Différences entre les versions de « Johann Wolfgang von Goethe »

 
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=== [[Culture]] ===
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== Citations ==
  
« Qui ne connaît pas de langues étrangères ne sait rien de la sienne. »
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<poem>„Der Jude liebt das Gold und fürchtet die Gefahr
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
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Er weiß mit leichter Müh, und ohne viel zu wagen [...]
:„Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß nichts von seiner eigenen.
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Doch finden sie durch Geld den Schlüssel aller Herzen
:*[http://de.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
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Und kein Geheimnis ist, vor ihnen wohl verwahrt
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Mit jedem handeln sie, nach einer eignen Art.
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Sie wissen jedermann durch Borg und Tausch zu fassen
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Der kommt nie los der sich nur einmal eingelassen [...]
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Es ist ein jeglicher in deinem ganzen Land
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Auf ein und andre Art mit Israel verwandt
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Und dieses schlaue Volk sieht Einen Weg nur offen
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'''So lang die Ordnung steht, so lang hats nichts zu hoffen.'''“</poem>
  
=== [[Liberty]] ===
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— Johann Wolfgang von Goethe, ''Das Jahrmarktsfest zu Plundersweilern'' (1778)
  
"'''None are so hopelessly enslaved as those who falsely believe they are free.'''"
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<poem>:« Sans grand effort et sans prendre de risque, il sait
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
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:Tirer argent de tout pays par le négoce et l’intérêt. [...]
:« Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être. »
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:L’argent leur donne aussi la clef de tous les cœurs ;
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
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:Aucun secret n’est sûr dès qu’ils en sont porteurs.
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:Il traite chacun à sa façon particulière,
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:Par crédit et par change ils tiennent le pauvre hère,
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:Il ne s’en sort jamais, qui s’y est pris une fois. [...]
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:Si dans ton pays, n’importe qui, untel,
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:Est, même de loin, un parent d’Israël,
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:Ce peuple rusé y fera sa carrière,
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:'''Mais tant que règne l’ordre, il ne pourra rien faire.''' »</poem>
  
« Seul est digne de la vie et de la liberté celui qui chaque jour part pour elle au combat. »
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:Johann Wolfgang von Goethe, ''La Foire annuelle de Pillage-la-Ville'' (1778)
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
 
  
=== [[History]] ===
 
  
« Qui ne sait pas tirer les leçons de trois mille ans vit au jour le jour. »
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« Quand Ulysse parle de la mer immesurable, de la terre infinie, cela est si profondément senti, c’est vrai et humain, c’est à la fois renfermé dans des bornes étroites, et plein de mystère. À quoi me sert-il de pouvoir aujourd’hui avec chaque écolier répéter qu’elle est ronde ? Il n’en faut à l’homme que quelques mottes de terre pour soutenir sa vie, et moins encore pour y reposer ses restes. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe]
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{{Réf Livre
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|auteur=Johann Wolfgang von Goethe
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|titre=Les Souffrances du jeune Werther
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|année d'origine=1774
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|traducteur=Bernard Groethuysen
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|éditeur=Gallimard
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|collection=Folio
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|année=1973
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|ISBN=9782070364961
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|section=Livre deuxième
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|page=111}}
  
=== [[Government]] ===
 
 
« Quel est le meilleur gouvernement ? Celui qui nous enseigne à nous gouverner nous même. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe], ''Maximes et réflexions'' (1833)
 
:„Welche Regierung die beste sei? Diejenige, die uns lehrt, uns selbst zu regieren.“
 
:*[http://de.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe], ''Maximes et réflexions'' (1833)
 
 
=== [[God]] ===
 
 
« L'air frais des champs ; voilà notre vraie place ; il semble que là l'esprit de Dieu entoure l'homme de son souffle, et qu'il soit soumis à une influence divine. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Goethe Johann Wolfgang von Goethe], ''Conversations'', 1829
 
 
=== [[Human nature]] ===
 
 
« Un être qui s’habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Souvenirs de la maison des morts''
 
 
« Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier, comme individus. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Les Frères Karamazov''
 
 
=== [[Justice]] ===
 
 
« Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Les frères Karamazov''
 
