ne gaspillera pas sa force au profit des courtisans qui ne pensent qu’à leur propres intérêts et non aux intérêts généraux de l’État
  
Il nous a suffi de retirer l’argent de la circulation pour provoquer des crises économiques chez les goyim. D’énormes capitaux ont été accumulés grâce au procédé qui consiste à les soustraire aux États, qui ont dû alors contracter des emprunts chez nous. Le paiement des intérêts de ces emprunts a obéré les finances publiques, et les États ont été réduits en esclavage par nos capitaux. La concentration de l’industrie dans les mains des capitalistes, qui ont tué la petite industrie, a sucé toutes les forces du peuple d’abord, puis celles des États.
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Il nous a suffi de retirer l’argent de la circulation pour provoquer des crises économiques chez les ''goyim''. D’énormes capitaux ont été accumulés grâce au procédé qui consiste à les soustraire aux États, qui ont dû alors contracter des emprunts chez nous. Le paiement des intérêts de ces emprunts a obéré les finances publiques, et les États ont été réduits en esclavage par nos capitaux. La concentration de l’industrie dans les mains des capitalistes, qui ont tué la petite industrie, a sucé toutes les forces du peuple d’abord, puis celles des États.
  
 
L’émission monétaire actuelle ne correspond pas au chiffre de la consommation par tête et ne peut, par conséquent, satisfaire les besoins des travailleurs. Avec nous, cette émission sera en rapport avec l’accroissement de la population et, dès sa naissance, l’enfant sera considéré comme une unité de plus à satisfaire, au même titre que les grandes personnes ; mais, par contre, chaque décès entraînera une réduction du total égale à la consommation personnelle accordée au défunt d’après le cours du jour et ses besoins individuels. Une telle révision de la création monétaire est une question capitale pour l’humanité tout entière.
 
L’émission monétaire actuelle ne correspond pas au chiffre de la consommation par tête et ne peut, par conséquent, satisfaire les besoins des travailleurs. Avec nous, cette émission sera en rapport avec l’accroissement de la population et, dès sa naissance, l’enfant sera considéré comme une unité de plus à satisfaire, au même titre que les grandes personnes ; mais, par contre, chaque décès entraînera une réduction du total égale à la consommation personnelle accordée au défunt d’après le cours du jour et ses besoins individuels. Une telle révision de la création monétaire est une question capitale pour l’humanité tout entière.
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L’argent ayant une valeur intrinsèque, les hommes s’exténuent à des travaux peu productifs pour acquérir cette valeur qu’un petit nombre de capitalistes ont accaparée pour dominer et asservir les autres hommes.
 
L’argent ayant une valeur intrinsèque, les hommes s’exténuent à des travaux peu productifs pour acquérir cette valeur qu’un petit nombre de capitalistes ont accaparée pour dominer et asservir les autres hommes.
  
Mais quand nous serons ouvertement en possession du pouvoir, nous déguiserons la réforme des bases financières des goyim que nous projetons sous un aspect qui n’éveillera les soupçons de personne. Nous démontrerons la nécessité de ces réformes en divulguant l’état chaotique des finances chez les goyim. Nous indiquerons que leur désordre financier les a menés à n’avoir même plus de budget fixe. Ils établissent un budget ordinaire qui croît d’année en année pour les raisons suivantes : ce budget, voyez-vous, suffit à peine pour un semestre ; on vote un budget supplémentaire qui se trouve absorbé au bout de trois mois et on boucle le tout par un budget complémentaire ou de liquidation. Comme le budget d’une année est évalué d’après celui de l’année précédente, l’augmentation atteint 30 % par an, et le budget annuel est donc triplé tous les dix ans. C’est par de tels procédés découlant de l’insouciance des gouvernements goyim que leurs caisses furent vidées. La période des emprunts qui vint ensuite mangea les restes, et la banqueroute s’ensuivit dans tous ces États.
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Mais quand nous serons ouvertement en possession du pouvoir, nous déguiserons la réforme des bases financières des ''goyim'' que nous projetons sous un aspect qui n’éveillera les soupçons de personne. Nous démontrerons la nécessité de ces réformes en divulguant l’état chaotique des finances chez les ''goyim''. Nous indiquerons que leur désordre financier les a menés à n’avoir même plus de budget fixe. Ils établissent un budget ordinaire qui croît d’année en année pour les raisons suivantes : ce budget, voyez-vous, suffit à peine pour un semestre ; on vote un budget supplémentaire qui se trouve absorbé au bout de trois mois et on boucle le tout par un budget complémentaire ou de liquidation. Comme le budget d’une année est évalué d’après celui de l’année précédente, l’augmentation atteint 30 % par an, et le budget annuel est donc triplé tous les dix ans. C’est par de tels procédés découlant de l’insouciance des gouvernements ''goyim'' que leurs caisses furent vidées. La période des emprunts qui vint ensuite mangea les restes, et la banqueroute s’ensuivit dans tous ces États.
  
Vous comprenez bien qu’un tel système de gestion financière, inspiré par nous aux goyim ne saurait nous convenir.
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Vous comprenez bien qu’un tel système de gestion financière, inspiré par nous aux ''goyim'' ne saurait nous convenir.
  
 
Tout emprunt prouve bien la faiblesse du gouvernement et l’incapacité des souverains de comprendre leurs droits. Ils ne savent répondre aux besoins financiers qu’en tendant la main, pour demander l’aumône à nos banquiers. Les emprunts étrangers sont des sangsues qui ne se détacheront de l’organisme de l’État que lorsque l’État lui-même s’en débarrassera. Cependant les États ne les secouent pas, au contraire, il les attirent toujours en augmentant la contribution payée à nos banquiers ; c’est pour cela qu’ils périront immanquablement de la saignée qui s’impose.
 
