Différences entre les versions de « Gustave Flaubert »

 
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== Citations ==
 
== Citations ==
  
« '''Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues.''' »
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« La notion d’esprit est tout à fait perdue en France. On devient idiot. Il y a ramollissement de la cervelle publique. »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853
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— Gustave Flaubert, Lettre à Raoul Duval, 30 janvier 1880
  
  
« '''Quand le peuple ne croira plus à l’Immaculée Conception, il croira aux tables tournantes.''' »
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« Sans doute par l’effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d’Orient, je suis indigné contre l’Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l’attaque ? Cette prétention de défendre l’Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m’exaspère. Je demande, au nom de l’humanité, à ce qu’on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu’on détruise la Mecque, et que l’on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme. »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Mademoiselle Leroyer de Chantempie, 25 janvier 1866
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— Gustave Flaubert, Lettre à Edma Roger des Genettes, 19 janvier 1878
  
  
« Il faut, si l’on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit. L’''humanité est ainsi'', il ne s’agit pas de la changer, mais de la connaître. »
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« [...] la France s’enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l’espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l’abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »
{{Réf Livre
 
|auteur=Gustave Flaubert
 
|titre=Pensées de Gustave Flaubert
 
|éditeur=Louis Conard
 
|année=1915
 
|page=60}}
 
  
« Celui qui ne dit pas de mal des femmes ne les aime point, puisque la manière la plus profonde de sentir quelque chose est d’en souffrir. »
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— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 2 décembre 1874
{{Réf Livre
 
|auteur=Gustave Flaubert
 
|titre de la contribution=Notes de voyages, II
 
|titre=Œuvres complètes de Gustave Flaubert
 
|éditeur=Louis Conard
 
|année=1910
 
|tome=V
 
|page=359}}
 
 
 
« C’est parce que je crois à l’évolution perpétuelle de l’humanité et à ses formes incessantes, que je hais tous les cadres où on veut la fourrer de vive force, toutes les formalités dont on la définit, tous les plans que l’on rêve pour elle. La démocratie n’est pas plus son dernier mot que l’esclavage ne l’a été, que la féodalité ne l’a été, que la monarchie ne l’a été. L’horizon perçu par les yeux humains n’est jamais le rivage, parce qu’au delà de cet horizon il y en a un autre, et toujours ! Ainsi chercher la meilleure des religions ou le meilleur des gouvernements, me semble une folie niaise. Le meilleur, pour moi, c’est celui qui agonise, parce qu’il va faire place à un autre. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Gustave Flaubert
 
|titre=Pensées de Gustave Flaubert
 
|éditeur=Louis Conard
 
|année=1915
 
|page=62-63}}
 
 
 
« L’égalité, c’est l’esclavage. Voilà pourquoi j’aime l’art. C’est que là, au moins, tout est liberté dans ce monde des fictions. »
 
 
 
— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 15-16 mai 1852
 
  
  
 
« '''Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois.''' »
 
« '''Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois.''' »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, Croisset, 7 octobre 1871
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— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871
  
  
« La Magie croit aux transformations immédiates par la vertu des formules, exactement comme le Socialisme. »
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« '''Quand le peuple ne croira plus à l’Immaculée Conception, il croira aux tables tournantes.''' »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Du Camp, 1879
+
— Gustave Flaubert, Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, 25 janvier 1866
  
  
« Cela est d’un haut grotesque que de voir ainsi la loi se torturer comme elle peut et se casser les reins de fatigue, à vouloir retenir l’immense nouveau qui déborde de partout. '''Le temps approche où toute nationalité va disparaître. La “patrie” alors sera un archéologisme comme la “tribu”. Le mariage lui-même me semble vigoureusement attaqué par toutes les lois que l’on fait contre l’adultère. On le réduit à la proportion d’un délit.''' »
+
« Je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Louis Bouilhet, 19 décembre 1850
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— Gustave Flaubert, Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, 30 mars 1857
  
  
« Sans doute par l’effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d’Orient, je suis indigné contre l’Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l’attaque ? Cette prétention de défendre l’Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m’exaspère. Je demande, au nom de l’humanité, à ce qu’on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu’on détruise la Mecque, et que l’on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme. »
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« '''Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues.''' »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Madame Roger des Genettes, 19 janvier 1878
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— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853
  
  
« La notion d’esprit est tout à fait perdue en France. On devient idiot. Il y a ramollissement de la cervelle publique. »
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« L’égalité, c’est l’esclavage. Voilà pourquoi j’aime l’art. C’est que là, au moins, tout est liberté dans ce monde des fictions. »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Raoul-Duval, Croisset, 30 janvier 1880
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— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 15-16 mai 1852
  
  
« [...] la France s’enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l’espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l’abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »
+
« Cela est d’un haut grotesque que de voir ainsi la loi se torturer comme elle peut et se casser les reins de fatigue, à vouloir retenir l’immense nouveau qui déborde de partout. '''Le temps approche où toute nationalité va disparaître. La “patrie” alors sera un archéologisme comme la “tribu”. Le mariage lui-même me semble vigoureusement attaqué par toutes les lois que l’on fait contre l’adultère. On le réduit à la proportion d’un délit.''' »
  
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 2 décembre 1874
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— Gustave Flaubert, Lettre à Louis Bouilhet, 19 décembre 1850
 
 
 
 
« Je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. »
 
  
— Gustave Flaubert, Lettre à Mademoiselle Leroyer de Chantepie, 30 mars 1857
 
 
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 17:43

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Citations

« La notion d’esprit est tout à fait perdue en France. On devient idiot. Il y a ramollissement de la cervelle publique. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Raoul Duval, 30 janvier 1880


« Sans doute par l’effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d’Orient, je suis indigné contre l’Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l’attaque ? Cette prétention de défendre l’Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m’exaspère. Je demande, au nom de l’humanité, à ce qu’on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu’on détruise la Mecque, et que l’on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Edma Roger des Genettes, 19 janvier 1878


« [...] la France s’enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l’espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l’abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »

— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 2 décembre 1874


« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 7 octobre 1871


« Quand le peuple ne croira plus à l’Immaculée Conception, il croira aux tables tournantes. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, 25 janvier 1866


« Je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, 30 mars 1857


« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 20 juin 1853


« L’égalité, c’est l’esclavage. Voilà pourquoi j’aime l’art. C’est que là, au moins, tout est liberté dans ce monde des fictions. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 15-16 mai 1852


« Cela est d’un haut grotesque que de voir ainsi la loi se torturer comme elle peut et se casser les reins de fatigue, à vouloir retenir l’immense nouveau qui déborde de partout. Le temps approche où toute nationalité va disparaître. La “patrie” alors sera un archéologisme comme la “tribu”. Le mariage lui-même me semble vigoureusement attaqué par toutes les lois que l’on fait contre l’adultère. On le réduit à la proportion d’un délit. »

— Gustave Flaubert, Lettre à Louis Bouilhet, 19 décembre 1850

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