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« Nous, syndicalistes et nationalistes, nous invitons les patriotes et les syndicalistes à retourner leur colère contre le gouvernement qui a essayé de les opposer les uns aux autres et porter leurs coups non contre la Patrie ou contre les Bourses du travail, mais contre l’État démocratique et contre ses maîtres, Juifs et étrangers, qui gouvernent la France et l’exploitent du péristyle de la Bourse. »
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« Oui, nous sommes résolument opposés au capitalisme politique. Par syndicalisme, par nationalisme, par catholicisme nous sommes opposés à la domination de l’or, à la ploutocratie, qu’elle soit nationale ou internationale, qu’elle règne sous son nom propre ou sous le couvert de la république ou de la monarchie. »
 
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== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==

Version du 12 janvier 2024 à 21:32

Georges Valois.jpg

Citations

« Nationalisme + Socialisme = Fascisme »

— Georges Valois, Le Fascisme (1927), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1927, p. 21


« Au-dessus des classes et des partis, la révolution nationale dresse l’État national.

L’État national apparaît sous la figure d’un chef.

Le chef n’est point l’homme d’un parti ou d’une classe. Il est le chef national, le chef en qui tout homme reconnaît ses propres traits.

Il est le Chef sur qui aucun groupe, aucune classe, aucun parti ne peut exercer de pression, et qui est l’incarnation de l’intérêt national. Il est l’Unité, unité de pensée, unité de direction, unité de commandement.

Il est le Combattant qui tient l’épée, le haut justicier, le défenseur de la paix civile. Son premier attribut est l’épée, parce que l’État n’est pas un simple administrateur des choses, mais un être qui doit vivre selon les vertus héroïques, qui agit sur nos passions, qui doit être prêt à chaque instant à défendre notre pensée, nos personnes et nos biens. Il porte l’épée, pour rappeler à tous qu’il est le symbole de l’héroïsme et non le représentant de l’argent, maître actuel de l’État libéral. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 185


Le Parlement « est une institution qu’il faut détruire, car c’est par elle que l’esprit mercantile et juridique du bourgeois a dissocié les forces nationales. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 175


« La révolution nationale, c’est l’opération par laquelle les combattants, sous le commandement d’un chef national, appuyés par l’élite intellectuelle, bourgeoise et ouvrière du pays, renverseront l’État libéral, supprimeront ses institutions politiques, économiques et sociales, et construiront l’État national, avec ses institutions propres.

La révolution nationale est une révolution totale. Ce n’est pas un ensemble de réformes. C’est un renversement des valeurs sur lesquelles vivent depuis un siècle les États bourgeois, libéraux, démocratiques et parlementaires. [...]

[...] l’État bourgeois, libéral, démocratique et ploutocratique, s’est donné à lui-même une constitution qui organise la médiocrité : il est le produit de l’élection, qui est la coalition des médiocres contre les véritables chefs. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 169-172


« Au financier, au pétrolier, à l’éleveur de porcs qui se croient les maîtres du monde et veulent l’organiser selon la loi de l’argent, selon les besoins de l’automobile, selon la philosophie des cochons, et plier les peuples à la politique du dividende, le bolcheviste et le fasciste répondent en levant l’épée. L’un et l’autre proclament la loi du combattant. Mais le bolcheviste slave arme son bras pour s’élancer à la conquête des richesses accumulées dans le monde romain. Le fasciste latin dresse la hache pour fonder la paix et protéger le laboureur contre l’usurier. Ce n’est point par hasard que la réaction contre le régime bourgeois produit le bolchevisme en Russie et le fascisme en Italie. Le bolcheviste slave, c’est le guerrier du Nord, qui se place à la tête des hordes asiatiques et scythiques et à qui sa doctrine fournit une justification pour partir au pillage du monde romain, qu’il nomme le monde capitaliste. Le fasciste latin, c’est le combattant du Midi, qui veut arracher l’État aux mains débiles de l’administrateur bourgeois, protéger le travail contre l’argentier, et redresser les défenses de la civilisation abandonnées par les mercantis et les juristes incapables de porter les armes. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 158


« [...] la paix bourgeoise, la paix des financiers, qui rejette l’Europe tout entière dans la corruption de l’argent. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 157


« L’Europe tout entière retentit encore du fracas de l’effondrement de l’Empire qui se produisit lorsque, Rome devenue trop riche, l’Argent l’emporta sur le glaive, lorsque l’esprit combattant de Rome héroïque céda devant l’esprit bourgeois de Rome riche et jouisseuse.