Tout emprunt prouve bien la faiblesse du gouvernement et l’incapacité des souverains de comprendre leurs droits. Ils ne savent répondre aux besoins financiers qu’en tendant la main, pour demander l’aumône à nos banquiers. Les emprunts étrangers sont des sangsues qui ne se détacheront de l’organisme de l’État que lorsque l’État lui-même s’en débarrassera. Cependant les États ne les secouent pas, au contraire, il les attirent toujours en augmentant la contribution payée à nos banquiers ; c’est pour cela qu’ils périront immanquablement de la saignée qui s’impose.
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C’est une émission de lettres de change du gouvernement, l’obligation de payer des intérêts déterminés pour le capital qui lui est confié. Si l’emprunt est à 5 %, au bout de vingt ans, l’État aura déboursé en pure perte des intérêts égaux à l’emprunt lui-même ; en quarante ans, la somme déboursée sera double ; au bout de soixante ans, elle sera triple, la dette restant ce qu’elle était au début. D’après ce calcul, il est évident qu’avec le système de l’impôt universel, le gouvernement soutire aux malheureux contribuables jusqu’à leurs derniers sous pour payer des intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels il a emprunté de l’argent, au lieu de prélever dans le pays ces sommes dont il avait besoin, sans payer des intérêts qui sont comme un tribut à perpétuité.
 
C’est une émission de lettres de change du gouvernement, l’obligation de payer des intérêts déterminés pour le capital qui lui est confié. Si l’emprunt est à 5 %, au bout de vingt ans, l’État aura déboursé en pure perte des intérêts égaux à l’emprunt lui-même ; en quarante ans, la somme déboursée sera double ; au bout de soixante ans, elle sera triple, la dette restant ce qu’elle était au début. D’après ce calcul, il est évident qu’avec le système de l’impôt universel, le gouvernement soutire aux malheureux contribuables jusqu’à leurs derniers sous pour payer des intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels il a emprunté de l’argent, au lieu de prélever dans le pays ces sommes dont il avait besoin, sans payer des intérêts qui sont comme un tribut à perpétuité.
  
Tant que les emprunts étaient nationaux, les goyim ne faisaient que déplacer l’argent de la poche de leurs sujets pauvres dans celle des riches. Mais à partir du moment où nous eûmes acheté les hommes nécessaires pour qu’on ait recours aux emprunts étrangers, toutes les richesses des États affluèrent dans nos caisses, et tous les goyim nous payèrent un tribut sans s’en douter.
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Tant que les emprunts étaient nationaux, les ''goyim'' ne faisaient que déplacer l’argent de la poche de leurs sujets pauvres dans celle des riches. Mais à partir du moment où nous eûmes acheté les hommes nécessaires pour qu’on ait recours aux emprunts étrangers, toutes les richesses des États affluèrent dans nos caisses, et tous les ''goyim'' nous payèrent un tribut sans s’en douter.
  
Il est vrai que la légèreté des souverains goyim en ce qui concerne les affaires d’État, la vénalité de leurs ministres ou leur ignorance des questions financières nous ont asservi les peuples en leur faisant contracter envers nous des dettes dont ils ne pourront jamais s’acquitter, ce qui a placé toutes les questions financières sous notre direction censée scientifique, mais il faut savoir combien d’efforts, de temps et d’argent cela nous a coûté !
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Il est vrai que la légèreté des souverains ''goyim'' en ce qui concerne les affaires d’État, la vénalité de leurs ministres ou leur ignorance des questions financières nous ont asservi les peuples en leur faisant contracter envers nous des dettes dont ils ne pourront jamais s’acquitter, ce qui a placé toutes les questions financières sous notre direction censée scientifique, mais il faut savoir combien d’efforts, de temps et d’argent cela nous a coûté !
  
 
Lorsque notre heure sera venue, nous ne tolérerons pas d’entrave à la circulation monétaire ; il n’y aura par conséquent pas d’obligations d’État à intérêts dont le paiement absorbe toutes les ressources de l’État au profit des sangsues parasites. Seules les sociétés industrielles pouvant payer des intérêts sur leurs bénéfices auront le droit d’émettre des obligations, tandis que l’État qui n’emprunte de l’argent que pour ses dépenses et non pour faire des opérations, ne saurait toucher le moindre bénéfice.
 
Lorsque notre heure sera venue, nous ne tolérerons pas d’entrave à la circulation monétaire ; il n’y aura par conséquent pas d’obligations d’État à intérêts dont le paiement absorbe toutes les ressources de l’État au profit des sangsues parasites. Seules les sociétés industrielles pouvant payer des intérêts sur leurs bénéfices auront le droit d’émettre des obligations, tandis que l’État qui n’emprunte de l’argent que pour ses dépenses et non pour faire des opérations, ne saurait toucher le moindre bénéfice.
  
Les valeurs industrielles seront achetées par notre gouvernement qui, de débiteur, deviendra créancier et recevra des intérêts pour son argent au lieu d’en payer. Cette mesure empêchera tout arrêt de la circulation monétaire et supprimera l’indolence et la paresse, qui nous étaient utiles sous le régime des goyim, mais qui ne doivent plus exister sous notre gouvernement.
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Les valeurs industrielles seront achetées par notre gouvernement qui, de débiteur, deviendra créancier et recevra des intérêts pour son argent au lieu d’en payer. Cette mesure empêchera tout arrêt de la circulation monétaire et supprimera l’indolence et la paresse, qui nous étaient utiles sous le régime des ''goyim'', mais qui ne doivent plus exister sous notre gouvernement.
  
