Différences entre les versions de « Honoré de Balzac »

 
(34 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Image|Honoré de Balzac|}}
 
{{Image|Honoré de Balzac|}}
== Citationes ==
+
== Citations ==
  
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d'en faire légalement de très-petites. [...]
+
« '''Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à ''bien faire'', comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident.''' »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre de la contribution=Les Paysans (1844)
 +
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 +
|éditeur=A. Houssiaux
 +
|année=1855
 +
|volume=18
 +
|page=231}}
 +
 
 +
« '''Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur''', que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre=Illusions perdues
 +
|année d'origine=1837-1843
 +
|éditeur=Flammarion
 +
|collection=Garnier Flammarion
 +
|année=2010
 +
|ISBN=9782081238077
 +
|page=182}}
 +
 
 +
« [...] '''une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses.''' »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre de la contribution=Le Curé de village (1841)
 +
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 +
|éditeur=A. Houssiaux
 +
|année=1855
 +
|volume=13
 +
|page=568}}
 +
 
 +
« '''D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1841)
 +
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 +
|éditeur=A. Houssiaux
 +
|année=1855
 +
|volume=2
 +
|page=46}}
 +
 
 +
« Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre de la contribution=Le Médecin de campagne (1833)
 +
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 +
|éditeur=A. Houssiaux
 +
|année=1855
 +
|volume=13
 +
|page=414}}
 +
 
 +
« '''Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.''' »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Honoré de Balzac
 +
|titre=Eugénie Grandet
 +
|année d'origine=1833
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1999
 +
|ISBN=9782070409280
 +
|page=182}}
 +
 
 +
« '''Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites.''' [...]
  
 
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
 
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
Ligne 14 : Ligne 76 :
 
|page=44}}
 
|page=44}}
  
« Car, après tout, la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
+
« Car, après tout, '''la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté.''' »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Honoré de Balzac
 
|auteur=Honoré de Balzac
Ligne 24 : Ligne 86 :
 
|page=42}}
 
|page=42}}
  
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
+
« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Honoré de Balzac
 
|auteur=Honoré de Balzac
|titre=Eugénie Grandet
+
|titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831)
|année d'origine=1833
+
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
|éditeur=Gallimard
+
|éditeur=A. Houssiaux
|collection=Folio
+
|année=1855
|année=1999
+
|volume=14
|ISBN=9782070409280
+
|page=42}}
|page=182}}
 
  
« '''D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
+
« '''Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires''', et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. »
 
{{Réf Livre
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Honoré de Balzac
 
|auteur=Honoré de Balzac
|titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1842)
+
|titre de la contribution=Sur Catherine de Médicis (1830-1842)
 
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac
 
|éditeur=A. Houssiaux
 
|éditeur=A. Houssiaux
 
|année=1855
 
|année=1855
|volume=2
+
|volume=15
|page=46}}
+
|page=474}}
 +
{{Center|Honoré de Balzac 2|}}
  
== Bibliographia ==
+
== Bibliographie ==
  
{{Amazon|2070409341}}
+
{{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/le-pere-goriot/?asv=7|https://cdn.culturepourtous.net/wp-content/uploads/20200703211543/goriot-300x300.png}}
{{Amazon|2070411184}}
+
{{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/illusions-perdues/?asv=7|https://cdn.culturepourtous.net/wp-content/uploads/20200626231227/illusions-perdues-300x300.png}}
{{Amazon|2070465586}}
+
{{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/splendeurs-et-miseres-des-courtisanes/?asv=7|https://cdn.culturepourtous.net/wp-content/uploads/20200703211709/splendeurs-300x300.png}}
  
[[Category:Authors]]
+
{{DEFAULTSORT:Balzac, Honore de}}
{{DEFAULTSORT:Balzac, Honoré de}}
+
[[Category:Auctores]]
{{Facebook}}
+
{{Footer}}

Version actuelle datée du 22 juin 2023 à 11:24

Honoré de Balzac.jpg

Citations

« Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à bien faire, comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident. »

— Honoré de Balzac, « Les Paysans (1844) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 18, p. 231


« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur, que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. »

— Honoré de Balzac, Illusions perdues (1837-1843), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782081238077), p. 182


« [...] une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses. »

— Honoré de Balzac, « Le Curé de village (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 13, p. 568


« D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie. »

— Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 46


« Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »

— Honoré de Balzac, « Le Médecin de campagne (1833) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 13, p. 414


« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »

— Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182


« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. [...]

Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 44


« Car, après tout, la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires, et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. »

— Honoré de Balzac, « Sur Catherine de Médicis (1830-1842) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 15, p. 474
Honoré de Balzac 2.jpg

Bibliographie

goriot-300x300.png illusions-perdues-300x300.png splendeurs-300x300.png