Différences entre les versions de « Søren Kierkegaard »

Ligne 11 : Ligne 11 :
 
« Les hommes sont vraiment absurdes. Ils n'usent jamais des libertés dont ils jouissent, mais ils réclament celles qu'ils n'ont pas ; ils ont la liberté de pensée, ils demandent la liberté de parole. » ou « Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter. »
 
« Les hommes sont vraiment absurdes. Ils n'usent jamais des libertés dont ils jouissent, mais ils réclament celles qu'ils n'ont pas ; ils ont la liberté de pensée, ils demandent la liberté de parole. » ou « Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Œuvres complètes'' (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 28
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Œuvres complètes'' (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 28
 
== [[Truth]] ==
 
 
"Truth always rests with the minority, and the minority is always stronger than the majority because the minority is generally formed by those who really have an opinion, while the strength of a majority is illusory, formed by the gangs who have no opinion and who, therefore, in the next instant (when it is evident that the minority is the stronger) assume its opinion... while Truth again reverts to a new minority."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard]
 
  
 
== [[Human nature]] ==
 
== [[Human nature]] ==
Ligne 24 : Ligne 19 :
 
« '''Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit ; il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie.''' »
 
« '''Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit ; il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie.''' »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Œuvres complètes'' (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 38
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Œuvres complètes'' (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 38
 
« Alors que les gens ne sont pas encore ce qu'ils doivent être, ils rêvent à ce qu'ils ont été. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard]
 
  
 
« Il est révoltant qu'un homme dirige sur des sentiers faux un voyageur ignorant le chemin à prendre et le laisse ensuite seul dans son erreur. Cependant, n'est-il pas plus révoltant encore d'amener quelqu'un à se fourvoyer en lui-même ? »
 
« Il est révoltant qu'un homme dirige sur des sentiers faux un voyageur ignorant le chemin à prendre et le laisse ensuite seul dans son erreur. Cependant, n'est-il pas plus révoltant encore d'amener quelqu'un à se fourvoyer en lui-même ? »
Ligne 50 : Ligne 42 :
 
« Un vieux philosophe a dit que si on note exactement ce qui vous arrive dans la vie, on devient, sans s’en douter, philosophe. »
 
« Un vieux philosophe a dit que si on note exactement ce qui vous arrive dans la vie, on devient, sans s’en douter, philosophe. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Ou bien... Ou bien...'' (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 323
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard], ''Ou bien... Ou bien...'' (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 323
 
« Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard]
 
 
« Celui qui prend un risque perd pied un instant ; celui qui ne prend pas de risques perd sa vie. »
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard Søren Kierkegaard]
 
  
 
« Que la vie est insignifiante et vide ! »
 
« Que la vie est insignifiante et vide ! »
Ligne 65 : Ligne 51 :
 
[[Category:Death]]
 
[[Category:Death]]
 
[[Category:Liberty]]
 
[[Category:Liberty]]
[[Category:Truth]]
 
 
[[Category:Human nature]]
 
[[Category:Human nature]]
 
[[Category:Politics]]
 
[[Category:Politics]]

Version du 4 janvier 2016 à 09:51

Modèle:Social Modèle:Column

Death

« La question serait ainsi réglée, la réponse serait facile : car le plus malheureux serait celui qui ne peut pas mourir, heureux celui qui le peut ; heureux serait celui qui meurt dans sa vieillesse, plus heureux celui qui meurt dans sa jeunesse, plus heureux encore celui qui meurt au moment de sa naissance ; le plus heureux de tous serait celui qui ne voit jamais le jour. Mais il n'en est pas ainsi, la mort est le bonheur commun de tous les hommes, et, puisqu'on n'a pas trouvé le plus malheureux, il faut le rechercher à l'intérieur des limites ainsi tracées. »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 172

Liberty

« Les hommes sont vraiment absurdes. Ils n'usent jamais des libertés dont ils jouissent, mais ils réclament celles qu'ils n'ont pas ; ils ont la liberté de pensée, ils demandent la liberté de parole. » ou « Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter. »