Avec quelle évidence ressortent la vénalité, la bassesse et la stupidité du cerveau purement bestial des goyim quand on songe qu’ils n’ont même pas pensé que le monde les condamnera un jour d’avoir contracté chez nous des emprunts avec la charge de payer les intérêts et les courtages, sans paraître se douter que pour nous rembourser cet argent avec les intérêts en plus, il faudra bien qu’ils le tirent de leur poche. N’eût-il pas été plus simple de prélever cet argent sur leurs contribuables, au lieu de devenir nos tributaires pour des sommes qui s’augmentent chaque année du montant des intérêts à payer. Cependant nous avons su leur présenter la question des emprunts sous un tel jour qu’ils les ont crus tout à leur avantage ; voilà bien ce qui prouve une fois de plus la supériorité géniale de notre esprit.
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Avec quelle évidence ressortent la vénalité, la bassesse et la stupidité du cerveau purement bestial des ''goyim'' quand on songe qu’ils n’ont même pas pensé que le monde les condamnera un jour d’avoir contracté chez nous des emprunts avec la charge de payer les intérêts et les courtages, sans paraître se douter que pour nous rembourser cet argent avec les intérêts en plus, il faudra bien qu’ils le tirent de leur poche. N’eût-il pas été plus simple de prélever cet argent sur leurs contribuables, au lieu de devenir nos tributaires pour des sommes qui s’augmentent chaque année du montant des intérêts à payer. Cependant nous avons su leur présenter la question des emprunts sous un tel jour qu’ils les ont crus tout à leur avantage ; voilà bien ce qui prouve une fois de plus la supériorité géniale de notre esprit.
  
Nos méthodes financières, présentées au moment opportun sous le grand jour des expériences séculaires dont les États goyim nous ont fourni la matière, se distingueront par leur netteté et leur précision et démontreront les avantages de notre nouveau système. Ce système supprimera tous les abus qui nous ont servi à perdre les goyim mais qui ne seront pas tolérés dans notre gouvernement. Nous l’établirons de telle façon que ni le Souverain ni le plus petit fonctionnaire ne pourront détourner la moindre somme de sa destination ou lui donner une orientation différente de celle qui aura été indiquée dans notre plan.
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Nos méthodes financières, présentées au moment opportun sous le grand jour des expériences séculaires dont les États ''goyim'' nous ont fourni la matière, se distingueront par leur netteté et leur précision et démontreront les avantages de notre nouveau système. Ce système supprimera tous les abus qui nous ont servi à perdre les ''goyim'' mais qui ne seront pas tolérés dans notre gouvernement. Nous l’établirons de telle façon que ni le Souverain ni le plus petit fonctionnaire ne pourront détourner la moindre somme de sa destination ou lui donner une orientation différente de celle qui aura été indiquée dans notre plan.
  
 
Il est impossible de gouverner sans un plan bien déterminé : les héros, les preux qui s’aventuraient dans des voies inconnues, sans réserves suffisantes, périssaient en cours de route.
 
Il est impossible de gouverner sans un plan bien déterminé : les héros, les preux qui s’aventuraient dans des voies inconnues, sans réserves suffisantes, périssaient en cours de route.
  
Les souverains des goyim que nous cherchions jadis à distraire de leurs emplois publics et des intérêts de l’État au moyen de réceptions protocolaires et de divertissements, n’étaient que des paravents de notre Gouvernement. Et, en effet, les rapports et les comptes rendus de leur entourage de favoris étaient rédigés par nos agents et parvenaient chaque fois à satisfaire les esprits bornés, leurs promettant pour plus tard des économies et des améliorations. Ils auraient pu demander quelles économies ? Sera-ce sur les impôts ? Mais ils ne posaient aucune question semblable à la lecture de ces rapports ou de ces projets. Vous voyez jusqu’où a pu les conduire une pareille insouciance, à quelle désorganisation financière ils ont abouti, malgré la fiévreuse activité de leurs peuples.
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Les souverains des ''goyim'' que nous cherchions jadis à distraire de leurs emplois publics et des intérêts de l’État au moyen de réceptions protocolaires et de divertissements, n’étaient que des paravents de notre Gouvernement. Et, en effet, les rapports et les comptes rendus de leur entourage de favoris étaient rédigés par nos agents et parvenaient chaque fois à satisfaire les esprits bornés, leurs promettant pour plus tard des économies et des améliorations. Ils auraient pu demander quelles économies ? Sera-ce sur les impôts ? Mais ils ne posaient aucune question semblable à la lecture de ces rapports ou de ces projets. Vous voyez jusqu’où a pu les conduire une pareille insouciance, à quelle désorganisation financière ils ont abouti, malgré la fiévreuse activité de leurs peuples.
  
 
== Protocole XXV ==
 
== Protocole XXV ==
  
Pour compléter mon exposé de la séance précédente, j’ajouterai encore quelques explications concernant les emprunts nationaux. Je ne dirai plus rien des emprunts extérieurs, parce qu’il n’y en aura pas dans notre État. Le temps ne sera plus où les emprunts faits par les gouvernements des goyim alimentaient nos caisses avec leur argent national.
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Pour compléter mon exposé de la séance précédente, j’ajouterai encore quelques explications concernant les emprunts nationaux. Je ne dirai plus rien des emprunts extérieurs, parce qu’il n’y en aura pas dans notre État. Le temps ne sera plus où les emprunts faits par les gouvernements des ''goyim'' alimentaient nos caisses avec leur argent national.
  