 
=== [[Modernity]] ===
 
 
« Le monde a proclamé la liberté, ces derniers temps surtout, et nous, que voyons-nous dans ce qu’ils appellent la liberté ? Rien que de l’esclavage et du suicide ! Car le monde dit : "tu as des besoins et donc satisfais les car tu as les mêmes droits que les hommes les plus riches et les plus notables. N’aie pas peur de les satisfaire, et même fais les croître." Voici la doctrine actuelle du monde. C’est en cela qu’ils voient la liberté. Et quel est le résultat de ce droit à multiplier les besoins ? Chez les plus riches, l’isolement et le suicide spirituel, et chez les pauvres, la jalousie et le meurtre, car les droits sont certes donnés mais les moyens de satisfaire ces besoins, eux, on ne les indique pas encore. [...] En comprenant la liberté comme une multiplication et une satisfaction rapide de leurs besoins, ils déforment leur nature, car ils font naître en eux une multitude de désirs absurdes et stupides, d’habitudes et de lubies des plus ineptes. Ils ne vivent que pour s’envier les uns les autres, pour satisfaire leur chair et leur vanité. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski], ''Les frères Karamazov'', VI, III
 
 
=== [[Money]] ===
 
 
« L'argent, c'est la liberté monnayée. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski Fiodor Dostoïevski]
 
 
=== [[Miscellaneous]] ===
 
 
« Persévérez et tenez-vous toujours ferme à l'heure présente. Chaque moment chaque seconde est d'une valeur infinie car elle est le représentant d'une éternité tout entière. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wolfgang_von_Goethe Johann Wolfgang von Goethe], ''Conservations'', 1823
 
== Texts ==
 
 
*[[Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski]]
 
 
[[Category:Culture]]
 
[[Category:Liberty]]
 
[[Category:History]]
 
[[Category:Government]]
 
[[Category:God]]
 
[[Category:Happiness]]
 
[[Category:Human nature]]
 
[[Category:Justice]]
 
[[Category:Modernity]]
 
[[Category:Money]]
 
[[Category:Miscellaneous]]
 
[[Category:Miscellaneous authors]]
 
 
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Version actuelle datée du 9 septembre 2023 à 20:49

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Citations

„Der Jude liebt das Gold und fürchtet die Gefahr
Er weiß mit leichter Müh, und ohne viel zu wagen [...]
Doch finden sie durch Geld den Schlüssel aller Herzen
Und kein Geheimnis ist, vor ihnen wohl verwahrt
Mit jedem handeln sie, nach einer eignen Art.
Sie wissen jedermann durch Borg und Tausch zu fassen
Der kommt nie los der sich nur einmal eingelassen [...]
Es ist ein jeglicher in deinem ganzen Land
Auf ein und andre Art mit Israel verwandt
Und dieses schlaue Volk sieht Einen Weg nur offen
So lang die Ordnung steht, so lang hats nichts zu hoffen.

— Johann Wolfgang von Goethe, Das Jahrmarktsfest zu Plundersweilern (1778)

« Sans grand effort et sans prendre de risque, il sait
Tirer argent de tout pays par le négoce et l’intérêt. [...]
L’argent leur donne aussi la clef de tous les cœurs ;
Aucun secret n’est sûr dès qu’ils en sont porteurs.
Il traite chacun à sa façon particulière,
Par crédit et par change ils tiennent le pauvre hère,
Il ne s’en sort jamais, qui s’y est pris une fois. [...]
Si dans ton pays, n’importe qui, untel,
Est, même de loin, un parent d’Israël,
Ce peuple rusé y fera sa carrière,
Mais tant que règne l’ordre, il ne pourra rien faire. »

— Johann Wolfgang von Goethe, La Foire annuelle de Pillage-la-Ville (1778)


« Quand Ulysse parle de la mer immesurable, de la terre infinie, cela est si profondément senti, c’est vrai et humain, c’est à la fois renfermé dans des bornes étroites, et plein de mystère. À quoi me sert-il de pouvoir aujourd’hui avec chaque écolier répéter qu’elle est ronde ? Il n’en faut à l’homme que quelques mottes de terre pour soutenir sa vie, et moins encore pour y reposer ses restes. »

— Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774), trad. Bernard Groethuysen, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973 (ISBN 9782070364961), Livre deuxième, p. 111