Différences entre les versions de « Gustave Flaubert »

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« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »
 
« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance''
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'', t. VII, p. 153
  
 
« La France s'enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l'espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l'abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »
 
« La France s'enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l'espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l'abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »

Version du 13 février 2017 à 06:33

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Citationes

« Dans le règne de l’égalité, et il approche, on écorchera vif tout ce qui ne sera pas couvert de verrues. »

« L'égalité, c'est l'esclavage. Voilà pourquoi j'aime l'art. C'est que là, au moins, tout est liberté dans ce monde des fictions. »

« Tout le rêve de la démocratie est d'élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

« C'est parce que je crois à l'évolution perpétuelle de l'humanité et à ses formes incessantes, que je hais tous les cadres où on veut la fourrer de vive force, toutes les formalités dont on la définit, tous les plans que l'on rêve pour elle. La démocratie n'est pas plus son dernier mot que l'esclavage ne l'a été, que la féodalité ne l'a été, que la monarchie ne l'a été. »

« La Magie croit aux transformations immédiates par la vertu des formules, exactement comme le Socialisme. »

« Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu'ils me semblent également bornés, faux, puérils, s'attaquant à l'éphémère, sans vues d'ensemble et ne s'élevant jamais au-dessus de l’utile. J'ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C'est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J'ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. »

« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. »

« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »

« La France s'enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l'espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l'abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »

« La notion d'esprit est tout à fait perdue en France. On devient idiot. Il y a ramollissement de la cervelle publique. »

« Sans doute par l'effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d'Orient, je suis indigné contre l'Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l'attaque ? Cette prétention de défendre l'Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m'exaspère. Je demande, au nom de l'humanité, à ce qu'on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu'on détruise La Mecque, et que l'on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme. »

« Il faut, si l’on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit. L’humanité est ainsi, il ne s’agit pas de la changer, mais de la connaître. »

« Celui qui ne dit pas de mal des femmes ne les aime point, puisque la manière la plus profonde de sentir quelque chose est d’en souffrir. »

  • Gustave Flaubert, Notes de voyages, II, in Œuvres complètes de Gustave Flaubert, éd. Louis Conard, 1910, t. V, p. 359

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