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== Citations ==
  
== Citationes ==
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« '''Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice''' [...]. »
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« [...] '''les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires''' [...]. »
 
« [...] '''les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires''' [...]. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l'esprit des lois'' (1748), in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 2, chap. XVI, livre XXIX, p. 267
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« L'amour de la république, dans une démocratie, est celui de la démocratie ; l'amour de la démocratie est celui de l'égalité. »
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« '''Comme celui qui a l’argent est toujours le maître de l’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même ; il n’est pas législateur, mais il le force à donner des lois.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. III, livre V, p. 50
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« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
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« '''Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce''' ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 1, Avertissements, Préface, p. lvi
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« Quand dans un royaume, il y a plus d'avantage à faire sa cour qu'à faire son devoir, tout est perdu. »
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« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
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|auteur=Montesquieu
« '''Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une regle générale que, partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que, partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces.''' »
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|titre=De l’esprit des lois
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l'esprit des lois (1748)'', in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. I, livre XX, p. 410
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|année d'origine=1748
 
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|éditeur=Garnier
« Les nègres sont si naturellement paresseux que ceux qui sont libres ne font rien, et la plupart sont entretenus et nourris par ceux qui sont serfs ou demandent l’aumône, ou sont misérables. »
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|année=1777
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Pensées''
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|section=Préface
 
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« La race des nègres est une espèce d’hommes différente de la nôtre. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
« Si le climat a tant d’influence sur la servitude domestique et civile, il n’en a pas moins sur la servitude politique, c'est-à-dire sur celle qui soumet un peuple à un autre.  Les peuples du Nord sont plus forts et courageux que ceux du Midi : ceux-ci doivent donc, en général, être subjugués, ceux-là conquérants ; ceux-ci esclaves, ceux-là libres. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
 
 
« En entretenant la force physique et mentale, le climat froid permet donc aux hommes de détenir "le courage de défendre leur liberté, alors que le climat chaud favorise l'amollissement et l'esclavage". Esclavage qu'il est d'ailleurs un des premiers à condamner. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), Livre XIV
 
 
 
« Vous trouverez dans les climats froids des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays chauds, vous croirez vous éloigner de la morale même. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), Livre XIV
 
 
 
« Dans une nation libre, il est très souvent indifférent que les particuliers raisonnent bien ou mal : il suffit qu’ils raisonnent ; de là sort la liberté, qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748)
 
 
 
« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748)
 
 
 
« Si dans l'intérieur d'un état vous n'entendez le bruit d'aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n'y est pas. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence'' (1734)
 
 
 
« Sur le caractère de la religion chrétienne et celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l’une et rejetter l’autre : car il nous est bien plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie.
 
 
 
'''C’est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée.''' »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. IV, p. 79
 
 
 
« Je voudrais bannir les pompes funèbres : il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Lettres persanes'' (1721), éd. A. Lemerre, 1873, p. 85
 
 
 
« Chose admirable ! La religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci... Nous devons au christianisme et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l'Esprit des lois'' (1748), Livre XXIV, chap. III
 
 
 
« C’est mal raisonner contre la religion, de rassembler dans un grand ouvrage une longue énumération des maux qu’elle a produits, si l’on ne fait de même celle des biens qu’elle a faits. Si je voulois raconter tous les maux qu’on produit dans le monde les lois civiles, la monarchie, le gouvernement républicain, je dirois des choses effroyables. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l'Esprit des lois'' (1748), Livre XXIV, chap. III, éd, Garnier, 1777, pp. 125-126
 
 
 
« J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''Mes pensées''
 
 
 
« La plupart des peuples des côtes de l’Afrique sont sauvages ou barbares. Je crois que cela vient beaucoup de ce que des pays presque inhabitables séparent de petits pays qui peuvent être habités. Ils sont sans industrie ; ils n'ont point d'arts ; ils ont en abondance des métaux précieux qu'ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage; ils peuvent leur faire estimer beaucoup des choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu]
 
  
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Version du 4 juin 2022 à 22:32

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Citations

« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice [...]. »

— Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734), éd. Garnier, 1876, chap. XIV, p. 230


« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XVI, Livre XXIX, p. 435


« Comme celui qui a l’argent est toujours le maître de l’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même ; il n’est pas législateur, mais il le force à donner des lois. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. XIX, Livre XIII, p. 27


« Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, chap. I, Livre XX, p. 238


« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »

— Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Garnier, 1777, Préface, p. cxl

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