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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Burke Edmund Burke], ''Réflexions sur la Révolution de France'', Pluriel Histoire, paris 2004, pp. 100-101
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Burke Edmund Burke], ''Réflexions sur la Révolution de France'', Pluriel Histoire, paris 2004, pp. 100-101
  
« Vous êtes, à ce qui me semble, gentis incunabula nostræ, et toujours la France a exercée sur l’Angleterre une influence morale plus ou moins forte. Lorsque la source qui est chew vous se trouvera obstruée ou souillée, les eaux qui en partent seront bientôt taries en Angleterre, ou bien elles perdront leur limpidité, ''et peut-être qu’il en sera de même pour toutes les autres nations''. De là vient, suivant ma manière de voir, que l’Europe n’est que trop intéressée à tout ce que se fait en France. »
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« Vous êtes, à ce qui me semble, gentis incunabula nostræ, et toujours la France a exercée sur l’Angleterre une influence morale plus ou moins forte. Lorsque la source qui est chez vous se trouvera obstruée ou souillée, les eaux qui en partent seront bientôt taries en Angleterre, ou bien elles perdront leur limpidité, ''et peut-être qu’il en sera de même pour toutes les autres nations''. De là vient, suivant ma manière de voir, que l’Europe n’est que trop intéressée à tout ce que se fait en France. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Burke Edmund Burke], ''Reflections on the Revolution in France'', London, Dodley, 1793, in-8°, pp. 118-119
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Burke Edmund Burke], ''Reflections on the Revolution in France'', London, Dodley, 1793, in-8°, pp. 118-119
  

Version du 10 octobre 2014 à 14:29

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Countries

« S'il est une chose certaine, c'est que dans notre monde européen, les moeurs et la civilisation et toutes les bonnes choses qui tiennent à elles, dépendent depuis des siècles de deux principes et résultent de leur combinaison : je veux dire l'esprit de noblesse et l'esprit de religion. La noblesse et le clergé, celui-ci par profession et celle-là par patronage, ont perpétué l'existence du savoir même aux époques où tout n'était que combat et confusion, et où les gouvernements existaient plutôt dans leurs éléments que dans leurs véritable forme.

Il est difficile de savoir si c'est de vous que l'Angleterre a appris ces grands et honorables principes et ces règles de conduite dont nous conservons encore des traces considérables, ou si c'est vous qui nous les avez empruntés. Je pense pour une part que c'est chez vous qu'on en découvre le mieux les origines. Il me semble que vous êtes gentis incunabula nostrae. La France a toujours influé plus ou moins sur les moeurs de l'Angleterre. »

  • Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, pp. 100-101

« Vous êtes, à ce qui me semble, gentis incunabula nostræ, et toujours la France a exercée sur l’Angleterre une influence morale plus ou moins forte. Lorsque la source qui est chez vous se trouvera obstruée ou souillée, les eaux qui en partent seront bientôt taries en Angleterre, ou bien elles perdront leur limpidité, et peut-être qu’il en sera de même pour toutes les autres nations. De là vient, suivant ma manière de voir, que l’Europe n’est que trop intéressée à tout ce que se fait en France. »

  • Edmund Burke, Reflections on the Revolution in France, London, Dodley, 1793, in-8°, pp. 118-119

Law

« De mauvaises lois sont la pire sorte de tyrannie. »

Conservatism

"The Parisian philosophers [...] explode or render odious or contemptible, that class of virtues which restrain the appetite. [...] In the place of all this, they substitute a virtue which they call humanity or benevolence."

  • Edmund Burke, Letter to Rivarol of June 1, 1791, quoted by Leo Strauss in Natural Right and History, Chapter V, University of Chicago Press, 1953 (ISBN 9780226776941), p. 188

« Penchant à conserver, talent d'améliorer : voilà les deux qualités qui me feraient juger de la bonté d'un homme d'État. »

"It were better to forget once and for all, the Encyclopédie and the whole body of Economists and to revert to those old rules and principles which have hitherto made princes great and nations happy."

  • Edmund Burke, to Chevalier Claude-Francois de Rivarol, 1 june 1791, Correspondence, vi, pp. 267-8

"It is now sixteen or seventeen years since I saw the queen of France, then the dauphiness, at Versailles, and surely never lighted on this orb, which she hardly seemed to touch, a more delightful vision. I saw her just above the horizon, decorating and cheering the elevated sphere she just began to move in -- glittering like the morning star, full of life and splendor and joy. Oh! what a revolution! and what a heart must I have to contemplate without emotion that elevation and that fall! Little did I dream when she added titles of veneration to those of enthusiastic, distant, respectful love, that she should ever be obliged to carry the sharp antidote against disgrace concealed in that bosom; little did I dream that I should have lived to see such disasters fallen upon her in a nation of gallant men, in a nation of men of honor and of cavaliers. I thought ten thousand swords must have leaped from their scabbards to avenge even a look that threatened her with insult. But the age of chivalry is gone. That of sophisters, economists; and calculators has succeeded; and the glory of Europe is extinguished forever. Never, never more shall we behold that generous loyalty to rank and sex, that proud submission, that dignified obedience, that subordination of the heart which kept alive, even in servitude itself, the spirit of an exalted freedom. The unbought grace of life, the cheap defense of nations, the nurse of manly sentiment and heroic enterprise, is gone! It is gone, that sensibility of principle, that chastity of honor which felt a stain like a wound, which inspired courage whilst it mitigated ferocity, which ennobled whatever it touched, and under which vice itself lost half its evil by losing all its grossness."

  • Edmund Burke, Reflections on the Revolution in France, Oxford University Press, Oxford World's Classics, 2009, pp. 75-76

Revolution

"[...] it shows the anxiety of the great men who influenced the conduct of affairs at that great event to make the Revolution a parent of settlement, and not a nursery of future revolutions."

  • Edmund Burke, Reflections on the Revolution in France, Oxford University Press, Oxford World's Classics, 2009

« Un État qui n'a pas les moyens d'effectuer des changements n'a pas les moyens de se maintenir. »

Liberalism

« Au cours de ma vie j'ai connu des grands hommes et j'ai collaboré avec eux dans la mesure de mes moyens ; mais je n'ai jamais connu de plan qui n'ait été modifié grâce aux observations de gens dont l'intelligence était cependant bien inférieur à celle de l'homme qui en avait été l'initiateur. »

Miscellaneous

« Ne cédez jamais au désespoir, mais, si cela devait vous arriver, luttez avec l'énergie du désespoir. »

Quotes about Edmund Burke

« Burke a pu être conservateur. Les progrès du "progrès" obligent à être réactionnaire. »

  • Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu [Sucesivos escolios a un texto implicito], trad. Alexandra Templier, L’Arche, 2009, p. 92

Works

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