Différences entre les versions de « Honoré de Balzac »

 
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== Citations ==
« '''D’abord une jalousie universelle ; les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorité reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_De_Balzac Honoré de Balzac], ''Mémoires de deux jeunes mariées'' (1842), in ''Œuvres complètes'', éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 46
 
  
"Yes, I don’t fear to say it; the sole existence of a social state is a huge and splendid crime against humanity."
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« '''Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à ''bien faire'', comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident.''' »
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac]
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{{Réf Livre
:« "Oui je ne crains pas de le dire ; la seule présence d'un État social est un grand et magnifique crime contre l'humanité. [...] je le répète donc, un pacte social est un crime, car Dieu nous créa libres et maîtres de nous-mêmes », dit Vanhers, et il ajoute : "Si Sténie n'était pas mariée, le crime n'existerait pas ; donc le crime vient du fait du mariage ; qui l'institua ? le pacte social dont j'ai tout à l'heure ruiné l'édifice injuste. [...] De quoi seras-tu criminel ? de désobéir à la loi de l'homme en suivant celle de la nature. Cette contradiction perpétuelle ne cessera jamais." »
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|auteur=Honoré de Balzac
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_De_Balzac Honoré de Balzac], ''Sténie ou les erreurs philosophiques'', dans Œuvres diverses, I, cit., ''Lettre XXXV'', p. 818
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« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d'en faire légalement de très-petites. [...]
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« '''Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur''', que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. »
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« [...] '''une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses.''' »
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« '''D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
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« Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »
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« '''Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.''' »
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« '''Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites.''' [...]
  
 
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
 
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''La peau de chagrin'' (1831), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', vol. 14, éd. A. Houssiaux, 1855, p. 44
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« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
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« Car, après tout, '''la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''Eugénie Grandet'' (1833), éd. Gallimard, coll. Folio, 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182
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« Parmi les femmes, Eugénie Grandet sera peut-être un type, celui des dévouements jetés à travers les orages du monde et qui s'y engloutissent comme une noble statue enlevée à la Grèce et qui, pendant le transport, tombe à la mer où elle demeurera toujours ignorée. »
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« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''Eugénie Grandet'' (1833), éd. Charpentier, 1839, conclusion, novembre 1833, p. 336
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« '''En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus.''' En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »
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« '''Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires''', et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''Mémoires de deux jeunes mariées'' (1841), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45
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Citations

« Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à bien faire, comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident. »

— Honoré de Balzac, « Les Paysans (1844) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 18, p. 231


« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur, que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. »

— Honoré de Balzac, Illusions perdues (1837-1843), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2010 (ISBN 9782081238077), p. 182


« [...] une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses. »

— Honoré de Balzac, « Le Curé de village (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 13, p. 568


« D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie. »

— Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 46


« Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »

— Honoré de Balzac, « Le Médecin de campagne (1833) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 13, p. 414


« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »

— Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182


« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. [...]

Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 44


« Car, après tout, la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »

— Honoré de Balzac, « La Peau de chagrin (1831) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 14, p. 42


« Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires, et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. »

— Honoré de Balzac, « Sur Catherine de Médicis (1830-1842) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 15, p. 474
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Bibliographie

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