Rome état la grande gardienne de la civilisation, la grande créatrice de la paix. Rome avait compris cette grande loi historique de l’Europe qui veut que la civilisation fleurisse autour de ce lac qu’aucun de ceux qui l’ont contemplé ne peut faire resurgir dans son esprit sans connaître une sorte d’exaltation sacrée. La Méditerranée est le lac sacré de la civilisation. C’est sur ses rivages que s’arrêtent les peuples qui cherchent leur place au soleil. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 152-153


« [...] une des plus grandes causes de la diminution de l’influence catholique, une des grandes causes de la faiblesse de la pensée catholique au XIXe siècle, c’est l’embourgeoisement d’une partie du clergé. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 145


« Le bourgeois libéral représentait l’Argent, mais recouvert d’un voile pieux ; le bourgeois national représentait l’Argent, mais avec un petit morceau du drapeau tricolore ; le bourgeois radical représente l’Argent nu et obscène. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 132


« Quand le bourgeois veut être le premier dans l’État, c’est un destructeur, ou un chef qui s’abandonne, c’est Étienne Marcel, c’est Guizot, c’est M. Thiers, c’est M. Raymond Poincaré. Quand le bourgeois consent à servir, c’est un grand serviteur du Prince et du Peuple, c’est Colbert. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 93


« Que les bourgeois, s’ils conservent leur cité, s’accommodent volontiers du nouveau maître de la terre et des routes. Leur bien, c’est leurs affaires et leurs franchises, et non de battre la campagne pour chasser l’envahisseur. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 86


« Avec l’État libéral, la nation est une juxtaposition de citoyens dont la règle individuelle est la loi de l’argent, qui ne se différencient que par l’argent. Avec l’État national, la nation est une organisation de familles, qui font corps avec les régions et les métiers. Au régime des assemblées irresponsables, est substitué le régime des chefs responsables. La nation est une hiérarchie de chefs, qui va du chef de famille au chef de l’État ; une élite organisée la pénètre, laissant à chaque classe de citoyens le soin de défendre ses intérêts propres, mais faisant vivre partout les valeurs nationales. Enfin la grandeur privée n’est plus fondée sur l’argent ; elle repose sur les services rendus à la nation, sur l’apport fait à la grandeur nationale. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 69


« La Famille, pierre angulaire de la Cité, est niée par l’État lui-même, dont toutes les lois la disloquent, la dispersent, la ruinent, dont aucun ne la reconnaît comme la cellule mère de la nation. La Cité n’est officiellement qu’une assemblée de citoyens sans liens entre eux, ni familiaux, ni corporatifs. Les citoyens sont abandonnés à une liberté qui ne profite qu’aux plus mauvais d’entre eux. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 65-66


« La propriété familiale et personnelle est le plus puissant moyen de faire sortir l’homme du nomadisme, de la barbarie, de le fixer au sol et de lui faire construire la cité, de le faire entrer dans les voies de la civilisation. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 61


« La philosophie du combattant, qui défend les valeurs héroïques nationales, s’oppose à la philosophie du financier, pour qui il n’y a dans le monde que des valeurs de bourse, et des commissions sur les emprunts, qu’ils soient français ou allemands. »

— Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 49


« Vaincus politiquement, les bourgeois conservateurs français ont été amenés à subir tant dans leur vie politique que dans leur vie commerciale et industrielle un sentiment général qui accordait la supériorité à toutes les méthodes, politiques ou économiques, des triomphateurs. [...]

La bourgeoisie cléricale a perdu dans la démocratie les qualités actives de ses ancêtres ; elle a perdu son organisation et, en même temps, son esprit. [...] Il faut dire que la bourgeoisie cléricale, qui a pourtant conservé les traditions (mais inorganisées) de la bourgeoisie classique française, n’est pas en mesure actuellement de les imposer à l’économie française, et par conséquent est hors d’état d’accomplir sa fonction nationale et de lutter, dans la production et les échanges, contre la bourgeoisie juive.

— Georges Valois, « La bourgeoisie capitaliste », dans Cahiers du Cercle Proudhon, éd. Avatar, 2007, Cahiers V-VI, p. 288-291


« La démocratie historique, qui a détruit les corps professionnels et régionaux des nations, a fait du bourgeois, organisateur de la production, de l’échange et de l’épargne, un marchand d’or et un jouisseur dénationalisé. »

— Georges Valois, « La bourgeoisie capitaliste », dans Cahiers du Cercle Proudhon, éd. Avatar, 2007, Cahiers V-VI, p. 282-283


« Nous, syndicalistes et nationalistes, nous invitons les patriotes et les syndicalistes à retourner leur colère contre le gouvernement qui a essayé de les opposer les uns aux autres et porter leurs coups non contre la Patrie ou contre les Bourses du travail, mais contre l’État démocratique et contre ses maîtres, Juifs et étrangers, qui gouvernent la France et l’exploitent du péristyle de la Bourse. »

— Georges Valois, « Déclarations du Cercle à propos des incidents qui se sont produits devant la Bourse du Travail le 30 mars 1912 » (3 avril 1912), dans Cahiers du Cercle Proudhon, éd. Avatar, 2007, Cahiers III-IV, p. 247


« Oui, nous sommes résolument opposés au capitalisme politique. Par syndicalisme, par nationalisme, par catholicisme nous sommes opposés à la domination de l’or, à la ploutocratie, qu’elle soit nationale ou internationale, qu’elle règne sous son nom propre ou sous le couvert de la république ou de la monarchie. »

— Georges Valois, « Notre première année » (janvier-février 1912), dans Cahiers du Cercle Proudhon, éd. Avatar, 2007, Cahiers III-IV, p. 232


Bibliographie

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