Différences entre les versions de « Robert Brasillach »

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<poem>« Mon pays m'a fait mal par ses routes trop pleines,
 
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Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
 
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,

Version du 22 janvier 2019 à 11:52

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Citationes

« Tout s’est évanoui de ce que nous aimions,
Exilés sur le bord des eaux de Babylone,
Vaut-il pas mieux se taire, ô captifs de Sion ? »

— Robert Brasillach, « Psaume V » (22 novembre 1944), dans Les poèmes de Fresnes, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 37
Robert Brasillach 2.jpg

« Mon pays m'a fait mal par ses routes trop pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.

Mon pays m'a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l'on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.

Mon pays m'a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l'océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d'un ciseau trop léger.

Mon pays m'a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu'on ne connaît plus.

Mon pays m'a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m'a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.

Mon pays m'a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,

Mon pays m'a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l'épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniements au plus juste salaire.

Mon pays m'a fait mal par ses fables d'esclave,
Par ses bourreaux d'hier et par ceux d'aujourd'hui,
Mon pays m'a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ? »

— Robert Brasillach, « Mon pays me fait mal » (18 novembre 1944), dans Les poèmes de Fresnes, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 32-34


« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février. »

— Robert Brasillach, « Aux morts de février » (1er février 1944), dans Les poèmes de Fresnes, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2003 (ISBN 9782841911004), p. 70

Textus

Bibliographia

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