Nous avons profité de l’indolence des souverains et de la corruption des administrateurs pour encaisser des sommes doubles, triples (et plus considérables encore) de celles que nous avions avancées aux goyim et dont, en réalité, ils n’avaient même pas besoin. Qui donc en pourrait faire autant avec nous ?
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Nous avons profité de l’indolence des souverains et de la corruption des administrateurs pour encaisser des sommes doubles, triples (et plus considérables encore) de celles que nous avions avancées aux ''goyim'' et dont, en réalité, ils n’avaient même pas besoin. Qui donc en pourrait faire autant avec nous ?
  
 
Je vais exposer en détails la question des emprunts intérieurs. En annonçant l’émission d’un emprunt, le gouvernement ouvre une souscription pour l’achat de titres à intérêts qui ne sont pas autre chose que ses lettres de change. Pour les rendre accessibles à tous on leur fixe un prix allant de cent à mille. De plus, les premiers souscripteurs bénéficient d’une remise sur le prix de souscription. Dès le lendemain, on augmente artificiellement le prix des valeurs émises, sous prétexte que tout le monde se les arrache. Encore quelques jours, et l’on annonce que les caisses du Trésor débordent et que l’on ne sait que faire de l’excédent des souscriptions. (Pourquoi en a-t-on tant accepté ?) Donc, le montant des souscriptions dépasse de beaucoup celui de l’emprunt. L’effet recherché est atteint par là même ; c’est comme si l’on disait : « Voyez de quelle confiance jouissent les lettres de change du gouvernement
 
Je vais exposer en détails la question des emprunts intérieurs. En annonçant l’émission d’un emprunt, le gouvernement ouvre une souscription pour l’achat de titres à intérêts qui ne sont pas autre chose que ses lettres de change. Pour les rendre accessibles à tous on leur fixe un prix allant de cent à mille. De plus, les premiers souscripteurs bénéficient d’une remise sur le prix de souscription. Dès le lendemain, on augmente artificiellement le prix des valeurs émises, sous prétexte que tout le monde se les arrache. Encore quelques jours, et l’on annonce que les caisses du Trésor débordent et que l’on ne sait que faire de l’excédent des souscriptions. (Pourquoi en a-t-on tant accepté ?) Donc, le montant des souscriptions dépasse de beaucoup celui de l’emprunt. L’effet recherché est atteint par là même ; c’est comme si l’on disait : « Voyez de quelle confiance jouissent les lettres de change du gouvernement
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Pour en payer les intérêts, on est obligé de recourir à de nouveaux emprunts qui augmentent la dette initiale au lieu de l’amortir. Quand le crédit est épuisé, on se trouve dans la nécessité de prélever de nouveaux impôts, non pas pour liquider l’emprunt, mais pour en payer les intérêts. Ces impôts ne sont donc qu’un passif qui couvre un autre passif...
 
Pour en payer les intérêts, on est obligé de recourir à de nouveaux emprunts qui augmentent la dette initiale au lieu de l’amortir. Quand le crédit est épuisé, on se trouve dans la nécessité de prélever de nouveaux impôts, non pas pour liquider l’emprunt, mais pour en payer les intérêts. Ces impôts ne sont donc qu’un passif qui couvre un autre passif...
  
Arrive ensuite le moment des conversions : elles ne font que diminuer le taux d’intérêt sans supprimer les dettes. De plus, les conversions ne peuvent se faire sans le consentement des prêteurs ; en les annonçant, on offre de restituer leurs fonds à ceux d’entre eux qui n’accepteraient pas la conversion proposée. S’ils exigeaient tous le remboursement, le gouvernement se trouverait pris dans son propre piège, piège qu’il avait tendu pour attraper les autres, et il se trouverait dans la situation d’un débiteur insolvable. Heureusement, les goyim, ignorants en matière de finances, ont toujours préféré les pertes au change et la baisse du taux à l’ennui de se mettre à la recherche de nouveaux placements ; ils ont ainsi fourni à leurs gouvernements la possibilité de combler maintes fois des déficits s’élevant à plusieurs millions. Mais aujourd’hui, avec les emprunts étrangers, on ne peut jouer de semblables tours, car les goyim savent que s’ils annonçaient une conversion, nous exigerions le remboursement intégral des capitaux.
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Arrive ensuite le moment des conversions : elles ne font que diminuer le taux d’intérêt sans supprimer les dettes. De plus, les conversions ne peuvent se faire sans le consentement des prêteurs ; en les annonçant, on offre de restituer leurs fonds à ceux d’entre eux qui n’accepteraient pas la conversion proposée. S’ils exigeaient tous le remboursement, le gouvernement se trouverait pris dans son propre piège, piège qu’il avait tendu pour attraper les autres, et il se trouverait dans la situation d’un débiteur insolvable. Heureusement, les ''goyim'', ignorants en matière de finances, ont toujours préféré les pertes au change et la baisse du taux à l’ennui de se mettre à la recherche de nouveaux placements ; ils ont ainsi fourni à leurs gouvernements la possibilité de combler maintes fois des déficits s’élevant à plusieurs millions. Mais aujourd’hui, avec les emprunts étrangers, on ne peut jouer de semblables tours, car les ''goyim'' savent que s’ils annonçaient une conversion, nous exigerions le remboursement intégral des capitaux.
  
 
La banqueroute qui s’ensuivrait serait la meilleure preuve démontrant aux peuples qu’il n’existe aucun lien d’intérêts communs entre eux et leurs souverains.
 
La banqueroute qui s’ensuivrait serait la meilleure preuve démontrant aux peuples qu’il n’existe aucun lien d’intérêts communs entre eux et leurs souverains.
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J’attire tout particulièrement votre attention sur ce qui suit.
 
J’attire tout particulièrement votre attention sur ce qui suit.
  
