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== Citationes ==
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== Citations ==
  
« '''Il y a quatre droits naturels que les prince est obligé de conserver à chacun de ses sujets ; ils ne les tiennent que de Dieu et ils sont antérieurs à toute loi politique et civile : la vie, l'honneur, la liberté et la propriété.''' »
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« '''Peuple ! Je meurs innocent des crimes que l’on m’impute ! Je pardonne aux auteurs de ma mort ! Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France !''' »
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|auteur=Louis XVI
 
|titre=Réflexions sur mes entretiens avec M. le duc de La Vauguyon
 
|année d'origine=
 
|éditeur=J.-P. Aillaud
 
|année=1851
 
|chapitre=XIIème entretien
 
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« '''Rien.''' »
 
 
 
— Louis XVI, Journal de chasse, 14 juillet 1789
 
 
 
 
 
« '''Peuple ! Je meurs innocent des crimes que l'on m'impute ! Je pardonne aux auteurs de ma mort ! Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France !''' »
 
  
 
— Louis XVI, à la foule, au pied de la guillotine, les tambours couvrant sa voix, 21 janvier 1793 à 10:22
 
— Louis XVI, à la foule, au pied de la guillotine, les tambours couvrant sa voix, 21 janvier 1793 à 10:22
  
== Citationes de Louis XVI ==
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== Citations sur Louis XVI ==
  
 
« '''En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus.''' En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »
 
« '''En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus.''' En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »
 
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|titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1841)
 
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== Textus ==
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== Textes ==
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*[[Lettre au baron de Breteuil - Louis XVI]]
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== Bibliographie ==
  
*[[Lettre adressée au roi de Prusse — Louis XVI]]
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Citations

« Peuple ! Je meurs innocent des crimes que l’on m’impute ! Je pardonne aux auteurs de ma mort ! Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France ! »

— Louis XVI, à la foule, au pied de la guillotine, les tambours couvrant sa voix, 21 janvier 1793 à 10:22

Citations sur Louis XVI

« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »

Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45


Textes

Bibliographie

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