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{{Image|Philippe Muray|}}
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== Citations ==
  
« Finkielkraut a bien raison de dire que l’antiracisme sera au XXIème siècle ce que fut le communisme au XXème, c’est-à-dire une nouvelle religion de substitution qui persécute et terrorise, mais dans la langue de l’amour et de l’égalité. »
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« Voilà la crise dans son ensemble et en détail : la volonté de chacun d’avoir des opinions, la décision de chaque sujet de se montrer indépendant, la libre pensée ne faisant jamais rien d’autre dans sa recherche de la liberté que remplacer l’ancienne religion par la superstition, c’est-à-dire des bouts de croyance choisis pour leur commodité subjective et remontés dans un ordre qui paraît naturel. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Le Point'', 1er décembre 2005
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« Les Lumières et l’illuminisme. Le jour et la nuit, l’envers et l’endroit, l’ordre et le désordre, le phénotexte et le génotexte ? En français, la pensée dominante du 18e s’appelle Lumières et en italien ''illuminismo''. Démasquage en passant d’une langue à l’autre. Traduction de l’illuminisme, trahison des Lumières. Et rétroversion dès lors nécessaire. Pour radiographer, voir le mouvement sous-cutané, observer les ''poumons'' de l’époque. Ce qu’on ne voit jamais à l’œil nu. Comme une sorte d’art de l’écorché. »
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« '''Notre temps est si rongé de bonnes intentions, si désireux de faire le bien qu’il voit le mal partout''' [...]. »
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« Dans le monde festivisé, ce sont les festivistes qui sont les garants d'une nouvelle stabilité très particulière qui veut encore néanmoins se faire passer aussi pour le vent de la liberté, pour l'ouragan de l'anarchie, pour l'expression de la révolte hilare et de la contestation sans frontières. Ils sont l'ordre nouveau, mais il faut aussi qu'on dise que la morale les réprouve. Ils ne revendiquent rien d'autre que le droit à la fête comme droit de l'homme; et qui synthétise tous les autres droits. »
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« La Société théosophique a pour mission d’apporter au monde la morale féminine qui lui manque. Tout syncrétisme constituant un retour au fond éternellement refoulé des religions après érosion et rabotage de leurs pics les plus élevés, donc les plus gênants, nous ramène à la femme. Cette déesse-mère qu’Abraham puis Moïse repoussèrent. La femme ne s’émancipera que si l’on parvient à saper la toute-puissance du “dieu mâle” d’Israël. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Après l'Histoire''
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*[[Chers djihadistes... - Philippe Muray]]
  
=== [[:Category:Anti-Islam|Anti-Islam]] ===
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[[Category:Auctores]]
<poem>« Chers djihadistes, toutes ces réfexions aussi brèves que superficielles n'avaient pour but que de vous faire savoir où vous mettez les pieds. Et, une fois encore, de vous avertir que nous vaincrons parce que nous sommes les plus faibles.
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{{Footer}}
Craignez la fureur des moutons ! Craignez la colère des brebis enragés ! [...]
 
Craignez le courroux de l'homme en bermuda ! Craignez la colère du consommateur,du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis ? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. [...]
 
Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec. Nous nous battrons pour l'ordre mondial caritatif et les endroits où ça bouge bien.
 
Nous nous battrons pour la vie jeune et les arts alternatifs.
 
Nous lutterons pour nos tour-opérateurs, pour nos compagnies aériennes, pour nos chaînes hôtelières, pour nos prestataires de service, pour nos pages Web et pour nos forfaits à prix coûtant.
 
Nous lutterons pour le réchauffement de la Terre, pour la montée du niveau des mers, pour le réduction des émissions de gaz carbonique, pour toutes les catastrophes et pour tous les moyens de limiter l'impact de celles ci.
 
Nous nous battrons pour un millenium de n'importe quoi, pour les bâteaux qui volent, pour la pilule d'éternité, pour les savants fous qui veulent cloner tout le monde et pour une opposition résolue à leurs sombres desseins. [...]
 
Nous nous battrons jusqu'au dernier pour bouger, changer, faire des projets.
 
Nous nous battrons pour nos bébés prescripteurs et pour leur libre accès aux services culturels. [...]
 
Nous nous battrons pour recommencer à nous déplacer sur nos roulettes sans arrière-pensées et sans pensées devant non plus. [...]
 
Nous nous battrons sans fin parce que la fin est advenue depuis longtemps et que nous n'en gardons même pas la mémoire. [...]
 
Nous nous battrons dans le sens du poil et dans le sens du vent.
 
Nous nous battrons pour la disparition du langage articulé.
 
Nous nous battrons.
 
Et nous vaincrons. Bien évidemment. Parce que nous sommes les plus morts. »</poem>
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Chers djihadistes...''
 
 
 
[[Category:Anti-racism]]
 
[[Category:Modernity]]
 
[[Category:Anti-Islam]]
 
[[Category:Conservative minds]]
 

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Philippe Muray.jpg

Citations

« Voilà la crise dans son ensemble et en détail : la volonté de chacun d’avoir des opinions, la décision de chaque sujet de se montrer indépendant, la libre pensée ne faisant jamais rien d’autre dans sa recherche de la liberté que remplacer l’ancienne religion par la superstition, c’est-à-dire des bouts de croyance choisis pour leur commodité subjective et remontés dans un ordre qui paraît naturel. »

— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 279


« Les Lumières et l’illuminisme. Le jour et la nuit, l’envers et l’endroit, l’ordre et le désordre, le phénotexte et le génotexte ? En français, la pensée dominante du 18e s’appelle Lumières et en italien illuminismo. Démasquage en passant d’une langue à l’autre. Traduction de l’illuminisme, trahison des Lumières. Et rétroversion dès lors nécessaire. Pour radiographer, voir le mouvement sous-cutané, observer les poumons de l’époque. Ce qu’on ne voit jamais à l’œil nu. Comme une sorte d’art de l’écorché. »

— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 181


« Notre temps est si rongé de bonnes intentions, si désireux de faire le bien qu’il voit le mal partout [...]. »

— Philippe Muray, « Après l’Histoire (1998-2002) », dans Essais, éd. Les Belles Lettres, 2015 (ISBN 9782251443935), p. 178


« La Société théosophique a pour mission d’apporter au monde la morale féminine qui lui manque. Tout syncrétisme constituant un retour au fond éternellement refoulé des religions après érosion et rabotage de leurs pics les plus élevés, donc les plus gênants, nous ramène à la femme. Cette déesse-mère qu’Abraham puis Moïse repoussèrent. La femme ne s’émancipera que si l’on parvient à saper la toute-puissance du “dieu mâle” d’Israël. »

— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 169
Philippe Muray 2.jpg

Textes