A l’heure actuelle, tous les emprunts nationaux sont consolidés par ce qu’on appelle la dette flottante, c’est-à-dire une dette dont le remboursement est à plus ou moins brève échéance. Cette dette se compose des sommes versées à la Caisse d’épargne ou à d’autres Caisses. Comme les fonds restent longtemps à la disposition du gouvernement, ils s’évaporent en paiements d’intérêts des emprunts étrangers et sont remplacés par une somme équivalente en titre de rente sur l’État. C’est cette rente qui comble tous les déficits dans les caisses publiques des goyim
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A l’heure actuelle, tous les emprunts nationaux sont consolidés par ce qu’on appelle la dette flottante, c’est-à-dire une dette dont le remboursement est à plus ou moins brève échéance. Cette dette se compose des sommes versées à la Caisse d’épargne ou à d’autres Caisses. Comme les fonds restent longtemps à la disposition du gouvernement, ils s’évaporent en paiements d’intérêts des emprunts étrangers et sont remplacés par une somme équivalente en titre de rente sur l’État. C’est cette rente qui comble tous les déficits dans les caisses publiques des ''goyim''
  
Après notre avènement sur le trône de l’univers, tous ces expédients financiers disparaîtront totalement, parce qu’ils seront contraires à nos intérêts. Nous supprimerons également les bourses de valeurs, car nous n’admettrons pas qu’on puisse ébranler le prestige de notre pouvoir par la variation des prix de nos valeurs ; ils seront fixés par nos lois, sans fluctuation possible. La hausse entraîne la baisse : nous avons commencé par faire la hausse pour les valeurs des goyim et nous n’avons pas tardé à passer à la baisse.
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Après notre avènement sur le trône de l’univers, tous ces expédients financiers disparaîtront totalement, parce qu’ils seront contraires à nos intérêts. Nous supprimerons également les bourses de valeurs, car nous n’admettrons pas qu’on puisse ébranler le prestige de notre pouvoir par la variation des prix de nos valeurs ; ils seront fixés par nos lois, sans fluctuation possible. La hausse entraîne la baisse : nous avons commencé par faire la hausse pour les valeurs des ''goyim'' et nous n’avons pas tardé à passer à la baisse.
  
 
Nous remplacerons les Bourses par d’immenses institutions de crédit officiel, dont le rôle sera de taxer les valeurs industrielles, conformément aux indications gouvernementales. Ces institutions seront à même de lancer en une seule journée pour 500 millions de valeurs industrielles sur le marché ou d’en acheter autant. Ainsi, toutes les entreprises industrielles dépendront de notre gouvernement. Vous pouvez imaginer quelle puissance nous acquerrons par ce moyen.
 
Nous remplacerons les Bourses par d’immenses institutions de crédit officiel, dont le rôle sera de taxer les valeurs industrielles, conformément aux indications gouvernementales. Ces institutions seront à même de lancer en une seule journée pour 500 millions de valeurs industrielles sur le marché ou d’en acheter autant. Ainsi, toutes les entreprises industrielles dépendront de notre gouvernement. Vous pouvez imaginer quelle puissance nous acquerrons par ce moyen.
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== Protocole XXVI ==
 
== Protocole XXVI ==
  
Nous créerons bientôt d’importants monopoles, réservoirs d’immenses richesses, dont dépendront à ce point les plus grosses fortunes des goyim qu’elles sombreront en même temps que le crédit de l’État, au lendemain du cataclysme politique. Vous tous, messieurs, ici présents, qui êtes économistes, veuillez peser toute la portée d’une pareille combinaison.
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Nous créerons bientôt d’importants monopoles, réservoirs d’immenses richesses, dont dépendront à ce point les plus grosses fortunes des ''goyim'' qu’elles sombreront en même temps que le crédit de l’État, au lendemain du cataclysme politique. Vous tous, messieurs, ici présents, qui êtes économistes, veuillez peser toute la portée d’une pareille combinaison.
  
 
La suprématie de notre Super-gouvernement ira grandissant ; on le considérera comme le protecteur, l’introducteur et le rémunérateur du libérarisme.
 
La suprématie de notre Super-gouvernement ira grandissant ; on le considérera comme le protecteur, l’introducteur et le rémunérateur du libérarisme.
  
