La libre pensée ne constitue souvent qu'une croyance, qui dispense de la fatigue de penser.

  • Gustave Le Bon, Aphorismes du temps présent

« Un délit généralisé devient bientôt un droit. »

« L'âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »

« Les révolutions n'ont généralement pour résultat immédiat qu'un déplacement de servitude. »

« Un dictateur n'est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. »

« On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu’en s’occupant de leurs intérêts. »

« L'influence de la mode est si puissante qu'elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d'une extrême laideur. »

« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »

« Ce n’est jamais d’un déficit d’intelligence dont meurent les nations mais toujours d’un étiolement de leur volonté de survivre. »

« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l'âme d'une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l'instinct de conservation individuelle. »

« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l'équilibre des nations. Elle représente ce qu'il y a de plus stable dans la vie d'un peuple. »

« La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race. »

« L'histoire d'un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c'est-à-dire de sa race. »

« Ce n'est pas avec la raison, et c'est le plus souvent contre elle, que s'édifient les croyances capables d'ébranler le monde. »

« La leçon des faits n'instruit pas l'homme prisonnier d'une croyance ou d'une formule. »

// Livre I : Les Forces qui mènes l’Histoire Chapitre II

Certains sentiments ne peuvent être combattus que par des sentiments identiques. On ne domine pas la méchanceté, la violence et la mauvaise foi avec de l’honnêteté et des scrupules.

//Livre II : Pendant les batailles Chapitre III

L’âme d’une race régit sa destinée. il faut des générations pour la créer, et parfois peu d’années pour la perdre.

C’est la supériorité de son âme ancestrale qui distingue le civilisé du barbare. L’éducation ne saurait donc les égaliser.

La patrie n’est pas constituée seulement par le sol où nous vivons, mais aussi par les ombres des aïeux qui continuent à vivre en nous et contribuent à élaborer notre destinée.

Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir.

Les guerres provoquées par des haines de races peuvent se reculer, mais ne s’évitent pas.

Chapitre IV

Les qualités de caractère qui font la grandeur d’un peuple sont l’oeuvre de ses aïeux. L’âme des vivants est façonnée par celle des morts.

//Livre III La Psychologie des Peuples

Chapitre II

Les peuples dont la civilisation a trop adouci les moeurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage

Chapitre III

Pour se supporter, les êtres de mentalité différente doivent s’éviter. Dés qu’ils se fréquentent, leurs divergences psychologiques entrent en conflit.

Chapitre VI

La vieillesse d’un peuple commence lorsque, amolli par le bien-être et devenu incapable d’effort, il substitue l’égoïsme individuel à l’égoïsme collectif, cherche à obtenir un maximum de tranquillité avec un minimum de travail et se montre incapable de s’adapter aux nécessités nouvelles que les progrès d’une civilisation font toujours surgir.

Chapitre II

Les futures tentatives d’hégémonie industrielle de l’Allemagne seront aussi redoutables que son rêve d’hégémonie militaire.

Les guerres à main armée représentent un état transitoire, les luttes économiques un état permanent.

Chapitre III

En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent.

Chapitre IV

Tout peuple qui se développe avec excès devient fatalement envahisseur et destructeur des peuples dont la fécondité est moindre.