Différences entre les versions de « Honoré de Balzac »

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"Election, it's the tide of mediocrity."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac]
 
:« L’élection, c’est la marée des médiocrités. »
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_De_Balzac Honoré de Balzac]
 
  
 
« '''D’abord une jalousie universelle ; les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorité reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
 
« '''D’abord une jalousie universelle ; les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorité reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' »
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:« "Oui je ne crains pas de le dire ; la seule présence d'un État social est un grand et magnifique crime contre l'humanité. [...] je le répète donc, un pacte social est un crime, car Dieu nous créa libres et maîtres de nous-mêmes », dit Vanhers, et il ajoute : "Si Sténie n'était pas mariée, le crime n'existerait pas ; donc le crime vient du fait du mariage ; qui l'institua ? le pacte social dont j'ai tout à l'heure ruiné l'édifice injuste. [...] De quoi seras-tu criminel ? de désobéir à la loi de l'homme en suivant celle de la nature. Cette contradiction perpétuelle ne cessera jamais." »
 
:« "Oui je ne crains pas de le dire ; la seule présence d'un État social est un grand et magnifique crime contre l'humanité. [...] je le répète donc, un pacte social est un crime, car Dieu nous créa libres et maîtres de nous-mêmes », dit Vanhers, et il ajoute : "Si Sténie n'était pas mariée, le crime n'existerait pas ; donc le crime vient du fait du mariage ; qui l'institua ? le pacte social dont j'ai tout à l'heure ruiné l'édifice injuste. [...] De quoi seras-tu criminel ? de désobéir à la loi de l'homme en suivant celle de la nature. Cette contradiction perpétuelle ne cessera jamais." »
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_De_Balzac Honoré de Balzac], ''Sténie ou les erreurs philosophiques'', dans Œuvres diverses, I, cit., ''Lettre XXXV'', p. 818
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_De_Balzac Honoré de Balzac], ''Sténie ou les erreurs philosophiques'', dans Œuvres diverses, I, cit., ''Lettre XXXV'', p. 818
 
« Un peuple qui a quarante mille lois n'a pas de loi. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac]
 
  
 
« Laisser aller en paix un malfaiteur, n'est ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »
 
« Laisser aller en paix un malfaiteur, n'est ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »
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Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
 
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''La peau de chagrin'' (1831), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', vol. 14, éd. A. Houssiaux, 1855, p. 44
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''La peau de chagrin'' (1831), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', vol. 14, éd. A. Houssiaux, 1855, p. 44
 
« Dieu est le poète et les hommes ne sont que les acteurs ; ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Guez_de_Balzac Jean-Louis Guez de Balzac], ''Le Socrate chrétien''
 
  
 
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
 
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
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« '''En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus.''' En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »
 
« '''En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus.''' En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''Mémoires de deux jeunes mariées'' (1841), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], ''Mémoires de deux jeunes mariées'' (1841), in ''Œuvres complètes de H. de Balzac'', éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45
 
"I write by the light of two eternal truths: religion and monarchy, those twin essentials affirmed by contemporary events, and towards which every intelligent author should seek to direct our country."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Honore_de_Balzac Honoré de Balzac], 1842
 
:« J’écris à la lueur de deux vérités éternelles, la religion et la monarchie. »
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac Honoré de Balzac], 1842
 
  
 
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Version du 18 janvier 2017 à 09:29

Honoré de Balzac.jpg

« D’abord une jalousie universelle ; les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorité reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie. »

  • Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1842), in Œuvres complètes, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 46

"Yes, I don’t fear to say it; the sole existence of a social state is a huge and splendid crime against humanity."

« "Oui je ne crains pas de le dire ; la seule présence d'un État social est un grand et magnifique crime contre l'humanité. [...] je le répète donc, un pacte social est un crime, car Dieu nous créa libres et maîtres de nous-mêmes », dit Vanhers, et il ajoute : "Si Sténie n'était pas mariée, le crime n'existerait pas ; donc le crime vient du fait du mariage ; qui l'institua ? le pacte social dont j'ai tout à l'heure ruiné l'édifice injuste. [...] De quoi seras-tu criminel ? de désobéir à la loi de l'homme en suivant celle de la nature. Cette contradiction perpétuelle ne cessera jamais." »
  • Honoré de Balzac, Sténie ou les erreurs philosophiques, dans Œuvres diverses, I, cit., Lettre XXXV, p. 818

« Laisser aller en paix un malfaiteur, n'est ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »

« Placés aux deux extrêmes du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »

« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d'en faire légalement de très-petites. [...]

Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »

  • Honoré de Balzac, La peau de chagrin (1831), in Œuvres complètes de H. de Balzac, vol. 14, éd. A. Houssiaux, 1855, p. 44

« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »

  • Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Gallimard, coll. Folio, 1999 (ISBN 9782070409280), p. 182

« Parmi les femmes, Eugénie Grandet sera peut-être un type, celui des dévouements jetés à travers les orages du monde et qui s'y engloutissent comme une noble statue enlevée à la Grèce et qui, pendant le transport, tombe à la mer où elle demeurera toujours ignorée. »

  • Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (1833), éd. Charpentier, 1839, conclusion, novembre 1833, p. 336

« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. En voulant devenir une nation, les Français ont renoncé à être un empire. En proclamant l’égalité des droits à la succession paternelle, ils ont tué l’esprit de famille, ils ont créé le fisc ! Mais ils ont préparé la faiblesse des supériorités et la force aveugle de la masse, l’extinction des arts, le règne de l’intérêt personnel et frayé les chemins à la Conquête. Nous sommes entre deux systèmes : ou constituer l’État par la Famille, ou le constituer par l’intérêt personnel : la démocratie ou l’aristocratie, la discussion ou l’obéissance, le catholicisme ou l’indifférence religieuse, voilà la question en peu de mots. J’appartiens au petit nombre de ceux qui veulent résister à ce qu’on nomme le peuple, dans son intérêt bien compris. Il ne s’agit plus ni de droits féodaux, comme on le dit aux niais, ni de gentilhommerie, il s’agit de l’État, il s’agit de la vie de la France. Tout pays qui ne prend pas sa base dans le pouvoir paternel est sans existence assurée. Là commence l’échelle des responsabilités, et la subordination, qui monte jusqu’au roi. Le roi, c’est nous tous ! Mourir pour le roi, c’est mourir pour soi-même, pour sa famille, qui ne meurt pas plus que ne meurt le royaume. »

  • Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1841), in Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45

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