« Le goût est fait de mille dégoûts. »

« Les belles oeuvres sont filles de leur forme, qui naît avant elles. »

« La gloire est une espèce de maladie que l'on prend pour avoir couché avec sa pensée. »

« L’intellect passe au travers des usages, des croyances, des dogmes, des traditions, des pudeurs, des habitudes, des sentiments et des lois civiles, comme passe un ingénieur au travers des forêts, des montagnes, et de toutes les bizarreries et formes locales de la nature, qu’il troue, tranche, et franchit, imposant par la force le chemin le plus court. »

« L'opération de la connaissance est de se débrouiller elle-même, comme un homme qui s'éveillerait indéfiniment et se délivrerait indéfiniment de l'enchevêtrement de ses membres et de l'emmêlement de ses perceptions précédentes.

Mais certains semblent préférer de s'embrouiller davantage. »

« Le rêve est le phénomène que nous n'observons que pendant son absence. Le verbe rêver n'a presque pas de présent. »

« Tout ce que tu dis parle de toi : singulièrement quand tu parles d'un autre. »

« C’est manque d’imagination du regard et défaut de distraction profonde que d’avoir besoin de contes, de voyages et d’extraordinaire, quand il suffit de fixer un peu ses yeux pour changer le connu en inconnu, la vie en songe, le moment en éternité. »

« Tout commence par une interruption. »

« Le monde entier se trouvait devant eux, où choisir
Le lieu de repos, et la Providence fut leur guide :
La main dans la main, à l'aventure et lentement,
À travers l'Eden, ils cheminèrent seuls. »

« Ne vous conformez pas au siècle présent. »

« Les français sont des lions dirigés par des ânes. »

  • Citation apocryphe

"Civilizations die from suicide, not by murder."

« La France est morte au champ d’honneur en 1918. »

"We live in an age in which there is no heroic death."

« Nous vivons dans un âge où il n'y a plus de mort héroïque. »

"celui qui cherche à tout réglementer par la loi a plus de chances d'encourager le vice que de l'étouffer. "

  • Spinoza, Tractatus theologico politicus, chap XX

« Le mal qui nous ronge les entrailles, ce sont nos prêtres des deux confessions.

- Le dogme du christianisme s'effrite devant les progrès de la science.

- Tout ce qu'il reste à faire est de prouver qu'il n'existe dans la nature aucune frontière entre l'organique et l'inorganique. Lorsque la majorité des hommes saura que les étoiles ne sont pas des sources de lumière, mais des mondes, et peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors, la doctrine chrétienne sera convaincue d'absurdité... L'homme qui vit en communion avec la nature est nécessairement opposé aux Églises.

- Placez un petit télescope au milieu d'un village et vous détruirez un monde de superstitions. »

« Là où il n’y a plus de dieux, règnent des spectres. »

Wo keine Götter sind, walten Gespenster

Novalis, Schriften, Bd. III, S. 520

« Je vois le bien, je l’approuve, et je fais le mal. »

« O Pan ! Et vous, divinités de ces ondes, donnez-moi la beauté intérieure de l'âme. »

« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » ou « Dieu vomit les tièdes. »

« On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer. Eh bien ! M. Truguet, si vous étiez venu en Égypte nous prêcher la liberté des noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu en haut d'un mât. On a livré tous les blancs à la férocité des noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes. Eh bien ! si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. Je suis pour les blancs, parce que je suis blanc ; je n’en ai pas d’autre raison, et celle-ci est la bonne. Comment a-t-on pu donner la liberté à des Africains, à des hommes qui n’avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c’était que la colonie, ce que c’était la France ? Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des Noirs, veuillent encore l’esclavage des blancs. Mais encore, croyez-vous que, si la majorité de la Convention avait su ce qu’elle faisait et connu les colonies, elle eut donné la liberté aux noirs ? Non, sans doute, mais peu d'entre nous étaient en état d'en prévoir les conséquences, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent, tenir encore à ces principes ! »

"That men do not learn very much from the lessons of history is the most important of all the lessons that history has to teach."

  • Aldous Huxley, "Case of Voluntary Ignorance" in Collected Essays (1959)
« Le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l’Histoire est la leçon la plus importante que l’Histoire nous enseigne. »

« Il n’existe aucune garantie que les protections qui prévalent dans les sociétés occidentales seront préservées dans celles qui deviennent non-occidentales. Aucune raison historique ne force à croire que des gouvernements basés sur les libertés individuelles survivront à la disparition des peuples occidentaux. L’Afrique post-coloniale est révélatrice. Dans sa plus grande partie, le continent Noir retourne à ses mœurs ancestrales, renforcées par une infusion d’armes occidentales modernes, comme cela a été montré par les carnages somalien et rwandais. Ce qui bouleverse notre très profond sens de la compassion est compréhensible. Mais le sentimentalisme ne devrait pas nous aveugler quant aux implications à long terme que cela aura sur notre propre survie. De même que de donner de la nourriture à des populations incapables de se nourrir ne fait que hâter l’inévitable catastrophe démographique, déverser en Occident des populations du Tiers Monde accélère simplement la transformation de l’Occident en une extension du Tiers Monde. »

— Jane Jacobs, Retour à l'âge des ténèbres

« Une nation dégénère si son langage s’altère. »

Nexus

Charles de Gaulle

http://www.gaullisme.net/europe-de-l-atlantique-a-l-oural.html

Isabel Paterson

http://www.panarchy.org/paterson/guillotine.html