Différences entre les versions de « Pierre-Joseph Proudhon »

 
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== Citations ==
  
« La propriété, c'est la liberté. »
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« Il semble dès lors que tout soit fini ; il semble que, l’humanité cessant de s’adorer et de se mystifier elle-même, le problème théologique soit écarté à jamais. '''Les dieux sont partis : l’homme n’a plus qu’à s’ennuyer et mourir dans son égoïsme.''' Quelle effrayante solitude s’étend autour de moi et se creuse au fond de mon âme ! Mon exaltation ressemble à l’anéan­tis­sement, et depuis que je me suis fait Dieu, je ne me vois plus que comme une ombre. Il est possible que je sois toujours un moi, mais il m’est bien difficile de me prendre pour l’absolu ; et si je ne suis pas l’absolu, je ne suis que la moitié d’une idée. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon]
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|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
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|titre=Philosophie de la misère
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« La propriété, c'est le vol. »
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« '''''Droit de la force''. – [...] Ce droit est le plus ancien, et en pratique, le plus fondamental ; hors de lui, rien ! toutes les nations sont forcées de l’exercer, et de le faire respecter en elles, à peine de périr.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon], ''Étude sur le principe du droit et du gouvernement''
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=== [[:Category:Democracy|Democracy]] ===
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« ''La Pornocratie moderne''. — On a parlé de la féodalité nouvelle, ou féodalité industrielle. Elle a un triste pendant : c’est la pornocratie.
  
« La démocratie c'est la liberté, comme Judas était le Christ. »
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[...] '''on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent.''' [...]
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon]
 
  
=== [[:Category:Anti-communism|Anti-communism]] ===
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Pornocratie et malthusianisme devaient aller ensemble. Cela s’appelle, s’accouple, s’unit, se marie ensemble, comme la cause et l’effet.
  
« Le socialisme, c'est la communauté du mal, l'imputation faite a la société des fautes individuelles, la solidarité entre les délits de chacun. La propriété, au contraire, par sa tendance, est la distribution commutative du bien et l'insolidarité du mal. »
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L’un demande qu’on ne fasse plus d’enfants, et l’autre enseigne à n’en plus avoir :
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon]
 
  
« Le communisme est synonyme de nihilisme, d'indivision, d'immobilité, de nuit, de silence. »
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La polyandrie pour les femmes ;
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon], Système des contradictions économiques
 
  
=== [[:Category:Racism|Racism]] ===
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La polygamie pour les hommes ;
  
« Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l’exception des individus mariés avec des françaises; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l’abolition de ce culte. Ce n’est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer… Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse… Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Age haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. »
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La promiscuité pour tous.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon], ''Carnets'', 26 décembre 1847
 
  
=== [[:Category:Woman|Woman]] ===
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Voilà le secret demandé par Malthus. »
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<poem>« Cas où le mari peut tuer sa femme, selon la rigueur de la justice paternelle : 1. adultère, 2. impudicité, 3. trahison, 4. ivrognerie et débauche, 5. dilapidation et vol, 6. insoumission obstinée, impérieuse et méprisante.
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« De même que la civilisation doit nous guérir de l’esclavage, du prolétariat, de la polygamie, de la prostitution, elle doit nous guérir encore de la confusion des sexes, en donnant à l’homme une éducation de plus en plus mâle, et à la femme une éducation plus féminine. »
L'homme, époux a le droit de justice sur sa femme : la femme n'a pas le droit de justice sur le mari. Cette réciprocité est incompatible avec la subordination matrimoniale.
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{{Réf Livre
C'est une honte pour notre société, une marque de déchéance que la femme puisse demander le divorce pour incompatibilité d'humeur ou violences du mari. Tant qu'il n'y a pas de haine de celui-ci, immoralité, incapacité, de vices grands et sans motifs, la femme qui se plaint doit être présumée coupable et renvoyée à son ménage.
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|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
Le mari a la faculté de répudiation ad libitum. Si l'homme a reçu la supériorité d'intelligence sur la femme, c'est pour en user. Intelligence et caractère obligent. S'il a reçu la supériorité de force, c'est aussi pour en exercer les droits. Force a droit, force oblige. »</poem>
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|titre=La Pornocratie
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon]
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|année d'origine=1875
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|éditeur=Kontre Kulture
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=== [[:Category:State|State]] ===
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« '''Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale.'''
  
<poem>« La puissance de l'État est une puissance de concentration.
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Sans une disparité radicale d’attributions, il n’y a ni famille ni mariage.
La propriété au rebours est une puissance de décentralisation.
 
La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété. »</poem>
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon], ''Qu'est-ce que la propriété ?''
 
  
=== [[:Category:Politics|Politics]] ===
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Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage.
  
