Ligne 61 : Ligne 61 :
 
|section=Tolérance
 
|section=Tolérance
 
|page=494}}
 
|page=494}}
 +
 +
« S’il était permis de raisonner conséquemment en fait de religion, il est clair que nous devrions tous nous faire juifs, puisque Jésus-Christ notre sauveur est né juif, a vécu juif, est mort juif, et qu’il a dit expressément qu’il accomplissait, qu’il remplissait la religion juive. Mais il est plus clair encore que nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Voltaire
 +
|titre=Dictionnaire philosophique
 +
|année d'origine=1764
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=2002
 +
|ISBN=9782070386284
 +
|section=Tolérance
 +
|page=499-500}}
  
 
<poem>« Si l'homme est créé libre, il doit se gouverner ;
 
<poem>« Si l'homme est créé libre, il doit se gouverner ;

Version du 16 avril 2018 à 15:29

Citationes

« [...] pourquoi les Juifs n’auraient-ils pas été anthropophages ? C’eût été la seule chose qui eût manqué au peuple de Dieu pour être le plus abominable peuple de la terre. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Anthropophages, p. 68


« Leur profession fut le brigandage et le courtage ; ils ne furent écrivains que par hasard. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Job, p. 336


« Nous avons les Juifs en horreur, et nous voulons que tout ce qui a été écrit par eux et recueilli par nous porte l’empreinte de la Divinité. Il n’y a jamais eu de contradiction si palpable. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Salomon, p. 474


« [...] il est évident que tous les royaumes de l’Asie étaient très florissants avant que la horde vagabonde des Arabes appelés Juifs possédât un petit coin de terre en propre, avant qu’elle eût une ville, des lois, et une religion fixe. Lors donc qu’on voit un ancien rite, une ancienne opinion établie en Égypte ou en Asie, et chez les Juifs, il est bien naturel de penser que le petit peuple nouveau, ignorant, grossier, toujours privé des arts, a copié, comme il a pu, la nation antique, florissante et industrieuse. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Abraham, p. 44


« Le peuple juif était, je l’avoue, un peuple bien barbare. Il égorgeait sans pitié tous les habitants d’un malheureux petit pays sur lequel il n’avait pas plus de droit qu’il n’en a sur Paris et sur Londres. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Tolérance, p. 494


« S’il était permis de raisonner conséquemment en fait de religion, il est clair que nous devrions tous nous faire juifs, puisque Jésus-Christ notre sauveur est né juif, a vécu juif, est mort juif, et qu’il a dit expressément qu’il accomplissait, qu’il remplissait la religion juive. Mais il est plus clair encore que nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur. »

— Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070386284), Tolérance, p. 499-500


« Si l'homme est créé libre, il doit se gouverner ;
Si l'homme a des tyrans, il les doit détrôner. »

— Voltaire, « Discours en vers sur l'homme » (1734), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, éd. Thourneisen, 1791, t. 14, troisième discours (« De l'envie »), p. 23


Bibliographia

Modèle:Amazon

Modèle:Facebook