(84 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
=== [[:Category:Human nature|Human nature]] ===
+
{{Image|Montesquieu|}}
 +
== Citations ==
  
« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
+
« '''Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice''' [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Montesquieu
 +
|titre=Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence
 +
|année d'origine=1734
 +
|éditeur=Garnier
 +
|année=1876
 +
|chapitre=XIV
 +
|page=230}}
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'', 1748
+
« [...] '''les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires''' [...]. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Montesquieu
 +
|titre=De l’esprit des lois
 +
|année d'origine=1748
 +
|éditeur=Garnier
 +
|année=1777
 +
|section=Livre XXIX
 +
|chapitre=XVI
 +
|page=435}}
  
« Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie ; il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux. »
+
« '''Comme celui qui a l’argent est toujours le maître de l’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même ; il n’est pas législateur, mais il le force à donner des lois.''' »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Montesquieu
 +
|titre=De l’esprit des lois
 +
|année d'origine=1748
 +
|éditeur=Garnier
 +
|année=1777
 +
|section=Livre XIII
 +
|chapitre=XIX
 +
|page=27}}
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Sur l'homme''
+
« '''Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce''' ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Montesquieu
 +
|titre=De l’esprit des lois
 +
|année d'origine=1748
 +
|éditeur=Garnier
 +
|année=1777
 +
|section=Livre XX
 +
|chapitre=I
 +
|page=238}}
  
=== [[:Category:State|State]] ===
+
« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Montesquieu
 +
|titre=De l’esprit des lois
 +
|année d'origine=1748
 +
|éditeur=Garnier
 +
|année=1777
 +
|section=Préface
 +
|page=cxl}}
  
« Quand les sauvages de la Louisiane veulent avoir du fruit ils coupent l'arbre au pied et cueillent le fruit. Voilà le gouvernement despotique. »
+
{{DEFAULTSORT:Montesquieu}}
 
+
[[Category:Auctores]]
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'', 1748
+
{{Footer}}
 
 
=== [[:Category:Economy|Economy]] ===
 
 
 
« Le commerce guérit des préjugés destructeurs et c’est presque une règle générale que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'', 1748
 
 
 
=== [[:Category:Democracy|Democracy]] ===
 
 
 
« L'amour de la démocratie est celui de l'égalité. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
=== [[:Category:Racism|Racism]] ===
 
 
 
« Les nègres sont si naturellement paresseux que ceux qui sont libres ne font rien, et la plupart sont entretenus et nourris par ceux qui sont serfs ou demandent l’aumône, ou sont misérables. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Pensées''
 
 
 
« La race des nègres est une espèce d’hommes différente de la nôtre. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
« Si le climat a tant d’influence sur la servitude domestique et civile, il n’en a pas moins sur la servitude politique, c'est-à-dire sur celle qui soumet un peuple à un autre.  Les peuples du Nord sont plus forts et courageux que ceux du Midi : ceux-ci doivent donc, en général, être subjugués, ceux-là conquérants ; ceux-ci esclaves, ceux-là libres. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
« La plupart des peuples des côtes de l’Afrique sont sauvages ou barbares. Je crois que cela vient beaucoup de ce que des pays presque inhabitables séparent de petits pays qui peuvent être habités. Ils sont sans industrie ; ils n'ont point d'arts ; ils ont en abondance des métaux précieux qu'ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage; ils peuvent leur faire estimer beaucoup des choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
<poem>« Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :
 
Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres.
 
Le sucre serait trop cher, si l’on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
 
Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre.
 
On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir.
 
Il est si naturel de penser que c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité, que les peuples d’Asie qui font des eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu’ils ont avec nous d’une façon plus marquée.
 
On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.
 
Une preuve que les nègres n’ont pas le sens commun, c’est qu’ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or, qui, chez des nations policées, est d’une si grande conséquence.
 
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
 
De petits esprits exagèrent trop l’injustice que l’on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d’en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ? »</poem>
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], extrait dans lequel l'esclavage est tourné en dérision, De l’esprit des lois, XV, 5
 
 
 
=== [[:Category:Culture|Culture]] ===
 
 
 
« L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n'ait dissipé. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Pensées diverses''
 
 
 
=== [[:Category:Europe|Europe]] ===
 
 
 
« L'Europe est un État composé de plusieurs provinces. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
=== [[:Category:Liberty|Liberty]] ===
 
 
 
« Dans une nation libre, il est très souvent indifférent que les particuliers raisonnent bien ou mal : il suffit qu’ils raisonnent ; de là sort la liberté, qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois''
 
 
 
« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent. »
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois''
 
 
 
[[Category:Human nature]]
 
[[Category:State]]
 
[[Category:Economy]]
 
[[Category:Democracy]]
 
[[Category:Racism]]
 
[[Category:Culture]]
 
[[Category:Europe]]
 
[[Category:Liberty]]
 
[[Category:Freedom thinkers]]
 

Version actuelle datée du 22 décembre 2023 à 12:58

Montesquieu.jpg

Citations

« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice [...]. »

— Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734), éd. Garnier, 1876, chap. XIV, p. 230


« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XVI, Livre XXIX, p. 435


« Comme celui qui a l’argent est toujours le maître de l’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même ; il n’est pas législateur, mais il le force à donner des lois. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XIX, Livre XIII, p. 27


« Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. I, Livre XX, p. 238


« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, Préface, p. cxl