L’aristocratie, en tant que force politique, est morte, nous n’avons pas à nous en préoccuper ; en tant que propriétaire de biens fonciers elle nous est nuisible, parce que ses ressources lui assurent l’indépendance et lui donnent la possibilité de retenir entre ses mains cette propriété foncière que nous devons faire passer tout entière aux mains de notre peuple. A ce dernier, nous commençons déjà à enseigner l’agriculture, pour laquelle il n’avait eu jusqu’ici aucune aptitude, toutes ses capacités ayant été utilisées par nous pour le commerce ou la commission, c’est-à-dire la spéculation et toutes les occupations devant servir à ruiner les goyim pour en faire des esclaves. Lorsque, avec le concours des établissements de crédit foncier, toutes les terres des nobles et des paysans passeront entre nos mains, ils devront alors travailler pour être nourris par nous, parce que personne ne leur vendra leurs produits agricoles, comme cela eut lieu au temps de Salomon. Nous les nourrirons et les garderons pour le travail, comme des animaux et des bêtes de somme. Quand nous régnerons, le droit qu’a tout homme d’acheter et de vendre ne sera pas accordé aux goyim. Pour y arriver le meilleur moyen est de déposséder l’aristocratie de ses terres ; on pourra ensuite en faire autant avec les paysans. Le procédé le plus efficace à employer pour la réussite de ce plan est d’augmenter les taxes et les impôts fonciers, autrement dit d’être créanciers de la terre. De telles sujétions maintiendront les goyim propriétaires fonciers dans un état d’asservissement indéniable. Les aristocrates, ne sachant se contenter de peu, seront bientôt ruinés et se départiront de leurs terres que nous achèterons aux enchères, sinon personnellement pour l’instant, du moins par l’intermédiaire d’hommes de paille.
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L’aristocratie, en tant que force politique, est morte, nous n’avons pas à nous en préoccuper ; en tant que propriétaire de biens fonciers elle nous est nuisible, parce que ses ressources lui assurent l’indépendance et lui donnent la possibilité de retenir entre ses mains cette propriété foncière que nous devons faire passer tout entière aux mains de notre peuple. A ce dernier, nous commençons déjà à enseigner l’agriculture, pour laquelle il n’avait eu jusqu’ici aucune aptitude, toutes ses capacités ayant été utilisées par nous pour le commerce ou la commission, c’est-à-dire la spéculation et toutes les occupations devant servir à ruiner les ''goyim'' pour en faire des esclaves. Lorsque, avec le concours des établissements de crédit foncier, toutes les terres des nobles et des paysans passeront entre nos mains, ils devront alors travailler pour être nourris par nous, parce que personne ne leur vendra leurs produits agricoles, comme cela eut lieu au temps de Salomon. Nous les nourrirons et les garderons pour le travail, comme des animaux et des bêtes de somme. Quand nous régnerons, le droit qu’a tout homme d’acheter et de vendre ne sera pas accordé aux ''goyim''. Pour y arriver le meilleur moyen est de déposséder l’aristocratie de ses terres ; on pourra ensuite en faire autant avec les paysans. Le procédé le plus efficace à employer pour la réussite de ce plan est d’augmenter les taxes et les impôts fonciers, autrement dit d’être créanciers de la terre. De telles sujétions maintiendront les ''goyim'' propriétaires fonciers dans un état d’asservissement indéniable. Les aristocrates, ne sachant se contenter de peu, seront bientôt ruinés et se départiront de leurs terres que nous achèterons aux enchères, sinon personnellement pour l’instant, du moins par l’intermédiaire d’hommes de paille.
  
Il faut qu’en même temps nous protégions activement le commerce et l’industrie ; surtout la spéculation dont le rôle est de servir de contrepoids à l’industrie. Sans la spéculation, l’industrie accroîtrait les capitaux privés, ce qui pourrait avoir comme effet d’améliorer le sort des agriculteurs en affranchissant les terres hypothéquées de leurs dettes envers les établissements de crédit foncier. Il nous faut, au contraire, que l’industrie arrive à drainer toutes les richesses agricoles et fasse passer en nos mains, par la spéculation, toute la fortune mondiale, en rejetant tous les goyim dans les rangs des prolétaires. C’est alors qu’ils s’inclineront devant nous, rien que pour obtenir le droit d’exister.
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Il faut qu’en même temps nous protégions activement le commerce et l’industrie ; surtout la spéculation dont le rôle est de servir de contrepoids à l’industrie. Sans la spéculation, l’industrie accroîtrait les capitaux privés, ce qui pourrait avoir comme effet d’améliorer le sort des agriculteurs en affranchissant les terres hypothéquées de leurs dettes envers les établissements de crédit foncier. Il nous faut, au contraire, que l’industrie arrive à drainer toutes les richesses agricoles et fasse passer en nos mains, par la spéculation, toute la fortune mondiale, en rejetant tous les ''goyim'' dans les rangs des prolétaires. C’est alors qu’ils s’inclineront devant nous, rien que pour obtenir le droit d’exister.
  
Afin de ruiner l’industrie des goyim, aidant en cela l’œuvre de la spéculation, nous introduirons dans les usages des goûts de luxe effrénés, d’un luxe absorbant tout.
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Afin de ruiner l’industrie des ''goyim'', aidant en cela l’œuvre de la spéculation, nous introduirons dans les usages des goûts de luxe effrénés, d’un luxe absorbant tout.
  
 
Nous élèverons les salaires, ce qui cependant ne laissera aucun profit aux ouvriers, parce que nous élèverons simultanément le prix des objets de première nécessité, en prétextant la décadence de l’agriculture et de l’élevage.
 
Nous élèverons les salaires, ce qui cependant ne laissera aucun profit aux ouvriers, parce que nous élèverons simultanément le prix des objets de première nécessité, en prétextant la décadence de l’agriculture et de l’élevage.
  
De plus, nous saperons habilement et profondément les sources mêmes de la production, en habituant les ouvriers à l’usage de l’alcool ; quant aux goyim intelligents, nous parviendrons à les arracher à leur sol.
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De plus, nous saperons habilement et profondément les sources mêmes de la production, en habituant les ouvriers à l’usage de l’alcool ; quant aux ''goyim'' intelligents, nous parviendrons à les arracher à leur sol.
  
Afin que les goyim ne voient pas le dessous des choses avant le moment voulu, nous le dissimulerons sous notre prétendu désir de servir les classes laborieuses — et les grands principes économiques proclamés par les théories économiques.
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Afin que les ''goyim'' ne voient pas le dessous des choses avant le moment voulu, nous le dissimulerons sous notre prétendu désir de servir les classes laborieuses — et les grands principes économiques proclamés par les théories économiques.
  
 
== Protocole XXVII ==
 
== Protocole XXVII ==
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Aujourd’hui, je puis vous affirmer que nous ne sommes plus qu’à quelques pas de notre but. Voici le tracé de tout le chemin que nous avons parcouru et celui de la courte distance qu’il nous reste à franchir pour que le cercle du Serpent symbolique, symbole de notre peuple, soit accompli. Lorsque ce cercle sera définitivement fermé, tous les États de l’Europe se trouveront enserrés comme par de fortes griffes.
 
