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"Every high culture is a tragedy. The history of mankind as a whole is tragic. But the sacrilege and the catastrophe of the Faustian are greater than all others, greater than anything Aeschylus or Shakespeare ever imagined. The creature is rising up against its creator."
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« La vertu des peuples vaincus, c’est la patience, et non la résignation. »
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques. Pensées
  
« Orient et Occident sont des notions qui possèdent une véritable substance historique. Europe n’est qu’un mot vide »
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« L’homme qui importe vit de telle manière que son existence soit un sacrifice à son idée. Le sens que l’on donne à sa propre vie est un témoignage de respect envers soi-même. »
*au début du volume 1
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« La mort est meilleure que l’esclavage, disent les vieux paysans frisons. Renversez cet aphorisme et vous aurez la formule de toutes les civilisations tardives »
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« La dure nécessité de la guerre dresse des hommes. C’est grâce à des peuples et contre des peuples que des peuples atteignent leur stature de grandeur intérieure. »
*Le déclin de l’Occident, op. cit., vol. 2, p. 171
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« Il y a une croissance et une vieillesse des cultures, des peuples, des langues, des vérités, des dieux, des paysages, comme il y a des chênes, des pins, des fleurs, des branches, des feuilles, jeunes et vieux [...] Chaque culture a ses possibilités d’expressions nouvelles qui germent, mûrissent, se fanent et disparaissent sans retour »
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« La guerre est la politique originelle de tout ce qui vit, et ceci jusqu’au point que la lutte et la vie sont, dans leur profondeur, une seule et même chose, et qu’avec la volonté de lutte, c’est aussi l’être qui s’éteint. »
*Le déclin de l’Occident, op. cit., vol. 1, p. 33
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« Mais la réalité historique ne connaît pas d’idéals, elle ne connaît que les faits. Il n’y a pas de vérité, il n’y a de des réalités. Il n’y a pas de raisons, pas de justice, pas de conciliation, pas de fin ; il n’y a que des faits. Que celui qui ne comprend pas écrive des livres de politique mais cesse d’en faire. »
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« Un certain élément barbare, héritage des temps les plus reculés, doit encore subsister dans le sang sous les formes sévères d’une vieille culture ; il surgit aux époques difficiles pour sauver et pour vaincre. Cet élément barbare, c’est ce que j’appelle une race forte, l’éternel guerrier dans le type de fauve humain. Souvent il semble ne plus exister, mais il est toujours au fond de l'âme, prêt à bondir. »
*Oswald Spengler
 
  
« Ces villes mondiales, ces villes gigantesques... bannisssent et tuent dans toutes les civilisations, par le concept de province, le paysage entier qui fût la mère de leur culture... Elles deviennent l'histoire pétrifiée d'un organisme. » Nouvelle
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Oswald Spengler, Années décisives.
  
« [...] depuis que l'Allemagne a été exclue de l'Afrique, elle n'a plus aucun intérêt dans la balance des pouvoirs sur ce continent. Mais elle voit, avec une inquiétude croissante, comment l'Europe entière est menacée d'Afrique par la mobilisation de millions de Noirs. La France pratique au Soudan, sur la plus grande échelle, une politique d'incorporation forcée. Elle habitue le nègre à l'entraînement et à la tactique des armes modernes, et lui apprend en outre à se faire ses idées sur les limites du pouvoir d'une population blanche. Le racisme des Français ne répugne pas, comme celui des Germains, à l'égalité de traitement avec des Noirs. Le général Mangin a déclaré publiquement — et assez haut pour que toute l'Afrique pût l'entendre — que la France représentait militairement une nation non de quarante, mais de cent millions d'hommes, et Sarraut, le ministre des colonies, a qualifié tout aussi publiquement les nègres de ''frères de couleur''. Tout le monde sait qu'en France, il n'existe pas de répugnance aux mariages interraciaux. Cette armée de Français noirs et dès maintenant, sitôt qu'elle le voudra, maîtresse de l'Afrique. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler Oswald Spengler], ''La France et l'Europe'' (1924)
 
  
« Impérialisme est civilisation pure. Le destin d'Occident est dans ce phénomène irrévocable. L'homme cultivé a son énergie dirigée en dedans, le civilisé en dehors. »
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« La France noire n'hésitera pas non plus à surpasser les scènes de Paris de 1792 et de 1871. Et les chefs blancs de la lutte des classes, seraient-ils jamais embarrassés si les émeutes des peuples de couleur leur ouvraient la voie ? »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler Oswald Spengler], ''Le Déclin de l'Occident''
 
  
« Chaque culture traverse les phases évolutives de l'homme en particulier. Chacune a son enfance, sa jeunesse, sa maturité et sa vieillesse. »
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Oswald Spengler, Années décisives.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler Oswald Spengler], ''Le Déclin de l'Occident''
 