« La plus haute perfection de la société se trouve dans l'union de l'ordre et de l'anarchie. »
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Le cœur de l’homme doit être plein de la volupté de commander chez lui : sans cela l’homme disparaît. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon Pierre-Joseph Proudhon], ''Qu'est-ce que la propriété ?''
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[[Category:Property]]
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« [...] vous avez détruit l’''idéal'', auquel vous avez substitué la fantaisie ; vous avez éliminé la justice : voici maintenant que vous niez les collectivités, les existences générales, et par suite les idées générales, les lois générales, ce qui veut dire, la nature même et la société. »
[[Category:Democracy]]
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« '''Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence.''' »
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« '''Notre décomposition sociale marche à vue d’œil ; plus j’en étudie les symptômes, plus je découvre que les libertés publiques ont pour base et pour sauvegarde les mœurs domestiques''' ; que les mêmes maximes par lesquelles on détruit les droits des peuples sont celles par lesquelles vous et vos coryphées vous renversez l’ordre des familles ; que toute tyrannie, en un mot, se résout en prostitution, et que la prostitution, étudiée dans son principe, est précisément ce que vous, mesdames, appelez [...] ''affranchissement de la femme'' ou ''amour libre''. »
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« '''Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque folie d’éclat.''' »
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|auteur=Pierre-Joseph Proudhon
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|titre=De la Création de l’Ordre dans l’Humanité
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« Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l’exception des individus mariés avec des françaises ; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l’abolition de ce culte. Ce n’est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. '''Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer...''' Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse... Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Age haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. »
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— Pierre-Joseph Proudhon, ''Carnets'', 26 décembre 1847
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== Bibliographie ==
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Version actuelle datée du 4 janvier 2024 à 14:36

Pierre-Joseph Proudhon.jpg

Citations

« Il semble dès lors que tout soit fini ; il semble que, l’humanité cessant de s’adorer et de se mystifier elle-même, le problème théologique soit écarté à jamais. Les dieux sont partis : l’homme n’a plus qu’à s’ennuyer et mourir dans son égoïsme. Quelle effrayante solitude s’étend autour de moi et se creuse au fond de mon âme ! Mon exaltation ressemble à l’anéan­tis­sement, et depuis que je me suis fait Dieu, je ne me vois plus que comme une ombre. Il est possible que je sois toujours un moi, mais il m’est bien difficile de me prendre pour l’absolu ; et si je ne suis pas l’absolu, je ne suis que la moitié d’une idée. »

— Pierre-Joseph Proudhon, Philosophie de la misère (1846), éd. Kontre Kulture, 2020 (ISBN 9782367251479), p. 13


« Droit de la force. – [...] Ce droit est le plus ancien, et en pratique, le plus fondamental ; hors de lui, rien ! toutes les nations sont forcées de l’exercer, et de le faire respecter en elles, à peine de périr. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 175


« La Pornocratie moderne. — On a parlé de la féodalité nouvelle, ou féodalité industrielle. Elle a un triste pendant : c’est la pornocratie.

[...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. [...]

Pornocratie et malthusianisme devaient aller ensemble. Cela s’appelle, s’accouple, s’unit, se marie ensemble, comme la cause et l’effet.

L’un demande qu’on ne fasse plus d’enfants, et l’autre enseigne à n’en plus avoir :

La polyandrie pour les femmes ;

La polygamie pour les hommes ;

La promiscuité pour tous.

Voilà le secret demandé par Malthus. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 158-159


« De même que la civilisation doit nous guérir de l’esclavage, du prolétariat, de la polygamie, de la prostitution, elle doit nous guérir encore de la confusion des sexes, en donnant à l’homme une éducation de plus en plus mâle, et à la femme une éducation plus féminine. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 148


« Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale.

Sans une disparité radicale d’attributions, il n’y a ni famille ni mariage.

Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage.

Le cœur de l’homme doit être plein de la volupté de commander chez lui : sans cela l’homme disparaît. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 119


« [...] vous avez détruit l’idéal, auquel vous avez substitué la fantaisie ; vous avez éliminé la justice : voici maintenant que vous niez les collectivités, les existences générales, et par suite les idées générales, les lois générales, ce qui veut dire, la nature même et la société. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 86-87


« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 83


« Notre décomposition sociale marche à vue d’œil ; plus j’en étudie les symptômes, plus je découvre que les libertés publiques ont pour base et pour sauvegarde les mœurs domestiques ; que les mêmes maximes par lesquelles on détruit les droits des peuples sont celles par lesquelles vous et vos coryphées vous renversez l’ordre des familles ; que toute tyrannie, en un mot, se résout en prostitution, et que la prostitution, étudiée dans son principe, est précisément ce que vous, mesdames, appelez [...] affranchissement de la femme ou amour libre. »

— Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250250), p. 12


« Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque folie d’éclat. »

— Pierre-Joseph Proudhon, De la Création de l’Ordre dans l’Humanité (1843), éd. A. Lacroix et Cie, 1873, p. 372


« Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l’exception des individus mariés avec des françaises ; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l’abolition de ce culte. Ce n’est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer... Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse... Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Age haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. »

— Pierre-Joseph Proudhon, Carnets, 26 décembre 1847

Bibliographie

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