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« Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets tels des enfants mineurs, incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter d’une manière purement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir. »
 
« Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets tels des enfants mineurs, incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter d’une manière purement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Théorie pratique. Sur un prétendu droit de mentir par humanité'' (1797), trad. Louis Guillermit, éd. Vrin, 1990
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Théorie pratique. Sur un prétendu droit de mentir par humanité'' (1797), trad. Louis Guillermit, éd. Vrin, 1990
 
== [[Law]] ==
 
  
 
« Le droit est la limitation de la liberté de chacun à la condition de son accord à la liberté de tous en tant que celle-ci est possible selon une loi universelle. »
 
« Le droit est la limitation de la liberté de chacun à la condition de son accord à la liberté de tous en tant que celle-ci est possible selon une loi universelle. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Théorie et pratique''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Théorie et pratique''
 
== [[Race]] ==
 
  
 
« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie. [...] Les Noirs [...] sont si bavards qu’il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »
 
« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie. [...] Les Noirs [...] sont si bavards qu’il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Essai sur les maladies de la tête : observation sur le sentiment du beau et du sublime''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Essai sur les maladies de la tête : observation sur le sentiment du beau et du sublime''
 
== [[Culture]] ==
 
  
 
« Le beau est le symbole du bien moral. »
 
« Le beau est le symbole du bien moral. »
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« Quand  un homme donne une chose pour belle, il prétend trouver la même satisfaction en autrui; il ne juge pas seulement pour lui mais pour tous et parle alors de beauté comme si elle était une propriété des objets. »
 
« Quand  un homme donne une chose pour belle, il prétend trouver la même satisfaction en autrui; il ne juge pas seulement pour lui mais pour tous et parle alors de beauté comme si elle était une propriété des objets. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Critique de la faculté de juger''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Critique de la faculté de juger''
 
== [[Death]] ==
 
  
 
« La peur de la mort qui est naturelle à tous les hommes, même aux plus malheureux, et fût-ce au plus sage, n'est pas un frémissement d'horreur devant le fait de périr, mais comme le dit justement Montaigne, devant la pensée d'''avoir péri'' (d'être mort) ; cette pensée, le candidat au suicide s'imagine l'avoir encore après la mort, puisque le cadavre qui n'est plus lui, il le pense comme soi-même plongé dans l'obscurité de la tombe ou n'importe où ailleurs. L'illusion ici n'est pas à supprimer ; car elle réside dans la nature de la pensée, en tant que parole qu'on adresse à soi-même et sur soi-même.
 
« La peur de la mort qui est naturelle à tous les hommes, même aux plus malheureux, et fût-ce au plus sage, n'est pas un frémissement d'horreur devant le fait de périr, mais comme le dit justement Montaigne, devant la pensée d'''avoir péri'' (d'être mort) ; cette pensée, le candidat au suicide s'imagine l'avoir encore après la mort, puisque le cadavre qui n'est plus lui, il le pense comme soi-même plongé dans l'obscurité de la tombe ou n'importe où ailleurs. L'illusion ici n'est pas à supprimer ; car elle réside dans la nature de la pensée, en tant que parole qu'on adresse à soi-même et sur soi-même.
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Anthropologie du point de vue pragmatique'', 1798, tr. Michel Foucault, éd. Vrin, pp. 46-47
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant Emmanuel Kant], ''Anthropologie du point de vue pragmatique'', 1798, tr. Michel Foucault, éd. Vrin, pp. 46-47
  
== Quotes about Immanuel Kant ==
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== Citationes de Immanuel Kant ==
  
 
« Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. »
 
« Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. »
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*[[Nicolás Gómez Dávila]], ''Carnets d'un vaincu'', trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 137
 
*[[Nicolás Gómez Dávila]], ''Carnets d'un vaincu'', trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 137
  
== Source ==
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== Bibliographia ==
 
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Version du 24 octobre 2016 à 19:07

Citationes

« Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets tels des enfants mineurs, incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter d’une manière purement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir. »

  • Emmanuel Kant, Théorie pratique. Sur un prétendu droit de mentir par humanité (1797), trad. Louis Guillermit, éd. Vrin, 1990

« Le droit est la limitation de la liberté de chacun à la condition de son accord à la liberté de tous en tant que celle-ci est possible selon une loi universelle. »

« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie. [...] Les Noirs [...] sont si bavards qu’il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »

  • Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de la tête : observation sur le sentiment du beau et du sublime

« Le beau est le symbole du bien moral. »

« L'art est la belle représentation d'une chose et non la représentation d'une belle chose. »

« Quand un homme donne une chose pour belle, il prétend trouver la même satisfaction en autrui; il ne juge pas seulement pour lui mais pour tous et parle alors de beauté comme si elle était une propriété des objets. »

« La peur de la mort qui est naturelle à tous les hommes, même aux plus malheureux, et fût-ce au plus sage, n'est pas un frémissement d'horreur devant le fait de périr, mais comme le dit justement Montaigne, devant la pensée d'avoir péri (d'être mort) ; cette pensée, le candidat au suicide s'imagine l'avoir encore après la mort, puisque le cadavre qui n'est plus lui, il le pense comme soi-même plongé dans l'obscurité de la tombe ou n'importe où ailleurs. L'illusion ici n'est pas à supprimer ; car elle réside dans la nature de la pensée, en tant que parole qu'on adresse à soi-même et sur soi-même.

La pensée que « je ne suis pas » ne peut absolument pas exister ; car si je ne suis pas, je ne peux pas non plus être conscient que je ne suis pas. Je peux bien dire : je ne suis pas en bonne santé, etc., en pensant des prédicats de moi-même qui ont valeur négative (comme cela arrive pour tous les verba [Attributs]) mais, parlant à la première personne, nier le sujet lui-même (celui-ci en quelque sorte s'anéantit) est une contradiction. »

  • Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, 1798, tr. Michel Foucault, éd. Vrin, pp. 46-47

Citationes de Immanuel Kant

« Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. »

« Kant a ouvert la geôle de l'Aufklärung, mais il a laissé le prisonnier dans la cour de la prison. »

  • Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu, trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 137

Bibliographia

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