  
« Une culture naît au moment où une grande âme se réveille, se détache de l'état psychique primaire d'éternelle enfance humaine, forme issue de l'informe, limite et caducité sorties de l'infini et de la durée. Elle croît sur le sol d'un paysage exactement délimitable, auquel elle reste liée comme la plante. '''Une culture meurt quand l'âme a réalisé la somme entière de ses possibilités''', sous la forme de peuples, de langues, de doctrines religieuses, d'arts, d'États, de sciences, et qu'elle retourne ainsi à l'état psychique primaire. »
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« Qu’adviendrait-il si un jour la lutte des classes et la lutte des races s'unissaient pour mettre fin au monde blanc ? Cela est dans la nature des choses, et aucune des deux révolutions ne dédaignera le secours de l'autre pour l'unique raison qu'elle méprise ses protagonistes. Une haine commune éteint le mépris réciproque. »
*vol. 1, p. 114
 
  
« '''Du peu que nous pouvons connaître des événements du futur, une chose est certaine : les forces du mouvement du futur ne seront rien d'autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir.'''
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Oswald Spengler, Années décisives.
  
Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l'histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu'elle soit. La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l'histoire n'a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains.
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« Le péril frappe à la porte. Les hommes de couleur ne sont pas pacifistes. Ils ne tiennent pas à une vie dont la longueur est l’unique valeur. Si nous déposons le glaive, ils le relèveront. Jadis ils craignaient l’homme blanc, maintenant ils le méprisent. »
  
Parler de la paix dans le monde s'entend aujourd'hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses. C'est un état de fait inquiétant. Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l'ont fait depuis des temps immémoriaux, l'effet est négligeable. Mais '''quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c'est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c'est abandonner le futur, car l'idéal pacifiste est une condition terminale''' qui est contraire aux faits de base de l'existence. Aussi longtemps que l'homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.
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Oswald Spengler, Années décisives.
 
 
Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu'on nommerait des rébellions : distinction purement verbale. Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.
 
 
 
L'abondance des naissances dans les populations primitives est un phénomène naturel, dont l'existence même ne peut être remise en question, quels que soient ses avantages ou ses désavantages. Lorsque les raisons de s'interroger sur l'existence de la vie entrent dans la conscience humaine, la vie elle-même est déjà remise en question.
 
 
 
Dans l'histoire ce n'est pas l'idéalisme, la bonté ou la moralité qui règnent — leur royaume n'est pas de ce monde — mais plutôt la résolution, l'énergie, la présence d'esprit, et l'aptitude pratique. On ne peut pas effacer ce fait avec des lamentations et des jugements moraux. C'est la manière dont l'homme est fait ; c'est la manière dont la vie est faite, c'est la manière dont l'histoire est faite.
 
 
 
En dernière heure, c'est toujours une poignée de soldats qui a sauvé la civilisation. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler Oswald Spengler], ''Le Déclin de l'Occident''
 

Version actuelle datée du 21 août 2023 à 21:21

« La vertu des peuples vaincus, c’est la patience, et non la résignation. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques. Pensées

« L’homme qui importe vit de telle manière que son existence soit un sacrifice à son idée. Le sens que l’on donne à sa propre vie est un témoignage de respect envers soi-même. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« La dure nécessité de la guerre dresse des hommes. C’est grâce à des peuples et contre des peuples que des peuples atteignent leur stature de grandeur intérieure. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« La guerre est la politique originelle de tout ce qui vit, et ceci jusqu’au point que la lutte et la vie sont, dans leur profondeur, une seule et même chose, et qu’avec la volonté de lutte, c’est aussi l’être qui s’éteint. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« Un certain élément barbare, héritage des temps les plus reculés, doit encore subsister dans le sang sous les formes sévères d’une vieille culture ; il surgit aux époques difficiles pour sauver et pour vaincre. Cet élément barbare, c’est ce que j’appelle une race forte, l’éternel guerrier dans le type de fauve humain. Souvent il semble ne plus exister, mais il est toujours au fond de l'âme, prêt à bondir. »

Oswald Spengler, Années décisives.


« La France noire n'hésitera pas non plus à surpasser les scènes de Paris de 1792 et de 1871. Et les chefs blancs de la lutte des classes, seraient-ils jamais embarrassés si les émeutes des peuples de couleur leur ouvraient la voie ? »

Oswald Spengler, Années décisives.

« Qu’adviendrait-il si un jour la lutte des classes et la lutte des races s'unissaient pour mettre fin au monde blanc ? Cela est dans la nature des choses, et aucune des deux révolutions ne dédaignera le secours de l'autre pour l'unique raison qu'elle méprise ses protagonistes. Une haine commune éteint le mépris réciproque. »

Oswald Spengler, Années décisives.

« Le péril frappe à la porte. Les hommes de couleur ne sont pas pacifistes. Ils ne tiennent pas à une vie dont la longueur est l’unique valeur. Si nous déposons le glaive, ils le relèveront. Jadis ils craignaient l’homme blanc, maintenant ils le méprisent. »

Oswald Spengler, Années décisives.