  • Søren Kierkegaard, Œuvres complètes (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 28

Human nature

« Est-il donc surprenant que le monde rétrograde, que le mal se répande de plus en plus, puisque l'ennui augmente et que l'ennui est la mère de tous les vices ? Dès la création du monde on trouve des exemples. Adam s'ennuyait parce qu'il était seul, c'est pourquoi Ève fut créee. À partir de ce moment, l'ennui s'installa dans le monde et crût exactement à l'échelle de l'accroissement de la population. Adam s'ennuya tout seul, ensuite Adam et Ève s'ennuyèrent ensemble, ensuite Adam et Ève et Caïn et Abel s'ennuyèrent en famille, ensuite la population du monde augmenta et les peuples s'ennuyèrent en masse. Afin de se distraire, ils eurent l'idée de construire une tour si élevée qu'elle s'élançait vers le ciel. Cette idée est aussi ennuyeuse que la tour était élevée, et elle constitue une preuve terrible de la primauté de l'ennui à ce moment là. Ensuite ils furent dispersés à travers le monde, comme on fait aujourd'hui un voyage à l'étranger, mais ils continuèrent à s'ennuyer. Et quelles conséquences n'a pas entraînées cet ennui ! L'homme d'abord haut placé avait déchu profondément, premièrement à cause d'Ève, ensuite en tombant du haut de la tour babélique. Et par ailleurs, qu'est-ce qui a retardé la chute de Rome ? Panis et circences. »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), pp. 223-224

« Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit ; il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie. »

  • Søren Kierkegaard, Œuvres complètes (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 38

« Il est révoltant qu'un homme dirige sur des sentiers faux un voyageur ignorant le chemin à prendre et le laisse ensuite seul dans son erreur. Cependant, n'est-il pas plus révoltant encore d'amener quelqu'un à se fourvoyer en lui-même ? »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 240

Politics

« "Vous aurez des gamins pour juges", dit l’un des vieux prophètes ; il l’annonce comme le châtiment le plus rigoureux de la désobéissance d’Israël. Cela correspond à notre époque — des gamins écrivent dans les journaux, etc. Ici s’applique aussi ce dont parle Socrate dans La République de Platon, qu’à la fin, les pères ont peur des enfants et, à cause de cette crainte, sont obligés de faire des blagues et de plaisanter — comme le veulent les enfants. »

Morality

« Le choix du désespoir est donc « moi-même » ; car il est bien vrai qu'en désespérant, je désespère de moi-même aussi bien que de toute autre chose ; mais le moi-même dont je désespère est un fini comme tout autre fini, le moi-même que je choisis est le moi-même absolu, ou le moi-même selon sa validité éternelle. Si c'est ainsi, tu comprendras encore une fois pourquoi je disais, dans ce qui précède, et pourquoi je continue à dire, que le « ou bien — ou bien » que je posais entre la vie esthétique et la vie éthique, n'est pas un dilemne complet, puisque au fond il n'est question que d'un choix. Par ce choix je ne choisis pas au fond entre le bien et le mal, mais je choisis le bien, — et en choisissant le bien, je choisis coipso le choix entre le bien et le mal. Le choix originel est toujours présent dans tout choix suivant. »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 509

Christianity

« [...] on peut se débrouiller chrétiennement à travers l'existence. »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 294

Miscellaneous

« Un vieux philosophe a dit que si on note exactement ce qui vous arrive dans la vie, on devient, sans s’en douter, philosophe. »

  • Søren Kierkegaard, Ou bien... Ou bien... (1843), trad. Ferdinant et Odette Prior et Marie-Henriette Guignot, éd. Gallimard, coll. Tel, 1984 (ISBN 9782070701070), p. 323

« Que la vie est insignifiante et vide ! »

  • Søren Kierkegaard, Œuvres complètes (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 36

« Venez, sommeil et mort ; vous ne promettez rien, vous tenez tout. »

  • Søren Kierkegaard, Œuvres complètes (1843), trad. Paul-Henri Tisseau, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993 (ISBN 9782221073735), p. 37

Modèle:Facebook