Aujourd’hui, je puis vous affirmer que nous ne sommes plus qu’à quelques pas de notre but. Voici le tracé de tout le chemin que nous avons parcouru et celui de la courte distance qu’il nous reste à franchir pour que le cercle du Serpent symbolique, symbole de notre peuple, soit accompli. Lorsque ce cercle sera définitivement fermé, tous les États de l’Europe se trouveront enserrés comme par de fortes griffes.
  
Bientôt s’écroulera la balance des constitutions modernes, parce qu’au moment de sa construction, nous en avons faussé le mécanisme, de sorte que les plateaux penchant sans cesse de côté et d’autre devaient finir par user le fléau. Les goyim s’imaginaient l’avoir fabriqué solidement et s’attendaient toujours à la voir trouver son équilibre. Mais aux yeux du peuple, les souverains sont éclipsés par leurs représentants qui font des folies, entraînés qu’ils sont par leur pouvoir irresponsable et sans contrôle. Ils se rendent compte cependant qu’ils ne doivent ce pouvoir qu’à la terreur qui, existe dans les palais. Ayant pour le peuple un sentiment de crainte, les souverains ne peuvent pénétrer dans son sein pour s’entendre avec lui, comme autrefois, et s’appuyer sur lui pour se protéger contre les usurpateurs du pouvoir. Le pouvoir clairvoyant des souverains et le pouvoir aveugle du peuple, une fois séparés par nous, ont perdu toute importance et sont aussi impuissants isolément que l’est un aveugle sans son bâton.
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Bientôt s’écroulera la balance des constitutions modernes, parce qu’au moment de sa construction, nous en avons faussé le mécanisme, de sorte que les plateaux penchant sans cesse de côté et d’autre devaient finir par user le fléau. Les ''goyim'' s’imaginaient l’avoir fabriqué solidement et s’attendaient toujours à la voir trouver son équilibre. Mais aux yeux du peuple, les souverains sont éclipsés par leurs représentants qui font des folies, entraînés qu’ils sont par leur pouvoir irresponsable et sans contrôle. Ils se rendent compte cependant qu’ils ne doivent ce pouvoir qu’à la terreur qui, existe dans les palais. Ayant pour le peuple un sentiment de crainte, les souverains ne peuvent pénétrer dans son sein pour s’entendre avec lui, comme autrefois, et s’appuyer sur lui pour se protéger contre les usurpateurs du pouvoir. Le pouvoir clairvoyant des souverains et le pouvoir aveugle du peuple, une fois séparés par nous, ont perdu toute importance et sont aussi impuissants isolément que l’est un aveugle sans son bâton.
  
 
Afin de pousser les ambitieux à abuser du pouvoir, nous avons dressé ces deux forces l’une contre l’autre, en développant leurs tendances libérales vers l’indépendance. Nous avons provoqué toutes sortes d’initiatives dans ce sens ; nous avons mis des armes aux mains de tous les partis, et nous avons fait du pouvoir la cible de toutes les ambitions. Nous avons transformé les États en arènes pour l’émeute.
 
Afin de pousser les ambitieux à abuser du pouvoir, nous avons dressé ces deux forces l’une contre l’autre, en développant leurs tendances libérales vers l’indépendance. Nous avons provoqué toutes sortes d’initiatives dans ce sens ; nous avons mis des armes aux mains de tous les partis, et nous avons fait du pouvoir la cible de toutes les ambitions. Nous avons transformé les États en arènes pour l’émeute.
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Quand viendra l’heure du couronnement de notre Maître universel, de la famille de David, ces mêmes mains balayeront tout ce qui pourrait lui faire obstacle.
 
Quand viendra l’heure du couronnement de notre Maître universel, de la famille de David, ces mêmes mains balayeront tout ce qui pourrait lui faire obstacle.
  
Les goyim ont perdu l’habitude de réfléchir sans le secours de nos avis scientifiques et judicieux, c’est pourquoi ils ne parviendront jamais à comprendre que lorsque sera établi notre Gouvernement, il nous faudra mettre en toute première ligne dans les écoles populaires la plus importante de toutes les sciences, celle de l’organisation de la vie humaine et de la vie sociale. Cette science exige la division du travail et, par conséquent, la division des hommes en classes et en castes. Nous instituerons cet enseignement afin que tout le monde sache qu’étant donné la diversité des buts à atteindre par les différentes activités humaines, l’égalité des droits ne peut exister, et que tout travail ou emploi doit être classé comme appartenant à un cercle bien déterminé.
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Les ''goyim'' ont perdu l’habitude de réfléchir sans le secours de nos avis scientifiques et judicieux, c’est pourquoi ils ne parviendront jamais à comprendre que lorsque sera établi notre Gouvernement, il nous faudra mettre en toute première ligne dans les écoles populaires la plus importante de toutes les sciences, celle de l’organisation de la vie humaine et de la vie sociale. Cette science exige la division du travail et, par conséquent, la division des hommes en classes et en castes. Nous instituerons cet enseignement afin que tout le monde sache qu’étant donné la diversité des buts à atteindre par les différentes activités humaines, l’égalité des droits ne peut exister, et que tout travail ou emploi doit être classé comme appartenant à un cercle bien déterminé.
  
 
Toute confusion en cette matière deviendrait la source de maux qui seraient la conséquence de l’absence de rapport entre l’éducation reçue et la tâche dévolue à l’homme par la nature. Telles sont les idées que nous aurons alors à inculquer aux hommes, en vue de notre propre sécurité, afin que personne ne puisse contester notre statut. Les hommes, s’imprégnant de cette étude, se soumettront plus aisément à nos autorités et au régime qu’elles établiront dans notre État. Au contraire, les hommes ignorant les exigences de la nature et l’importance de chaque caste voudront sortir de leur milieu, parce qu’ils ressentent de l’inimitié envers toute condition qui leur semble supérieure à la leur.
 
Toute confusion en cette matière deviendrait la source de maux qui seraient la conséquence de l’absence de rapport entre l’éducation reçue et la tâche dévolue à l’homme par la nature. Telles sont les idées que nous aurons alors à inculquer aux hommes, en vue de notre propre sécurité, afin que personne ne puisse contester notre statut. Les hommes, s’imprégnant de cette étude, se soumettront plus aisément à nos autorités et au régime qu’elles établiront dans notre État. Au contraire, les hommes ignorant les exigences de la nature et l’importance de chaque caste voudront sortir de leur milieu, parce qu’ils ressentent de l’inimitié envers toute condition qui leur semble supérieure à la leur.
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15 Ils ne toucheront pas aux nôtres, parce que, connaissant le moment de l’attaque, nous, prendrons des mesures pour nous défendre, comme nous l’avons fait pendant la Commune de Paris.
 
15 Ils ne toucheront pas aux nôtres, parce que, connaissant le moment de l’attaque, nous, prendrons des mesures pour nous défendre, comme nous l’avons fait pendant la Commune de Paris.
  
Nous avons convaincu les goyim que le progrès les conduirait au règne de la Raison. Notre despotisme sera de nature à pouvoir pacifier par de sages rigueurs toutes les révoltes ; il éliminera le libéralisme de toutes nos institutions.
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Nous avons convaincu les ''goyim'' que le progrès les conduirait au règne de la Raison. Notre despotisme sera de nature à pouvoir pacifier par de sages rigueurs toutes les révoltes ; il éliminera le libéralisme de toutes nos institutions.
  
A mesure que nous inculquions aux goyim des idées de libéralisme, les peuples s’aperçurent qu’au nom de la Liberté le pouvoir faisait des concessions et accordait des arrangements. Ils en conclurent qu’ils constituaient une force avec laquelle on comptait; et, croyant leurs droits égaux aux siens, ils se ruèrent contre le pouvoir ; mais, semblables à tous les aveugles, ils se heurtèrent alors à d’innombrables obstacles et se précipitèrent à la recherche d’un guide : tombant entre nos mains, ils déposèrent leur mandat aux pieds de nos agents.
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A mesure que nous inculquions aux ''goyim'' des idées de libéralisme, les peuples s’aperçurent qu’au nom de la Liberté le pouvoir faisait des concessions et accordait des arrangements. Ils en conclurent qu’ils constituaient une force avec laquelle on comptait; et, croyant leurs droits égaux aux siens, ils se ruèrent contre le pouvoir ; mais, semblables à tous les aveugles, ils se heurtèrent alors à d’innombrables obstacles et se précipitèrent à la recherche d’un guide : tombant entre nos mains, ils déposèrent leur mandat aux pieds de nos agents.
  
 
Depuis ce moment, nous les conduisons de déception en déception, pour que, finalement, ils renoncent à tout en faveur du roi-despote, issu du sang de Sion, que nous préparons pour le monde.
 
Depuis ce moment, nous les conduisons de déception en déception, pour que, finalement, ils renoncent à tout en faveur du roi-despote, issu du sang de Sion, que nous préparons pour le monde.
  
Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes invulnérables : si un État goy nous attaque, d’autres nous soutiennent. La bassesse illimitée des peuples goyim rampant devant la force, sans pitié pour la faiblesse et pour les moindres fautes, indulgents pour les crimes, refusant de se soumettre à un régime juste, mais patients jusqu’au martyre devant la violence d’un audacieux despotisme, voilà ce qui nous assure l’invulnérabilité. Les goyim supportent et tolèrent de la part de leurs premiers ministres — dictateurs actuels, dressés par nous, des abus pour le moindre desquels ils auraient décapité une vingtaine de rois.
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Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes invulnérables : si un État goy nous attaque, d’autres nous soutiennent. La bassesse illimitée des peuples ''goyim'' rampant devant la force, sans pitié pour la faiblesse et pour les moindres fautes, indulgents pour les crimes, refusant de se soumettre à un régime juste, mais patients jusqu’au martyre devant la violence d’un audacieux despotisme, voilà ce qui nous assure l’invulnérabilité. Les ''goyim'' supportent et tolèrent de la part de leurs premiers ministres — dictateurs actuels, dressés par nous, des abus pour le moindre desquels ils auraient décapité une vingtaine de rois.
  
 
Et tout cela parce que nos agents les persuadent que les préjudices portés à l’État sont propres à leur valoir un bonheur international, la fraternité des peuples, la solidarité et l’égalité des droits. (On ne leur dit pas, bien entendu, qu’une telle union de tous les peuples ne se réalisera que par notre Pouvoir, sous notre Gouvernement international.) Et voilà que le peuple condamne les innocents, absout les coupables, rien que pour se convaincre qu’il est bien le maître de la situation. Rivalisant ainsi avec ses prédécesseurs au pouvoir, il détruit tout équilibre et crée partout le désordre.
 
Et tout cela parce que nos agents les persuadent que les préjudices portés à l’État sont propres à leur valoir un bonheur international, la fraternité des peuples, la solidarité et l’égalité des droits. (On ne leur dit pas, bien entendu, qu’une telle union de tous les peuples ne se réalisera que par notre Pouvoir, sous notre Gouvernement international.) Et voilà que le peuple condamne les innocents, absout les coupables, rien que pour se convaincre qu’il est bien le maître de la situation. Rivalisant ainsi avec ses prédécesseurs au pouvoir, il détruit tout équilibre et crée partout le désordre.

Version du 7 février 2020 à 12:32